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Rencontre Sobatè du film documentaire : La 6e édition lancée

Publié le vendredi 10 avril 2015 à 22h30min

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Rencontre Sobatè du film documentaire :  La  6e édition lancée

C’est parti pour la 6e édition du festival du documentaire de création présenté par l’association Africadoc- Burkina. Les rencontres Sobatè du film documentaire de création ont lieu du 9 au 11 avril à l’institut français de Ouagadougou. Cette année, la réflexion se mènera autour du thème « cinéma documentaire et mémoire collective ». La cérémonie officielle d’ouverture du festival a eu lieu ce 9 avril.

C’est une aventure qui dure maintenant 6 ans, avec le même objectif, promouvoir le film documentaire de création au Burkina. Selon Delphine Yerbanga, la présidente de l’association Africadoc, qui organise les rencontres Sobatè (parler pour convaincre en bwamu), le festival est né, non seulement pour faire la promotion du documentaire de création au Burkina, mais aussi que les cinéphiles.

Le film documentaire, de l’avis de Delphine Yerbanga, a encore du mal à prendre son envol au Burkina. Les rencontres Sobatè voulues par des jeunes cinéastes qui ont pour ambition de faire du cinéma indépendant, est né pour défendre un cinéma libre.
Capitale du cinéma africain, le film documentaire n’est pas assez connu au Burkina, et les rares œuvres produites ne sont pas vues par les cinéphiles. Les rencontres Sobatè sont également une tribune pour voir des films documentaires. « Rien ne sert de film qui ne sont pas vus. Nous projetons des films qui présentent l’Afrique contemporaine » a noté la présidente pour justifier le thème de la 6e édition. Plus loin, elle ajoutera que « depuis longtemps, l’Afrique a toujours été filmée, vue par les autres réalisateurs et producteurs ». l’objectif du festival est donc de montrer que l’Afrique peut se filmer, mais aussi aller vers d’autres horizons.
Justement en film d’ouverture, les cinéphiles ont vu « Koukan Kroukia 2, les médiatrices ». Un film du nigérien El Hadj Sani Maggori. En 90 minutes, le film retrace l’itinéraire et le combat de la cantatrice nigérienne Zabaya Hussey qui par la force de sa voix et de celles de ses consœurs, tente de réconcilier les peuples de Galmi, son village, et de Doguérawa, opposés par de nombreux conflits après le retour massif de migrants chassés par les guerres et les crises en Afrique de l’ouest et au Maghreb.

Présent à ce festival pour la première fois, le réalisateur nigérien trouve l’initiative « louable parce qu’elle encourage les jeunes ».
Avant le début du festival et avec l’appui de ses partenaires, l’Association a organisé un atelier de formation dénommé « Un scénario, un film ». Trois jeunes cinéastes ont ainsi réalisé des courts métrages qui seront projeté à la clôture du festival.
Selon la présidente de l’association, elle-même réalisatrice, Le documentaire de création, peut être défini comme une œuvre traitant de la réalité passés ou présentes, devant faire l’objet d’un travail de recherche, d’analyse, d’écriture traduisant l’originalité du regard du réalisateur. C’est le regard singulier, unique et particulier de l’auteur qui apporte une tonalité esthétique à l’œuvre.

Les projection sont gratuites et déroulent à l’institut français de Ouagadougou.
Tiga Cheicl sawadogo
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