Meiway, Habib Koita, BBC Sound System, Alif Naaba, Yoni... Toutes ces "grosses pointures" de la musique africaine seront présentes dans la capitale burkinabè pour apporter un éclat particulier à Fêt’arts 2005. Les concerts auront lieu au stade Municipal et au Centre culturel français Georges Méliès. Une parade d’artistes, une soirée d’humour et des rencontres professionnelles sur la lutte contre la piraterie en Afrique sont également prévues. L’introduction de rencontre professionnelles à Fêt’arts représente l’innovation majeure du festival. Les rencontres étaient informelles mais la direction du Festival a décidé de les formaliser en vue de leur donner un impact plus important.

Le choix du sujet sur la piraterie s’explique par le fait qu’elle représente un véritable danger pour les créateurs africains. L’objectif poursuivi est de conjuguer les synergies pour un fort plaidoyer auprès des responsables politiques, des organisations nationales et internationales de protection des droits d’auteurs (BBDA, OAPO, OMPI..) En plus de ces rencontres, Fêt’arts prévoit aussi un défilé de mode pour permettre aux stylistes et modélistes de faire apprécier leurs talents. Selon les responsables de la manifestation culturelle, les enfants ne seront pas en reste au cours de cette IVe édition de Fêt’arts. La Biblio’fête qui leur est traditionnellement réservée, va une fois encore leur permettre d’apprendre en compagnie des artistes. Ces derniers iront également à la rencontre des enfants en difficulté et essaieront de les égayer en leur offrant les spectacles de musique et de marionnettes.

Fêt’arts, ce sera enfin le carrefour de rencontres entre artistes et public dans le village de l’artiste sis à la Maison du peuple. Notons que cette édition de Fêt’arts est dédiée à Yaya Popsy Diallo qui a beaucoup œuvré à la promotion du festival et bénéficie des conseils artistiques du Maestro Boncana Maïga.

Arsène Flavien BATIONO (bationoflavien@yahoo.fr)
Sidwaya