Faire une halte pour mieux s’orienter était l’un des objectifs de la célébration de ce troisième anniversaire de l’émission Bas-Yiré. Bas-Yiré en langue mooré, veut dire : oublie tes soucis et tes angoisses. « Il faut confier ses problèmes à Dieu dans la foi », rappelle par ailleurs le pasteur Jacques Zoungrana. En effet, lundi soir, au palais de la culture Jean-Pierre Gingané, l’ambiance était bon enfant. Une douzaine d’artistes ont redonné de la joie de vivre aux fidèles auditeurs de l’émission - à travers – des chants et des danses. Ce concert religieux voulu par les animateurs vient s’ajouter à d’autres activités telles que la visite des personnes nécessiteuses, des prières pour la consolidation de la paix au Burkina organisées au cours de cet anniversaire. « Nous avons choisi de célébrer cet anniversaire parce qu’à un moment donné, il faut savoir faire une halte et rendre grâce à Dieu. C’est aussi une occasion de communier avec les uns et les autres afin de se donner de nouvelles orientations », explique Jacques Zoungrana. La situation politique que traverse le pays préoccupe également les animateurs de Bas-Yiré. Ils ont pour ce faire imploré la grâce et la bénédiction de Dieu afin que règne la paix. D’où le thème : « Cohésion et paix sociale », autour duquel animateurs et auditeurs ont communié.

En rappel, Bas-Yiré a été initié en 2012 sur les antennes de Savane Fm. C’est une émission de 52 minutes qui aborde des sujets religieux pour renforcer la foi. « La parole de Dieu dit que nous ne devons pas laisser notre cœur se troubler à cause des problèmes. Cela peut devenir une maladie qu’aucun médecin ne peut guérir. Pourtant, lorsqu’on confie son sort à l’éternel, il pourvoie toujours », souligne Jacques Zoungrana et Dieudonné Congo, co-animateur de l’émission. L’émission invite tous les auditeurs à ne pas se soucier de leur avenir. Et c’est chaque dimanche à partir de 17heures. Très satisfaitS de l’organisation et l’engouement du public, Jacques Zoungrana et Dieudonné Congo invitent les auditeurs, et partant, tous les Burkinabè à plus de cohésion, d’entrain, d’acceptation des uns et des autres afin de vivre dans la paix quel que soit le rang social.

Bassératou KINDO
Lefaso.net