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Exploitation de fréquence : 46 radiodiffusions et télévisions signent des conventions avec le CSC

Publié le mardi 28 avril 2015 à 23h44min

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Exploitation de fréquence : 46 radiodiffusions et télévisions signent des conventions avec le CSC

Réunis à Ouagadougou ce 28 avril 2015, des promoteurs de radiodiffusion et de télévision ont renouvelé ou débuté leur partenariat avecle Conseil supérieur de la communication, ce dans le but de se conformer aux règles en vigueur.Et c’est au cours d’une cérémonie présidée par Nathalie Somé qu’a eu lieu la signature de conventions de concession de service public radiodiffusion.

Les radiodiffusions et les télévisions burkinabè ont des obligations vis-à-vis du Conseil supérieur de la communication (CSC) et des auditeurs et téléspectateurs. C’est ainsi que 46 structures ont procédé à la traditionnelle signature de conventions qui a lieu tous les cinq ans. La particularité cette année, c’est que la durée de l’autorisation d’exploitation de fréquences passe désormais de 5 à 10 ans pour tout service de radio ou de télévision.Et c’est en présence Nathalie Somé et des conseillers de l’institution, que certains promoteurs ont renouvelé leur partenariat tandis que d’autres l’ont démarré.

Plus de sérieux au travail

Signer cette convention revient à assumer une lourde tache, c’est-à-dire comme le souligne la président du CSC, « s’engager à être des médias au service de l’intérêt général et de la paix ». Ces quarante radios, cinq éditeurs de service télévisuel commercial et cette chaine de télévision diffusant en mode analogique le savent et ils devront suivre à la lettre et au quotidien les dispositions du cahier de charges sous l’œil judicateur du Conseil supérieur de la communication. Le représentant des promoteurs, Abissi Charlemagne, a réaffirmé la résolution de ses confrères à faire des stations de radiodiffusion « des pôles d’excellence ». Et qui dit pôle d’excellence dit « responsabilité ». C’est pourquoi à l’aube des élections d’octobre 2015, Nathalie Somé a rappelé aux hommes et femmes des médias l’importance de leur responsabilité sociale et les a invité à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information électorale, ce dans le souci d’une campagne apaisée.

Continuer à accompagner les médias

Ce professionnalisme implique donc le respect des règles d’éthique et de déontologie, qui elles doivent être maitrisées à travers des formations. Cette épineuse question de recyclage des journalistes et des techniciens a été soulevée par M. Abissi.Certes, dans le but d’amoindrir les dérapages constatés lors des émissions interactives en période de crise, le CSC avait entamé en janvier dernier une série de formation au profit animateurs radio et télé. Mais, les promoteurs souhaitent que ce type d’initiatives soit pérenne. Egalement au titre des doléances toujours, M. Abissi souhaite que les réductions obtenues sur les redevances de l’ARCEP et du BBDA s’étendent aux factures d’électricité de la SONABEL.

La radio Notre Dame de la paix de Mangadepuis sa création en 2002 est à sa 3e signature. Pour son directeur,Abbé Etienne Ganga, la radio est à jour de ses redevances à l’égard du BBDA et de l’ARCEP et c’est une grande joie pour « la maison » de se conformer aux règles établies par l’Etat burkinabè. Pour la radio liberté du MBDHP représentée par son premier responsable,ChrysogomeZougmoré, cette signature de convention est une garantie en ce qui concerne la liberté de la presse et de l’information au Burkina, mais l’organe est tenu de respecter les règles d’éthique et de déontologie.

Herman Frédéric BASSOLE
Photos : Bonaventure PARE
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