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Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

Publié le vendredi 10 avril 2015 à 06h23min

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Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

Dans le Faso actuel, la norme supérieure n’abroge plus la norme inférieure. La cacophonie messagère au sein de l’Exécutif en dit long sur l’effritement de l’autorité de l’Etat. Qui du Président du Faso de Transition, du Premier ministre ou du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, tient vraiment les rênes de ce premier pouvoir ? Un déni de hiérarchie se laisse furieusement apercevoir.

Les sorties respectives et successives de Yacouba Isaac Zida et Auguste Denise Barry témoignent de ce méli-mélo au sommet de l’Etat. Avec la même teneur, leurs déclarations viennent, à la fois, créer la psychose au sein de la population et jeter l’huile sur le feu. Les trompettes embouchées émettent les mêmes sons : gare à toute personne qui oserait troubler l’ordre public ou porter atteinte à la sureté de l’Etat. D’un côté, les libertés individuelles et collectives sont remises en cause. De l’autre, les droits civiques et politiques sont reniés. La gouvernance patauge. L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 s’écarte, peu à peu, de ses objectifs premiers à tel point que sa finalité risque d’être un leurre.

Les déclarations de l’Exécutif ne rassurent guère. Elles laissent planer le doute. Selon un dicton de la Police, l’autorité ne se mesure pas à la taille de la ceinture. Ce ne sont ni les déclarations ni les menaces qui vont restaurer l’autorité de l’Etat. Sans fanfare ni tambour, les responsables de la Transition gagneraient à œuvrer au rétablissement de la confiance entre elles et les différentes composantes de la population. Il s’agit, pour elles, de se montrer capables de susciter l’espoir tant attendu et de tourner, une fois pour toute, la page Blaise Compaoré et consorts.

Au moment où la Nation a besoin de tous ses fils et filles pour se reconstituer, l’on commence à voir partout des démons ou des ennemis. Comme sous la période trouble de la Révolution du 4-Août. Il est certain que des responsables du régime déchu ne vont pas facilement accepter leur défaite et abdiquer de sitôt. Des initiatives subversives ne sont pas à écarter. Mais, en toute chose, il faut savoir raison garder lorsque l’on conduit le destin d’une Nation.

Un Etat bien organisé avec des dirigeants bien responsables ne cèdent pas à la panique de façon lapidaire comme celle qui est donnée à voir ces jours-ci. Le langage ésotérique employé au haut lieu donne l’impression que le pays est en train d’être envahi par des démons que seuls des initiés peuvent distinguer. L’illusion et l’allusion ne sont pas des armes communicationnelles probantes. Quand on est aux affaires à une période aussi fragile que celle d’une Transition, il faut savoir prendre la parole à un moment vraiment opportun et réellement nécessaire. Des moyens et des instruments légaux et républicains sont disponibles pour contrecarrer toutes velléités inhibitrices de l’œuvre de reconstruction nationale.

La posture adoptée actuellement par le Chef du Gouvernement, Yacouba Isaac Zida et de son ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, s’avère du « Deux poids, deux mesures ». A force de taire, à dessein, certaines manifestations, le Gouvernement a contribué à forger le terreau dans lequel se cachent aujourd’hui les menaces avérées ou supposées sur sa survie. C’est avec sa bénédiction que des OSC et des partis politiques ont été dépoussiérés ou ont pu retrouver un souffle nouveau pour soutenir ceci ou cela en sa faveur. Il faut être si naïf pour ne pas se rendre compte de la collusion déclarative entre le Gouvernement et ses suppôts. La déclaration du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité n’a été qu’une onction d’Etat de celle de la prétendue porte-parole d’une coalition d’OSC, en la personne de la tonitruante Safiatou Lopez Zongo.

Maladroitement médiatisée juste après l’intervention du Conseiller technique Naba Ouédraogo, cette mise en garde est un amalgame qui confirme un double jeu. Beaucoup se sont étonnés de la grande audience accordée sur la télévision publique à Mme Lopez et à ses camarades qui sont loin d’être neutres dans leurs propos. La rue s’est bien substituée aux services régaliens de l’Etat.

Pourtant, la fermeté que l’Exécutif feint aujourd’hui d’user doit être unanime à tous les niveaux et pour tous. L’autorité de l’Etat aurait dû être assise dès les premières heures de la mise en place des organes de la Transition. La fin de la recréation a été sonnée beaucoup plus tard au moment où des acteurs de tout bord se sont arrogé le droit de s’immiscer dans la gestion des affaires de l’Etat. Celle-ci ne peut être une réalité à court terme d’autant que le nouveau régime semble s’essouffler devant ses ambitions démagogiques et populistes. Il aurait fallu mettre tout le monde au pas dès le début et œuvrer de façon impersonnelle à la satisfaction des aspirations profondes qui ont conduit au changement brusque et brutal après vingt-sept (27) ans de dirigisme.

Des ficelles peuvent être tirées çà et là mais force est de reconnaitre que les mêmes causes pourraient malheureusement entrainer encore les mêmes effets. Après avoir usé de toutes leurs forces pour contribuer à la mise en place d’un régime de transition, nombreux sont les Burkinabè qui se sentent aujourd’hui trahis dans leur combat d’étancher leur soif et de trouver une solution durable à leur faim. Au-delà de la coalition contre la modification de l’article 37 de la Constitution, il ne faut pas perdre de vue que la mobilisation générale du peuple burkinabè, les 30 et 31 octobre 2014, tient, en premier lieu, à sa volonté d’imposer plus de bien-être, plus de liberté, plus d’égalité et d’équité dans le partage des richesses nationales.

Que les autorités de la Transition souffrent alors qu’une partie de la population adhère à leurs actions et qu’une autre n’y trouve pas son compte. Si cette dynamique dans la vie d’un pays est bien encadrée, elle devient le baromètre de la vitalité démocratique que tout Burkinabè appelle de son vœu. La même population mature, qui a pris son destin en main en récusant la forfaiture du 30 octobre 2014, peut se montrer assez lucide au moment des échéances électorales pour écarter les « gigolos politiques » et les « loups à la peau d’agneau ».

Quand des dirigeants d’un pays se mettent à parler de façon voilée en usant de supputations comme leurs compatriotes en raffolent dans les cabarets, les bars ou les marchés, l’heure n’est vraiment pas à la sérénité. La République a des lois. Tout(e) citoyen(ne) qui se met en marge de la légalité se verrait alors appliquer la force publique. C’est une logique qui se passe de tout commentaire dans un pays bien administré, bien gouverné et bien dirigé. Toute autre démarche illustre une panique qui ne rassure pas sur des lendemains meilleurs.

Après l’insurrection populaire, un diagnostic sans complaisance de la situation nationale s’impose afin de tirer les leçons des graines de la division sans précédent des Burkinabè. S’il est vrai que les artisans de la déconfiture démocratique burkinabè doivent impérativement être mis hors jeu, il faut se rendre à l’évidence que toute exclusion mal appréhendée peut être une autre source de chaos. Il n’est pas exclu que des chancelleries considèrent aujourd’hui le Burkina Faso comme « n’étant plus un pays sûr ou fréquentable ». Face à une économie nationale tenaillée de toute part, les bailleurs de fonds et autres investisseurs attendent de voir plus clair. Les aspects sécuritaires ne sont pas également au beau fixe et pourraient profiter à des excursions terroristes comme cela a été le cas le samedi 4 avril dernier avec l’enlèvement d’un expatrié de la mine de manganèse de Tambao.

A l’épreuve de l’exercice du pouvoir d’Etat, un certain amateurisme caractérise les actions entreprises çà et là à tel point qu’un conseiller spécial du Chef du Gouvernement, Abdoulaye Soma, guidé par un « m’as-tu vu » ( ?), n’a pas hésité à enfoncer le clou là où il était de son devoir d’aider à l’enlever. Son attitude pose le problème même de la sincérité des personnalités dites de haut niveau coptées pour éclairer la lanterne des autorités de la Transition. Soit, il fait partie de ses conseillers qui ne voient pas celui qu’ils doivent conseiller d’autant qu’il lui revenait, en premier de vider ses « trippes juridiques » devant le Premier ministre que de les verser sur la place publique. Soit il a préféré se « déconstiper » intellectuellement comme s’adonne, à l’heure actuelle, une race d’universitaires au lieu d’aider le pays à avancer.

La période de Transition s’apparente à une arène dans laquelle des individus en maque du pub concentrent leur cerveau pour exposer leur grandeur intellectuelle, leurs ardeurs dans la gouvernance ou leur zèle à promouvoir un Etat de droit. Le Burkina Faso se transforme dangereusement en un laboratoire pour des « aventuriers », des « apprentis-politiciens », des « intellectuels sans repères », des « cadres qui ne sont en réalité que des rayons ».

La sagesse et le sens de la responsabilité doivent guider tout Burkinabè à cette étape cruciale de l’histoire sociopolitique du pays. Tout autre dérapage serait un abime qui engloutira les derniers acquis engrangés dans la sueur et le sang. Il n’est jamais trop tard pour se ressaisir. A défaut, le monde entier, qui a applaudi le courage et la clairvoyance du peuple burkinabè, pourrait se montrer bientôt très déçu par cette errance d’Etat.

Filiga Anselme RAMDE
filiga_ramde@yahoo.fr
Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2015 à 17:32, par Okon En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Bêtise sur bêtise tout est bêtise. Aucune logique pas de cohérence.

  • Le 9 avril 2015 à 17:47, par raoul En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    "L’autorité de l’Etat aurait dû être assise dès les premières heures de la mise en place des organes de la Transition" OUI, mais , il n’est jamais tard pour bien faire. Je pense que les anciens tenors du regimes dechu, aurait du avoir la décence de s’auto-ecarter des élection de 2015, histoire de restructurer le parti, tirer es leçons de l’insurrection. C’est ce que le CDP aurait du faire. Mais non. meme pas des demande de pardon comme l’a fait l’ADF/RDA, à peine 4 mois, il tienne deja des propos guerrier, des propos négationniste de l’insurrection. On a pas chasser le regimes de blaise Compaoré pour que 9 mois après, il reviennent au pouvoir. On n’a pas besoin d’etre un genie pour comprendre ça. Je pense que la loi devrait aller plus loin, au delà des personnes ayant soutenues la modification de l’article 37 pour carrément écarter des partis politique. INCLUSION NE VEUT PA DIRE IMPUNITE

  • Le 9 avril 2015 à 17:47, par militant CDP En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    C’est une loi minutieusement concocté par deux personnes aux agenda caché il s’agit de Ablassé OUEDRAOGO et Zéphyrin DIABRE. Même le balai citoyen n’ont fait que accompagner ce projet de loi l’idée c’est ces deux faux politicien et ça fait parti de leur plan A qui va même les bouffer. Vous n’êtes pas des politiciens mais des précurseurs des coups bas au Faso. Ils se comportent comme s’ils n’ont jamais serré la main de Blaise n’en parlons pas travailler avec lui. J’ai peur de ces deux là. Et comme nos militants aussi sont naïfs ils accusent toute suite les RSS alors que nos pires ennemis ce sont ces deux là.

  • Le 9 avril 2015 à 17:48, par militant CDP En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    C’est une loi minutieusement concocté par deux personnes aux agenda caché il s’agit de Ablassé OUEDRAOGO et Zéphyrin DIABRE. Même le balai citoyen n’ont fait que accompagner ce projet de loi l’idée c’est ces deux faux politicien et ça fait parti de leur plan A qui va même les bouffer. Vous n’êtes pas des politiciens mais des précurseurs des coups bas au Faso. Ils se comportent comme s’ils n’ont jamais serré la main de Blaise n’en parlons pas travailler avec lui. J’ai peur de ces deux là. Et comme nos militants aussi sont naïfs ils accusent toute suite les RSS alors que nos pires ennemis ce sont ces deux là.

  • Le 9 avril 2015 à 17:50, par l’intrépide En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Une analyse équilibrée et constructive. Le problème de la Transition est celui de la communication. En effet, les arrestations opérées sont bien les résultats des audits commandés il y aun bout de temps et qui indiquent les pistes à suivre mais on n’est pas assez informé ; sinon que les voleurs doivent être traqués et l’argent recouvré au profit du trésort public

  • Le 9 avril 2015 à 17:54, par WALAY En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Tout ce que le gouvernement fait à l’heure actuelle est en parfaite cohérence avec les aspirations du peuple burkinabé. Il n’y a que vous autres pour voir le contraire. Il n’y a aucune contradiction entre les faits et gestes du Président et ses ministres, chacun agit dans son domaine et tout cela rassure le peuple. Continuez dans la sérénité même si d’autres ne sont pas contents. La société civile ne peut servir le régime déchu et la transition de la même manière. Souffrez donc qu’il ait de la sympathie pour le pouvoir de la transition. WALAY

  • Le 9 avril 2015 à 17:56, par militant CDP En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    C’est une loi minutieusement concocté par deux personnes aux agenda caché il s’agit de Ablassé OUEDRAOGO et Zéphyrin DIABRE. Même le balai citoyen n’ont fait que accompagner ce projet de loi l’idée c’est ces deux faux politicien et ça fait parti de leur plan A qui va même les bouffer. Vous n’êtes pas des politiciens mais des précurseurs des coups bas au Faso. Ils se comportent comme s’ils n’ont jamais serré la main de Blaise n’en parlons pas travailler avec lui. J’ai peur de ces deux là. Et comme nos militants aussi sont naïfs ils accusent toute suite les RSS alors que nos pires ennemis ce sont ces deux là.

  • Le 9 avril 2015 à 17:56, par daouda En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    monsieur ramde trop propre c est le vrai peuple qui doit décidé par les urnes mais comme on est dans un pays de droit le conseil constitutionnel va tranché et le SEM kafando s il veut la paix ne va pas promulgué cette loi personnel.les memes comme ibriga nous ont toujours dit que la loi doit etre a caractere impersonnel et general.des soit disant membre du cnt ont eu la maladresse de donner la liste des personnes a exclure .la vengeance n est pas la solution et si vengeance =vengeance on partira lentement vers un conflit qui mettra en genoux notre économie fragile et dépendante de nos voisins donc chers politiciens de tout bords et osc politisées laissons la justice faire son boulot de manière impartiale.meme si je sais quant de crise ses politiciens de tout bords vont fuire nous laissé a notre propre sort. QUE ALLAH NOUS PROTEGE

  • Le 9 avril 2015 à 18:00, par kabvla En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Mais évidemment vous etes le 1er cadre sans rayons justement.

  • Le 9 avril 2015 à 18:03, par abdoul En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Ramde, vous pouvez allez vous faire foutre si tout ce que tout le monde salue , ne vous plait pas. La transition s’est ressaisie, on l’accompagne et on y va ensemble. Qu’est ce qui vous fait dire que la reaction est unilaterale, vas y te faire voir ailleur, pauvre militant du Nafa. On se sait tous dans ce pays. Mieux vaut tard que jamais. La transition a une cote de popularite actuelle de 96%, qui dit mieux ?

  • Le 9 avril 2015 à 18:04 En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Merci Mr RAMDE pour votre clairvoyance et pour votre contribution à la bonne marche de notre transition.
    Le Mr Yacouba Isaac ZIDA là n’est vraiment pas fait pour diriger. Apparemment il n’a pas les compétences. Par les menaces il risque de tout gâter...

  • Le 9 avril 2015 à 18:05 En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Belle analyse Il faut que les burkinabè se reveille et demande plus de justice au lieu de dicté la justice par les OSC et le le MATDS

  • Le 9 avril 2015 à 18:12, par Patriote En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Mon frère tu n’a rien compris ou tu refuse de comprendre. Le premier ministre n’a menacé personne, relis bien son message. Quand à BARRY il parle de ceux qui veulent faire échouer la transition. Arrêtez de diaboliser tout ce que le PM entreprends. Je ne vois vraiment pas ce que le PM vous a fait pour pour que vous soyez allergique à tout acte qu’il pose. Comme ont le dit "le nom de l’hyène est gâté depuis son enfance" et quelque soit l’acte positif qu’elle pose on trouvera quelque à dire.Tout le monde voit la réalité actuelle du pays, la lutte que la transition fait pour assainir et redresser la situation mais malgré tout on lui cherche des soucis. Vraiment c’est difficile de réveiller quelqu’un qui ne dors pas. Mais DIEU EST GRAND et nous avons foi.

  • Le 9 avril 2015 à 18:14, par Lol :-) En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Bonjour et merci Mr Ramdé. J’ai toujours lu avec intérêt tous vos écrits car ils sont objectifs et sans parti pris et c’est ce que les uns et les autres qui s’adonnent à cet exercice devaient faire.
    Je vous tire mon chapeau et votre phrase résume tout : je vous cite : Le Burkina Faso se transforme dangereusement en un laboratoire pour des « aventuriers », des « apprentis-politiciens », des « intellectuels sans repères », des « cadres qui ne sont en réalité que des rayons ».

    J’ajouterai : un foire aux récompenses à travers des nominations de complaisance, et l’émergence des "sans travail" devenus subitement de nouveaux riches dans des V8.

    Bravo Mr Ramdé, vous êtes un grand intellectuel ; n’est pas intellectuel qui veut.

    A yaa Webmaster ! j’espère que ça passera.

  • Le 9 avril 2015 à 18:26 En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Merci Filiga Anselme RAMDE. tu me rassures vraiment par ton analyse. J’espère que nous sommes nombreux à ne pas cautionner l’anarchie généralisée qui se développe sous nos yeux. Mais que voulez vous. les acteurs d’aujourd’hui sont issues des clans d’hier, ils ne peuvent que reproduire ce qu’ils savent depuis toujours. je suis quand même triste pour les partis de l’ex-CFOP, c’est quoi votre vision du BURKINA enfin ? mon bulletin sera blanc !

  • Le 9 avril 2015 à 18:27, par Rasmané En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    M Ramdé,
    Ils vont encore vous insulter, mais moi je prends un plaisir fou a lire les quelques hommes encore lucides au Burkina comme vous. J’aime quand vous dites ’’dans un état de droit...". On est sorti du droit depuis longtemps. Je vous assure qu’aucun investisseur sérieux ne viendra mettre un sou au Burkina présentement et même des pays comme le canada signent des clauses pour garantir leurs investissement deja présents.
    Le reveil sera brutal. En tout cas, vous aurez joué votre partition avec ces écrits.
    Bonne journée

  • Le 9 avril 2015 à 18:28, par koamsa En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Mr Ramdé, la confusion peut se trouver dans l’exécutif, mais aussi dans votre tête. Et l’effet sera le même ! Alors j’aurai plutôt préféré que vous exposiez ce que vous ne comprenez pas dans les actions de la transition que de vous posez en analyste averti. C’est évidemment glorieux pour vous d’aller dans le sens que vous avez choisi, mais il faut un peu d’humilité. Vous constatez des faits comme tout le monde, mais vouloir les relier tous pour justifier vos convictions s’apparente à des manœuvres d’apprenti sorcier. Savez-vous que ça peut faire mal quand un apprenti sorcier se rate ? Salut !

  • Le 9 avril 2015 à 18:30, par TIENFO En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    S’il plait à Dieu, il n’y aura jamais de Chaos dans ce pays. Inch Allah. Dieu seul est fort. Vous avez prédit un chao sans Blaise, après 5 mois, il n’en a rien. Bien au contraire, tout semble aller pour le meilleur. Il est donc normal que les autorités mettent les pendules à l’heure en ce qui concerne les éventuels fauteurs de troubles. Quoi de plus normal. Comme beaucoup l’ont déjà dit, inclusion ne veut pas dire impunité, et liberté ne signifie pas non plus libertinage. la retenue et la sagesse sont recommandées de chaque burkinabé.
    Laissons la transition faire son travail. La perfection n’est pas de monde.
    Par contre, je m’aligne en ce qui concerne les sorties « tapageuses et publicistes » des « experts » de la SBDC ces derniers temps avec pour cerise le gâteau la sortie de Abdoulaye SOMA.

  • Le 9 avril 2015 à 18:41, par Bakaridjan En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Très belle analyse ! La question qu’il faut se poser est ce que la transition a réellement envie d’organiser les élections à bonne date ? Pas du tout sûr à mon avis, à la lumière des derniers développements .L’agitation du côté de Koualou , le nouveau code electoral procède de cette logique.. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets !

  • Le 9 avril 2015 à 18:41, par issaka En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    votre analise est très précieux mais moi j’aurais preferer et souhaiter que les tennores de la transition se purifie et d’ésinfecté leur corps qui est atteint par peur pour pouvoir bien diriger notre transition aqui avec une nombre importantes de victime martyres la peur doit etre l’ami du peureux mes enemi du courageux du courage ya rien en face

  • Le 9 avril 2015 à 18:52, par lino En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    trop de connaisseurs !!, trop de donneurs de lecons !! ou etiez vous quand blaise etait au pouvoir ?? et finalement, subitement, tout le monde s’erige en connaisseurs, en defenseurs de causes !! bref, dites moi, ou etiez vous ?? blaise avait besoin de vos eclairages. ou etiez vous ? ce maintenant que vous vous en prenez a ce pauvre gouvernement de transition, accule de tous les cotes, critiques et insultes a tout vent !! et puis j’ai toujours dit, les critiques n’apportent rien, faites des propositions concretes. bref, pitie pour kaf et zida. pauvre burkina

  • Le 9 avril 2015 à 18:55, par Lui En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Et quelle solution toi tu proposes concretement ? Que doit faire la transition selon toi ?
    Je vais t’aider comme tu n’as pas eue le courage de dire en réalité ce que tu veux ou bien que tu as voulu le deguiser à travers ton ecrit : Tu veux qu’on retire le projet de loi electoral voté et tu veux qu’on arrete plus les anciens barrons du regime dechu presumés auteurs de malversations. Mon type c’est ca que tu veux mon type ! On se connait à ouaga ici et on connait cette tactique !

  • Le 9 avril 2015 à 19:01, par Ousséni En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Moi, j’encourage fortement la transition. Ses erreurs montrent qu’il s’agit d’ êtres humains comme nous et non des anges. Pour des gens qui n’étaient pas préparés à la magistrature suprême, je tire mon chapeau. Du courage Kafando, Zida, Barry. Ceux qui sont pressés de faire votre bilan ne l’ont pas été pour les 27 ans passés.

  • Le 9 avril 2015 à 19:18, par sidnaba En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Ce qui est etonnant c’est que vous faites exactementce que vous denoncez. Il y a tellement de similitudes entre votre article et la declaration de l’ex majorité. Vous condamez la maniere de faire et vous admettez les principes d’autorité, donc c’est du moi aussi je connais ! On ne peut pas avoir les memes attitudes face aux problemes. Supportons jusqu,’au terme et on passe à l’episode suivant.

  • Le 9 avril 2015 à 19:21, par BEN En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Cette analyse est partagée par beaucoup d’entre nous. Au delà des bailleurs de fonds internationaux, je vous dis que plusieurs chantiers sont au arrêt, même les nôtres où on sollicite que 500.000 F CFA pour exécuter la 3 eme phase de notre construction. Pour un fonctionnaire honnête il lui faut au moins 5 ans pour avoir un chez soi modeste. Au niveau de nos banques de la place on nous dit d’attendre pour les virements sans un motif valable. Peut être la situation nationale ??? Les autorités doivent faire quelque chose.

  • Le 9 avril 2015 à 19:23, par Raogo En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Raconte tes jérémiades Blaise n est pas prêt de revenir gérer le bateau burkina

  • Le 9 avril 2015 à 19:34, par Wendmi En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Qu’est-ce que tu proposes mon cher Ramdé ? C’est des propositions concrètes on attend de vous, ce ne sont pas des commentaires à n’en pas finir.

  • Le 9 avril 2015 à 19:54, par Roland En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Garde tes commentaires pour toi. Chez nous au BF rien ne sera comme avant. Qu’il enferme tout les voleurs, tueurs des Burkinabe. On n’a jamais demander ace que les partis de l’ex majorite participe a nos affaires. Honneur au peuple. La parie u la mort nous vaincrons !

  • Le 9 avril 2015 à 20:10, par Lepenseur En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Une analyse qui me conforte dans mes voeux et prières « VIVEMENT LA FIN DE LA TRANSITION ».

  • Le 9 avril 2015 à 20:16, par TK En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Je suis tout a fait de votre avis !

  • Le 9 avril 2015 à 21:07, par Pour ma Patrie ! En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Messieurs les mandates de l’Etat,
    veuillez revenir à des sentiments mettant l’intérêt de la Nation au dessus de tout.
    Rejeter l’exclusion politique qui va approfondir les conflits pour lontemps. Tot ou tard ça nous rattrapera. Pas opportune de rediger une nouvelle constitution. Pas de precipitation ni d’improvisation. Des loups sont partout, ils ressemble à des intello désintéressés mais ils bossent pour la destruction.

  • Le 9 avril 2015 à 21:16, par et pourtant En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Bel article. Felicitation.

  • Le 9 avril 2015 à 21:28, par Levériteur En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Votrr éctit est lisable. Mais, je vous ai jamais lu lorsqi’il s’agissait du suicidaire referendum que Blaise voulait organisé...

  • Le 9 avril 2015 à 21:33, par Obama En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Très belle article. La transition déçoit... Merci et n’ hésitez pas prochainement.

  • Le 10 avril 2015 à 00:13, par vérité no1 En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    C’est qui ça, avec ses gros mots, je ne connais pas gros français, mais je sais que le peuple ne laissera jamais des bandits nous représenter ici. Point barre ! Celui qui n’est pas d’accord, ce n’est pas vendeurs de corde qui manquent. Point barre !!!!!

  • Le 10 avril 2015 à 04:33, par B En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Mr Ramde cet écrit vos du diamant .vous avez tout tout dit.. Si depuis que la transition à commencé a basculer dans le faux. Le moro Naaba , le cardinal,la communauté musulmane, protestante ...avait dit une petite vérité aux nouveaux patron, notre beau pays n allait pas être entrain de basculer vers le pire.Moi , je me demande réellement si Les ministres Zida et Barry ont réellement des conseillers, vivent ils au BF ?
    Hé , Cher Père Président Kafando ouvrez les yeux . Moi je veux vivre. Pardon je veux vivre.
    Je vous demande de faire libérer les prisonniers politiques que Mr Auguste Barry a fait arrêter . Faites annuler la loi votée le 7 mars. Sinon ....

  • Le 10 avril 2015 à 04:49, par B En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Mr Ramde cet écrit vos du diamant .vous avez tout tout dit.. Si depuis que la transition à commencé a basculer dans le faux. Le moro Naaba , le cardinal,la communauté musulmane, protestante ...avait dit une petite vérité aux nouveaux patron, notre beau pays n allait pas être entrain de basculer vers le pire.Moi , je me demande réellement si Les ministres Zida et Barry ont réellement des conseillers, vivent ils au BF ?
    Hé , Cher Père Président Kafando ouvrez les yeux . Moi je veux vivre. Pardon je veux vivre.
    Je vous demande de faire libérer les prisonniers politiques que Mr Auguste Barry a fait arrêter . Faites annuler la loi votée le 7 mars. Sinon ....

  • Le 10 avril 2015 à 06:23, par sidbale En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Que le droit fasse la force c’est plus acceptable mais que la force fasse le droit c’est inadmissible. Pourtant certains responsables de la transition auront beaucoup à justifier leur passé.

  • Le 10 avril 2015 à 09:10, par BEN En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Que les Conseillers des Autorités de la Transitions et mêmes les principaux intéressés lisent ce que ’ écrivent les internantes . Ils peuvent ensuite faire le trie et réfléchir là dessus . Un proverbe dit : " Qui sème la discorde travaille pour la grange du diable" . Aussi, nous disons que ce qui se passe actuellement à un côté de positif car ce serait " UN TEST GRANDEUR NATURE POUR. Le PACT NATIONAL POUR LE RENOUVEAU DE LA JUSTE" . Nous espérons que ce PACT ne sera pas EXCLUSIF .
    Aussi, la Commission chargée des REFORMES et de la RÉCONCILIATION NATIONALE devra se prononcer sur ces arrestations sélectives relatives à des faits qui datent de quelques mois alors que des dossiers de malversations bien ficelés et officiels traînent dans les tiroirs et ne connaissent pas de suite .

  • Le 10 avril 2015 à 09:25, par BEN En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    OÙ EN AIT-T- ON AVEC LA DÉCLARATION DES BIENS DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET DES PRÉSIDENTS D’INSTITUTION ? L’EXEMPLE DOIT VENIR D’EN HAUT ET APRÈS ON POURRA "FOUETTER " TOUS CEUX QUI NE RESPECTERONT PAS LES RÈGLES DU JEUX . JE PENSE QU’IL FAUT QUE L’ON SACHE , ENTRE LE PF, LE PM ET LE MINISTRE DE LA SÉCURITÉ , QUI FAIT QUOI ET QUI PREND ET ENGAGE LES GRANDES DÉCISIONS QUI PEUVENT AVOIR DES CONSÉQUENCES DRAMATIQUES POUR LE PAYS .

  • Le 10 avril 2015 à 09:55, par L’alternateur En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    LE RETOUR FAIT AIMER L’ADIEU

  • Le 10 avril 2015 à 10:32, par Tientigui En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Quelques réponses à votre post. Selon vous « Au moment où la Nation a besoin de tous ses fils et filles pour se reconstituer, l’on commence à voir partout des démons ou des ennemis ». Eh bien sachez que les démons et ennemis vivent effectivement parmi nous. Croire que tout le monde il est beau il est bon, c’est se fourrer le doigt dans l’œil. Notre monde est ainsi fait. Certains sont prêts à nous tuer pour leurs intérêts bassement matériels. Exemple des Obouf, Gando, François et compagnie. Vous dites aussitôt « Il est certain que des responsables du régime déchu ne vont pas facilement accepter leur défaite et abdiquer de sitôt. Des initiatives subversives ne sont pas à écarter ». C’est là une question de rapport de force et il est aussi certain que le peuple vigilent ne les laissera pas faire. Ils resteront d’éternels nostalgiques car jamais plus ils n’atteindront les sommets qu’ils ont vécus puis perdus le 31 octobre 2014. On voit que vous êtes un homme vraiment pressé : ceux qui attendent tout ici et maintenant de la Transition n’ont rien compris et ne peuvent être notre boussole. Soyons réalistes et admettons qu’on ne peut être bon musicien qu’à force de répétitions. N’avez-vous pas l’impression que vous en attendez trop des dirigeants actuels qui sont à moins de 6 mois d’exercice ? La maitrise des rouages de l’Etat n’est pas infuse. Elle a dû nécessiter un temps d’apprentissage. Alors ….

  • Le 10 avril 2015 à 16:15, par WISY En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Merci M.RAMDE au stade où nous en sommes avec la transition, notre système judiciaire n’est pas apte à entreprendre des actions contre les anciens membre du CDP. les reformes du système n’ayant pas été achevées, rien ne rassure quant à l’impartialité de la justice. On sait tous que le système a été très longtemps dirigé et manipulé par l’ancien gouvernement. et aujourd’hui on se précipite pour prendre des mesures qui peuvent déstabiliser le pays.
    la constitution est le guide de notre pays, par conséquent elle ne doit souffrir d’aucune faiblesse. le CNT, je pense pour ma part, vient d’introduire dans notre constitution une loi sur mesure et une loi d’exclusion. tout texte devant être intégré à la constitution doit avoir l’avale du peuple ou de ses représentants. ce qui n’est pas le cas. le CNT est la "représentation des couche sociale de la nation" et non les représentants du peuple choisi par lui car ces personne ont été choisi par les parties politiques. le manque de sagesse et d’ouverture de l’Etat nous ferra perdre nos acquis. il n’est pas besoin de dire que nous allons droit au mur, on le voit tous. les mesures populistes entreprises par le 1er ministre ZIDA et le président KAFANDO ne sont pas de l’aspiration du peuple. et rappelons que c’est ce manque de contrôle des membre de son gouvernement, de son partie et de son entourage de l’ancien président BLAISE COMPAORE qui a causé cette oppression du peuple et même sa perte .

  • Le 10 avril 2015 à 17:43, par LA VERITE En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Je constate avec amertume que certains internautes et usagers du site de lefaso.net n’ont pas lu cet article dans le fond. Ils n’ont qu’à aller au-delà de la forme pour s’apercevoir que M. Ramdé ne ménage personne. L’auteur est même beaucoup plus virulent à l’endroit des dirigeants de l’ancien régime et tout ceux qui jouent au double jeu au sein de la nouvelle classe dirigeante. Bien au contraire, il appelle les autorités de la Transition à plus de lucidité et de sagesse pour réussir leurs nobles missions. Il appartient à tous de tirer les leçons de tels écrits que de se jeter de façon irréfléchie sur leurs auteurs.

  • Le 10 avril 2015 à 19:24, par Thinkwice En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Pour moi la meilleure des solutions c´ est de reprimer et de facon brutale les anciens membres du gouvernement et allié du cdp une bonne fois et le BF aura la paix.

  • Le 10 avril 2015 à 22:21, par DAOUDA SAW En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    DESIR PERPETUEL DE PARAITRE !A QUOI SERT CET ECRIT ?AUSSI ELOQUANT QUE SUBVERSIF.QUOIQUE IMPARTIAL,CET ECRIT N’APPORTE DE NEUF.SEUL ASPECT SALUTAIRE EST LA RHETORIQUE DONT IL A FAIT MONTRE.

  • Le 10 avril 2015 à 23:07, par Youssouf Diani En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Il n’y a pas mille façons de lire ou comprendre mr Ramde.De son écrit transpire son amertume de mauvais perdant.Sinon comment ne pas applaudir les dernières arrestations au sein des anciens dignitaires qui ont profité du long règne sans partage de Blaise Compaore.A mon sens, ces arrestations auraient dû intervenir dès la mise en place des institutions de la transition.Le Cdp et ses alliés ont commis des crimes économiques et se sont rendus coupables de parjure envers notre constitution. Ils doivent répondre de leurs actes et la transition est bien dans son rôle. On est fatigué des chantages par rapport à l’exclusion et la menace à la paix civile et autres agitations de chiffon rouge de menaces terroristes contre notre pays.Tous les Bassolet sont furieux car ils se sentent visés. Mais nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Ils ont joué avec l’avenir du peuple et ont perdu, se sont enrichis de façon démesurée et veulent se faire voir ou entendre au lieu de se cacher et profiter de leurs larcins.Ils doivent souffrir que le peuple victorieux gère et eux s’ ecrasent.Ce n’est pas parce que quelques individus se sentent freinés dans leurs ambitions megalomanes que le Burkina va s’ effondrer.Tout le monde ne peut pas être président et c’est pas pas parce qu’on ne l’est pas qu’on ne peut servir son pays.Le Cdp et ses alliés doivent tirer toutes les conséquences et s’ assumer.Le peuple ne les a pas chassés avec le lourd tribut humain que cela a coûte pour qu’ils reviennent quelques mois plutard briguer le même pouvoir.Et ils ne peuvent rien contre la volonté populaire car les dernières mesures sont bien conformes aux aspirations du peuple Burkinabe.

  • Le 12 avril 2015 à 13:00, par sagesse En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    De la manière que la REVOLUTION D’AOUT 1983 a basculé dans la violence qu’on a connu avec les dérives gauche droite, c’est de cette même manière que la TRANSITION TIRERA SA REVERENCE. Les OSC qui sont aujourd’hui les CDR de la transition, et certains partis dits "politiques", On une vision malsaine de la démocratie, ces partis n’ont pas de leaders charismatiques.

    Il faut que ces derniers sachent que les BURKINABES dans leur ensemble ne sont pas des bêtes de somme que l’on vendra au prix le plus offrant. Mobilisons nous pour arrêter les intensions malpropres de ces derniers, parce que leur objectif est de mettre le pays dans le KO total, actuellement rien ne va, les bailleurs de fonds sont très méfiants.

    Quand on voit la carrure de ceux qui parlent à la télé partout dans les radios au nom du peuple, on se demande où sont les sages de ce pays ?
    Quand on observe le CNT, c’est dommage, il ne représente rien au fond si ce n’est en façade.

  • Le 12 avril 2015 à 21:56, par LA VERITE En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    Un gouvernement de MERCAS, çà c’est le travail de TULUNABOU Muchangui. IL faut vous reconvertir tous, sinon le diable va nous persécuter tous. ON na pas la choix.

  • Le 13 avril 2015 à 08:58, par OR En réponse à : Régime de Transition : Un furieux affolement d’Etat

    la transition a échoué car le CNT est dirigé par le MPP et le gouvernement est MPP. Sinon comment comprendre QUE BARRY ET ZIDA AGISSENT AINSI ? pour SY on comprend car lui est un sankarisme donc fondamentalement contre le CDP

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