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Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

Publié le mardi 21 avril 2015 à 22h41min

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Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

La guerre contre les organismes génétiquement modifiés est désormais lancée et la firme américaine Monsanto est dans le viseur du collectif citoyen pour l’agro-écologie, nouvellement créée. Ses premiers responsables ont animé une conférence de presse ce mardi 21 avril 2015 à Ouagadougou au cours de laquelle ils ont annoncé l’organisation d’une marche le 23 mai prochain à l’instar de plusieurs pays de la planète.

Après l’affaire Obouf qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, voici un défi que doivent relever les citoyens soucieux de la santé humaine et de la biodiversité au Burkina Faso. Il s’agit des organismes génétiquement modifiés (OGM) introduits par Monsanto depuis une dizaine d’années sur le territoire national. Considérés comme étant un « mercenaire de l’agriculture », la firme américaine est aujourd’hui décriée par des OSC et individus réunis au sein du collectif citoyen pour l’agro-écologie (CCAE). Le 23 mai 2015, ils marcheront contre le projet d’agriculture intensive, génétiquement modifiée et dépendante des pesticides que symbolise cette immense multinationale américaine. C’est du reste l’annonce qu’ils ont faite lors de la rencontre voulue avec les hommes et femmes de médias.

Une marche de portée mondiale

C’est de la place de la révolution que les manifestants partiront jusqu’au rond-point des Nations unies où ils remettront leur message aux autorités de la transition. Le Burkina Faso ne sera pas orphelin car en Bretagne, quatre marches sont prévues. Mais en prélude à cette marche qui symbolise la résistance de plus de 50 pays face aux organismes génétiquement modifiés, les organisateurs annoncent une série d’activités de sensibilisation du citoyen à travers des émissions radio et télé, des conférences débats et des plaidoyers auprès des décideurs politiques sur les risques de consommation des produits OGM. Selon l’un des porte-parole du collectif Ousmane Tiendrébéogo, leur rêve le plus cher est de bouter Monsanto hors du Burkina mais « cela dépendra de l’engagement de tous, même des non-producteurs ». Convaincu que les OGM ne sont pas venus pour aider les Burkinabè mais pour les « écarter purement et simplement de l’agriculture », il pense que si rien n’est fait d’ici la fin de la transition, le Burkina Faso risque d’être une « fazenda appartenant aux multinationales avec une population d’esclaves ».

Résister aux OGM, c’est possible

« Produisons et consommons burkinabè », cette phrase du président feu Thomas Sankara est toujours d’actualité au pays des hommes intègres. Pour Ali Tapsoba de l’ONG Terre à vie, malgré les effets néfastes des OGM sur la santé humaine, les écosystèmes et l’économie de notre pays, il existe une alternative. Ce sont les produits locaux issus de l’agroécologie et l’agriculture biologique. Aussi les autorités doivent initier une politique agricole efficace basée entre autres sur un commerce équitable et l’amélioration des systèmes de transformation et de commercialisation des produits alimentaires, la bonne maîtrise des techniques de collecte et de gestion de l’eau, la mise en place de dispositifs de crédit mutuel pour les agriculteurs, la bonne diversification des cultures vivrières et maraîchères, la conservation et la préservation de nos semences paysannes.

Quel avenir pour les générations à venir ?

Depuis le début des années 2000, les semences transgéniques de Monsanto s’invitent dans nos champs et dans nos assiettes. La quantité ayant plus de valeur aux yeux du Burkinabè que la qualité, il n’était pas étonnant de voir cette multinationale s’implanter progressivement et surement. Pour le CCAE, Monsanto utilisait le pays comme « un cheval de Troie pour essaimer les OGM en Afrique de l’Ouest ». Selon Blandine Sankara, l’une des porte-parole du collectif, le niébé, la patate douce et le mil sont désormais dans « le collimateur » de la firme après que celle-ci se soit fortement investie dans le coton, le maïs et le sorgho. Au regard de ce qui précède, le citoyen lambda n’a-t-il pas le droit de s’inquiéter de la sécurité alimentaire pour les générations à venir ? Si, mais le tableau semble sombre.
En rappel, la marche n’est pas une première à l’échelle internationale mais de cette envergure, ce sera une première au Burkina Faso. Elle n’aura lieu qu’à Ouagadougou et non dans d’autres villes tels que Bobo-Dioulasso ou Dédougou (ndlr : la cité de Bankuy doit abriter la 18e journée nationale du paysan). Son Coordonateur général Christian LEGAY l’explique par le manque de moyens humains et financiers mais n’exclut pas que la lutte s’élargisse plus tard dans les grandes villes du pays.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 avril 2015 à 01:17, par Abdoul En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Tres bien reflechi , il ne faut pas permettre linstallation de Mosanto. Son bila est triste. Lisez l’empire de la honte de Jean ziegler , j’enverrai ce livre aux responsables de la transition.

  • Le 22 avril 2015 à 03:56, par nana En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Ils ont fini entre eux, ils s’attaquent maintenant aux compagnies americaines. Dans votre marche n’oubliez pas de passer devant Salif diallo, c est lui qui a introduit ca au faso. Mais faites attention l’auguste Barry ne devrait pas être loin de chez salif

  • Le 22 avril 2015 à 06:37 En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Non aux OGM ! Non aux centrales nucléaires ! Oui à un nouveau monde où l’économie est au service de l’homme et respecte l’environnement. Monsento, Aréva et les autres grandes multinationales ne pourront plus diriger le monde si, au Burkina comme ailleurs, les citoyens prennent leur avenir en main.

  • Le 22 avril 2015 à 07:06 En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Après Blaise, boutons dehors les OGM de Monsanto

  • Le 22 avril 2015 à 07:47, par L’Afro-optimiste En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    SOUTIENT INDÉFECTIBLE.

  • Le 22 avril 2015 à 08:08, par KABAKO En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Vous, vous n’êtes que des chercheurs de mangé. Vous pensez qu’en organisant une telle marche vous aurez de quoi se lécher les doigts.
    Je pense qu’il ne suffit pas de dire que les OGM sont nuisibles à la santé humaine, il faudrait plutôt démontrer en quoi ils ne sont pas bons, qu’est ce qui entraine quoi dans l’organisme humain et partant de cela nous pourrons vous comprendre. Saviez vous les produits de consommation du monde qui ne sont pas OGM ?
    Si vous ne saviez pas l’espérance de vie des américains est largement supérieure à la notre africaine. Pensez vous que ce que vous dite si c’est vraie ils auront une espérance de vie plus longue que la notre ? Vraiment le pays va mal ; mais je vous rassure que si vous continuez vous aurez LE GRAND BARRY sur votre chemin.
    Bande margouillat

  • Le 22 avril 2015 à 08:11, par gondwanais lamda En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Le Burkina Faso a d’autres priorités. Je voudrais que tous ceux qui s’excitent me donnent une seule conséquence prouver scientifiquement de la nocivité des OGM sur l’organisme humain. Il ne s’agit pas de se lever et marcher comme tout le monde. Vous êtes manipuler par les officines anti MONSENTO qui sont tapis en Europe, vous n’arriverez pas à nous manipuler.

  • Le 22 avril 2015 à 08:29, par OrchardDr En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Du n’importe quoi et plein de mensonges. Faites une enquête auprès des producteurs de coton pour demander leur avis avant de bomber votre torse a Ouagadougou grace au financement du Lobby européen anti-OGM. Les OGM sont dans nos assiettes avant meme le coton OGM puisque nous importons presque tous ce que nous consommons. N’oubliez pas de mentionner l’hypocrisie de vos mentors Francais qui eux importent du soja OGM du Brésil et des USA pour nourrir les vaches qui produisent le lait, et la viande qui alimentent les grandes surfaces. Pendant qu’on y est France Lait, Bridel et Nido sont également commercialises au BF.

  • Le 22 avril 2015 à 08:35, par Seydou Nestor En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Félicitation pour cette initiative. Non aux OGM. On veut nous assassiner.

  • Le 22 avril 2015 à 08:49, par L’Ignorant En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Je vous apprends que de plus en plus les OGM sont développés par la recherche étatique, comme c’est le cas en Chine et en Inde. Donc si vous visez Monsanto, vous risquez de passer à côté.

  • Le 22 avril 2015 à 08:55, par ZWWA En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Trs drol....

  • Le 22 avril 2015 à 08:56, par Gnigalaki En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Merci et que vive cette journée du 23 .05 .2015 .
    Merci de communiquer avant la date .
    Nos poulets sont très juteux à POA et partout au BURKINA.
    Nos mangues de Banfora et Orodara Bobo.
    Nos pommes de terres sont de très bonne qualité nutritive.
    Tous nos produits sont de bonne qualité.
    A bas MOSANTO et autres.
    Foutez nous la paix.

  • Le 22 avril 2015 à 09:46, par SOME En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Ah enfin je reconnais mon peuple qui se reprend en main depuis la pourriture morale des politiques qui les ont vendus et toutes leurs vies avec l’avenir de leurs enfants aux pouvoirs sombres qui oeuvrent contre la vie.
    SOME

  • Le 22 avril 2015 à 10:10, par Bensalam En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Avec Monsanto bonjour les cancers. Ensemble boutons monsanto hors du Burkina.

  • Le 22 avril 2015 à 10:59 En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Ou est salif pour repondre de ce qu’il a fait, a bas le lobbying agricole, a bas monsanto

  • Le 22 avril 2015 à 11:15, par alerte226 En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Monsanto s’était servi de la menace des américains d’envoyer Blaise au tribunal international dans l’affaire du libéria pour qu’il accepte l’introduction des OGM au Burkina. C’est l’occasion pour la transition de prendre des mesures fortes qui demeureront dans le temps. Nous ne voulons plus de Monsanto au Burkina, que cela soit clair. Courage à vous, la lutte continue.
    Un immigré

  • Le 22 avril 2015 à 11:15, par Julien En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Cette marche est une belle initiative et un bon debut de la lutte contre OGM et pesticides. J’espère que les initiateurs ont bien muri la reflexion sur son ampleur. Personnellement, je suis contre les OGM et l’utilisation (surtout anarchique) des pesticides dans l’agriculture et la santé car OGM et pesticides ont les mêmes effets nefastes sur la santé et la biodiversité, mais je pense que pour le moment c’est les méthodes jugées plus efficaces dans ces domaines. Alors, si nous voulons interdire les OGM et la dépendance aux pesticides chez nous, il faut que nous luttions aussi pour l’investissement dans la recherche et le développement de techniques à même de nous permettre de nous autosuffir. Je suggerais que ce collectif ajoute à sa plateforme de revendication, la recherche et le développement de méthodes alternatives.

  • Le 22 avril 2015 à 13:07, par Alexio En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Si le naturel quitte nos plats, c est notre sante qui est affectee par des entreprises contre nature. Dites transegenetiques. Regardez l obesite et autre maladies incurables au Etats-Unis. L epidemie Diabete est devenu une maladie qui est entrain de chanlenger tout le monde entier. Et personne ne nous dira les vraies causes de cette maladie qui est entrain de prendre du terrain comme le cancer, le HIV etc.

    L hobbyisme de l agriculture americaine a imposer des methodes de Productions en masse et non en qualite. Le naturel a quitter le plat des Americains, subtituer par les transegeniques. Les brevets sur les semences( graines) sont une forme d expropriation, ou ses entreprises veulent monopolisees notre existance par une politique imperialistique de l agriculture qu il faudrait balayer avant qu il ne soit trop tard.

    Nous voulons pas des cadeaux empoises de ses ennemis de l humanite qui ont un agenda lugubre.

    Une bienvenue de la reforme de notre agriculture drvraite etre reviser par la transition. Sinon nous allons creuser notre propre tombe en acceptant l agriculture transgenique commen forme de Production.
    Les consequences sont enormes. La plupart des animaux(Bovins,chevaux,Etc.) ne mangent plus le foin au profit du mais aux Etats-unis pour cause "le profit". Les animaux leur naturel et leur bien etre sont devenus secondaires. La masse Production. C est ce cycle infernal qui a creer les maladies qui n existaient pas jadis en Afrique. Arretons de les importer.

  • Le 22 avril 2015 à 13:28, par tanga En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Rectificatif NANA,
    C’est pendant je t’aime moi non plus entre eux que Salif DIALLO et François COMPAORE (C’est un de l’INERRA avant d’être conseiller spécial puis super spécial) ont introduit MONSANTO au Burkina Faso.

  • Le 22 avril 2015 à 13:58, par Goodman En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    C’est une lutte noble qui participe aux bonheur des Burkinabè. Beaucoup l’ignore, mais si l’Europe et d’autres pays africains ont refusé les OGM, c’est bien pour uen raison.
    Ne soyons pas les cobayes du monde, soyons des acteurs.

  • Le 22 avril 2015 à 15:49, par citoyen En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    n’importe quoi ! chercher une autre lutte .Montrez à partir d’un raisonnement scientifique les effets néfaste des OGM sur l’homme. Juste une guerre économique des Français contre les Américains.

  • Le 22 avril 2015 à 15:50, par robert gillouin En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Fondateur de Biotex Afrika dont la vocation était de valoriser localement le coton biologique Burkinabé, nous avons dù,à cause de la politique de Monsanto en faveur des OGM arréter notre activité ne pouvant plus trouver localement du coton bio....je ne peux qu’apprécier cette initiative et cette manifestation- malheureusement, de retour en France je ne pourrais pas y participer mais je suis de tout coeur avec vous.

  • Le 22 avril 2015 à 15:51, par Pat En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    L’Afrrique subsiste encore grace a son agriculture, qui permet a plus de 60% de sa populatrion de vivre et de garder encore un peu de dignite. Si jamais les OGM prennent le dessus sur toutes les cultures, alors adieux cette independance. ce que Monsato veut c’est maitriser les semences, decider les prix et rendre a tout jamais les pays du monde esclaves de leur prix. Si les Africains ne sont pas intelligents, le jours vient ou il jureront de n’avoir pas su dire non a ces OGM et a Monsato. Il faut que les dirigeants arretent d’accepter les valises de dollars pour avaliser la merde de Monsato.

  • Le 22 avril 2015 à 23:04, par Newman En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    vous rêvez ou bien vous cherchez votre gombo parce que vous même vous êtes OGM

  • Le 23 avril 2015 à 09:31 En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    C’est trop tard. Depuis 1970, vous avez mangé les OGM dans les cantines scolaires dans les écoles et vous n’êtes pas mort. Les biscuits, les laits et autres que vous achetez dans les grandes boutiques sont......... Desoler.

  • Le 23 avril 2015 à 10:19, par Un patriote africain En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    Si nous devons accepter que par ignorance nous ayons consommé des ogm depuis fort longtemps (je dis bien par ignorance), peut - on continuer à contribuer à le faire une fois que l’on en aurait une certaine conscience de quelques méfaits de ces ogm sur la santé ?
    Mieux, peut - on admettre que des africains apatrides soient eux-mêmes complices de ces affres de la domination extérieure sur le peuple africain ? A quoi sert-il de voir clair ou de voir mieux que d’autres ?
    Je pense humblement que lorsqu’on fait certaines choses dont on ignore les conséquences, cela peut ou au plus être admis et accepté ; mais lorsque je dois me faire le complice d’une situation condamnable (car tous les contours des effets négatifs de la consommation des ogm, aucun scientifique africain, je ne sous estime point, n’est capable d’édifier clairement sur cette sorcellerie de LABORATOIRE).
    Donc la face cachée de la médaille ogm est en droit d’inquiéter et cela le devrait, en premier chef, ceux là mêmes qui font le laboratoire avec les chercheurs de Monsanto.
    Dans tous les cas, en se faisant complices avec l’extérieur pour les subsides qu’ils glanent, ils sont prêts à assassiner le peuple africain pour des générations et des générations.
    La sage attitude que j’aurai admis de la part de nos éminents chercheurs qui sont au moins borgnes dans le domaine, c’est de contribuer (à travers la formation spécialisée dans ce domaine, de nombreux chercheurs pour mieux élever la conscience africaine) ; même le NUCLEAIRE, l’Afrique doit se spécialiser sur toutes ces questions et ne pas rester à la traîne, parce que dans le concert des nations, l’on ne vous respectera que lorsque vous auriez pu vous montrer comme un adversaire de taille. Le cas de la chine qui laisse les chiens occidentaux aboyer et sa caravane passe de même que tout le boucan et cette propagande occidentale orchestrée contre l’IRAN ne sont que de bonnes illustrations de la situation.
    Donc réveillons -nous, allons à la conquète de l’arme NUCLEAIRE parce qu’elle n’est pas réservée à des catégories données ; c’est le lieu de montrer que nous avons nos ressources et que nous devons les exploiter pour nous servir au lieu que ce soit pour servir d’autres à notre détriment.

  • Le 23 avril 2015 à 14:28, par VERITAS En réponse à : Marche contre Monsanto : le 23 mai, les Burkinabè diront « Non » aux OGM

    ’’Rien de grand ne s’est accompli sans passion"dixit Hegel. Pendant que Monsanto reflechi a comment nourrir les 7 milliard de voisins que nous sommes, certains ne trouve pas mieu a faire que de critiquer sans apporter une quelconque solution alternative. Regardez juste les Etats unis, première puissance mondiale, les OGM représentent 49% de leur cultures mais a ma connaissance il n y a pas 49% de cas de cancers sur la population Americaine Ouvrez les yeux ceux qui financent cette marche veulent que l ’afrique et les africains continuent a importer 80%de leur besoins de chez autrui. Apprennons a OSER si nous voulons nous afranchir. Pour ceux qui ne savent pas nous avons deja des OGM dans nos assiettes maïs doux, biscuits, chips, pate alimentaires riz...tous ces produits que nous importons. Si nous n’ouvrons pas les yeux nous serons surpris de l’ecart entre le reste du monde et l’Afrique à notre reveil.

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