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Réduction des risques de catastrophes : Le projet EPIC veut susciter un partenariat pour l’environnement

Publié le dimanche 3 mai 2015 à 05h02min

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Réduction des risques de catastrophes : Le projet EPIC veut susciter un partenariat pour l’environnement

« Le projet écosystèmes pour la protection des infrastructures et des communautés » (EPIC), a organisé un atelier de formation des partenaires sur le partenariat pour l’environnement et la réduction des risques de catastrophes. Les travaux qui se sont déroulés les 29-30 avril 2015 à Ouahigouya ont été présidés par Boubacar N. Traoré, secrétaire général de la région du Nord.

L’organisation de cette session de l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers le projet EPIC répond à un souci d’outiller les partenaires et créer une synergie d’actions entre les différents acteurs dans tous les secteurs et à différents niveaux pour mettre en œuvre la réduction des risques de catastrophes basée sur les écosystèmes (Eco-RRC) et intégrer cette approche dans les processus de planification du développement pour un impact maximum. C’est pourquoi les participants représentants les structures spécialisées, la recherche, des collectivités territoriales, des services techniques, des associations, des ONG et projet et des membres des structures rattachées à l’UICN ont été sollicités pour échanger autour de la problématique de la réduction des risques de catastrophes et inciter un partenariat pour l’environnement.

Pour un monde juste qui valorise et conserve la nature

A la cérémonie d’ouverture de l’atelier, Dr Moumini Savadogo, chef de programme IUCN/Burkina a indiqué que « le défi qui est lancé à notre génération est comment faire de la nature notre meilleur allié aussi bien pour notre développement que pour notre protection contre les effets des catastrophes naturelles dans un contexte de forte pression démographique et de changement climatique ». Tout en rassurant les participants Dr Savadogo n’a pas manqué de rappeler que le projet EPIC et ses partenaires apportent leur contribution à la recherche de solution efficace face à ce défi, puis il a salué l’excellence de la collaboration entre les partenaires. Intervenant au nom du gouverneur de la région du Nord, Boubacar N Traoré a adressé ses remerciements à l’UICN et à la coopération Allemande pour l’accompagnement technique et financier. M Traoré a décliné les objectifs de l’atelier qui devront permettre de sensibiliser les acteurs clés sur les avantages multiples des services écosystémiques pour la réduction des risques de catastrophes et le développement durable et sur les méthodes pour le maintien et l’amélioration de ces services. En outre poursuivra le secrétaire général il s’agira de développer des connaissances et des compétences sur l’intégration de la gestion des écosystèmes et la réduction des risques de catastrophes dans les processus de planification et promouvoir la collaboration intersectorielle entre les acteurs intervenant dans les domaines de la gestion de l’environnement/écosystème, la réduction des risques de catastrophes, le changement climatique et le développement.

Des communications essentiellement axées sur l’écosystème

Pendant deux jours la trentaine de participants ont échangés à la suite de plusieurs communications après avoir pris connaissance de quelques concepts clés comme l’environnement, l’écosystème, les avantages écosystémiques, la diversité biologique, la résilience etc. les communications qui ont permis aux participants de renforcer leurs capacités sur des thèmes que sont la la réduction des risques de catastrophe (RRC) basée sur les écosystèmes, les Synergies entre l’Eco-RRC et l’adaptation au changement climatique basé sur les écosystèmes, les liens entre développement, écosystèmes et catastrophes. L’atelier a donné l’occasion d’échanger sur des exemples locaux d’initiatives d’adaptation au changement climatique/ d’éco-RRC comme le Projet de Renforcement de l’information climatique et des systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et de l’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso (SAP-IC) et d’avoir des outils de gestion des écosystèmes pour la RRC. Les participants ont formulé des recommandations et pris une résolution au terme des travaux.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Les recommandations-Résolution de l’atelier
Nous, participants à l’atelier de formation des partenaires sur le « Partenariat pour l’Environnement et la Réduction des Risques de Catastrophes », formulons les recommandations suivantes à l’adresse du Programme UICN Burkina :
1. Elargir le partenariat par l’implication d’acteurs provenant de zones non couvertes par le projet, pour permettre un partage d’expériences ;
2. Élaborer un guide illustré (en français facile ou en langues locales selon les besoins) sur les approches de RRC et adaptation au changement climatique ;
3. Renforcer les capacités des leaders d’opinion (responsables coutumiers et religieux) en matière RRC pour une meilleure gestion des écosystèmes ;
4. Réaliser une cartographie des zones humides et des zones à risque dont la prise en compte dans la planification pourrait contribuer à la RRC dans les zones couvertes par le projet EPIC ;
5. Développer la communication et l’information sur la RRC auprès des communautés à travers des canaux appropriés ;

A l’endroit du SP CONASUR, nous recommandons :
1. La prise en compte de façon systématique de l’ECO-RRC dans les mesures de RRC ;
2. d’inclure l’UICN Burkina comme membre de la plateforme nationale de RRC.
RÉSOLUTION
Nous, participants à l’atelier de formation des partenaires sur le « Partenariat pour l’Environnement et la Réduction des Risques de Catastrophes », prenons la ferme résolution de partager l’information relative à la réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique avec nos structures de base.
Fait à Ouahigouya le 30 avril 2015.

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