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Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

Publié le jeudi 19 février 2015 à 23h47min

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Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

Les Etats-Unis célèbrent chaque février le mois national de l’histoire Afro-américaine, en mémoire des hommes et femmes qui ont milité pour la justice et l’équité. Au Burkina Faso, l’évènement a été marqué à travers un programme intitulé « Martin Luther King Jr. Talent show ». Pour l’occasion, des clubs d’anglais ont présenté des sketches qui illustrent les mouvements de droits civiques. C’était le mercredi 18 février en présence de l’ambassadeur des USA au Burkina, Tulinabo Mushinhi.

Plus qu’une cérémonie, la commémoration du mois des Afro-Américains (Black history Month) était un cours d’histoire. Un cours d’histoire revécu par des jeunes élèves et étudiants burkinabè dans un anglais bien soutenu. En effet, pendant près de deux heures, les membres des clubs d’anglais des établissements scolaires et universitaires de Ouagadougou ont rivalisé de talents de par leurs prestations. Entre autres sketches, « Voting » ou le « Vote », « I Have a Dream », ou « J’ai un rêve », « Boycott », ou « le boycott », « Education for All », ou « l’éducation pour tous », « Civil Disodedience » ou encore « la désobéissance civile », etc. Sept prestations d’une durée allant de 10 à 15 mn, ont tous été suivies avec intérêt par l’assistance, dont l’ambassadeur des USA au Burkina qui dit être impressionné par la maitrise de la langue anglaise et par ces jeunes et leur engagement pour les droits humains. A l’en croire, chacune de ces prestations a une seule vedette, qui est Martin Luther King Jr.

M. Tulinabo, très enthousiasmé a tout de même attiré l’attention des jeunes sur deux aspects du mouvement des droits civiques. Il s’agit, primo, a-t-il dit, d’un mouvement qui a exigé que de nombreuses personnes se rassemblent derrière une même idée. Et secundo, poursuit le diplomate américain, l’importance de travailler à l’intérieur du système à même de renforcer les institutions. Un passage qui n’a pas empêché le diplomate d’ironiser les ambitions de l’ancien régime qui chantait à qui veut l’entendre qu’il faut en plus des institutions fortes, des hommes forts. Les sketches présentés se sont, certes, fixés sur le combat de Martin Luther King Jr, mais l’ambassadeur a rappelé les 250 000 personnes qui ont participé à la célèbre marche sur Washington en 1963. Un peu comme en octobre 2014 ou la population burkinabè a marché pour le respect de la Constitution. La lutte aux USA a abouti à l’interdiction de la discrimination fondée sur la race, la couleur, la religion, le sexe ou l’origine nationale. Toutefois, ce changement a pris plus d’une décennie à se réaliser. Paraphrasant alors Barack Obama, président des USA, le diplomate a fait comprendre que : « Il n’y a pas de changement sans risque, pas de progrès sans sacrifice, et pas de liberté sans solidarité ». Il faut donc à son avis, et en attendant, soutenir la transition, gage d’un fondement de la démocratie.

Les USA, toujours aux côtés des Burkinabè

La commémoration de l’histoire afro-américaine à travers Martin Luther King Jr Talent show peut être aussi appelé « les évènements » d’octobre 2014, à en croire Tulinabo Mushingi, en ce sens que ce sont plusieurs personnes qui se sont rassemblés derrière une même idée. L’espoir aujourd’hui est l’avènement d’un gouvernement élu par le peuple. « Même si les élections ne sont pas la finalité, celles de cette année seront une importance dans l’écriture de l’histoire de la démocratie au Burkina Faso », foi de l’ambassadeur. A la jeunesse burkinabè, il a rappelé que la construction d’une nation démocratique autour de valeurs communes requiert la participation de tous. Pour ce faire, il les a invités à soutenir toute initiative de développement, de promotion des libertés et des droits humains. Et de conclure que : « nous ne doutons pas un seul instant de la volonté et la capacité du peuple burkinabè à relever le défi ». Chacun des membres des clubs d’anglais ont reçu une attestation de participation.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2015 à 09:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    - Excellence, vous avez toutes mes félicitations, et à travers vous, le peuple américain. Moi j’aime les américains pour leur réalisme. Ils sont concrets et directs. Pas comme les francais qui tournent en rond avec des ’’...Oui....mais nonnnn...ssss......behhhh...bonnnn....euhhhhh’’ sans être concret, le tout dans un bavardage ininterressant à la won-won-won-won-won prenant son vis-à-vos comme un idiot, un couillon quoi !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 février 2015 à 11:20, par N’dabi En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    Excellence vous être un "great" citoyen du monde et un infatigable combattant de la liberté et des peuples noirs. Vous conjuguez dans vos agissements une intégrité qui foisonne dans le sens des aspirations d’intégrité du pays dans lequel vous êtes en mission. Bon vent, à vous !

  • Le 20 février 2015 à 13:07, par charles En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    M. l’ambassadeur rester en dehors de nos problèmes intérieurs (politiques). Le BF n’est pas un protectorat américain. En plus l’Amérique n’est pas un exemple dans le monde. En témoigne la Lybie, l’Irak, l’Egypte ou vous avez chassé un président démocratiquement élue pour placer un militaire. Donc pardonner n’amener pas la guerre dans notre pays pour pouvoir vendre vos armes.

  • Le 20 février 2015 à 14:16, par Youssouf Pare En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    En tout cas les Americains assument leur passé tant bien que mal.Mais nous black africans africains noirs victimes et de l’esclavage et de la colonisation que faisons nous pour perpetuer la mémoire de ces crimes contre l’humanité ? Rien.Meme pas une journée du souvenir de l’esclavage qui a vu des millions d’africains noirs les plus valides (jeunes hommes, jeunes filles et enfants répondant à des critères de sélection très drastiques.Belle stature, poitrine très ferme pour les filles.Il n’est pas jusqu’à la denture qui fût scrutée au peigne fin).C’est l’un des crimes les plus horribles de l’histoire de l’humanité.Mais c’est comme si nous les africains avions honte ou cherchions à jeter ce crime aux oubliettes tout comme les femmes victimes de viol qui se retrouvent à se culpabiliser alors que c’est son bourreau qui devrait boire la honte.Qu’attend l’Afrique noire pour instaurer la journée du souvenir de l’esclavage tout comme celle de la shoa, le genocide armenien, les massacres desoweto et j’en ppasse. Même si nous n’obtenons pas de réparation, il est bon que nos enfants petits enfants et descendants sachent que les americains et les européens qui nous "donnent l’aide au développement" aujourd’hui sont ceux qui ont asservi nos ailleux, les ont fait créé les richesses qui leur ont permis de se développer et littéralement pillé nos richesses naturelles à travers la colonisation (pour les européens).Même si ce crime n’est pas encore reconnu comme tel par les nations unies et les principaux anciens esclavagistes(Etats unis, Grande Bretagne, France, Portugal etc..)

  • Le 20 février 2015 à 15:31, par lewang En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    Koro, tu sais tu as tout as tout a fait raison. Je pense que chez les Français là ça doit etre congénitale "naissance qoui comme diraient les ivoiriens". Tenez meme les démonstrations en Maths que nous avons tous suivis pdt les études vous verrez le systèeme de démonstration français est long. On veut allez à Rood wooko à partir de l’areoport de Ouaga, il faut allez dans les labyrintes du SIAO en passant par route de Fada avant d’arriver a Rood Woko. Peut etre mme un crochet à dapoya ??? Regardez comment les Bordas sont compliqués ; alors que les autres systèmes anglo saxon et russe notamment on va tout doit : Aéroport, BICIA commercial, Rood woko. je crois que le systèeme Français à pourvocation de perdre les suiveurs qui deviennent "facile à maga taper". ce n’est pure mystification !

  • Le 21 février 2015 à 12:33, par l homme integre fache En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    Koro yamele et le wang, est-ce que c est force de travailler avec le systeme francais ?Nous sommes au 21 eme siecle et le monde est ouvert, on peu travailler avec les Russes, les Cubains, les Americains, les Chinois selons nos interets.
    Si les francais ne vous arrangent pas, tournez leur le dos et allez voir ailleurs

  • Le 21 février 2015 à 15:31, par kouda En réponse à : Histoire afro-américaine : Les évènements d’octobre 2014 cités en exemple par les autorités américaines

    Musinghi.je tire mon chapeau pour l.homme qui aimeh le burkina de tout son cœur.c

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