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Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

Publié le mercredi 7 janvier 2015 à 00h41min

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Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

Réunis au Conseil supérieur de la communication (CSC) du 6 au 8 janvier 2014, des professionnels des émissions interactives des radios et télévisions renforcent leurs capacités à travers un atelier de formation sur la communication en période de crise. C’est sous les auspices de la présidente Nathalie Somé que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de cet évènement, premier du genre dans la sphère médiatique burkinabè.

Soucieux d’amoindrir les dérapages constatés, surtout en période de crise, lors des émissions interactives, le Conseil supérieur de la communication initie un atelier de formation à l’endroit des animateurs de radio et de télé. Ainsi, pendant 72 heures, une quarantaine de participants du privé et du public seront mieux outillés sur la bonne conduite des émissions interactives, sous la houlette de formateurs tels que Pierre Tiergou Dabiré et le Dr Cyriaque Paré.

Friands d’informations lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers, les journalistes n’ont pas souvent fait preuve de professionnalisme par moments « notamment dans la conduite des émissions interactives », fait remarquer Nathalie Somé. La théorie lors de cet atelier consistera ainsi à donner à ces hommes et femmes des médias, des notions sur la régulation des médias, l’éthique et la déontologie du journalisme, les insuffisances des émissions interactives, la communication en période de crise, enfin sur les fondamentaux de l’animation journalistique. Les émissions d’expression directe étant de « nouveaux espaces de liberté et de démocratisation de la parole » pour la présidente du CSC ; il est désormais urgent pour les animateurs de développer « une grande technicité et un sens élevé de responsabilité sociale ». Sur le plan pragmatique, les participants se soumettront à un exercice critique d’un certain nombre d’émissions radiophoniques et télévisuels afin d’en dégager les forces et les faiblesses ; et par la même occasion ils partageront leurs expériences dans le domaine. « Au cours de l’évaluation des attentes, nous avons eu beaucoup d’échanges sur ce que chacun fait dans sa radio ou télé », dixit Pierre T. Dabiré.

En ce début d’année de 2015, Nathalie Somé n’a pas manqué de souhaiter ses vœux pour « une presse burkinabè encore plus professionnelle et plus responsable soucieuse de contribuer efficacement au renforcement de la cohésion sociale ». Notons qu’au-delà de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso abritera également le même atelier de formation les 12, 13, et 14 janvier 2015.

BASSOLE Herman Frédéric (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2015 à 08:21, par chantal sawadogo En réponse à : Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

    cette cdp acharné de nathalie some croit se faire oublier ainsi... le nageur pense qu’on ne voit pas son dos quoi... c’est Blaise qui tami labas. cherif sy il faut revoir la loi sur le csc et la composition qui ne prend pas en compte suffisamment les associations de professionnels.

  • Le 7 janvier 2015 à 08:38 En réponse à : Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

    Merci au CSC pour l’initiative. j’ai l’impression toutefois qu’il serait plus judicieux pour le CSC de mettre les ressources à la disposition des Associations professionnelles et syndicat des médias afin qu’ils en soient les organisateurs. le CSC s’en trouverait mieux conforté dans son rôle quand on forme les animateurs, peut-on en même temps leur reprocher des erreurs dans la tenue des antennes.
    Le CSC devrait à mon humble avis rester dans son rôle d’arbitre, relever les failles et encourager les associations et syndicats des médias au renforcement des capacité de leurs membres, quitte à les aider en mobilisant les ressources nécessaires.
    Courage aux jeunes animateurs des médias.

  • Le 7 janvier 2015 à 17:18, par Sidpasata Veritas En réponse à : Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

    - A quand la fin du monopole de fasonet.fr/ONATEL pour l’accès Internet par le réseau du téléphone fixe, dotant plus cet "opérateur traditionnel" a été privatisé ? Sous d’autres cieux, tous les fouisseurs d’accès Internet payent des droits à l’État en contrepartie de l’utilisation du réseau téléphonique fixe ; ce qui donne lieu à une concurrence loyale qui profite au grand public. Le CSC devrait faire attention à cela, ainsi qu’au faite que pour la téléphonie mobile, le opérateur pratiquent les mêmes tarifications, les mêmes promotions aux mêmes périodes et donnent les mêmes "avantages" pour éviter de se faire la concurrence. Ce qui n’est en fait qu’une entente illicite au détriment des clients. Il faut agir pour que la multiplicité des opérateurs (3) ait un sens ; sinon c’est tout comme s’il n’y avait qu’un seul opérateur. Ils ont trouvé l’astuce pour créer et de se partager un monopole à trois en évitant de se concurrencer réellement.
    - On aimerait entendre le CSC plaider au moins une fois pour plus de liberté et plus de démocratisation. Malheureusement, chaque fois qu’il prend la parole, c’est pour dire "n’en faites pas trop". Réguler, c’est peut-être aussi aider la RTB à échapper à la tutelle trop forte des autorités étatiques en matière de liberté d’information et pour plus d’accès de l’opposition et de la société civile dans les médias d’État. La télévision nationale est-elle une chaine du gouvernement ou de toute la nation ? Pourquoi les citoyens ont-ils de la peine à se reconnaitre dans cette tété, au point qu’elle a été saccagée lors de l’insurrection comme un instrument d’un régime décrié. Pourquoi les africains délaissent leur radios nationales pour écouter RFI pour avoir l’info juste et détailée sur leur propre pays. Par exemple, j’ai eu de la rencontre du PF Michel Kafando avec les délégués des OSC, des informations, plus détaillées sur RFI que sur la RNB. Pourquoi cette anomalie ?!!!!!!! Le correspondant de RFI à Ouaga qui a fait l reportage est un burkinabè. Qu’est-ce qui empêche le journaliste de la RNB de faire de même, sinon plus ?
    J’espère au moins qu’avec ça Président Mike Kafando du Faso ne va pas dire que j’ai "la critique facile" ! Sinon je dirai qu’il a la remontrance facilement grave !

  • Le 8 janvier 2015 à 09:39, par Bama Denis En réponse à : Médias : le CSC forme les animateurs des émissions interactives des radios

    Cette initiative du csc est à saluer dans un contexte de transition où nous assistons de plus en plus à des propos souvent incendiaire dans nos médias. Je pense que c’est une occasion pour en appeler au sens de la responsabilité sociale de l’ensemble des journalistes de notre pays qui nous est tous cher.
    Bravo au Csc !

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