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Boromo : La DTE et l’UNPCB forment des mécaniciens en maintenance de tracteurs agricoles

Publié le lundi 11 mai 2015 à 01h17min

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Boromo : La DTE et l’UNPCB forment des mécaniciens en maintenance de tracteurs agricoles

L’entreprise DTE et l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso (UNPCB) ont organisé une session de formation en faveur des mécaniciens en maintenance de tracteurs agricoles. Recrutés dans les différentes régions cotonnières du pays, les bénéficiaires de cette formation qui s’est déroulée du 1er au 10 mai 2015 auront pour mission de réparer, dans les meilleurs délais possibles, d’éventuelles pannes de tracteurs agricoles destinés à la production cotonnière.

38 au départ, ils sont 30 mécaniciens en maintenance de tracteurs agricoles qui ont été retenus pour une formation d’une durée de 10 jours (1er au 10 mai 2015). Maillon du système de « service d’après-vente » de l’entreprise DTE et de la politique d’assistance de l’UNPCB aux producteurs de coton, ces mécaniciens ont suivi bout-à-bout leur session de formation. A Boromo, la première vague de 9 personnes, recrutées dans les provinces de la Sissili, Bougouriba, Ioba et Balé prenaient les cours dans les locaux de l’Union provinciale des producteurs de coton. Entre théorie et cours pratiques, ces apprenants pouvaient compter sur les soutiens de Souleymane Traoré, chargé de la survie de l’opération 300 tracteurs. Venu à Boromo pour encourager les apprenants El Hadj Tahirou Fofana, 2ème vice-président de l’UNPCB s’est montré enthousiaste quant à l’apport de cette session de formation. Pour lui, le fait de travailler à la formation et à l’implantation des mécaniciens dans les zones cotonnières est une nécessité si l’on veut continuer à booster la production nationale et à maintenir le leadership burkinabè dans la culture du coton. Selon El hadj Tahirou Fofana, des producteurs perdaient 48 à 72 heures pour aller chercher des mécaniciens dans les villes pour résoudre des problèmes de 30 à 45 minutes. Très enthousiaste, il a demandé aux apprenants de redoubler d’ardeur dans leur processus d’apprentissage afin d’aider les producteurs en temps opportun. A l’en croire, les apprenants gagneront à se perfectionner dans la mesure où chacun d’eux s’installera à son propre compte. Pour Eric Barboza, le patron de DTE, le service de maintenance est un volet des clauses qui existent entre son entreprise et l’UNPCB dans le cadre de l’opération 300 tracteurs. Notamment, l’installation d’une trentaine d’atelier dans les différentes zones cotonniers du Burkina Faso. L’entreprise DTE dit travailler à la disponibilité des pièces de rechanges des tracteurs. Et pour le patron de DTE, la durée de vie moyenne des tracteurs est de 15 ans, si la maintenance est assurée. Par ailleurs, DTE a détaché Djibrill Konaté, un de ses employés pour former les mécaniciens. Et selon ce dernier, la présente session de formation est plus une « spécialisation » qu’un apprentissage de la mécanique. L’objectif selon Djibrill Konaté étant de montrer aux apprenants les spécificités des machines chinoises : « la première spécificité de ces machines c’est que ce sont des machines chinoises. Ces machines sont donc un peu différentes des machines qu’on rencontrait fréquemment. Pour leur maintenance, l’on doit faire constamment la filtration avec précaution. Le refroidissement, la lubrification, la filtration sont également des volets à maitriser si l’on veut utiliser pendant longtemps ces machines. Notre formation était donc axée sur ces points. »

Ousséni Bancé
Lefaso.net

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