" Contribuer au développement économique et social des Eats membres en accordant un intérêt particulier aux membres les plus défavorisés économiquement ", tel est la mission principale du Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE), crée en 1977 à Kigali (Rwanda).

Le fonds est un établissement public international à caractère économique et financier, son siège social est à Cotonou en République du Bénin. Il est intervient dans dix Etats membres : le Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Sierra Léone, Rwanda, Mali, Niger, Centrafrique, Sénégal, Togo.

La délégation du FAGACE a effectué une mission au Burkina du 9 au 7 mars derniers. Selon le directeur général du FAGACE, Libasse Samb, le bilan des activités de cette mission est plus que satisfaisant. Au Burkina Faso, près de 15 milliards de F CFA sont investis par le fonds pour le financement de 8 projets. Ce qui place le Burkina au 3e rang des pays bénéficiaires des interventions du fonds. Au regard de ce dynamisme, Libasse Samb a souhaité que le Burkina passe au 2e rang si cela continue dans cette lancée.
Il a précisé que le fonds n’intervient pas dans les Etats non-membres. " Le fonds intervient dans plusieurs domaines sauf celui de l’import-export sous réserve des innovations nouvelles ", a indiqué le directeur des engagements et de la gestion des risques du FAGACE, Habib Soumara.

Pour être bénéficiaire, un projet doit être rentable, avoir une bonne étude de faisabilité et être bien ficelé.

A l’issue de la rencontre, les journalistes ont interpellé le directeur général et ses collaborateurs, afin d’apporter éclaircissements. Ces questions tournaient autour de la presque méconnaissance du fonds par les opérateurs économiques après 28 ans d’existence, les conditions d’éligibilité au fonds, puis les secteurs d’intervention. Libasse Samb a reconnu que l’institution souffrait d’un déficit de communication puisqu’elle n’est pas très connue ; pourtant son existence remonte à environ 28 ans.

L’institution intervient dans plusieurs domaines comme le financement des prêts, leur bonification, la prise de participation, l’allègrment de la durée de crédit... Il a affirmé que la mission Edu FAGACE repart à Cotonou avec une bonne dizaine de projets à financer dans ses valises. Libasse Samb a aussi estimé que la demande dans le secteur privé est très forte. Pour qu’un Etat adhère au fonds, il lui faut une demande d’adhésion, la paie d’un ticket d’entrée.

Le directeur général du FAGACE a félicité les autorités burkinabè et les opérateurs économiques pour leur participation à la réalisation du projet de son institution.

" La mission de Ouaga est l’une des rares que nous effectuons avec une telle ampleur et des résultats aussi positifs " s’est-il rejoui.

Aïssat Kimssé BICTOGO (stagiaire)
Nadoun COULIBALY