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Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

Publié le mardi 17 février 2015 à 10h25min

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Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

La situation politique du Burkina Faso est caractérisée par la transition mise en place suite à la destitution du capitaine Blaise COMPAORE à travers l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Cette transition fondée sur une charte consensuelle a permis d’ériger un cadre juridique et institutionnel propice au fonctionnement de l’Etat. C’est dans cette actualité que plusieurs évènements récents amènent les GARDIENS DE LA DEMOCRATIE à se prononcer sur des questions d’intérêt national liées à la consolidation de notre démocratie conformément à l’orientation de notre association.

Ces questions concernent la réapparition virulente de l’ex majorité sur la scène politique, la démarche du président du CES (Paramanga Ernest YONLI) en vue de la reprise des activités de son institution, la réforme de notre armée, la question du vote des burkinabè de l’étranger et le fonctionnement du CNT.

1. Des activités et déclarations de l’ex majorité attentatoires à la paix et à la stabilité sociale dans notre pays

A l’occasion de la rédaction de la Charte de la Transition et sur recommandation des représentants de la CEDEAO, les forces vives de la nation avaient accepté d’adopter une démarche inclusive dans le processus de Transition. Le peuple a ainsi consenti à prendre en compte les partis politiques de l’ex majorité auxquels 10 sièges ont été octroyés au CNT quand bien même ils avaient à tout prix tenté de maintenir Blaise COMPAORE au pouvoir dans leurs intérêts personnels.
Ces partis très silencieux aux premières heures de l’insurrection, sont aujourd’hui sortis (à l’image des écureuils après la pluie) pour reprendre leurs activités « néfastes à la germination et à la production de la semence démocratique ».
En effet, leurs sorties à Bobo et à Ouaga pendant lesquelles des propos qui frisent « la revanche contre le peuple insurgé » et leur déclaration (dans l’observateur paalga du 10 février 2015, à la suite du meeting des OSC à la place de la Révolution) dans laquelle ils persistent à démontrer que la modification de l’article 37 de notre constitution était fondée, est une insulte au peuple burkinabè et à la mémoire de nos martyrs et un refus du changement démocratique qualitatif dans notre pays.

Les leaders du CDP et de ses partis satellites qui gravitent autour de lui ont-ils déjà oublié le temps passé à la gendarmerie et dans des cachettes loin de chez eux ?Ont-ils oublié l’exil douloureux de leurs leaders ?
Sont-ils devenus brusquement amnésiques et irrespectueux du pardon que le peuple leur a accordé ? Ou s’agit-il d’une nostalgie récidiviste de leur mépris à l’égard du peuple burkinabè ?

L’hypothèse d’un début de récidive nous semble la plus juste au regard des positions prises par ces partis qui sont en constante opposition avec la position du peuple insurgé et celle du gouvernement de Transition sur les grandes questions de l’heure notamment le vote des burkinabé de l’étranger, la question du démantèlement du RSP, etc.

En outre, certains propos tels que ceux tenus par monsieur Ram OUEDRAOGO membre du défunt« front républicain » sont compromettantes .En effet, en affirmant d’or et déjà et sans réserve « qu’aucun parti politique ne peut obtenir la majorité au 1er tour des élections présidentielles et que seul Blaise COMPAORE était capable de le faire », il s’inscrit dans une logique belliqueuse en préparant les esprits à la contestation en cas de victoire d’un parti politique au 1er tour desdites élections remettant en cause la tenue d’élections apaisées.

Le peuple burkinabè est un peuple de tolérance mais lorsque ces partis « demandent pardon en reconnaissant que par leur entêtement à vouloir modifier l’article 37 de notre constitution, ils ont fait perdre des vies humaines et menacé la république » ressortent immédiatement « avec des cris de guerre » contre ceux qui étaient du côté de la vérité, selon nous ils ont franchi le rubicond de la tolérance. Si aucune mesure préventive n’est prise, la situation d’apaisement qui prévaut aujourd’hui risque de disparaître bien avant la campagne électorale.
Dans tous les cas, la grande mobilisation à la place de la Révolution lors du dernier rassemblement contre le maintien du RSP, a prouvé une fois de plus que le peuple burkinabè reste en veille constante. Quant il ressortira, très débordé de colère contre ceux qui persistent dans « le faux et usage du faux », il n’y aura certainement plus de « dialogue inclusif ».

Enfin sur cette question des leaders de l’ex majorité, nous évoquons le cas du Conseil Economique et Social. En effet, le premier ministre Yacouba Isaac ZIDA a accordé une audience à monsieur Paramanga Ernest YONLI accompagné d’une délégation de membres du Conseil économique et Social (CES).
L’objet de cette audience était la reprise des activités du CES à travers l’ouverture d’une prochaine session.
Les Gardiens de la démocratie rappellent essentiellement :
-  Que la composition de cette institution pose problème aujourd’hui ;
-  Qu’elle avait été jugée inutile et budgétivore par certains analystes dans la mesure où plusieurs autres structures jouent pratiquement le même rôle que cette institution ;
-  Que ces avis n’ont jamais servis à la prise d’une grande décision pour l’amélioration des conditions de vie des burkinabè et le progrès économique et social de notre pays ;
-  Que son président issu du CDP, ayant soutenu en avec un zèle très particulier d’abord à Gaoua, puis au stade du 04 août le projet de modification de l’article 37 de notre constitution, il est inconcevable qu’il ne subisse pas le même sort que ces camarades politiques conformément à l’esprit et à la lettre de la Charte de la Transition.

Au regard de ce rappel, les Gardiens de la Démocratie se tiennent prêt pour une manifestation sans précédente, si cette institution reprend ses activités avec à sa tête une personnalité qui s’est illustré très négativement en soutenant sans la moindre réserve, le projet de modification de l’article 47 de notre constitution ; interpelle le gouvernement sur sa responsabilité à assurer un climat apaisé au cours de la transition à travers ses choix et ses décisions sur ces questions
Conclusion sur les activités de l‘ex majorité :
Au regard des prémices de montée de la tension occasionnés par la réapparition sur la scène politique, de ces partis et personnes ayant soutenus corps et âme, la modification de l’article 37, les Gardiens de la démocratie appellent les autorités de la transitions à les suspendre et à appliquer les dispositions de l’article 23 de la Charte africaine de la démocratie et de la bonne gouvernance signée et ratifiée par notre pays et qui est sans ambigüité. Elle dispose clairement que ceux qui se sont inscrits dans une logique de révision de la constitution portant atteinte au principe de l’alternance sont passibles de sanctions dont l’inéligibilité pendant 05 ans exigée par plusieurs organisations de la société civile et plusieurs partis politiques.

En rappel, lors de la levée de la mesure de suspension de ces partis, le président de la République avait affirmé que ces partis ne doivent rien entreprendre qui puisse compromettre la stabilité et la paix dans notre pays. Avec les propos et les positions de ces partis manifestement attentatoires au calme, à la cohésion sociale et à la stabilité dans notre pays, les Gardiens de la démocratie appellent à la prise de mesures et sanctions ci-dessus citées car la démocratie passe par le respect de la règle de droit et donc la sanction de sa violation.

2. De la réforme de l’armée burkinabè

Notre armée a été au cours de ces dernières années l’objet de nombreuses frictions, de plusieurs mutineries : Décembre 2005 et la vague des mouvements de 2011 qui s’est achevée par un bain de sang fratricide au camp militaire de Bobo Dioulasso en juin 2011.

La seconde interruption du conseil des Ministres le mercredi 4 février 2015 à la suite de celle du 30 décembre 2014 par des militaires appartenant au RSP ne fait que raviver ces frictions et remettre dans l’actualité la question de la réforme de notre armée qui contrairement à la vision populaire ne dois pas se limiter au démantèlement du RSP mais surtout ramener notre armée à son rôle essentielle qui est la défense du territoire. L’armée doit laisser la politique aux politiciens, et civil, après avoir dirigé une transition qui a duré 49 ans c’est-à-dire depuis le 3 janvier 1966.

A ce titre notre organisation affirme la nécessité d’une réforme menées sur des bases saines avec des concertations et des éléments techniques qui aboutiront à une armée véritablement unifiée ou les soldats se sentiront dignes les uns les autres et ou l’élite sera un mérite à la nation et non une cooptation pour constituer des milices au sein de notre armée au profit de tel ou tel personne. Il ne s’agit donc pas de faire une chasse aux sorcières. Ce faisant, cette réforme devra tenir compte du fait que les soldats du RSP sont aussi des agents de l’Etat au service du Burkina Faso et par conséquent se faire dans le respect des règles du dialogue social auquel doit bénéficier tout individu au service d’une personne ou d’une structure. Cela permettra d’obtenir une vraie réforme qui aboutira à rendre notre armée plus performante avec des unités d’élites au service de la nation et non d’un clan ou d’un président. L’armée devra pour ce faire retourner en caserne et libérer les locaux de la présidence pour une sécurité plus républicaine (police, gendarmerie). Cela nous paraît plus sain et plus conforme car si l’armée à assurer la sécurité de la présidence sur une longue période c’est d’abord parce qu’elle a toujours dirigé le pays après le premier soulèvement populaire du 3janvier 1966, les présidents successifs ayant été tous militaires jusqu’à l’investiture du président Michèle KAFANDO en novembre 2014. Le Burkina Faso souhaite tourner cette page et murir démocratiquement avec une armée républicaine qui ne perturbe pas le jeu politique. Nous encourageons donc l’armée à aller dans ce sens tout en maintenant les qualités que nous lui connaissons.

3. Du vote des burkinabè de l’étranger

Le droit à la participation aux élections notamment le droit d’être électeur et éligible est reconnu par le corpus juridique international auquel le Burkina Faso est partie. Il est également reconnu par notre constitution et par la charte de la transition qui la complète.

Cependant, la décision des autorités de la Transition de reporter le vote des burkinabè de l’étranger pour des raisons organisationnelles est juridiquement justifié, politiquement sans couleur et économiquement sage et très objective.
Contrairement à ceux qui crient inutilement au viol de la constitution et de la Charte, les Gardiens de la démocratie saluent la clairvoyance et la très bonne décision des acteurs de la Transition.

La preuve est qu’il existe bien d’autres droits prévus par notre constitution au profit des citoyens mais dont la mise en œuvre n’est pas effective pour tous les burkinabè depuis l’entrée en vigueur de notre constitution ! Ainsi, Il est prévu dans notre constitution que tous les burkinabè ont droit au travail, à la santé et à bien d’autres droits sociaux, économiques et culturels, mais combien de chômeurs avons-nous dans ce pays ? Combien de citoyens n’ont pas accès aux soins de santé alors que d’autres y accède très facilement ? Il n’y a point de violation de la constitution par les autorités de la Transition sur ce point.

Aux organisations qui demandent pour qui roulent les autorités de la Transition, nous rappelons qu’il s’agit d’une décision qui n’a pas été prise de façon unilatérale par le gouvernement mais après concertation des acteurs de la transition. Cependant, on peut se demander pour qui roulent lesdites organisations ?

Pour les gardiens de la démocratie, le plus urgent et impératif est de mettre à la disposition de la CENI les moyens techniques et humains nécessaires pour qu’elle nous conduise à une élection transparente car l’actualité politique en Afrique à toujours mis en exergue des élections frauduleuses entrainant la déstabilisation des Etats.

4. Du fonctionnement du Conseil national de la Transition (CNT)

Le CNT institué par la charte de la Transition en remplacement de l’Assemblée nationale dissoute peut être comparé à l’Assemblée des députés du peuple de la première législature, sous l’angle de son fonctionnement.
En effet, le CNT à l’image de l’Assemblée des députés de la première législature durant ces trois mois de transition cherche encore ses marques. Il a fallu d’abord faire face aux problèmes matériels de locaux, à la difficulté de fixation des émoluments des députés de la Transition en tenant compte du contexte particulier d’apparition de cette institution, à la découverte par certains députés pour la première fois des procédures de travail parlementaires, à l’adoption d’urgence de certains textes comme le Règlement du CNT, budget de l’Etat, la loi de finances rectificative du budget de l’Etat, gestion 2014, la loi organique portant organisation, composition et fonctionnement de la Commission de réconciliation nationale.

A la date d’aujourd’hui, on peut affirmer que cette institution est en marche. Cependant les Gardiens de la Démocratie regrettent, au regard de son rôle de contrôle de l’action du gouvernement et au regard des multiples problèmes qui émaillent la Transition, que les députés de la transition n’aient point interpellé le gouvernement par les divers mécanismes constitutionnels dont ils disposent. Des grandes questions comme le prix des denrées de première nécessité, la question de la réforme de l’armée (cas RSP), les problèmes de nominations contestées… devraient faire l’objet d’interpellation du gouvernement pour qu’un véritable débat à l’hémicycle puisse non seulement informer suffisamment le peuple à travers ses représentants mais aussi permettre au gouvernement d’obtenir de ces derniers, des orientations pour mieux réajuster la gouvernance actuelle qui doit servir de modèle.

Pour l’Association « les Gardiens de la Démocratie »

Albert B KAMBIRE, chargé de l’évaluation de l’évolution de la démocratie au Burkina Faso.Tel :78081936
Maître Ibrahim Samuel GUITANGA, Secrétaire général.
SANTOUMA Joël, vice président chargé de la recherche.
B. Norbert TANKOANO, président

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2015 à 11:18, par Sambo En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Dites clairement que vous êtes "les gardiens de vos gombo" ou bien vous avez reçu combien pour écrire ce chiffon. A la fin vous avez laissé votre outil de mendicité, le contact téléphonique. Oh Dieu, il n’y a plus de démocratie au Burkina, nous avons maintenant affaire à la vendrecratie c’est à dire la politique du tube digestif.

  • Le 17 février 2015 à 11:22, par 24heures En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    félicitations ! je vois qu’il ya au moins encore des gens qui se soucient d’abord de la situation socio-politique de notre patrie, mais aussi qui bavent pour obtenir des lendemains meilleurs pour tous.je suis parfaitement d’avis avec vous au sujet de ces dinosaures du regime de COMPAORE qui au regard de leurs propos sont entrain de compromettre la sérénité dans notre pays,si les acteurs de la transition ne reveillent pas pour faire valoir à ces gens là qu’ils ont toujours intérêt à vivre dans l’ombre, c’est le peuple qui sortira et mettra fin à cela car ceci est une insulte très grave pour le peuple.je demande à la transition d’empecher ces partis de continuer leurs actions sinon...

  • Le 17 février 2015 à 11:48, par L’oeil de Dieu En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Je suis d’avis avec l’analyse de votre association dans son ensemble. Cependant, je constate que certains des responsables de cette association font partie du bureau politique du MPP. Pour éviter qu’un soit disant gardien de la démocratie n’entraine l’association dans des positions partisanes, il faudra revoir cette situation. Cette situation ne concerne pas seulement le MPP, beaucoup de partis politiques ont des associations satellites et cela est inacceptable car source de confusion et de crise. Il faudra, d’ailleurs que le CNT amende la loi 10 portant liberté d’association pour faire en sorte qu’un leader d’association ne soit pas en même temps leader politique (appartenant à un organe ou instance d’un parti politique). Cela nous éviterait plus tard les dérives que la FEDAP-BC nous a imposées il n y a pas longtemps. Sans rancune !

  • Le 17 février 2015 à 11:52, par moaga En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Changer de dénomination, quand on se dit gardien de la démocratie,je suppose démocrate on n’exclu pas.Bien au contraire on convain par ses arguments.Aujourd’hui tout comme de par le passé le peuple burkinabé s’est toujours battu pour sa liberté au péril de sa vie.Il n’appartiendra aucunement pas a n’importe quel groupe que ce soit de se caché derrière des mots dont ils ignorent le sens pour parler de démocratie. Le peuple s’est résolument engagé dans le strict respect de la démocratie, des libertés individuelles et collectives pour construire ensemble avec toutes les filles et les fils les fondements d’un développement durable et harmonieux. Si vous pensez que vous avez un boulevard pour nous berner detromper vous.Nous allons construire notre pays dans la diversité de nos visions,de nos aspirations,
    Non au monopole de l’information,
    Non a la démagogie,
    Non a l’exclusion
    Oui au débat pluriel
    Oui a l’inclusion
    Oui a la démocratie
    Oui a la cohésion du peuple burkinabé

  • Le 17 février 2015 à 12:04, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    DANS UN ÉTAT DE DROIT COMMENT UNE PETITE PORTION DE L’ARMÉE (rsp) PEUT-ELLE PRENDRE EN OTAGE UN CONSEIL DE MINISTRES POUR DES NOMINATIONS ?. C’est une vraie honte dans un État républicain . Ces mouvements du rsp apparaissent comme du banditisme. Cela prouve l’existence d’une armée dans une armée (2 armées qui ont des commandements très différents)

    Pourquoi le rsp a-t-il toujours peur de quitter Kossyam ? Pour les intérêts partisans (gros salaires, grosses primes données par BC appelées "merci papa", "nez à nez", "ni vu ni connu"... ) et pour faire le blocage des dossiers pendants dictés depuis Yamoussoukro(Norbert ZONGO. Thomas SANKARA, NEBIE, DABO, Clément OUEDRAOGO).

    Le rsp doit être dissout de part son passé criminel avec la famille Compaoré. Le rsp a endeuillé beaucoup de familles. POUR DES QUESTIONS D’INTÉRÊTS, LE RSP PRENDRA TOUJOURS DES ARMES POUR REVENDIQUER

    LE BRAVE PEUPLE NE VEUT PAS DU RSP A KOSSYAM. POUR LA SÉCURITÉ PRÉSIDENTIELLE LE PEUPLE EXIGE LA GENDARMERIE OU LA POLICE TOUJOURS RESPECTUEUSE DES INSTITUTIONS RÉPUBLICAINS.

    NOMINATIONS "AUX CHARS DE COMBAT"(nominations du 4 février 2015) = NOMINATIONS DE LA HONTE

    Non aux militaires déstabilisateurs de la Transition
    Non aux militaires manipulés depuis Yamoussoukro
    Oui à la dissolution effective du rsp et leurs réaffectations dans d’autres garnisons
    Oui aux militaires recadrés contre le terrorisme
    Oui aux militaires recadrés contre le grand banditisme
    Oui à une armée indivisible et républicain.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 17 février 2015 à 12:04 En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Tchiirrrrrrrr. Quels sales gardiens !!! Chacun se lève, et crée son secte avec on ne sait qui. Laissez le Faso se reconstruire tranquillement, à son rythme et surtout avec tout le MONDE ! Dieu est paix et pardon !

  • Le 17 février 2015 à 12:09, par YN En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Le président Compaoré n’était plus capitaine à la tête de l’Etat au moment où il a démissionné !
    D’ou vient ce mouvement de "gardien de la paix". Très osé comme nom.
    Faites pardon, et laisser les citoyens juger de ce qui se passe !
    Faut pas nous pomper l’air avec ces manifestations à ne pas finir. C’est pas ça qui va nous faire avancer non plus. Si vous voulez pas que le CES fonctionne, aller vour le PM et dites le lui, pas la peine d’appeler les gens à laisser leur "gagne pain" pour sortir , juste pour dire que l’on veut pas qu’une institution de la république travaille ! Vous croyez que les Autorités doivent démettre les gens aux voeux de chaque croupuscule et on va s’en sortir ?
    Laissez le pays manager les élections et passer à des reflexions plus profondes sur le developpement socio économique du pays ! Pardon

  • Le 17 février 2015 à 15:24 En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Qu’il s’agisse dans cette analyse, somme toute pertinente, ou dans d’autres prises de position il y a un terme qui revient régulièrement : l’interpellation du gouvernement de la transition et du CNT. Or il se trouve que dans d’autres cas, mémoire en défense du RSP ou interview du Général DIENDERE, il y a un autre terme qui apparaît : "gouvernement démocratiquement élu" C’est donc dire que dans ces conditions aucune légitimité n’est accordée aux organes de la transition. Dans ce registre, le RSP insiste sur le fait que la mise en oeuvre des réformes de ce corps revient exclusivement à un nouveau régime issu d’élection démocratique. Même dans des causeries privées ce sont les mêmes sentiments qui sont régulièrement exprimés. A ce rythme, quelle autorité accorde-t-on aux organes actuels de la transition si à la moindre pécadille, on brandit son illégitimité ? N’est-t-il pas temps que la question de légitimité soit tranchée une bonne fois pour toutes ? Autrement dit, si à tout bout de chemin on brandit l’illégitimité des organes, quels actes leur autorise-t-on réellement durant cette période en dehors de l’organisation des élections. Si les organes actuels ne peuvent prendre actuellement les actes majeurs destinés à asseoir les fondements solides d’un Burkina nouveau, quels changements profonds sommes-nous en droit d’attendre de ceux qui vont venir. L’impression qui semble se dégager c’est que les Burkinabè ne partagent pas la même compréhension quand à l’enclenchement du processus qui doit conduire à un changement voulu par tous.

  • Le 17 février 2015 à 16:30, par yoyo En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    félicitation à vous : parfaite déclaration !!!!!

  • Le 17 février 2015 à 16:34, par guimbo En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    je trouve plutot que ses dits gardiens là vont nous améné loin. méme quant blaise était fort il n’a jamais interdit un parti ou le suspendre. une chose est sur j’ai observé en son temps les jeux de stade remplis ou pas et je reste persuadé que ce qui a été évité c’est l’affrontement et Dieu merci. mais que des gens reviennent sur l’exclusion vraiment je suis un peu décu. il faut savoir que Blaise, Francois, et autres ont fuient et il reste les burkinabé lamda donc faisont doucement pour aboutir aux élections. méme au temps de Blaise les gens disaient ce qu’ils voulaient c’est ca aussi la démocratie et mieux c’est cette liberté d’expression et de rassemblement qui à permis de chassé Blaise. donc ne commencons pas à restreindre les libertés. ce qui est sur celui qui va gagné ces élections le gagnera et trés bien.

  • Le 17 février 2015 à 17:01 En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Il y a de plus en plus d’escrots dans mon cher pays !
    Vivement que les nouveaux dirigeants ouvrent l’oeil sur cette gangrene naissante.
    J’ai vu cela dans certains pays africains, je me félicitais avant de voir les agissements des FEDABC. Maintenant ça pillule !
    Quittez la paresse, mes frères !

  • Le 17 février 2015 à 18:45, par Alerte En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Alerte : Un groupe de femmes et quelques hommes se préparent pour aller à Yamoussokro afin de visiter l’ancien président Blaise Compaoré. Le départ est prévu mardi et se fera par train pour plus discrétion. L’objectif est de le soutenir et de revenir avec des consignes pour le futur. On les attend fermement au retour pour avoir des nouvelles.

  • Le 17 février 2015 à 22:42, par l’homme de l’Est En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    très belle analyse mes fréres ! que ceux qui ont mis le feu au pays ne reviennent pas pour nous pomper l’air. Comment des gens qui ont soutenu la modification de l’article 37 peuvent encore prétendre aujourd’hui vouloir diriger nos Institutions ? Ils doivent impérativement se mettre à l’écart car ils ont failli et le peuple Burkinabé n’est pas amnésique. Et d’ailleurs à quoi sert une institution comme le CES dans cette période de transition à part son caractére budgétivore ; Nous ne voulons plus de Yonli P Ernest à la tête d’une Institution de ce pays après tout ce que CE dernier a eu à vociférer contre le peuple dans leur mésaventure de modification de la constitution

  • Le 18 février 2015 à 00:26 En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Mes chers amis allez-y droit au but, comment on peut concevoir qu’un seul individu (Gl Gilbert Diendéré) puisse tenir un peuple en respect. Il a encore insulté la mémoire du peuple en s’arrosant encore la Présidence de la Commission mise en place par Kafando. On connait déjà les résultats de cette commission, il se passe une chose de floue au Burkina Faso, soit le Président Kafando et son premier ministre Zida sont des complices pour un retour triomphale de Blaise Compaoré, sinon comment comprendre que les voleurs et tueurs d’hier nous narguent en plein midi ? Une seconde révolution, et cette fois celle qui va balayer même les complices de la transition.
    Il n’y a aucun garçon qui peu tenir tête à Diendéré au Faso ? Si non la rue s’en chargera !

  • Le 18 février 2015 à 07:24, par Baguera En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Encore des farfelus. Si vous étiez des gardiens de la démocratie, vous auriez relève le caractère inique de la charte et de la chasse aux sorcières qu’elle légalise. Allez vous faire vor ailleurs.

  • Le 18 février 2015 à 08:10, par Thién En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Triste sort pour un soulèvement populaire !
    Le problème c’est que nous avons confié la direction de la transition à des dirigeants qui n’ont eu aucun mérite dans ce soulèvement et qui ont un passé trouble !
    Voyez le cas du populiste Zida ! Qu’à-t-il fait de toutes ses promesses tenues ? Un révolutionnaire d’un jour, juste le temps d’usurper le pouvoir par la complicité de ses frères d’armes qu’il renie aujourd’hui ! C’est le silence complet sur toute la ligne et un fiasco sur toutes les mesures épidermiques qu’il a annoncées ! Tout le monde a compris que c’était juste la place qu’il voulait !
    Quand au président Kafando, tout le monde sait d’où il est venu ! Voyez par exemple la nomination de son conseiller Nébié Boureima Pierre !
    On se demande si ce n’est pas simplement sur la base d’un copinage de quartier ou d’un club d’amis retraités. Ce monsieur que le reporter a dénoncé est un délinquant à col blanc qui a été chassé de la Cour des comptes où il traîne de grosses casseroles !

    Kafando avait-il réellement besoin d’un tel monsieur, si sale et qui était CDPiste pendant sa présidence à la Cour des comptes alors qu’il devrait être apolitique à cause de cette fonction ?
    Aussi, il est parti à la députation pour ce parti !
    Kafando ignore-t-il tout cela ? Qu’en est-il des fameuses enquetes de moralité que Zida chantait ?
    Nous avons donc choisi de mauvais acteurs qui sont entrain de dévoyer notre soulèvement populaire en toute légalité !

  • Le 18 février 2015 à 08:11, par Thién En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Triste sort pour un soulèvement populaire !
    Le problème c’est que nous avons confié la direction de la transition à des dirigeants qui n’ont eu aucun mérite dans ce soulèvement et qui ont un passé trouble !
    Voyez le cas du populiste Zida ! Qu’à-t-il fait de toutes ses promesses tenues ? Un révolutionnaire d’un jour, juste le temps d’usurper le pouvoir par la complicité de ses frères d’armes qu’il renie aujourd’hui ! C’est le silence complet sur toute la ligne et un fiasco sur toutes les mesures épidermiques qu’il a annoncées ! Tout le monde a compris que c’était juste la place qu’il voulait !
    Quand au président Kafando, tout le monde sait d’où il est venu ! Voyez par exemple la nomination de son conseiller Nébié Boureima Pierre !
    On se demande si ce n’est pas simplement sur la base d’un copinage de quartier ou d’un club d’amis retraités. Ce monsieur que le reporter a dénoncé est un délinquant à col blanc qui a été chassé de la Cour des comptes où il traîne de grosses casseroles !

    Kafando avait-il réellement besoin d’un tel monsieur, si sale et qui était CDPiste pendant sa présidence à la Cour des comptes alors qu’il devrait être apolitique à cause de cette fonction ?
    Aussi, il est parti à la députation pour ce parti !
    Kafando ignore-t-il tout cela ? Qu’en est-il des fameuses enquetes de moralité que Zida chantait ?
    Nous avons donc choisi de mauvais acteurs qui sont entrain de dévoyer notre soulèvement populaire en toute légalité !

  • Le 18 février 2015 à 08:50 En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Mr Achile TAPSOBA

    Je vois que c’est vous le peuple.
    Quel sondage où quel referendum vous permet de dire ce que pense le peuple du Burkina Faso.
    Le Burkina c’est 45 provinces et 8000 villages et des millions à l’étranger.
    Je vous prie d’être un peu réservé.

  • Le 18 février 2015 à 17:27, par Citoyen burkinabè En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Je suis globalement d’accord avec l’analyse des gardiens de la démocratie.

    Pour le vote des burkinabé de l’étranger, il est clair que cela fait partie de leurs droits mais force est de reconnaître que les autorités de la transition ont été suffisamment clairvoyantes pour l’ajourner. Il ne sert à rien de vouloir exercer un droit dans des conditions si déplorables. Si le vote des burkinabé d’Abidjan ou même de la Côte d’Ivoire entière peut être relativement jouable (Et même là Rien n’est moins sûr), qu’en est-il des autres burkinabé d’autres contrées du monde ? Ou alors certains burkinabé de la diaspora ont plus de droits que d’autres.....

    Je pense qu’il faut vraiment créer les conditions idéales du vote pour tous les compatriotes de l’étranger.
    Il est surprenant de constater que les militants de l’ex parti majoritaire en faire une fixation, alors que leur mentor, en 27 ans de règne n’a rien fait dans ce sens, tant que le vote des burkinabé résidant au pays suffisait à sa réélection aux différents scrutins, et personne de ce parti ne trouvait à redire...Aujourd’hui, la transition ne peut tout faire et il ont été sages de laisser cette question au futur président du faso et à son gouvernement de combat. Car le premier mandat du nouveau président sera véritablement un combat, tant les attentes du peuple sont nombreuses et ’’la rue est pressée’’ (Pour citer Son Excellence KAFANDO, Président du Faso pour la transition). Il est dommage de constater que la transition semble avoir sonné le printemps de toute sorte d’opportunistes au Faso, mais le peuple saura rester vigilent jusqu’au bout. Dieu sauve le Burkina et son vaillant peuple.

  • Le 22 février 2015 à 15:45, par Debe Alakabo En réponse à : Situation nationale : les Gardiens de la démocratie font le point de la transition

    Le réveil et la volonté de reconquête du pouvoir par les partisans de l’ex-majorité se comprend et cela fait partie des erreurs de la transition. La politique d’inclusion des éléments de l’ex-majorité dans le débat démocratique a été une grosse erreur car ces gens qui ont pillé, dépouillé le peuple, pratiqué la dictature, commis des crimes économiques et des crimes de sang, ne connaissent pas le repentir et surtout pas la tolérance....Dans leurs discours d’hier comme ceux d’aujourd’hui, ils ne prêchent que la haine, a violence...II fallait qu’ils passent par les fourches caudines de la sanction révolutionnaire qui convient c’est ç dire l’application dispositions de l’article 23 de la Charte africaine de la démocratie et de la bonne gouvernance signée et ratifiée par notre pays. Il ne s’agit pas ici, ni de sanctions révolutionnaires, ni de goulag , mais de mise à l’écart pour un temps du débat démocratique dont ils ont empêché l’expression libre pendant plus d’un quart de siècle.

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