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Microfinance : PRISMES, un projet pour stimuler la recherche

Publié le jeudi 9 avril 2015 à 01h12min

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Microfinance : PRISMES, un projet pour stimuler la recherche

PRISMES. C’est le tout nouveau projet du Centre d’études, de formation et d’information sur la micro-finance et l’économie sociale et solidaire. Il a été lancé ce mercredi 8 avril 2015 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse animée par les responsables de la structure. Et son principal objectif est de promouvoir et vulgariser les résultats de la recherche dans le secteur de la microfinance.

Combien sont ces travaux, ces articles, ces mémoires ou encore ces thèses qui abordent des sujets pertinents en microfinance, mais qui demeurent méconnus faute de diffusion des résultats ? Les bonnes pratiques qui se font dans ce secteur méritent qu’on y accorde beaucoup d’importance surtout dans un pays comme le Burkina Faso où les populations pauvres ont de plus en plus besoin de services financiers adaptés à leurs besoins pour développer les petites et moyennes entreprises. C’est donc dans l’espoir de mieux vulgariser les travaux des chercheurs burkinabè que le Centre d’études, de formation et d’information sur la microfinance et l’économie sociale et solidaire (CEFIMESS) a initié un projet dénommé PRISMES (Palme de la recherche et de l’innovation dans le secteur de la microfinance et de l’économie sociale). Il a été présenté aux hommes et femmes de médias ce 8 avril 2015 par le président de la structure Zakaria Traoré qui était aux côtés de ses plus proches collaborateurs.

Qui peut postuler et avec quoi ?

PRISMES est certes un projet mais il s’apparente à un concours puisque des travaux de recherche en compétition seront sanctionnés par un jury composé d’experts issus de plusieurs milieux. Trois catégories de textes doivent être présentées par les candidats qu’ils soient Burkinabè ou non. Il s’agit d’abord des mémoires et des thèses dont la date de publication ne devrait pas excéder cinq ans au 31 mai 2015, date limite de réception des œuvres. Ensuite, la seconde catégorie concerne les articles de recherche publiés dans des revues scientifiques ou professionnelles. Ils doivent obéir au même critère de sélection des textes précédents à propos de la date de publication. Enfin, pour les ouvrages généraux, M. Traoré note que leur date de publication ne doit pas excéder 10 ans.
Les œuvres des deux premières catégories doivent nécessairement aborder le thème de l’environnement de la microfinance et de l’économie sociale burkinabè, tandis que la dernière doit avoir une thématique qui intègre l’environnement institutionnel, juridique et économique de la microfinance et de l’économie sociale de l’espace UEMOA.

Récompenses prévues

C’est le 15 novembre 2015, que le projet PRISMES connaitra son épilogue avec la remise des prix à ceux qui auront éblouis les membres du jury par la qualité et la pertinence de leur œuvre. Selon, le président de CEFIMESS, il est prévu un trophée, un prix du jury pour chaque catégorie, des prix spéciaux ainsi qu’une attestation de participation. Les meilleurs textes auront la chance d’être publiés dans de grandes revues telles que l’AIM (Association internationale de Management). Mais en attendant la date fatidique, les candidats devront envoyer au plus tard le 31 mai prochain un résumé de leur document au format word ou PDF aux adresses suivantes : cefimess@gmail.com et infos@cefimess.com. C’est à la suite de cette étape que ceux qui seront présélectionnés pourront transmettre les supports physiques de leur production avant le 30 septembre.

Qu’est-ce que le CEFIMESS ?

Créée en 2009, le CEFIMESS est une structure associative comprenant une quinzaine de membres issus aussi bien du secteur public que celui du privé. Son objectif principal est d’apporter sa pierre à la promotion et au développement de l’environnement de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire au Burkina Faso. Et ceci passe par l’appui-conseils, la formation, le recrutement et la recherche. Rappelons que la structure est présidée par Zakaria Traoré secondé par Jérôme Bado.

Par Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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