LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

Publié le mardi 13 janvier 2015 à 02h00min

PARTAGER :                          
Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

La « Ruecratie » vous connaissez ? C’est ce néologisme qui est né (ou a refait surface, nous ne le savons pas trop) dans le contexte de transition au Burkina Faso. Une « ruecratie » à laquelle nous donnons la définition suivante : la propension à manifester dans la rue pour exiger la résolution de certaines questions politiques. Les manifestations de ce genre, notre pays en a connues. Contre la nomination du ministre de la culture Adama Sagnon, pour la démission du ministre des infrastructures, Moumouni Dieguemdé,… Et ce n’est peut-être pas fini. Reste que ce que certains présentent comme un phénomène de mode divise. Si pour certains cela est de bonne guerre, pour d’autres, à force de recourir à la rue à tout va, on finira par perdre de vue l’essentiel. Tel n’est pas le point de vue du Secrétaire général confédéral de la Confédération générale du travail du Burkina Bassolma Bazié. Nous l’avons rencontré pour une interview exclusivement « ruecratique ».

Lefaso.net : Etes- vous pour ou contre la « Ruecratie » ?

Bassolma Bazié (B.B.) : Ça dépend de ce que les uns et les autres mettent dans la « ruecratie ». Il faut bien savoir qu’un peuple conscient, un peuple éduqué, un peuple qui reconnait son devoir doit s’assumer. Et quand le peuple veut s’assumer, ce n’est pas à travers des bureaux. Le peuple se donne les moyens de manifester, et le fait que ça puisse se faire aussi dans la rue, ce sont des acquis démocratiques. Ça n’a pas été octroyé par un régime. Manifester dans la rue est un acquis démocratique. Voilà pourquoi au niveau de la CGT- B nous combattons par exemple l’instauration des zones rouges.

Je vous rappelle aussi que même après les Etats d’exception dans les années quatre vingt dix, il était difficile après le vote de la constitution du deux juin 1991 de voir des gens manifester dans la rue. A cette période, on n’était pas plus d’une centaine quand on descendait dans la rue. C’est avec courage, persévérance et détermination que jusqu’aujourd’hui les manifestations de rue ont été reconnues et maintenues. Donc sur cette base, si le peuple veut manifester par rapport à un certain nombre de faits qui sont véritablement légitimes, c’est normal qu’il se donne les voies et moyens de manifester. Du reste, ce qu’on appelle la rue, ce sont des rues qui ont été construites par le peuple ! Ce sont les impôts du peuple ! Donc sur cette base, si le peuple est arrivé à un moment donné où il estime normal d’emprunter sa voie pour manifester, je pense qu’il faut le reconnaître à sa juste valeur ! Il faut aussi savoir demander à tous ceux qui utilisent ce terme ou ce néologisme d’où ils viennent ! Si suite à une insurrection populaire vous êtes retenus comme une des autorités au niveau de la transition, je pense qu’on est très mal placé pour revenir dire que le peuple ne devrait plus descendre dans la rue. Ce qui s’est du reste passé au Burkina les 30 et 31 octobre, ce n’était pas un premier fait. Vous vous souvenez certainement du trois janvier 1966 qui a fait partir le premier régime du président Maurice Yaméogo. Il y a aussi le cas des 17 et 18 décembre 1975 à travers la grève générale qui a permis aux centrales syndicales d’imposer le retrait de la loi portant la mise en place du parti unique, le Mouvement national pour le renouveau du Général Sangoulé Lamizana. Je peux aussi vous rappeler le cas du quinze juin 1995 suite à l’assassinat des enfants de Garango, il y a lieu la mise en place du comité pour le règlement des affaires pendantes en matière de droits humains. Il y a eu des manifestations de rue pour pouvoir revendiquer la lumière sur l’assassinat de ces enfants. Il y a eu également le treize décembre 1998. Vous avez dû constater que tous les acquis démocratiques que nous avons pu obtenir et renforcer dans la majeure partie des cas c’est à partir de l’assassinat de Norbert Zongo le treize décembre 1998. S’il n’y avait pas eu manifestation, jusqu’à l’heure actuelle ce n’est pas évident qu’on parlerait du dossier Norbert Zongo. Dons je dis que ça dépend de ce que les gens mettent dans la « ruecratie ». S’ils estiment que la ruecratie c’est le fait que le peuple descende dans la rue, c’est légitime. Un peuple qui vit c’est un peuple qui lutte.

Lefaso.net : Dans le même temps, le Président de la transition dans son adresse de fin d’année à la Nation a fustigé sans les nommer des manifestations « injustifiées ».
B.B. :
Quand il les qualifie de manifestations injustifiées, demandez- lui s’il a les justificatifs de la manifestation des 30 et 31 octobre. S’il en a qu’il nous en donne copie. Je n’ai pas connaissance qu’il y ait eu une autorisation qui ait été livrée pour que les gens puissent manifester les 30 et 31 octobre. Ça s’est résulté par une trentaine de victimes, de martyrs, et c’est suite à cela que lui il est le président du Faso. Donc, on peut regretter qu’en quelques mois il oublie d’où il vient. Du reste, en s’inclinant sur les cercueils de ces martyrs le 2 décembre à la place de la révolution, lui-même il a dit qu’à partir de ces cercueils, plus jamais rien n’allait être comment avant. Son premier ministre aussi a laissé entendre qu’ils sont un gouvernement du peuple. S’il y a une charte qui est mise en place qui est un complément de la Constitution, qui rassemble un certain nombre de valeurs autour desquelles le pays devait connaitre un nouveau départ et que les mêmes autorités viennent violer allègrement à son article quinze, tout en sachant que c’est la violation de l’article 37 de la Constitution qui a amené cette situation, c’est ignorer d’où on vient. Et justement, il n’y a pas meilleur moyen de se perdre pour un homme que d’oublier d’où on vient ou quand on refuse de s’assumer devant l’histoire. Nous disons que c’a été déplorable qu’il ait tenu ces propos, mais en filigrane quand il a rencontré les partis politiques et les représentants des organisations de la société civile, le fait de dire que les contestations sont permises mais tout simplement il demande à ce que ce soit dans un cadre règlementaire, c’est une façon de reculer sur ses pas. Deuxième élément, le fait d’admettre que l’autre (le ministre Moumouni Dieguemdé des infrastructures, ndlr) puisse introduire sa démission et que ce soit accepté, c’est une autre façon de reculer. Ce n’est pas par un bureau qu’on l’a interpellé ! Il n’est pas président par un bureau, il est président par la même rue. Donc qu’il comprenne que s’il y a des règles qui sont faussées, qui sont manipulées, que la même rue s’exprime.

J’interpelle tous ceux qui s’expriment de cette façon à plus de respect, parce que c’est des organisations qui accompagnent souvent le peuple dans cette lutte. C’est des responsables qui savent ce qu’ils veulent. L’autorité morale d’une personne ne s’acquiert pas par des menaces, c’est par l’exemplarité que cela doit s’acquérir. Si vous n’êtes pas un exemple, menacez autant que vous voulez vous serez mis devant le fait accompli que les gens vont sortir. Du reste, cette menace n’est pas plus dangereuse que l’artillerie qui s’est déployée les 30 et 31 octobre. Ça n’a pas empêché le peuple d’avancer.

Lefaso.net : N’y a t- il pas d’autres voies de recours hormis la rue ?

B.B. : Vous parlez de voies de recours,…ce sont les mêmes textes qui ont été pris là qui stipulent clairement que les autorités doivent publier leurs biens. Est- ce que la publication des biens est faite ? On n’a pas dit d’amener une enveloppe pour la remettre au Président du Conseil constitutionnel pendant l’investiture, il faut publier dans la presse. Tous les ministres doivent publier leurs biens. Dès lors qu’ils sont nommés et qu’ils commencent leurs conseils de ministre, ils devraient avoir le courage, l’honnêteté et le souci de transparence de faire face à la presse et de dire au peuple burkinabè, « Vous nous avez mandatés, nous sommes issus d’une transition, voilà nos émoluments. » C’est la transparence et c’est l’exemplarité. C’est à partir de là que le burkinabè lambda peut comprendre et se reconnaître en l’autorité qui dirige. Et sur cette base- là, peut se conformer aux lois. Du reste je pense que selon les normes, quand un Gouvernement à un moment donné n’a pas la possibilité de respecter la dignité d’un peuple, ne peut pas respecter l’intérêt d’un peuple, je pense que l’insurrection générale armée est l’une des voies les plus légitimes et les plus indispensables pour ce peuple- là de s’exprimer.

Lefaso.net : Dans le même temps, il y en a qui estiment que ces mouvements retardent un peu le processus de transition.
B.B. :
L’avenir d’un peuple ne se construit pas dans la précipitation. Si la transition, même en deux mois, est faite de façon qualitative, on peut poser les bases démocratiques sur lesquelles tout régime qui viendrait ne piétine plus les intérêts du peuple. Mais si nous le faisons dans la précipitation, je pense que le réveil sera assez douloureux. Nous pouvons aussi comprendre que des gens veuillent nommer des personnes contestables pour dire à la fin que c’est parce que le peuple a contesté qu’on n’a pas eu le temps de faire ce qu’on devait faire. Là aussi on les voit venir. A tout moment si ça ne va pas, s’il y a des questions qui ne sont pas respectées, si le contenu des normes qui sont mises en place pour gérer la transition n’est pas respecté, nous allons accompagner le peuple et c’est un devoir pour nous de le faire (…)
Comprenez très bien que parmi nos revendications nous avons dit qu’il faut qu’on insère dans la relecture de la constitution, la reconnaissance de l’insurrection populaire comme voie d’expression du peule.

Propos recueillis par Samuel Somda
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2015 à 00:42, par Abou Ousmana En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Les dirigeants qui veulent tromper ce peuple là vont le regretter comme Blaise COMPAORE. Nous sommes debout et pour toujours. A BON ENTENDEUR !!

  • Le 13 janvier 2015 à 01:17, par otb En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    « Tant que le lion n’a pas eu son propre historien l’histoire de la chasse sera toujours racontée en honorant le chasseur » Effectivement beaucoup oublie là d’où ils viennent ; Michel n’est pas le seul et ils sont nombreux ceux qui pensent que le peuple est dupe. PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT. Ce slogan va bouffer ses concepteurs. Blaise disait haut et fort que la rue n’a jamais changer une loi mais aujourd’hui on sait que la rue peut changer un régime et mettre des gens en exil pour de bon. Assami disait que les armes étaient de leur camp mais il a oublie que Dieu pèse plus lourd que n’importe quelle armée du monde. Tiao disait que le gouvernement ne reculera jamais mais le gouvernement a bel et bien recule non ? Que chacun fasse attention a ce qu’il dit car ce n’est plus le même peuple mouton connu datant. Bal a terre mes chers opportunistes de la transition.On dirait que des gens étaient jaloux du régime de Blaise mais ils avaient peur

  • Le 13 janvier 2015 à 02:04, par Aleloo ? En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Que ce monsieur la ferme. Les partis politiques vous ont demande de vous unir a eux pour chasser Blaise et vous avez refuse. Maintenant qu’il est parti, chacun fait tout pour se faire voir. On vous a assez vu maintenant. Circulez !

  • Le 13 janvier 2015 à 03:03, par malthus En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Cè le péché originel de ce gouvernement de transition. La non publication des biens des menbres du gouvernement. Cè inconcevable. Quelle leçon vous allez donner au prochain gouvernement.
    Franchement je suis décu de la politique au faso. Hier" les militaires" le pouvoir ne nous intéresse pas. Aujourdhui ils roulent tous dans des V8. Pendant ce temps, les martyrs reclament justice, et ca n’émeut personne, en commençant par le sommet de l’état. Mr Zida dites nous qui à tirer sur nos frères le 30 octobre

  • Le 13 janvier 2015 à 05:51, par akaousweogo En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci bien camarade, comme vous le dites ci bien, il faudrait que nos autorités gardent les pieds sur terre. Le "plus rien ne sera comme avant "doit se traduire dans les faits et gestes. Et je salue en passant, la vision et le courage du MATDS pour le grand mouvement ces temps ci. Je voudrais saisir l’occasion pour demander au ministre des affaires étrangères ce qu’il attend pour rappeler les ambassadeurs "copins et copines "de l’ancien régime ? Aucune raison ne peut justifier le maintien de certains ambassadeurs en poste ’ jusqu’à ce jour ?oubie atte vous des manifestations du peuple avant de les rappeler ? N’Est ce pas qu’il faut gratter là où ça démange ?

  • Le 13 janvier 2015 à 06:12, par Diallo En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Bien dit. Il faut que les dirigeants comprennent qu’ils sont issus de ces manif de rue. Ces manif sont même un devoir pour le peuple.

  • Le 13 janvier 2015 à 06:46, par yeriyoublo En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Ne prenez jamais un misérable, un affamé pour résoudre un problème de sous.
    comme on ne confie pas une femme à un célibataire. Il n’est pas donné à n’importe qui d’être integre. C’est un don de Dieu. Tous ces parvenus parlent bouche hoba hoba seulement. On sortira marcher pian. Même les présidents ont marché à Paris. Bien dit mondieur le syndicaliste . On est ruecratie.

  • Le 13 janvier 2015 à 07:08, par N En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci Bassolma,je me retrouve dans votre interview. Il y a assez de regret et lorsque l’on me parle du bloc 21 je perds mon souffle. Tout compte fait le peuple va rattraper et rattrapera toujours...

  • Le 13 janvier 2015 à 07:32, par N En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci Bassolma,je me retrouve dans votre interview. Il y a assez de regret et lorsque l’on me parle du bloc 21 je perds mon souffle. Tout compte fait le peuple va rattraper et rattrapera toujours...

  • Le 13 janvier 2015 à 07:37, par soura daouda En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    L’une des préoccupations actuelles des mouvements et autres organisations de la société civile (Ren-Lac, Balai citoyen...) doit être l’examen des voies et moyens idoines de porter plainte contre :
    1. les députés des législatures passées pour détournement de deniers publics. Ils ont régulièrement perçu des sommes d’argent pour leurs secrétariats qui en réalité n’ont jamais existé.
    2.Blaise Compaoré pour corruption active et les députés CDP et ADF RDA pour corruption passive. Ils ont reçu 5 millions de francs chacun et en contre partie ils ont entrepris de tripatouiller la constitution.
    C’est entre autres de cette manière que "plus rien ne sera comme avant" !

  • Le 13 janvier 2015 à 07:55, par le justicier En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    C’est propre.désormais plus de place aux imposteurs.Un peuple ki élit des voleurs des rénégats des corrompus n’est pas victime ,il est complice.Ns sommes comptables de la gestion de 27 ans du pouvoir dictatorial d compaoré par notre passivité,par notre silence.désormais la CGT-B doit s’assumer et exiger la réduction du train de vie de l’état.tout notre soutien

  • Le 13 janvier 2015 à 07:55, par king En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    No comment.C’est claire,limpide et intellectuellement digeste.Merci au SG confédéral de la CGTB.Il est nécessaire de rappeler aux uns et aux autres que même avant l’indépendance de notre pays,c’est à dire sous et pendant la présence des colons ;l’une des premières révoltes en Afrique de l’Ouest a été la Révolte de Garango. Donc la "ruecratie" que certains condamnent,n’est rien donc que l’éveil consciente d’un peuple.Et telle l’imprévision d’un séisme avec sa force naturelle,il balaie les paysages,renverse les barrières,et remet à zéro les compteurs.Qui peut arrêter cette force sans se briser les reins ?

  • Le 13 janvier 2015 à 07:59, par king En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Excusez !dans son précédent post,C’est plutôt la révolte de Ramongo et non celle de Garango.

  • Le 13 janvier 2015 à 08:10 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    s`il est clair que la rue est le lieu pour un peuple de s`emanciper alors cette meme rue peut concourir a ruiner les acquis du meme peuple, soyons vigilants car il y a souvent des mains mises sur ces manifestations dites spontanees...

  • Le 13 janvier 2015 à 08:10, par Wata beogo En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Tres bien Mr Bazié

    Michel et Zida n’entendent que ce genre de langage.
    Chassez le naturel, il revient au galop.

    Ni les menaces, ni les intimidations, ni les micmac et coucouscouss ne viendront à bout de notre peuple courageux et mobilisé.

    Plus rien ne sera plus comme avant.
    En avant pour l’approfondissement de la révolution d’Octobre.

    Travail, Pain, Liberté et Justice pour la jeunesse et le Peuple.

  • Le 13 janvier 2015 à 08:15, par le patriote En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    A l’intervenant numéro 03, je pense que vous avez les preuves de ce que vous avancez et serez prêt à répondre devant la justice ? Si vous avez les preuves de vos allégations , saisissez la justice afin qu’elle ouvre une enquête. Sinon , arrêtez votre manipulation du peuple. Pensez vous que les parlementaires avaient besoin de ces sous pour voter la loi ? Dites moi en outre , en quoi le vote de la loi était illégale ?

  • Le 13 janvier 2015 à 08:16, par Baonfou En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci camarade Bassolma bazie. Ne baisse pas les bras, nous sommes avec toi.

  • Le 13 janvier 2015 à 08:24, par Doucement En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Euh ! à la longue qu’est ce que vous voulez au juste ? sans vraiment vous offenser. nous avons marché et fait partir Blaise et son régime. vous avez installé la personne que vous trouvez le mieux pour diriger le Burkina en attendant les élections, il en a pour 9 mois maintenant si je ne me trompe pas. vous lui avez fait confiance en le désignant Président pourquoi ne pas le laisser finir son travail dans le calme. N’oubliez pas que lui non plus n’a pas demandé à devenir le Président du Faso votre choix a été porté sur lui. Franchement mettez de l’eau dans votre vin.

  • Le 13 janvier 2015 à 08:29, par sidsaya En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Que de misère à tout point de vue. On va droit dans le mur. Au Burkina les syndicats et les OSC sont devenus des vitrines de partis politiques. Kabako !

  • Le 13 janvier 2015 à 08:32, par Kayoure En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Votre affirmation sur Monsieur Kafando m’a fait dresser les cheveux.
    Monsieur Kafando sait d’où il vient et c’est nous qui sommes aller le chercher.Voilà un papy qui quelque soient ses opinions était tranquille chez lui après une brillante carrière .
    Voilà un monsieur avec une éthique et une morale de burkindim et qui n’a rien à gagner ni rien à perdre.

  • Le 13 janvier 2015 à 09:06, par ouedraogo fatimata bintou En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    slt,
    merci, tou est dit dans vos propos. C’est parcequ’il ya eu la rue que Kafando est president. Donc qu’il remue fois la langue avant de parler.

  • Le 13 janvier 2015 à 09:14, par siidnooma En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    ce que vous dites est vrai. Mais rien n’empêche le PCRV de sortir de sa clandestinité ;

  • Le 13 janvier 2015 à 09:15, par Ousmane ILBOUDO En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    "Nous pouvons aussi comprendre que des gens veuillent nommer des personnes contestables pour dire à la fin que c’est parce que le peuple a contesté qu’on n’a pas eu le temps de faire ce qu’on devait faire. " Bien dit, un DG contestable, c’est bien au SND. Le journal "le Reporter" a beau mettre en emphase ses faits et gestes ignobles en branle, la relation qui le tient à Son Excellence ZIDA empêche son débarquement. Le colonel DABRE volera libre comme l’oiseau et défiera son PCA à jamais. Mais un jour viendra.

  • Le 13 janvier 2015 à 09:26, par oued En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Les syndicats veulent se rattraper. Leur agenda s’était de marché tout le mois de novembre et comme ils ont été surpris par le cours des événements..... Blaise vous a bien fait la cours avec ses mesures dites sociales. Vous regreter aujourd’hui qu’il soit parti parce que "ce n’est pas la personne de blaise le problème mais le système". On comprend l’aigreur !

  • Le 13 janvier 2015 à 10:20, par par Burkimbila En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Bon courage aux gens de la transition, de grâce n’oubliez pas l’emploi des jeunes et des femmes du Burkina Faso, faites quelque choses pour eux, jusqu’à présent rien n’est fait.
    Ou avez vous ranger le programme de recrutement sur mesures nouvelles de BAC G1, BAC G2, BEP, BEPC, CAP etc. dans les ministères et dans certaines administrations de l’Etat ?

    Ou bien c’est un oubli de votre part (PRÉSIDENT DU FASO ET PREMIER MINISTRE DE LA TRANSITION) ?

    Si toutefois vous procédez à des nominations pensez aussi au recrutement car il y a plein de jeunes dynamique qui courent tous les jours à la recherche de l’emploi.

    En tout cas notre œil est ouvert et l’oreille reste à l’écoute ?

    Espérant que l’organisation des concours directs de 2015 sera la bienvenue !

    PUS RIEN NE SERA COMME AVANT !!!!! d’après vous !!

  • Le 13 janvier 2015 à 10:53, par Rassanga En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Écoutez je ne me reconnais pas dans cet interview bien que militant d’un parti décrié. Je vous demande simplement de dénoncer et non d’utiliser des propos désobligeant envers l’autorité. Vous, vous avez quelle auteur d’esprit pour prétendre éduquer le peuple ? C’est parce que les responsables de la transition ne veulent pas beaucoup de polémique sinon vous allez voir. Laissez quand votre Roch va prendre le pouvoir en 2015 (Salif l’a dit hein et je sais que vous n’y pouvez rien même si je ne veux pas. N’gow), il va restaurer l’autorité de l’État et vous mâter. Vous connaissez Simon, Salif, haya et N’gow à la fois. Moi je les connais très bien. Bassolma, toi tu as profité de la libération de parole pour t’exprimer. Laisse, dans quelques mois, tu vas parler mais personne ne t’écoutera. Crois-moi.

  • Le 13 janvier 2015 à 11:12, par Sougrinoma En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    quelqu’un avait dit que plus rien ne sera comme avant mais j’ai le regret de constater que tout est toujours comme avant. le changement tant attendu n’est pas encore arrivée cat chacun est entrain de se remplir les poches en laissant le patriotisme de côté.

  • Le 13 janvier 2015 à 11:43 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci beaucoup Mr BAZIE ;
    Que Dieu vous donne longue vie et qu’il nous donne beaucoup d’Hommes intègres comme vous pour un Burkina de justice, de développement et de Paix... A cause des intègres comme vous autre j’ose toujours espérer un Burkina de justice. J’aime des gens justes et qui luttent pour des causes justes. Je suis fière de vous et j’aime vous écouter et me rassurer que malgré cette "transition boiteuse" , nous pourrons toujours espérer la victoire. Pour le moment, elle a été volée à tout les niveaux. Un homme comme vous au gouvernement ou au CNT avait depuis longtemps démissionné au lieu d’être complice. Que Dieu vous bénisse abondamment.

  • Le 13 janvier 2015 à 11:54, par Alex En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Pour éviter les mouvements de contestation, il aurait peut être fallu que chaque ministère votre son ministre au gouvernement de transition. On aurait eu des hommes plus crédibles qui font les consensus. Pensez-y pour la prochaine s’il y a et même dans les gouvernements qui viendront à l’issue des élections de 2015. Imaginez qu’on élise un Président de la république qui nomme son premier ministre mais dont les ministres sont désignés par les ministères concernés. Ce serait pas mal en matière de transparence et de démocratie.

  • Le 13 janvier 2015 à 12:04 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Depuis que j’ai vu ce Lieutenant Colonel s’agiter en s’accaparant du pouvoir et en mettent tout en œuvre pour y rester et tenir d’ailleurs les commandes, j’ai compris qu’il n’y aura pas de changement, que c’est d’ailleurs "eux" qui seront toujours là. Tout confirme ma pensée. Ma déception est grande. Je regrette que le peuple ne fasse pas pression pour obtenir justice pour nos martyrs des 30 et 31 octobre. La première mission de la transition devrait être cela. Je sais que ce n’est pas simple, mais nous devions y tenir...

  • Le 13 janvier 2015 à 12:09, par le justicier En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    A l’internaute 28.sachez que mém si les rss accédent o pouvoir en 2015 ils auront le peuple en face.Et s’ils déconnent ils seront chassés coe leur mentor blaise.plus de gabégie plus de marchandage plus de népotisme.

  • Le 13 janvier 2015 à 12:16, par Lesage En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »
    C’est parce que Blaise est parti. On sait que les Basolma attendait aussi leur part du gateau pour n’avoir pas participer aux différentes manifs contre son pouvoir à vie. Il faut être humble vis à vis de la transition car on se connait tous au Faso.

  • Le 13 janvier 2015 à 13:12, par ben En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    jeunes de faso allez doucement avec ceux qui dirigent cette transition. ils sont juste there
    pour mettre les choses in place.economiser votre energie pour l,apres election s,il elle peut
    avoir lieu ? et comme vs le voulez. a mon avis c,est le moment de vs organiser vs jeunesses
    diplomer , pour l,apres election.des que le vrai president d,apres election s,installe, vs choisissez
    parmis vs des representants qui seront forcement dans le gouvernement pour prendre in compte
    vs aspirations, vs besoins reels. c,est possible si votre objectif n,est pas de faire de la rue
    votre chambre a coucher. il faut se mani que si on ne veux pas vs ecouter.... mais si vs avez des
    representants dignent dans le gouv prochaint , j,ai foi que vs allez vs en sortir meme si tous le
    monde ne sera pas satisfait [hundprcent..other way ceux qui sont la, y sont pour une mission
    a courte durer. faite en sorte que les gens vs prennent au serieurx very important pour vs
    pour la suite de votre combat. ayez le discernement frapper au bon moment et frapper tres
    fort, mais si vs passez le temps a descendre dans la rue au 1er coup de cloche, le jour que la
    cloche sonne pour le funerail d,un president stupide, vs n,aurai personne pour vs assister pour
    enterrer cet president insense.
    so calmer le jeu in ouvrant les yeux , in observant . vs aviez chasser compore c,est un fait
    mais compore est bel bien avec vs vous au faso c,est un autre et c,est vrai/.

  • Le 13 janvier 2015 à 13:26, par Houma En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Il faut que ces organisations ou confederations de ne je ne sais quoi fasse attention à leurs propos qui ne sont rien d ;autres que de l’incitation au desordre et a des reglements de compte. Que Bassolma n’oublie que nous sommes dans un pays et l’autorité est à respecter. mieux, Blaise compaoré est parti suite a une insurrection populaire et non suite à une pression de sa confederation comme il tente de ne faire croire en nous pompant l’air tous les jours. a la limite c’est de l’impolitesse et de l’irresponsabilité de sa part. Durant 27 ans que Blaise etait panté au pouvoir, un seul jour , on ne l’avait jamais vu lever le petit doigt pour lui demander quoi que ce soit de cette facon. Maintenant que le peuple a chassé ce Blaise compaoré, le feu du foyer eteint, il s’arroge le droit du verbe et de la volubilité non constructive. Nul n’est parfait mais KAFANDO et ZIDA au regard de leur parcours ont rendu d’éminents services au peuple. pour KAFANDO , c’est son experience et sa carrière internationale qui ont valu à son choix. A peine designées, ces autorités sont devenues comme des sujets de certains. Un peu de politesse et de grandeur d’esprit. Essayons de les laisser travailler tout en leur faisant des suggestions utiles au succès de leurs missions. dans le Gouvernement de Blaise, des ministres surpris en flagrant delit d’adultère, de detournements de fonds, de fautes graves de gestion ont été maintenus dans le Gouvernement autant de fois qu’ils desiraient ou envoyés en ambassade> A ce moment Bassolama avait perdu les couilles qu’il pretend avoir aujourd’hui ou alors ou était-il ?. Nous sommes tous pour le changement mais dans la discipline et le respect. C’est a la faveur de cette transition sinon certains ne seront jamais a la cheville de Michel même dans sa retraite. Chacun parle comme si on lui donnait la responsabilité aujourd’hui tout allait être parfait. je commence a ne plus reconnaitre certains burkinabè trop plaintifs et pleins d’orgueil.

  • Le 13 janvier 2015 à 14:18, par silence En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci président et bon courage ! c’est pas parce que Blaise est parti que nos problèmes sont résolus donc on va continuer de nous faire entendre par tous les moyens "pian". Avant Blaise on manifestait et si après sont départ nos problèmes ne sont pas résolus, on va redoubler d’effort dans la lutte. Je rappelle aux gens qui pense que le départ de Blaise est un trophée de guerre qu’ils se trompent, car la politique est un système de gouvernance qui implique tous les militants et les sympathisants et il ne faut pas nous faire croire que Blaise seul était le malheur du Burkina.
    Aujourd’hui qu’en pense "les chasseurs de blaise" quand le RSP interpelle le PM du peuple en plein conseil de ministre.

  • Le 13 janvier 2015 à 14:24, par Le Blaiso En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Vous n’êtes pas fatigués de faire dans la clandestinité !Des gens qui ont refusé de prendre part à la lutte dont le dénouement a eu lieu des 30 et 31, aujourd’hui c’est vous qui nous pompez l’air !Parce que vous sentez que la nouvelle page de l’histoire du Burkina Faso est entrain de s’écrire sans vous, vous qui vous preniez pour des indispensables ! PCRV Tchrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!

  • Le 13 janvier 2015 à 15:22 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Chers amis du PCRV laissez nous respirer vous nous pourrissez l’atmosphère pourrez attention ! car ce qui est arrivé aux gars du CDP peut vous arriver aussi on se connait au Faso vous n’êtes pas au cachés que ça. Vos insolences et autres impolitesses commencent à énerver ce sera bientôt la loi du talion.

  • Le 13 janvier 2015 à 15:31, par Doucement En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Houma Merci vous avez carrément développé mon point de vue je suis l’internaute 18. chapeau à vous.

  • Le 13 janvier 2015 à 15:34, par john,bf En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    La CGT-B était un instrument de Blaise pour endormir les travailleurs. Rappelez-vous des premières heures de la lutte contre le pouvoir à vie de Blaise. J’étais à un meeting de ce mouvement à la place de la révolution et ce que j’ai entendu de Tolé SAGNON m’a donné des frissons et je me suis désolidarisé d’eux. Non seulement il refuse de rejoindre la lutte des partis politiques mais aussi il soutient ouvertement Blaise en fustigeant la coalition. La CGTB-B a dès lors perdu sa mobilisation : l’exemple du 29 octobre en est l’illustration parfaite. Ils sont toujours dans leur rôle lorsqu’ils fustigent les autorités de la transition. Ils étaient des pro-Blaise. On se connait dans ce Faso. Je demande aux jeunes de se démarquer de ces gars-là. SOUTIENT A LA TRANSITION ET AUX AUTORITES DE LA TRANSITION ! ALLEZ PARLER DE LA DIFFERENCE DE TRAITEMENT SALARIALE ENTRE FONCTIONNAIRES ET CONTRACTUELS DE L’ETAT et laissez la transition tranquile pusque vous n’en vouliez même pas.

  • Le 13 janvier 2015 à 16:55, par Ka En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci a tous les internautes assoiffés de la transparence pour un Burkina démocratique, avec une vraie justice, sans crimes, ni de corruption, ni de manipulation. Je m’adresse à toute la jeunesse de notre pays, de s’abstenir d’être manipuler pour quelques centimes. Soutenir un pouvoir, c’est de soutenir son objectif qui va ce qui est mieux pour son peuple. Soutenir une transition politique pour aboutir à une élection couplée, ce n’est pas de s’attacher a quelques centimes, mais faire ensemble des actions concrètes qui seront pris par l’intermédiaire du peuple pour faire avancer le pays que nous aimons tous. Je demande aux jeunes manipuler par Kiema et les anciens du CDP de s’abstenir, et de de se focaliser sur leur propre objectif qui est de faire avancer le Burkina, et non se coller derrière un individu qui décidera ce qu’il faut faire pour un pays de 16 millions habitants, mais que ces objectifs soient des bons objectifs et concrets qui seront développés par une bonne équipe et son intermédiaire qui seront ce qui est mieux pour le peuple et non pour un individu. Pour ce qui concerne les jeunes du CNT, je leur demande de penser a ceux qui sont tombés pour un Burkina nouveau, et commencer a soutenir la charte de la transition qu’entreprenne a développer par l’intermédiaire des responsables de cette transition qui sont le président Kafando et son premier ministre Zida.

  • Le 13 janvier 2015 à 17:16, par Le Vigilent En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Je pense que Mr Bassolma Bazié doit faire preuve d’un minimum d’honnêteté pour ne pas déformer l’esprit et la lettre des déclarations du président de la transition.
    Dans son adresse a la nation le 31 décembre, le président de la transition a demande de mettre fin aux "manifestations injustifiées" et non pas a toutes manifestations de rue. A la rencontre avec la société civile et les partis politiques, il a dit qu’il faut, bien sur, contester, mais en y mettant la manière.
    Comme vous le dites vous-même, les manifestations de rue ont toujours existé dans notre pays et le seront toujours. En tant que responsable d’une confédération syndicale, vous auriez du demander au président de dire ce qu’il entend par "manifestations injustifiées" et de donner des précisions sur "la manière" a mettre dans les contestations et non pas vous lancer dans des développements qui contribuent a déformer le sens des déclarations du président.
    Vous qui soutenez qu’en toutes circonstances, il doit y avoir manifestations de rue, dites-nous pourquoi les responsables syndicaux se sont abstenus de présenter au gouvernement un cahier des doléances des travailleurs en mai 2011. On voit bien que le régime de Blaise Compaoré a vraiment bénéficié de traitements de faveur de votre part, mais point de clémence pour le gouvernement de la transition post-insurrectionnelle.
    J’oublie que vous avez refusé de vous associer a la lutte contre le projet de referendum menée par les parties politiques et les autres composantes de la société civile, lutte qui a abouti a l’insurrection populaire d’octobre 2014 et a la fuite de votre ami Blaise Compaoré.
    DU COURAGE NOUS TOUS !

  • Le 13 janvier 2015 à 17:59, par ATS En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Ka, habituellement tu as un langage soutenu mais cette fois-ci c’est raté dè.
    Sans rancune

  • Le 13 janvier 2015 à 18:22 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Les gens du PCRV et affidés (CGTB et autres). Dites-nous dans ce Burkina, pour qui vous avez eu du respect ? Chaque fois c’est les insultes. C’est vrai que vous êtes des aigris jusqu’aux ongles de vos orteils, mais laissez-nous respirer. On se sait !!

  • Le 13 janvier 2015 à 19:08, par L’intègre En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Basolma Bazie même au temps de Blaise compaoré parlait. Donc de grâce ce monsieur ne s’etait pas mis hors de la lutte que l’opposition menait. Je me rappelle juste à sa nomination à la CGTB après Tolé Sagnon, il avait déjà son point de vue sur l’installation du sénat.
    C’est un vrai Burkimbila. Aujourd’hui tous les politiciens ne font que s’intersser aux élections déjà donc soyez ravi qu’un homme comme Bassolma attire l’attention de la transition comme d’autres OSC le font aussi.

  • Le 13 janvier 2015 à 19:49 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Réactions au com 10 : à quoi rime vos frais de secrétariat quand tout le monde pianote sur son clavier ? beaucoup de services se passe de secrétaire car on n’a plus besoin d’une pianoteuse qui souvent tape moins vite que son patron et fait beaucoup plus de fautes d’orthographes et ne comprend rien. C’est ce genre d’ineptie que l’on véhicule depuis des années pour de pseudo avantages qu’il faut balayer. Depuis 15 ans, je n’ai plus de secrétaire et je travaille de manière plus efficace qu’avant..

  • Le 13 janvier 2015 à 21:22, par LE MARTYR En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    consultez sur Google : bazie bassolma. Et chercher les 2 titres suivants : le talk sur africa 24 ; et :" nous n’allons pas admettre ....". Vous aurez probablement plus d’information pour mieux s’éclairer. Eduquer sensibiliser informer : devoirs sacrés

  • Le 14 janvier 2015 à 03:23 En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    ya woto laaa ?donc eux ils n etaient pas du combat ?

  • Le 14 janvier 2015 à 09:45, par LE MARTYR En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Merci Yac ! c’est effectif, la position de bazie bassolma sur l’article 37 a été publiée depuis le 2 juillet 2014. Voir effectivement le lien que vous avez indiqué.

  • Le 14 janvier 2015 à 09:50, par LE MARTYR En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    com 48, suis le lien indiqué par Yac pour ta gouverne. Ce n’est pas un écrit, c’est une émission sur télévision africa 24

  • Le 14 janvier 2015 à 10:03, par partage En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    La position de bazie bassolma sur l’article 37, le Senat et le referendum est vérifiable dans la presse écrite burkinabé du 1er février 2014, et aussi sur africa 24 (LE TALK) publiée le 2 juillet 2014. Il y a aussi les positions de Roch, de l’ex-ministre de la Communication Edouard TRAORE (ex porte-parole du gouvernement), Tahirou BARRY du parent, Maître FARAMA Prosper, SMOKEY du balai Citoyen, Maître SANKARA et bien d’autres. Que les internautes y jettent un coup d’œil.

  • Le 14 janvier 2015 à 10:19, par ski En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Pour ou contre les responsables de la transition, la jeunesse veille au grain et les actions concrètes ne vont plus trainées comme ce fut le cas pendant le régime Compaoré.

  • Le 14 janvier 2015 à 10:26, par ski En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Pour ou contre les responsables de la transition, la jeunesse veille au grain et les actions concrètes ne vont plus trainées comme ce fut le cas pendant le régime Compaoré.

  • Le 14 janvier 2015 à 10:26, par Historien En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    j’invite respectueusement les com. 25,27 et 35 à consulter le lien indiqué par com 49 (LE TALK SUR AFRICA 24) ; et si possible qu’ils réagissent après sur bazie bassolma.
    Aussi j’invite respectueusement la presse national à faire souvent un bref suivi sur le parcours de nos leaders associatifs et politiques afin que leurs compatriote puissent mieux les juger au nom de l’intérêt collectif qu’ils sont chargés de défendre.

  • Le 14 janvier 2015 à 11:21, par kilasse En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Bassolma a bien compris ce que le président veut dire. On ne peut pas interdire de manifester. Mais, il ne faut pas donner l’impression que c’est du désordre. Je trouve que les gens ont raison, mais il y a trop d’excitation même chez plusieurs des responsables syndicaux et associations. Les analyses de Bassolma sont pertinents mais sont très sévères et précipités pour un grand sage responsable. Il veut plus se comporter comme un jeune de licence ou de 2 eme année sans bourse. Si on ne fait pas attention, il y aura de la démesure.Peuple du BF, il faut certes de la vigilance, mais, contribuons à apaiser la gouvernance. Le plus dur est passé. Paix à tous les martyrs.

  • Le 14 janvier 2015 à 11:58, par Amadoum En réponse à : Notre democratie a periodiquement besoin de "ruecratie" !

    Si la "Ruecratie" est appliquee sans violence, elle peut etre la meilleur forme de democrartie. A sa naissance en Grece, la democratie etait une "Ruecratie". Au lieu d’entendre le peuple par des intermediaires, les dirigeants les entendaient dirictement, sans filtre. Si la democrarie populaire ou la "Ruecratie" a ses inconvenients, vous conviendrez avec moi que la democratie representative, elle aussi laisse beaucoup a desirer. A a la lumiere de ce que les membres du Conseil National Transitoire (CNT) sont en train de faire, peu de Burkinabe seront en desaccord avec moi ; j’allais oublier ce que leurs predecesseurs ont fait au cours des annees passees. Je ne pense pas que l’assemblee nationale issue des elections de Septembre ou Novembre fera mieux ; les emoluments seront indecents, compliques, et PLUS OPAQUES.
    Avec une population de plus de 16 millions, la "Ruecratie" n’est pas pratique. Concession faite ! Sommes-nous prets a la la remplacer par un groupe d’hommes qui, une fois elus, ne penseront qu’a leur panse au point d’oublier les regles elementaires de la decence ? Sous nos cieux, il faut que de temps en temps la "Ruecratie" se manifeste pour retablir l’ordre. Une alternative fiable serait une presse libre et vibrante.

  • Le 14 janvier 2015 à 13:36, par Vérité En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Qui aime bien châtie bien ! La sévérité de l’analyse de Bassolma est tout simplement fonction de celui du PF qui n’a tenu compte ni du contexte national, ni de sa propre position d’homme appelé à apaiser, ni du moment de présentation de vœux à un peuple pour une nouvelle année 2015 après une insurrection qui s’est soldée par une trentaine de Martyrs

  • Le 14 janvier 2015 à 17:38, par DYTANE En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Tout un chacun doit travailler où qu’il se trouve et cela avec intégrité.
    Il faudra aussi que tout un chacun se fixe une limite à ne pas dépasser pour qu’il ait moins pagaille au Burkina Faso.

  • Le 14 janvier 2015 à 23:52, par Vérité En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    com 3 Aleloo,merci suivre "LE TALK SUR AFRICA 24" publié depuis le 2 juillet 2014 ( donc 3 mois 28 jours avant l’insurrection populaire),. cela t’édifiera probablement. S’informer mieux fait perdre moins.

  • Le 15 janvier 2015 à 07:05, par Valable En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    A l’internaute 42 : Merci te renseigner au près de l’actuel Ministère de la Fonction publique et du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS), en 2011 il y a bel et bien eu le dépôt d’un cahier de doléances. Ce BAZIE là fait la fierté de la jeunesse et de sa Confédération, car il est constant depuis que je l’ai connu à l’université, direct, franc et humble. Maintenant ceux qui croit que ces propos à l’endroit du président sont durs, ce n’est pas mon point de vue, c’est même très bien. C’est parce que Blaise a refusé d’écouter ce niveau de vérité (LE TALK SUR AFRICA 24) qu’il se retrouve aujourd’hui à aller de pays en pays et c’est dommage. Donc évitons le "nabaïsme" et mérité notre qualificatif d’homme intègre donc avoir le courage de faire face. J’ai pu suivre le lien sur "LE TALK AFRICA 24" et BRAVO BAZIE.

  • Le 16 janvier 2015 à 01:06, par l’Aigle En réponse à : Polémique sur la « ruecratie » : « On peut regretter qu’en quelques mois, Michel Kafando oublie d’où il vient »

    Bien de voir aussi article de "Dofini BANLO (COLLABORATEUR) Pour Burkina 24 sur le "titrologue" du 1er février 2014 dont le titre est : "Bassolma Bazié, SG CGT-B : « Nous n’allons pas admettre un référendum dans le sens de plaire à un individu »"..
    Sans commentaire !
    Avez vous vu que Mr le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité Sociale à refusé de répondre à la question d’un auditeur lors de l’émission (contestation des nominations) sur, la RTB le 15 janvier 2014 à 21h : "combien touche par mois un ministre de la transition ?". Encore le manque de transparence et d’exemplarité ?
    Com 20, j’espère que cela aussi a fait dresser " tes cheveux" ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND