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Vœux du Front progressiste sankariste à la presse : Plus d’énergie et de santé car 2015 sera une année charnière

Publié le dimanche 1er février 2015 à 22h09min

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Vœux du Front progressiste sankariste à la presse : Plus d’énergie et de santé car 2015 sera une année charnière

Le Front progressiste sankariste (FPS), à travers son président Me Bénéwendé Sankara, a présenté ses vœux à la presse samedi 31 janvier 2015 à Ouagadougou. La cérémonie qui a réuni des membres des trois partis de ce front, a été l’occasion de reconnaitre le labeur des hommes et femmes de médias qui ont joué un rôle capital dans l’avènement de l’insurrection populaire et de porter un regard critique sur la transition en cours

« 2015 est l’année des sankaristes, 2015 est l’année du changement et de la rupture… 2015 c’est maintenant », signe Me Bénéwendé Sankara. En ce début d’année qu’il qualifie d’ « exceptionnelle », le président du Front progressiste sankariste a formulé ses vœux à la presse samedi 31 janvier 2015 au siège du parti en présence des partis membres du front dont l’Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS), le Front des forces sociales (FFS) de Norbert Michel Tiendrébéogo, et le Conseil national révolutionnaire/mouvement sankariste (CNR/MS) de Romain Conombo.

Il faut plus à la presse

« Succès, accomplissement de rêves individuels et collectifs dans l’amour, la confraternité et la paix », tels sont les vœux exprimés par le FPS aux hommes et femmes de médias. 2015 est bien, celle de tous les enjeux politiques avec les élections présidentielle et législatives prévues pour se tenir en Octobre. Conscient que la « presse est le tremplin de l’édifice démocratique », Me Sankara a souhaité aux journalistes d’avoir « plus d’énergie et plus de santé car 2015 sera une année charnière ». Tout en saluant l’initiative des autorités de la transition de dépénaliser les délits de presse et d’augmenter la subvention aux médias, le FPS attire l’attention des décideurs sur la nécessité avant tout de préserver le droit à la vie, à la santé, à la liberté et à l’indépendance du journaliste.Et les sankaristes, conscients que le « 4e pouvoir » a joué un rôle primordial dans l’éveil des populations, à travers l’information, la formation et l’éducation du peuple, ont souhaité être plus disponibles et surtout à la hauteur des attentes de celui-ci.

« Rien ne sera pire comme avant »

Si le premier héros de l’insurrection populaire est incontestablement le peuple, il est donc logique de penser que ce même peuple a compris, au bout de 27 ans de règne du régime Compaoré, cette célèbre phrase du Président Thomas Sankara « l’esclave qui n’assume pas sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort ». Il est donc évident que le peuple a pris conscience que « rien ne sera pire comme avant » lance Me Sankara. Et pour que ça soit ainsi « il faudra éviter de coudre du neuf avec du vieux et éviter de nous accommoder dans la complaisance », renchérit le président du FPS. Et bien qu’ils félicitent les autorités pour le chronogramme des élections, les sankaristes déplorent néanmoins l’absence de réformes sérieuses entreprises à ce jour et le retard observé quant à la mise en place de la commission de la réconciliation nationale et des réformes.
De ce fait, « l’insurrection a un goût d’inachevé et la situation nous interpelle à plus de sérénité et de rigueur car toute l’Afrique nous regarde », souligne Me Sankara.

« Rien ne sert de courir, mieux vaut arriver à point »

Bien que n’ayant pas un an d’existence, puisque créé en Octobre 2014, le Front progressiste sankariste est satisfait de son bilan. L’engouement des militants constaté lors de la rentrée politique du parti le 21 décembre 2014, rend optimistes les responsables. Après Téma-Bokin le 8 janvier 2015, les Sankaristes seront le 8 février à Kaya où ils iront galvaniser les troupes et appeler les populations à l’enrôlement massif pour les échéances à venir. Indexé pour ne pas être trop actif sur la scène politique, le FPS répond « Rien ne sert de courir, mieux vaut arriver à point ».

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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