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Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire : Salogo Mamadou Répond à Dominique Gnissi représentant de l’UNDD en Côte d’Ivoire

Publié le dimanche 8 mars 2015 à 23h33min

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Dans une déclaration dont vous vous êtes fendu, la semaine dernière, en diatribe, vous me traitez d’avoir usurpé le titre de président du Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI). Il faut vraiment être de mauvaise foi ou amnésique pour avancer de telles choses dans la mesure où le poste que j’occupe conformément aux textes du Conseil n’est pas nominatif mais électif.

Je n’ai pas pour habitude de répondre à ces attaques dont les auteurs poursuivent le seul but de s’attirer un coup médiatique plutôt que d’apporter un plus au débat constructif. Vous pouvez ne pas aimer la personne de Salogo Mamadou, c’est normal mais vous ne pouvez pas pousser la mauvaise foi au point de débiter des contrevérités sur la place publique.

Pour votre gouverne, je voudrais rappeler que le Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire n’a pas été crée en 2010 contrairement à ce que vous affirmez dans votre déclaration. Mais bien avant que vous ne pensiez un jour servir cette communauté, comme vous le faites malheureusement avec maladresse.
En effet, le CNB-CI a été crée dans le but de rassembler la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire et contribuer au raffermissement des liens entre elle et le peuple ivoirien. En cela feu Gougnan Amadou a bien été inspiré de créer cette structure. Quand il a plu à Dieu de le rappeler à Lui, le CNB-CI était plongé un moment dans une léthargie qui annonçait sa mort évidente. Faut-il préciser qu’au soir de sa vie alors qu’il était malade, nombre de ses plus proches collaborateurs l’avaient lâché quand certains même ont eu le courage de démissionner. Fallait-il laisser cette œuvre mourir ? Assurément non !

Nous avons donc entrepris de lui donner un souffle nouveau. C’est ainsi qu’à l’issue d’une Assemblée générale élective organisée le samedi 12 octobre 2013 dans les locaux du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan j’ai été élu avec 89,33% des suffrages exprimés. Plusieurs délégations sont venues de l’intérieur du pays la veille de ce vote pour y prendre part. Aussi, le vote a été organisé par un collège électoral indépendant en présence du président de l’Union des ressortissants de la Cedeao (Urem-Cedeao) M. Al Assane Demba. Le CNB-CI justifie à cet effet d’un récépissé d’autorisation et de reconnaissance du ministère ivoirien de l’intérieur et de la sécurité. Je voudrais vous demander, M. Gnissi où étiez-vous quand cela se passait au su et au vu de toute la communauté ? C’est là justement que réside votre mauvaise foi. Qu’est ce que vous appelez usurpation de tire ? Vous n’avez en vérité fait étalage que de votre ignorance sur une question de fond.

Vous me reprochez également de parler au nom de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire. Ce qui semble de toute évidence vous gêner. Tant que je suis le président statutaire de ce Conseil j’ai les pleins droits de parler au nom de la communauté burkinabé. Et jusqu’à présent je n’ai jamais été contesté par mes mandants mais par des petits politiciens de votre acabit qui pensent que la vie de cette grande communauté doit se résumer à leur petite personne et les squelettiques formations politiques qu’ils représentent en Côte d’Ivoire. Sachez que la cohésion et l’unité de notre communauté qui constituent un défi majeur aujourd’hui à relever recommandent avant tout le respect de l’autre.

Fait à Abidjan le 06 mars 2015
Salogo Mamadou
Président du Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire
Site web : www.cnb-ci.org

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