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Presse écrite et réseaux sociaux : Sié Simplice Hien s’interroge sur l’avenir des quotidiens burkinabè

Publié le mercredi 25 mars 2015 à 18h37min

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 Presse écrite et réseaux sociaux : Sié Simplice  Hien s’interroge sur l’avenir des quotidiens burkinabè

Pour son mémoire de fin de formation à l’institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), Sié Simplice Hien a analysé le traitement de l’information de la télévision nationale. Encadré par Dr Cyriaque Paré, chercheur, il a obtenu la mention très bien après la présentation de son exposé le lundi 23 mars 2015.

Les réseaux sociaux menacent –ils la survie des quotidiens ? C’est la question que l’étudiant Sié Simplice se pose au terme des 30 mois de formation à l’institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). A sa soutenance autour du thème « les quotidiens burkinabè et les défis de l’émergence des réseaux sociaux » l’auteur a développé dives aspects.

Un travail consigné dans un document de 114 pages qu’il a présenté et défendu devant le jury présidé par Dr Firmin Gouba enseignant au département art et communication à l’Université de Ouagadougou, Rachid Traoré, (membre) et de Dr Cyriaque Paré, directeur de mémoire. Ce qui lui a valu la note de 15/20. Il a ainsi décroché son diplôme de conseiller en Sciences et techniques de l’information et de la communication.

Après avoir relevé quelques coquilles, des imperfections le jury a reconnu la qualité de document, la pertinence et l’actualité du thème. « C’est un sujet d’une grande actualité et il a été traité par un professionnel qui a une expérience et une bonne compréhension des enjeux des réseaux sociaux », a indiqué, le directeur de mémoire. Même son de cloche pour le président du jury, qui a félicité et encouragé l’impétrant pour le travail abattu. En effet, Sié Simplice Hien a rappelé que les réseaux sociaux sont devenus les principales sources d’informations des populations.

A travers Fcebook, Twiter et bien d’autres des internautes constamment interconnectés, se partages des informations et des images. Le site Socialbakers indique qu’il enregistre 890 millions d’utilisateurs par jour avec plus de quatre milliards d’éléments partagés. Quant au réseau de micro-blogging, Twiter, ce sont 284 millions d’utilisateurs par mois, pour de Tweets par jour.

C’est ainsi, que l’étudiant s’est interrogé sur l’avenir des quotidiens burkinabè face à ces réseaux sociaux. « L’intrusion d’internet, donc des réseaux sociaux, dans la production et la diffusion d’informations au Burkina Faso a-t-il une incidence sur les pratiques de medias traditionnel ? Si oui, comment intervienne les changements ? ».

Et pour mener son étude M. Hien s’est focalisé quatre quotidiens que sont les Editions Sidwaya, L’observateur Paalga, Le Pays, et le journal Le Quotidien. « Ce choix n’est pas fortuit, car ce sont non seulement les quotidiens plus anciens du pays, mais aussi ils se caractérisent par leur importance dans le paysage médiatique de presse écrite au Burkina Faso », a justifié l’auteur. Il a indiqué que le mode de diffusion via les sites web est devenu très pratique par tous les quotidiens.

Mariam OUEDRAOGO
mesmira14@gmail.com
Sidwaya

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