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Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

Publié le mardi 30 décembre 2014 à 01h40min

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Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

Les faits évoqués sont suffisamment graves : du FACA de mauvaise qualité sur le marché. Les propos sont du Dr Badiori Ouattara pharmacien d’industrie à l’institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) ; il a été pendant plusieurs années responsable de la fabrication de ce médicament contre la drépanocytose à U-PHARMA (1992 au 28 février 2014). C’est un homme visiblement déçu, mais engagé pour la cause des drépanocytaires, que nous avons reçu à notre rédaction le 26 décembre 2014. Il est venu exprimer sa douleur et en appeler à la responsabilité de chacun, avant qu’il ne soit trop tard.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Dr Ouattara Badiori, pharmacien d’industrie avec un Ph D en sciences biomédicales et pharmaceutiques, chercheur à l’institut de recherche en sciences de la santé. Concomitamment à mes activités de recherches, j’ai été pendant plusieurs années le responsable de la fabrication de médicaments génériques (aspirine, paracétamol) et de phytomédicaments comme les gélules antidrépanocytaires FACA à U-PHARMA qui est une structure de valorisation des résultats de la recherche à l’IRSS. Le 28 février 2014, une note de service signée de l’ex-DG du CNRST, le professeur Basile L. GUISSOU a mis fin à mes activités à U-PHARMA. Une note de service que je juge comme un abus de pouvoir.

Pourquoi dites-vous qu’il s’agit d’un abus de pouvoir ?

C’est un long processus qui a démarré le 11 novembre 2013. Nous sommes trois pharmaciens responsables d’actes pharmaceutiques, c’est une chaine de compétence au profit du malade. Je m’occupe de la fabrication, un autre pharmacien, Dr Traoré Sidiki, s’occupe du conditionnement, et le Dr Lompo Marius s’occupe du contrôle de qualité. Au niveau du conditionnement, j’ai constaté le 11 novembre qu’un des agents, Madame Kaboré Tènin était seule à l’intérieur en train de travailler, alors que normalement ils sont deux, avec Monsieur Diasso Moumouni. Je l’ai saluée et je suis sorti. J’ai demandé à son binôme de travail pourquoi il n’est pas à son poste de travail. Il m’a dit qu’il a fini de conditionner son lot de produit et le reste serait pour l’autre qui ne vient jamais au travail à l’heure et elle repart très tôt. La plus grande partie du travail, dans ces conditions, reposerait sur lui seul. Cet état de fait ne pouvant durer, ils auraient décidé de scinder les lots de gélules vides en deux à part égale et celui qui finit son lot n’est pas obligé d’aider l’autre. J’ai essayé de lui faire comprendre qu’il doit épauler sa collègue et qu’ensuite nous verrons comment trouver une solution durable aux absences et retards de Madame Kaboré Tènin. Il n’a pas voulu et Je crois qu’il était excédé par l’impunité dont jouit cette dame car elle venait de faire plus de deux semaines, sans venir au service et sans justificatif. Pendant tout ce temps, c’était le pauvre Diasso Moumouni seul qui travaillait.
Alors, j’ai essayé d’appeler par téléphone le premier responsable, le pharmacien Traoré Sidiki, qui s’occupe de cette cellule de conditionnement. Je ne l’ai pas eu. J’ai ensuite appelé, le 15 novembre, le coordonnateur Dr Lompo Marius qui est en même temps responsable de l’assurance qualité, coordonnateur des activités de U-PHARMA et directeur adjoint de l’IRSS pour qu’il fasse quelque chose ; j’ai précisé que dans le cas contraire, dès le 18 novembre, je serai obligé d’interrompre la production parce que ce que je vois, c’est le signe prémonitoire d’une mauvaise fabrication de médicaments. Effectivement, le 18 novembre 2013, j’ai arrêté la production. Comme j’en ai l’habitude, dès que je sens que quelque chose ne va pas, je prends mes responsabilités, j’arrête la production parce que c’est le patient qui compte d’abord pour moi.
Malheureusement cet acte que je juge responsable, n’a plu ni aux autres pharmaciens (LOMPO Marius, TRAORE Sidiki) ni au directeur de l’IRSS, le docteur OUEDRAOGO Sylvin qui est biologiste. Il y a eu des tentatives de reprendre la production auxquelles je me suis toujours opposé tant qu’on ne se réunirait pas pour trouver une solution ; la dernière de ces tentatives fut le 13 décembre 2013 et face a ma détermination, le pharmacien TRAORE Sidiki fit appel au directeur qui à son arrivée dans l’aire de production me dit : « Badiori tu n’as pas le droit d’arrêter la production ». Et il ajouta : « tu ne fais même plus partie de U-PHARMA ». Je lui ai demandé d’amener un papier officiel attestant ses dires. Une réunion entre le directeur et tout le personnel de U-PHARMA eut aussitôt lieu. La conclusion de cette réunion fut que les inquiétudes auxquelles je faisais allusion, ne peuvent aucunement affecter la qualité des gélules FACA et que le vrai danger auquel l’unité de production doit faire face est bien moi le pharmacien OUATTARA Badioré couramment appelé Badiori ; la production des gélules FACA a donc repris afin de terminer le conditionnement du lot BK13 M12/1A le 17 décembre 2013. Ce lot BK13M12/1A dont les conditions de production ont éveillées en moi des inquiétudes, fut dès le 18 décembre 2013 transféré au magasin par le pharmacien TRAORE Sidiki pour distribution dans les officines pharmaceutiques
Un nouveau lot BK 13M12/2A fut mélangé sous ma responsabilité et transféré au pharmacien TRAORE Sidiki pour conditionnement en gélules FACA de 160mg. Mais avant d’autoriser la poursuite des opérations pharmaceutiques sur ce lot, j’ai exigé entre autres :
- la présence des deux agents de conditionnement à leur poste de travail et aux heures de service
- un rendement journalier par agent de 5 000 gélules soit 50 boîtes de 100 gélules FACA qui est en fait la cadence de production habituelle ; j’avais remarqué dans le cahier de conditionnement que ce rythme avait été très affecté à la baisse avec le précédent lot (BK13M12/1A)
- des tests d’uniformité de masse sur les gélules conditionnées par chaque agent soient quotidiennement faits et surtout que tous les détails sur ces tests soient donnés à tous les pharmaciens pour une meilleure appréciation des conclusions tirées par le laboratoire de contrôle de qualité. Ce test est très important car il permet de savoir si la bonne dose de poudre médicinale est systématiquement mise dans les gélules vides.
- aucun mélange de productions journalières (les sous-lots) ne pourra se faire sans une autorisation justifiée du laboratoire de contrôle de qualité
Toutes ces procédures qui ne sont que de bon sens pour un pharmacien d’industrie, seront plus ou moins ignorées par l’équipe de conditionnement sous la responsabilité du pharmacien TRAORE Sidiki et celle du contrôle de qualité où on a deux pharmaciens (LOMPO Marius, BARA Issa) et un technicien monsieur KABORE Guy Roger. En effet le conditionnement ayant commencé depuis le 18 décembre 2013, c’est seulement le 20 décembre qu’un échantillon fut prélevé pour contrôle à partir des gélules conditionnées par un des agents ; le second prélèvement d’échantillon sur les gélules du deuxième agent de conditionnement ne sera fait que le 24 décembre. Les prélèvements et contrôles ont été faits par le pharmacien BARA Issa, nouvellement recruté à U-PHARMA. Dans deux documents cachetés et signés par le pharmacien BARA Issa, le laboratoire de contrôle de qualité attesta que les deux sous-lots de FACA testés ont une uniformité de masse conforme. Mais en fait, les résultats du test effectué sur le prélèvement du 20 décembre 2013, interprétés selon les normes en vigueur dans la pharmacopée européenne, n’étaient pas conformes ; je rappelle que pour ce test, le document officiel auquel nous nous sommes référés pour avoir l’autorisation de mise des gélules FACA sur le marché burkinabè, est bien la pharmacopée européenne. J’ai réuni toute l’équipe du contrôle de qualité le 26 décembre 2013 pour leur dire que l’échantillon de gélules FACA prélevé le 20 décembre montre que le lot d’où il vient est de mauvaise qualité. Après d’âpres discussions, ils reconnurent que j’avais raison et ainsi, après avoir dit que le lot était bon le 20 décembre, ils étaient obligés de reconnaître que le même lot n’était pas bon, le 26 décembre. Tous ces documents sont là. Alors, j’ai demandé à ce qu’on revoit les anciens résultats des contrôles précédemment faits par le laboratoire ; ces anciens tests n’avaient pas été effectués par le nouveau pharmacien BARA Issa mais bien par le pharmacien LOMPO Marius ou le technicien monsieur KABORE Guy Roger. Ils m’ont autorisé à avoir accès au registre du laboratoire où sont consignés les résultats de six tests d’uniformité de masse faits sur le lot BK13M12/1A ; c’est justement les procédures de conditionnement de ce lot qui m’avaient obligé à interrompre la production du FACA le 18 novembre 2013. Je me suis rendu compte après examen de ce registre que :
- quatre échantillons sur les six testés étaient en fait de mauvaise qualité ; malheureusement le laboratoire de contrôle de qualité à déclaré toutes les gélules testées conformes et a autorisé la mise sur le marché de l’ensemble du lot BK13M12/1A
- le disfonctionnement entre l’équipe de conditionnement du pharmacien TRAORE Sidiki et celle du contrôle de qualité du pharmacien LOMPO Marius est tel que plus de trois cent boîtes de 100 gélules FACA 160mg du même lot BK13M12/1A, conditionnée essentiellement par madame KABORE Tènin n’ont même pas été contrôlées par le laboratoire ! Ces gélules qui font parti de la quotepart de madame KABORE Tènin, ont été conditionnées précipitamment entre le 7 novembre et le 17 décembre 2013 et aussitôt remises au magasin pour distribution par le pharmacien TRAORE Sidiki ; madame KABORE Tènin venait justement de reprendre le travail après sa longue période d’absence non justifée.
La dramatique conclusion à tirer de ces faits surtout pour l’image de U-PHARMA est qu’en plus des insuffisances observées au niveau du laboratoire à interpréter ses propres résultats, la cellule de conditionnement ne respecte aucune procédure. J’ai alors exigé que :
- des sanctions soient prises à l’encontre des responsables de ces graves erreurs qui ne feront qu’augmenter le poids de la croix des drépanocytaires
- des communiqués soient faits pour rappeler les gélules FACA de mauvaise qualité ; l’erreur est humaine, seul Dieu ne se trompe pas, mais s’entêter et ne pas reconnaître son erreur, est diabolique
La hiérarchie refusa d’accéder à ces deux demandes et moi aussi, sans être ébranlé par quelque titre que ce soit, je m’opposai à toutes reprises de la production du FACA. De réunions en réunions, le pharmacien LOMPO Marius reconnut lors de la rencontre du 20 janvier 2014 que sa procédure ne suit pas les pharmacopées internationales et qu’il a un procédé ‘’maison’’. Il reconnait qu’en suivant les règles internationales, le lot n’est pas bon. Je lui ai dit de nous donner plus d’informations sur la validité scientifique de son procédé « maison ». Jusqu’à ce jour il fut incapable de donner les critères d’acceptabilité ou de rejet d’un lot de FACA si son procédé « maison » est appliqué.
Mon entêtement à refuser que ce scandale soit étouffé au détriment des drépanocytaires embarrassait les plus hautes autorités de l’IRSS, du CNRST et du MRSI. Toujours de réunions en réunions nous nous retrouvâmes finalement à Ziniaré du 17 au 19 février 2014 ; la meilleure personnalité que ceux qui n’aimeraient pas voir cette histoire ébruitée ont trouvé, fut l’ex-Délégué général du CNRST, le professeur GUISSOU L. Basile. En connaissance de cause, car ce scandale serait une très grande contre publicité pour lui, ce dernier appuya ceux qui décidèrent de me chasser de U-PHARMA. Leurs trouvailles, qui n’ont rien à voir avec le présent mal fut de dire que le pharmacien OUATTARA Badioré ne s’entend avec personne, il insulte les gens,…. Ainsi Personne n’a voulu regarder les éléments de preuve que j’ai toujours présentés.

Vous dites que du FACA de mauvaise qualité a été mis sur le marché. Qu’avez-vous fait par la suite ?

Des centaines de boîtes dont certaines n’ont même pas été contrôlées du tout ont été mis sur le marché. D’autres ont été contrôlées et reconnues de mauvaise qualité. Plus de 70% du lot FACA BK13M12/1A est de mauvaise qualité et il est déjà sur le marché. Le drame, c’est qu’en décembre 2013, quand j’attirais l’attention des uns et des autres, la plupart de ces gélules étaient encore dans l’usine. Mais, ils ont décidé de continuer à vendre le produit. C’est dommage. Ainsi, quand la note de service m’est parvenue, j’ai décidé d’avertir les instances pharmaceutiques : la direction générale de la pharmacie du médicament et des laboratoires (DGPML) dirigée par le professeur SEMDE Rasmané ; j’ai informé aussi le syndicat des pharmaciens et l’ordre régional des pharmaciens du Centre. J’ai remis des courriers traduisant mes inquiétudes quant à la qualité des gélules FACA à ces trois structures. Mais, seul l’ordre régional m’a répondu ; il dit avoir accusé réception de ma plainte et qu’il va contacter la DGPML parce que c’est elle qui a donné l’autorisation de mise sur le marché. Selon le docteur ZONGO François, président de l’ordre régional des pharmaciens du Centre, une enquête devrait être mise sur pied afin d’en tirer les conclusions pour la suite à donner à cette plainte. En ce qui concerne cette éventuelle enquête, jusqu’à présent, rien n’en transparait pour me parvenir.
C’est au mois de mars 2014 que j’ai contacté les instances du ministère de la santé responsable de l’éthique pharmaceutique. En avril 2014, j’ai introduit un recours en justice au niveau du tribunal administratif contre la note de service du 28 février 2014 qui me met hors de U-PHARMA. Il faut préciser que je reste toujours un chercheur à l’IRSS, mais je ne m’occupe plus de la fabrication des médicaments car dit-on, sans autres explications, OUATTARA Badioré est un élément dangereux. En début octobre 2014, la légitimité de sauver des vies primant sur la légalité de la lenteur des instances de régulation de l’équité sociale, j’ai informé les associations de lutte contre la drépanocytose que je connais au Burkina comme en France des raisons de mon départ de U-PHARMA. Partout où j’ai conseillé aux gens le FACA, j’ai dit aux uns et autres voilà la situation actuelle et que chacun prenne ses responsabilités. Tous les actes que je pose, je fais copie aux responsables impliqués dans la gestion qualitative des gélules FACA (U-PHARMA, IRSS, CNRST, MRSI). Chacun sait exactement ce que je pose comme acte que ce soit à l’IRSS en passant par le CNRST et enfin le MRSI

Après les évènements des 30 et 31 octobre, il y a eu de nouvelles personnes à la tête de certaines structures, avez-vous cherché à les contacté ?

Après l’insurrection, il y a eu de nouvelles nominations. Je suis encore passé chez les nouveaux, notamment le DG du CNRST qui était déjà au courant puisque l’administration est une continuité, et l’actuel ministre du MRSI qui était à l’IRSS et ensuite conseiller technique au MRSI. N’empêche, je leur ai donné ma version encore pour leur demander d’agir car il n’est jamais trop tard pour bien faire ; ce n’est pas mon retour à U-PHARMA qui me préoccupe mais qu’un vrai collège scientifique examine ce que OUATTARA Badioré avance et ce que les autres aussi disent afin d’en détecter le vrai. Ainsi si OUATTARA Badioré à tort, que les sanctions les plus appropriées soient prises ; mais s’il a raison que les coupables ne soient pas encore ménagés comme d’habitude afin qu’ils continuent à ourdir d’autres intrigues à mon encontre ; depuis 2009 je suis victime de fausses accusations, toutes tombées comme neige au soleil les unes après les autres ! Je n’ai peur de rien car le Seigneur est mon Bouclier !
Ce matin (ndlr : 26 décembre 2014), avant de venir ici, je suis passé à la gendarmerie de Nongr-Massom, sise route de Fada, pour leur exposer le problème. Je leur ai dit que je suis en justice au niveau tribunal administratif pour l’abus de pouvoir. Mais, pour la défense de la nation, OUATTARA seul est petit. Que chacun prenne ses responsabilités. Je suis prêt à répondre à toutes les questions. Les éléments de preuve sont là. On ne peut pas se permettre de mettre des produits de mauvaise qualité sur le marché et se taire.
Je parcours aussi les médias. Lefaso.net s’intéresse à cette question du FACA depuis 2012 ; c’est naturellement que j’ai donc pensé à ce média pour venir parler de ma douleur et voir comment faire pour un lendemain meilleur pour tous. C’est ce combat qui m’a amené ici.

Il s’agit actuellement d’un appel aux nouvelles autorités de la transition pour qu’elles agissent pendant qu’il est encore temps ?

Quand je suis allé voir certains, ils m’ont demandé si j’étais parti voir le premier ministre. Je leur ai dit que ce n’est pas à moi d’aller voir le premier ministre. Vous ne pensez pas que j’ai suffisamment fait ? Si, par voie de presse, chacun peut voir ce qu’il peut faire, il n’y a pas à attendre, parce qu’à l’instant T, d’autres sont en train de mourir. Je me rappelle que un de nos ex-premiers ministres qui en 2010 donnait à Koudougou l’AMM des gélules FACA, a dit qu’il a connu le FACA à New York avant de savoir que c’était fabriqué au Burkina Faso ; il s’agit donc d’une fierté nationale. Il faut que chacun essaye de voir à son niveau ce qu’il peut faire non pas pour que OUATTARA Badioré revienne à U-PHARMA, mais que toujours la vérité soit dite pour l’amour du prochain. J’ai dit au ministre de la recherche scientifique et de l’innovation (MRSI) de voir le problème parce qu’on est allé trop loin pour s’arrêter. Il ne faut pas laisser les gens mourir. Si les autorités de la transition peuvent faire quelque chose, il n’est jamais trop tard.

Que doivent faire les pharmacies actuellement puisqu’il y aurait du mauvais FACA sur le marché ?

J’oserai leur demander le plus poliment possible de ne pas regarder de loin cette guerre fratricide entre pharmaciens de U-PHARMA. J’ai été recruté à l’IRSS parce que je suis pharmacien et j’ai fait des études de pharmacie pour sauver des vies ; c’est ce même parchemin qui est devant chacun de nous. Ce qui caractérise le pharmacien, c’est d’abord le médicament quelque soit son lieu de fabrication et ou de distribution, il est notre raison d’être, lui voler au secours, c’est voler à notre propre secours. Si le médicament perd son souffle de soigner c’est l’âme du pharmacien qui le quitte. Que les produits viennent d’ailleurs et probablement mal fait et que nous n’ayons pas toute la logistique pour les contrôler parce que nous sommes pauvres, je peux comprendre même si je ne l’accepte pas. Mais que nous-mêmes fabriquions mal des médicaments, de sur-croix pour un mal caractérisé de « mal des Noirs », c’est la catastrophe.

Entretien réalisé par Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 décembre 2014 à 06:10, par Le Sage En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Si tout cela est vrai, il y a vraiment à craindre pour l’avenir du FACA

  • Le 30 décembre 2014 à 06:17, par Lustre En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    A travers votre récit je me rends compte qu’il sera dur, voire très dur que le pays change. Le clan Compaoré a littéralement changé la mentalité des Burkinabé c’est-à-dire « L’argent est la meilleure chose qu’il soit au monde ». Comment peut-on imaginer : produire et vendre au Burkina Faso (pays des Hommes intègres) des médicaments dont vous connaissez la non-conformité, la dangerosité pour des innocents, des malades, des gens qui souffrent. Dites-moi quelle est la différence entre ces gens et un criminel.

  • Le 30 décembre 2014 à 09:33, par RAWA En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    C’est la tare des burkinabè qui est la plus dure à combattre alors qu’elle freine gravement le développement : Faire son travail avec amour et responsabilité. Il faut bien faire ce que l’on a à faire. C’est l’endroit ici d’attirer l’attention des femmes. C’est bien beau de réclamer des postes comme les hommes, mais il faut être responsable. La plus part des femmes qui sont dans les services sont d’un laxisme incroyable. Ce qui est grave est qu’on passe le temps à les protéger. Nous sommes tous des travailleurs dans les services et nous voyons comment cela se passe. Malheureusement, on a tellement intégré cette histoire de genre que personne ne peut parler aujourd’hui. Tout le monde voit qu’elles ne volent pas haut mais elles sont couvées. Mesdames mettez vous au travail pour mériter votre promotion au lieu de nous casser les oreilles avec la courte échelle comme cette histoire de quota genre.

  • Le 30 décembre 2014 à 10:35, par Chercheur En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour Dr Badioré et bonjour aux lecteurs.
    J’ai lu avec un grand intérêt le plaidoyer du "Docteur saint agneau de Dieu". Avant tout propos, je relève cependant, entre autres contre vérité le fait que le Pr Jean Noel PODA, actuel ministre de la recherche, n’était pas un conseiller technique alors que vous affirmez : ".....l’actuel ministre du MRSI qui était à l’IRSS et ensuite conseiller technique au MRSI.....". De plus votre écrit laisse croire que le DG actuel du CNRST est venu avec la transition alors qu’il était déjà là. Il faut absolument revoir votre écrit, lui débarrasser de ces mensonges introduits à dessein, afin de la rendre crédible.
    Dans votre logique de discrédit, vous chanté que le FACA qui est produit après vous est de mauvaise qualité, et vous ne retenez qu’un seul critère de qualité, c’est à dire la non conformité de masse. Avez-vous saisie le laboratoire national de santé publique pour une contre expertise des produits FACA ? Il semble pour moi absurde de se baser sur les résultats produits par des agents et un dispositif que vous décrié et disqualifié pour tirer des conclusions que vous croyez être pertinentes. Sans doute vous n’avez pas trouvé une oreille attentive auprès des structures responsables telles que DGPML, syndicat des pharmaciens... car votre démarche souffre notamment dans sa cohérence, sa logique et sa pertinence.
    Dr Badioré, dite nous, depuis votre affectation, combien de fois êtes vous présenté au service (ou combien de fois par mois vous présentez-vous au service) pour dire que vous êtes chercheur. Dite plutôt que vous vivez de votre salaire de chercheur, mais surtout ne dite pas que vous continué à faire de la recherche parce que c’est insulté les honnêtes et consciencieux agents de tous les services. Votre douleur vient simplement du fait que vous avez été affecté et non par soucis pour les patients souffrant de drépanocytose.
    Dr Badioré, vous pouvez avoir raison contre tout le monde certes, mais dans un service, croire que vous êtes le seul ange et que tout le reste du personnel n’est que diable....??? Dites nous qui vous avez épargné dans votre service ?
    Sans rancune.

  • Le 30 décembre 2014 à 10:39 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bravo Dr, seulement rappelez vous ceci : la chauve souri en s’accrochant la tête en bas croit pouvoir pisser sur dieu malheureusement elle fini par pisser sur sa propre tête. si Badiori a raison, pourquoi attendre toutes ces années pour agir ? tout en appréciant votre dévouement à la cause nationale je craint que votre réaction ne soit une tentative d’assassinat du projet faca par pur désir de vengeance pour le fait d’avoir quitté la maison.

  • Le 30 décembre 2014 à 11:31, par Metba En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Quand j’étais impliqué dans la production, tout était très très très bon. Maintenant que je ne suis plus dedans, comme je suis le seul intellectuel de la boite, ce qu’ils produisent n’est plus bon. Si vous voulez que je dise la vérité, c’est à dire que c’est bon ce que vous faite, réintégré moi dans la maison. Bon vent. Blaise a prédit le déluge après lui mais on en voit rien d’abord. Soyons moins égoïste et moins prétentieux........

  • Le 30 décembre 2014 à 11:34, par salif En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Face à des faits d’une telle gravité, la version des personnes incriminées est attendue avec impatience.Nous espérons qu’ils vont apporter des raisons valables qui justifient leur entêtement à distribuer des médicaments de mauvaise qualité, donc des poisons.

  • Le 30 décembre 2014 à 11:35, par Maman En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    SVP ne vous amusez pas avec la vie déjà très difficile de nos enfants qui soufrent dans leur chair de douleur ,une douleur insupportable et silencieuse ,de grâce entendez vous pour nous donner un produit de qualité,ne vous enrichissez pas sur nos misères UNE MERE D ENFANTS DREPANOCYTAIRES SS

  • Le 30 décembre 2014 à 11:56, par Julien En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    C’est triste !

  • Le 30 décembre 2014 à 11:58, par sidwaya En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Que les gens comprennent quelque chose dans la déclaration de Dr BADIORI. en réalité c’est quelqu’un qui cherche des poux sur un crâne rasé. il veut certainement se venger parce qu’une note de service l’exclu de l’unité de production ; laquelle exclusion n’est pas mauvaise car c’est bien lui le problème parmi une dizaine d’agents dont 5 pharmaciens y compris lui même. l’Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS) qui abrite l’unité de production du FACA regorge d’éminents chercheurs ( Pr, Directeur de recherche, maître de recherche,chargé de recherche, attaché de recherche, ingénieur et technicien de recherche) de profils divers ( toxicologue, pharmacologue, chimiste, pharmacien, microbiologiste, biochimiste, biologiste). tous autant qu’ils sont, personne n’est profane en ce qui concerne le FACA et certains sont même fortement impliqués dans la chaine de production car y ayant bien un œil de regard. comment alors pouvez -vous imaginez que la production de mauvaise qualité de FACA puisse se faire à l’insu de ce monde ? mieux, les malades dont lui il craint, n’oublions pas que les agents de l’IRSS ont aussi des parents malades de la drépanocytose. c’est très grave ce qu’il fait comme déclaration et il mérite d’être traduit en justice. ce qui plus besoin de comprendre peuvent se rendre à l’IRSS sis à wentenga ex sect. 29.

  • Le 30 décembre 2014 à 12:57 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    j’étais très fière quand on a homologué le médicament FACA fabriqué au Burkina pour soulager un temps soit peu les drépanocytaires que nous sommes. mais si ce qui est relaté s’avère vrai il faut que les autorités prennent leur responsabilité car ce sont les patients qui vont devoir payer le prix fort dans toute cette histoire. des produits contrôlés de mauvaise qualité voir pas du tout contrôlé, quand meme il faut avoir pitié de nous meme si tel n’est le cas il faut au moins avoir pitié du Bon Dieu et arrêté des pratiques criminelles pareilles.
    les premiers responsables ont dit PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT !!!!!! alors on vous croit on vous suit et on espère.
    Que Dieu nous sauve.
    à coup sûr je me retourne dorénavant vers d’autres produits pour calmer mes douleurs surtout en ce temps de dur froid

  • Le 30 décembre 2014 à 13:45, par Koudpoko En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Je pense que c’est Thomas Sankara qui disait ceci : "un soldat mal formé n’est autre qu’un criminel en puissance", et bien, en voici d’autres au FACA. Dr Ouattara Badiori, merci d’attirer l’attention de l’opinion publique sur ces faits graves. Vous avez fait votre devoir, à qui de droit de faire le sien. Mr le Ministre de la Santé, qu’allez-vous faire, on vous écoute !

  • Le 30 décembre 2014 à 14:07, par Dèdègueba SANON En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Moi je connais bien Monsieur Badiori OUATTARA, tel que je le connais, même si ce n’est pas une règle de droit, je suis obligé de tenir compte de ce qu’il dit.
    J’ai donc vérifié le numéro du lot de FACA que j’utilise, heureusement mon lot est différent.Mais je me demande par contre s’il est bon, vu le disfonctionnement dans leur unité de recherche dont il parle.
    Si Badiori me lit qu’il me dise ce qu’il pense du lot N° BK15M13/2A ?

  • Le 30 décembre 2014 à 14:24, par Sid-Lamine En réponse à : Un conseil scientifique international. Et vite !

    Depuis plus de dix ans, je vois le Docteur Badiori Ouattara se démener avec passion pour le faca. Mais il le fait avec discrétion, sans jamais se mettre en avant : il ne se médiatise pas et laisse ses supérieurs cueillir des lauriers auxquels il a ardemment contribué. S’il parle, c’est que c’est grave et il ne le fait pas pour lui-même mais pour les malades. Il est dommage qu’un produit qui doit faire la renommée du pays et sauver des vies souffre de conflits de personnes. Qu’un collège scientifique, comme il le réclame, soit mis en place et que l’opinion sache ce qu’il en est réellement. Il ne devrait pas y avoir des intrigues ou de la politique quand des vies sont en jeu.

  • Le 30 décembre 2014 à 14:47 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Espérons qu’une enquête digne de ce nom sera faite pour situer chacun. Seule la qualité permet de s’imposer dans le village planète-terre et si un "procédé maison" nous en éloigne, il faut revenir sagement aux normes.
    Merci Dr Badiori pour avoir partagé avec nous votre part de vérité !

  • Le 30 décembre 2014 à 15:05, par Conombo Awa En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Les crises de drépanocytose sont extrêmement pénibles pour les personnes souffrant de ce mal, j’en sais quelque chose ! mais plus pénible encore est le comportement de cette race d’individus assoiffés de gain facile quoi qu’il en coûte !

    Vous dites que plus rien ne sera comme avant au Faso ?

    Pauvre Burkinabè !

  • Le 30 décembre 2014 à 17:13, par MONZON En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Mr le président du Faso il ya URGENCE dans cette usine !!! remettez de l’ordre sinon on est tous morts un jour .

  • Le 30 décembre 2014 à 18:53, par Metba En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    On fait publier des machins par son copain, celui-ci bloque les réactions des honnêtes internautes devant contribuer à la manifestation de la vérité, ..., et on est fier d’avoir terni l’image d’une maison qui a contribué à ta formation et t’a rendu ce que tu es aujourd’hui, et l’organe de presse en question dit qu’on respecte la déontologie, ..., et on dit que c’est le Burkina nouveau,...,et...,...Sachez que de mèche ou soudoyé, la vérité se saura.
    Merci !

  • Le 30 décembre 2014 à 19:29, par Marcel En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Grand frère, tu as notre soutien.
    Des gens sans âmes, des ventriloques, des tubes digestifs, tous ces gens sont à punir.
    Ils s’en foutent des malades en réalités.

  • Le 30 décembre 2014 à 19:47 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Si ce que Dr Ouattara avance, est vérifié, l’attitude de ces personnes est criminelle. Je suis parent d’enfant drépanocytaire. Ils ne peuvent imaginer la souffrance physique et morale des enfants, le sentiment de culpabilité de parents qui se sentent responsables des souffrances de leurs enfants et ne peuvent rien pour eux. Ce produit était un soulagement pour nous, parents, qui le donnons à nos enfants depuis des années. Dire que certains, de par leur laxisme et avec la passivité et la complicité de responsables, mettent des produits non conformes sur le marché, c’est criminel. Ils ne méritent même pas d’être des agents de santé, car la vocation première d’un agent de santé est justement la santé du malade. Et des pharmaciens, techniciens du médicament, font cela. Ce dossier ne doit pas resté impuni comme beaucoup d’autres dossiers le sont.
    Merci Dr Ouattara

  • Le 31 décembre 2014 à 01:47, par SAKA En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Cherché à connaitre ce type avant d’accorder du crédit à ce qu’il raconte. On sent vraiment l’envie de nuire dans cet écrit. Pourquoi un individu de la maison, de surcroit qui a été remplacé à son poste publie un tel montage ? Pourquoi avoir attendu un année avant de faire cette publication ? Ce type ne s’est jamais entendu avec quelqu’un. Vous l’aurez bien constaté durant l’interview, monsieur le journaliste.

  • Le 31 décembre 2014 à 20:44, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à tous les internautes ; je remercie toutes celles et tous ceux qui ont pris le temps de lire mon écrit, mon cri de coeur. Pour ceux qui voudrais savoir davantage sur OUATTARA Badioré, je dirais ceci : je suis pharmacien d’industrie spécialisé en technologie pharmaceutique de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) en Belgique ; j’ai aussi un doctorat Ph D en sciences biomédicales et pharmaceutiques de l’Université de Liège (ULg) toujours en Belgique. Les travaux de cette thèse qui ont permis de découvrir les principes actifs antifalcémiants du FACA à savoir les burkinabines, ont consisté à la mise au point de comprimés dispersibles pour les enfants et les nourrissons qui ne peuvent pas prendre les gélules FACA ; malheureusement la production de ce sirop sous forme de comprimé, même à l’échelle pilote, n’est toujours pas à l’ordre du jour au CNRST. Le royaume de Belgique, depuis 1992, à travers une coopération exemplaire, a doté le CNRST d’une comprimeuse rotative pouvant fabriquer en une minute 44 000 comprimés soit près de trois million à l’heure ; après l’échec de la production des génériques (aspirine, paracétamol, chloroquine), j’ai vainement demandé à ce que ce grand outil soit mis à profit pour fabriquer des phytomédicaments tels que des comprimés à base de feuilles de Moringa (Arzan-tiiga ou arjana-yiiri) ; les comprimés de spiruline pourraient aussi permettre de mieux rentabiliser U-PHARMA ! Tous ces projets sont bloqués par ceux qui ont plus d’élan pour la promotion des carrières via une recherche extensive, productrice d’articles scientifiques à partir d’océan de misères jamais solutionnées car ces articles manquent de souffle vital pour produire du pain. Oui un internaute dit que je ne m’entends avec personne ; je lui demanderais de nuancer ces propos car il y a bien de gens à l’IRSS qui épousent ce pourquoi je me bats : cesser de n’être que parole, donner aussi, à l’image du Christ du pain afin qu’on est toujours la force d’écouter les paroles. Contrairement à d’autres instituts du CNRST, ce ne sont pas les moyens qui manquent à l’IRSS (section promotion des phytomédicaments) pour qu’il contribue efficacement à diminuer le chômage et à apporter un mieux être au prochain. Je demanderais aussi à l’internaute qui pense que je dois à l’IRSS, de nuancer ces propos ; en effet nous devons tous à d’autres ; j’ai été recruté au CNRST en tant que pharmacien d’industrie spécialisé en technologie pharmaceutique ; je suis donc venu au CNRST avec ces diplômes. Vous et moi ainsi que le CNRST, tout ce que nous avons, c’est notre aimable Nation qui est, de par la grâce de Dieu, la mère nourrice ; Si nous n’oublions pas cette vérité que à longueur de journée et de nuit les créatures nous rappellent, nous serons moins égoïstes et cela pour le bien de nous tous. Je demanderais à tous ceux qui en veulent à OUATTARA Badioré d’avoir écrit cet article dans notre média Lefaso.net, de ne pas s’en prendre à ce journal qui en mon sens ne fait que son devoir ; nous en sommes arrivés là car, à l’IRSS, au CNRST, au ministère de la santé (DGPML), la primauté de la défense des intérêts égoïstes a pris le dessus sur la défense de ce pourquoi l’institution a été créée ; cessons d’utiliser les institutions que temporairement nous dirigions pour uniquement affermir nos relations personnelles car nos structures sont impersonnelles et cela pour le bien de tous ! Je demanderais aux uns et aux autres d’éviter l’argument de la force en invitant devant médias et personnalités scientifiques de référence dans le domaine pharmaceutique, le pharmacien Ouattara Badioré afin que devant témoins nous mesurions la force scientifique de nos arguments ; de toute façon ce débat est à présent inévitable pour redonner au FACA un crédit, ainsi tout le monde saura si c’est moi qui suis dangereux pour le FACA ou si ce sont les autres ! J’ai attendu une année pour parler de ce qui me minais, pas parce que je fais des calculs machiavéliques mais uniquement parce que j’ai suivi une procédure professionnelle ; à supposé que dès le premier jour j’avais couru dans la rue pour alerter tout le monde du mal de U-PHARMA qui, il faut le rappeler, est aussi mon mal, qu’aurait-on dit ? J’ai avertis successivement les différents responsables de la gestion qualitative du FACA du danger qui menaçait ce produit ; j’ai accordé aux uns et aux autres le temps de réagir pour bien faire si tel était leur désir ; Je vous en prie cessons de nous ridiculiser et d’utiliser la drépanocytose comme vache à lait pour nous seuls car la douleur de ces malades est indescriptible ; nous ne pouvons pas tâtonner avec leur espoir !. Les conséquences du dis-fonctionnement dans la production des gélules FACA, après analyse sont catastrophiques et nous ne pouvons pas nous taire, nous ne devons pas nous taire. J’ai dit courant décembre 2014 à un de nos directeurs qui voulait me moraliser en disant qu’en faisant ces révélations je nuis à l’image du CNRST, notre maison commune ! calmement, je l’ai fixé et avec un ton déterminé, je lui ai dit : si c’était vous ou votre femme, votre enfant , votre mère ou papa qui n’avait que ce FACA comme alternative, alliez vous défendre quelle maison ? le CNRST qui tue ou la survie de votre famille à travers le CNRST d’espoir ? Je vous remercie tous ; nous pouvons nous pardonner si celui qui est en erreur est connu et s’il demande pardon.

  • Le 2 janvier 2015 à 15:38, par Donni Fo En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Il faut arrêter d’incriminer Badiori ou tel autre. Le ministère et la justice, au nom de la santé publique, doivent saisir des échantillons du produit incriminé et investiguer. Si des scientifiques se prononcent, on aura , peut-être, le fin mot de cette histoire. Haïï !

  • Le 2 janvier 2015 à 15:48 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    voici un Dr qui n’a pas encore compris qu’en voulant créer des ennuis aux autres, il se crée des obstacles insurmontables. Dr BADIORI titulaire d’un PH D, vous êtes entrain de mettre des cailloux dans le seul et l’unique repas que l’on vous avais réservé après votre tentative de nuisance. comme vous pensez défier tout le monde et que vous pensez être celui grâce à qui l’institution aura une certaine notoriété que l’on ne saurait qualifié, nous vous disons ceci, même si le bois dure dans l’eau il ne sera jamais un caïman. beaucoup de courage, car vous êtes bien parti pour savoir que c’est vous qui avez toujours raison. je sais une chose dans la vie : vous pouvez ne pas vous entendre avec une, deux, trois, quatre et cinq( pour vous ajouter un bonus), mais que cela dépasse ce nombre et surtout dans la même boite, c’est que vous êtes un obstacle, voire un frein au développement de cette boite. encore courage à vous car votre combat est comme pour être gentil courtois en vers vous, une étendue d’eau que vous pensez pouvoir boire seul car vous êtes très intelligent. je sais que vous êtes capable, mais je sais aussi que la turgescence cellulaire ne sera pas transcendée.

  • Le 2 janvier 2015 à 16:22 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    J’ai bien compris que c’est Dr Badioré lui même qui est le modérateur de ce site, tout au moins pour ce qui concerne son écrit. Alors que toutes les réactions des autres internautes étaient bloquées, lui il avait connaissance du contenu de chaque réaction pour préparer sa riposte.
    Je persiste et signe que le récit de Dr Badioré est joncé d’incohérences et mensonges mal dissimulés. Il se présente comme le seul titré de sa boîte (pharmacien, PhD.....) comme s’il avait le monopole du PhD dans la boite.
    Il dit que le directeur de l’IRSS est un Biologiste sans ajouter qu’il est Directeur de Recherche en Pharmacologie, et qu’il est aussi titulaire du PhD, quelle honte ?
    Il dit que le coordonnateur de UPHARMA est pharmacien, sans ajouter qu’il est Maître de Recherche en Pharmacologie et qu’il est aussi titulaire de PhD....Quelle honte ?
    Ce n’est pas une guerre des diplômes mais si ça peut aider ceux qui n’ont pas la connaissance du fond du dossier de se positionner, tant mieux.
    Je pense que avant toute réaction des autorités de l’IRSS et UPHARMA, le journal gagnerait à s’approcher de la structure pour rassurer les consommateurs. Au delà de l’hystérie d’un individu, il se pose ici un problème de santé publique. Il est de la responsabilité du journal d’avoir du recule par rapport à des sujets qui touche la santé publique. Si quelqu’un se présente dans votre journal pour déclarer la présence d’EBOLA (que Dieu garde notre pays de ce fléau) au Burkina, allez-vous publier l’interview sans vérification ? Le journal que je respecte est aussi comptable que le Dr de la psychose crée au sein des consommateurs du FACA.
    L’honnêteté intellectuelle recommande au Dr de dire en quoi consiste le risque pour le consommateur.... ’’Il ne faut pas laisser les gens mourir’’.... Laisser les gens mourir de quoi ? Par rapport à ce qui est dit dans votre interview, cette conclusion est plutôt un délire ou une hallucination. Ayez le minimum de respect et d’humanité envers les victimes collatérales de vos déclarations qui sont des patients souffrant déjà suffisamment du fardeau de la drépanocytose. Retenez que la souffrance de votre prochain ne saurait servir à la défense de causes égoïstes et inavouées.
    Je dois vous rappeler pour terminer que toute société civilisée est faites de rapports inter individus qui ont des règles élémentaires. Tous parents qui estiment avoir réussit l’éducation de leur enfant sont fiers de lui laisser en héritage quelques unes de ces règles, utiles pour la vie. Dr Badioré acertainement mal en terme de rapports sociaux. Sur la base de votre interview, tout votre problème est parti de vous même, puisque vous avez jugé à tord votre collègue pharmacien (le responsable du conditionnement) incompétent en voulant commander directement les agents qui sont sous sa responsabilité. Revoyez votre copie et rendez-vous compte vous-même de l’erreur que vous avez commise ici. Ce fut un mauvais coaching de votre part.
    VOTRE DEMARCHE EST DEPHASEE AVEC LA DEONTOLOGIE DU METIER DE PHARCIEN OU D’AGENT DE SANTE.
    Sans rancune !

  • Le 3 janvier 2015 à 17:55, par ouattara Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je n’ai pas étaler des titres pour le simple fait de le faire, c’est parce qu’un internaute a dit de chercher à savoir qui est Ouattara Badioré. Je ne prétends pas être le seul titulaire d’un tel diplôme mais je demande à ce que nous même respections nos gros diplômes et titres en ayant un comportement qui reflète nos titres. Vous savez, après 22 ans dans une usine, une note de service fait référence à une réunion ténue à Ziniaré les 17, 18 et 19 février 2014 sur U-PHARMA et vous chasse sans passation de service entre pharmaciens entrants et sortants. On me dit d’aller faire de la recherche tout en sachant que mes activités de recherches ont toujours été liées à U-PHARMA. Demandez au chef du département où on me dit d’aller faire la recherche combien de fois je suis allé le voir et il n’avait aucun local pour moi ! Présentez vous dès le lundi 5 janvier 2015 dans nos locaux à wemtenga et vous verrez que jusqu’à présent il n’y a aucun local pour que je poursuive mes activités de recherche ! Nous-nous faisons du mal à nous mêmes croyant nuire aux autres ; depuis mon départ de U-PHARMA est-ce qu’un seul prototype d’autres médicaments en dehors du FACA a été fabriqué ; les travaux sur les formes pédiatriques qui avaient été bloqués depuis 2003-2004, qui a pu oser dire un mot pour que vite les nourrissons et les enfants drépanocytaires aient une alternative ? C’est dommage car c’est le royaume de Belgique qui a volé au secours de ces travaux dont elle était co-partenaire avec le Burkina Faso. A peine ces travaux finalisés en 2013 en Belgique, je rentre dans mon pays pour enfin fabriquer ces produits, ceux qui s’y étaient opposés depuis près de 10 ans, inventent des choses infondées sur moi. Mais de grâce les conclusions de la réunion de Ziniaré n’ont rien à voir avec les problèmes de gélules FACA mal conditionnées liés à des vacances de poste de travail ! On peut dire que je suis si dangereux que mon influence a conduit les agents à mal conditionner les gélules FACA, soit car je travaille dans une aire contiguë à la leur ; c’est toujours la dangerosité du même Ouattara Badioré qui a fait que les agents de contrôle de qualité dont un est maître de recherche, ont aussi mal interprété leurs résultats d’analyse ? C’est ma dangerosité qui a fait que sans se préoccuper des résultats du contrôle de qualité le pharmacien du conditionnement a envoyé les lots de FACA non contrôlés au magasin ? Tous ceux-ci ont laissé des traces que certains refusent à dessein de voir, dommage ! Mais au fait, toutes ces nuisances de ce Ouattara Badioré n’ont pas pu affecter des lots de gélules FACA mis sur le marché ? Si ce n’est pas vraiment votre propre réputation de grands chercheurs que vous voulez préserver pourquoi il n’y a jamais eu de tentatives de retraits du lot que j’incrimine ? Les faits qu’on me reproche sont pourtant si graves qu’on m’a chassé sans passation de service ! Reconnaissez qu’il y a anguille sous roche. Ce que le pharmacien Ouattara Badioré estime comme extrêmement grave nécessite une remise en cause de notre approche de fabrication du FACA et surtout un rappel des lots mal fabriqués ou du moins un communiqué qui atteste que nous osons faire face aux conséquences de nos actions si ces gélules ont déjà été consommées ! Malheureusement ce que les autres estiment extrêmement dangereux, c’est la présence de ce Ouattara Badioré au CNRST et la raison évoquée est : "il ne s’entend avec personne"
    Vous savez, cessons les bas calculs car le dis-fonctionnement concerne près de 150 000 gélules qui furent réparties en deux lots ; avec certitude j’ai déjà dit que l’un d’eux, à plus de 70% est de mauvaise qualité ; le laboratoire n’a pas donné les autres résultats pour confirmer ou infirmer les indices de mauvais conditionnement visibles dans le registre de conditionnement. C’est un problème de santé publique, au lieu de proférer des menaces, réunissons nous dans un cadre OBJECTIF et apprécions les faits.
    Ceux qui disent que je me mêle de comment mes collègues font leur part de tâche, avec tout le respect que je leur dois, semblent oublier que il y a une CO-RESPONSABILITE dans la gestion de la qualité du produit final qui est le FACA ; notre FACA qui fait la fierté de tous au delà même du Burkina Faso, mais cela ne saurait être une raison pour qu’on cache la vérité si nous nous sommes trompés !
    En ce qui concerne les menaces pour ma carrière, je crois que celui qui les profère me connait mal car pour faire le bien, moi je vis au présent ; ainsi je ne saurais marcher sur des cadavres espérant avoir une bonne promotion au niveau du collège des hommes, par ailleurs tous les hommes, qui devront si Dieu le veut me juger pour ma promotion, ne sont pas aveuglés par un instinct de nuisance : mon frère demain appartient à qui, sinon qu’à DIEU !
    L’internaute qui dit que je ne me focalise que sur l’uniformité de masse, en réponse je lui dirais ceci : la qualité se construit et chaque étape clé a un contrôle approprié. Ainsi lorsqu’un mélange à répartir en dose unitaire est homogène et que l’autorisation de conditionner est accordée, les premiers lots conditionnés doivent être contrôlés et l’uniformité de masse occupe une très grande place dans ces contrôles que nous appelons "in process" et si elle n’est pas conforme au normes du document de référence, comme d’ailleurs tous les autres tests, le lot doit être rejeté ; une procédure validée de récupération pourra ensuite être mise en oeuvre avec la collaboration de TOUTE l’équipe de production et en TOUTE liberté scientifique.
    Si j’ai écorché le titre de quelqu’un, je lui présente toutes mes excuses ; je pense que cela concerne le ministre actuel du MRSI que j’avais présenté comme ayant occupé les fonctions de conseiller technique au MRSI. Quand au DG actuel du CNRST, c’est effectivement bien après l’insurrection que je l’ai rencontré mais il fut comme vous le dites nommé avant les événements insurrectionnels ; c’est une erreur de ma part je le reconnais. Ne perdons cependant pas le fond du problème avec ces détails qui de toute façon ne rassureront personne sur le mal que nous vivons. Le pardon est toujours possible et même nécessaire, mais auparavant, il faut que le vrai coupable soit trouvé et qu’il demande pardon. Je vous remercie

  • Le 4 janvier 2015 à 06:52, par ouattara Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous
    Je voudrais aborder ici trois points permettant de bien illustrer pourquoi je ne suis pas aimé par certains et pourquoi dur comme fer Ouattara Badioré ne cède pas. Ces faits illustrent bien le mal dont nous souffrons : l’espoir est mis dans ceux que la NATION a formé, mais comme une chemise, certains, en fonction de leurs intérêts personnels, savent se défaire de leur âme scientifique et se comporter comme s’il venait à peine de naître ! Les trois points concernent l’étiquetage du FACA, la purification microbiologique des poudres du FACA et la gestion des déchets de la recherche à l’IRSS Wemtenga ; tout cela pour répondre à l’internaute qui pense que je ne suis pas suffisamment explicite quand je dis "de ne pas laisser les gens mourir" il veut que je lui dise de quoi les gens peuvent bien mourir même si ce que je dénonce est vrai ! Si tel est vraiment le fond de sa question alors je lui dirais ceci :
    1) le FACA est inscrit sur la "liste 1 des médicaments". Il est vrai que c’est une fois de plus seul contre tous que j’ai mené le combat pour qu’enfin nos éminents chercheurs acceptent cette autre vérité scientifique qui est de voir le FACA sur la liste 1. Vous savez tous les pharmaciens auxquels les gens font référence à U-PHARMA y compris le professeur GUISSOU Innocent Pierre, tout ce beau monde m’a contredit en ce qui concerne la nécessité de voir le FACA sur "la liste 1" en soutenant contre toute logique scientifique que le FACA doit être en vente libre donc "hors liste" ; en d’autres termes les patients, selon leur logique, n’auraient pas besoin d’ordonnance médicale pour avoir le FACA. Pour ne pas toujours être l’éternel opposants, j’ai suivi leur point de vue et nous avons déposé à la DGPML en 2010 le dossier d’autorisation de mise sur le marché le FACA en le présentant comme un "médicament hors liste". Je crois que le professeur SEMDE Rasmané s’en souvient car voilà ce qu’il a dit devant toute la commission d’enregistrement des médicaments quand nous devrions examiner le dossier présenté par U-PHARMA ; le professeur SEMDE Rasmané a donc dit ce jour : "J’ai crié quand j’ai vu que le FACA était présenté comme devant être hors liste". Naturellement je me suis tourné vers notre professeur de référence GUISSOU Innocent Pierre ; et vous savez ce qu’il a fait, il a baissé la tête et n’a RIEN dit ! Tout l’IRSS y compris le CNRST venait de prendre une honte intellectuelle. Ecoutez moi bien cher frère ou soeur, malgré la RECOMMANDATION de la commission nationale d’enregistrement des médicaments d’étiqueter le FACA comme médicament de liste 1 nécessitant donc une prescription médicale, le professeur GUISSOU Innocent Pierre et tout son clan vont s’opposer à ce verdict. Je suis reparti à maintes reprises à la DGPML pour qu’elle fasse de telle sorte pour qu’enfin le FACA soit bien étiqueté, à ma grande surprise PERSONNE n’a voulu engager un bras de fer pour défendre la vérité scientifique face à la DICTATURE d’un homme car puissant pour la promotion des carrières ! Le FACA a continué deux ans durant à être mal étiqueté ! J’ai dit à mes collègues que même si les pharmaciens d’officine délivrent sans ordonnance des produits nécessitant une prescription médicale, ce n’est pas une raison pour que nous fabricants, nous ne fassions pas notre DEVOIR. En 2012 face à cette illogique, je pense que l’actuel ministre du MRSI s’en souvient, j’ai dit que soit le FACA est correctement étiqueté ou Ouattara Badioré quitte U-PHARAMA ; c’est face à ma détermination que des pharmaciens ont démissionné de U-PHARMA en 2012 dont le professeur GUISSOU Innocent Pierre et le pharmacien TRAORE Sidiki. Après leur départ j’ai donc pu enfin bien étiqueter le FACA. Le pharmacien TRAORE Sidiki dont le slogan est "c’est le chef qui a raison" est revenu à U-PHARMA quand l’actuel directeur le docteur OUEDRAOGO Sylvin a accédé à la direction de l’IRSS et curieusement PERSONNE aujourd’hui ne remet en cause le bon étiquetage que de haute lutte j’ai pu avoir. Voilà des faits concrets et vérifiables ; cessons de nous fier seulement aux cartes de visite et ouvrons les yeux pour voir de quoi sont capable les uns et les autres et ayons le courage de dire NON quand il le faut. Le FACA mal étiqueté faisait la honte de toute la NATION !

    2) Le deuxième point que j’aimerais aborder avec vous afin que pour toujours nous ne nous fions pas seulement aux gros titres, c’est le volet de la charge microbienne des intrants du FACA. Les bonnes pratiques de récoltes des racines de plantes médicinales entrant dans la fabrication du FACA n’étaient plus respectées et les normes de pureté microbiologique n’étaient plus respectées. Quand j’ai soulevé ce problème en 2010-2011, je fus incriminé de tous les maux. J’ai exigé tout arrêt de production et j’ai conditionné la reprise des activités à une expertise dans un laboratoire microbiologique de référence ; nous fîmes recours à l’IRSAT et j’avais totalement raison il y avait trop de salmonelles entre autres dans nos poudres médicinales. J’ai dit que je pourrais proposer une méthode pour redonner au FACA une charge microbienne dans les normes internationalement admises. Le clan du professeur GUISSOU Innocent Pierre s’est opposé à,ce que j’intervienne. Pendant presque six mois ce clan fut incapable d’apporter une solution à ce problème de contamination microbienne ; malheureusement pour ce clan, c’est finalement le petit Ouattara Badioré qui solutionna ce handicap qui pour toujours allait tuer le FACA. Je crois que l’actuel ministre de MRSI s’en souvient, contre vents et marées, pour service rendu à la NATION, il proposa que je sois décoré CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL. Merci à la NATION et à tous ceux qui ont toujours oeuvré pour le bien.
    3) Enfin le dernier point "la production pharmaceutique et la gestion des déchets de la recherche". Cessons de nous mirer dans nos miroirs ; ceux qui pensent que c’est Ouattara Badioré le mal lorsqu’il demande que la gestion des déchets de la recherche se fasse dans des normes qui respectent l’environnement, n’ont qu’à demander aux riverains de l’IRSS ce qu’ils pensent des pratiques des chercheurs du CNRST puisque c’est ainsi qu’ils nous appellent. De toute façon tous ces aspects devront être abordés si des experts dignes de ce nom sont choisis pour se pencher sur le cas l’IRSS de Wemtenga.Je n’ai pas attendu de quitter U-PHARMA pour agir dans le sens de bien faire, mes écrits adressés à qui de droit depuis 2009-2010 témoignent de mon engagement pour une vraie philosophie de production pharmaceutique. Des pharmaco-toxicologues qui sacrifient des animaux de laboratoire avec des produits plus ou moins toxiques et qui les jettent n’importe comment peuvent-ils être appelés des chercheurs ? Depuis 2009 je mène ce combat contre le laboratoire de pharmaco-toxicologie du clan GUISSOU Innocent Pierre ; vous mon frère qui me combattez sans savoir pourquoi je suis si haï à l’IRSS, pouvez vous accepter que les déchets de la recherche sans discrimination soient utilisés dans nos jardins potagers ? ce ne sont pas des mots, c’est un vrai combat que tous les jours je mène contre des gens qui ne respectent aucune déontologie !
    Merci ; le pardon existe pour celui qui le reconnait et sollicite son concours de purification

  • Le 5 janvier 2015 à 15:21, par BILAL En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bravooooo ! Mr le chercheur modèle !? C’est curieux il n’y a que vous parmi cette panoplie de chercheurs qui vous plaignez sur le FACA ? Vous êtes peut-être un "savant", du moins un "génie" pour comprendre tout alors que tous les autres dont vos maîtres ne comprennent rien !? Quelles sont les preuves scientifiques que ces lots sont "mortels" dans tout ce que vous racontez ? Que gagne tous ces chercheurs en ne vous écoutant pas ? Visiblement vous vouliez que l’on vous ramène a U-PHARMA ? Souffrez que l’on vous emmène dans un autre service. Ainsi va le service publique. Courage.
    Quant aux autres questions de la maison, modestement je crois que vous auriez pu faire avancer les choses en approchant les responsables et ce serait plus sérieux de votre part. Si chaque agent de la fonction publique devrait raconter les insuffisances ou les manquements dans son service, je crois que les lignes de ce journal ne pourront jamais les contenir. Aussi, je vous exige du RESPECT, pour le Pr Innocent Pierre GUISSOU. Cet homme est un éminent chercheur reconnu au plan international et qui fait la fierté de ce pays de par ses nombreux apports combien immense pour la science et pour la société. Dorénavant je crois qu’il faut le site LEFASO.NET soit plus sérieux dans le traitement des informations. Il faut vérifier la crédibilité de ce genre de propos qui touche a la santé publique avant de les publier car ses conséquences sont énorme entre autre compromettre gravement le financement la recherche déjà difficile dans ce pays. Pauvre de vous ! vous n’êtes plus que jamais seul ! afin, avec votre complice au site lefaso pourquoi pas ? Qu’allez vous faire a présent maître EINSTEIN ?

  • Le 6 janvier 2015 à 09:38, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Mon cher frère, le professeur GUISSOU Innocent Pierre est certes un éminent chercheur UNIQUEMENT dans son domaine, il n’est pas pharmacien d’industrie et s’il me propose quelque chose de contraire à ce que j’ai reçu d’autres éminents chercheurs qui eux sont du domaine, pour rien au monde je ne suivrai pour suivre !
    Mon cher frère, si vous êtes de la santé, vous devriez comprendre que lorsqu’un médicament est inscrit sur la LISTE 1, la déontologie veut qu’on respecte tout ce à quoi ce produit à droit comme d’ailleurs tous les produits !
    Vous savez mon cher frère, les six tests faits sous la responsabilité de notre maître de recherche, le docteur LOMPO Marius et où quatre de ces essais attestaient que des erreurs systématiques étaient en cours au niveau de la cellule de conditionnement, un de ces tests montre un surdosage de presque 130% ! Le FACA contient des cardiotoniques, si vous êtes de la santé, vous comprendriez qu’on ne peut pas jouer à ce jeu avec impunité même si on est PROFESSEUR TITULAIRE ou DIRECTEUR de recherche : aucun grade ne peut nous mettre au dessus de toutes les lois ! Il faut qu’une conscience moralisatrice aiguille nos inspirations et aspirations professionnelles ! Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme (RABELAIS) Le FACA, même correctement fabriqué, si l’anémie n’est pas compensée, il faut une digitalisation appropriée sinon on expose le malade à une mort subite ! On n’a pas besoin d’être EINSTEIN pour le savoir et voila pourquoi TOUS ceux qui soutenaient que le FACA doit être en vente libre sont des criminels ; il en est de même pour ceux qui veulent le fabriqué sans procédures de standardisation ! si vous voulez plus d’informations sur les côtés positifs et négatifs du FACA, sachez que pendant 22 ans j’ai vécu avec amour aux côtés de ce produit ; tout ce que j’ai reçu, c’est de par la grâce du Seigneur et je dois le partager. Il faut qu’un arbre tombe pour qu’un autre pousse ; mais si vous précipitez les chutes sans que la relève ne soit assurée, vous provoquez la désertification ! Qui ne donne rien n’a rien ! Si vous donnez le mauvais, vous recevrez le mauvais ! Je suis donc près à vous aider mon cher frère avec sincérité !
    Mon tort est de chercher à dire la vérité, comme le ROI DAVID, les injustes tribulations ne font qu’affermir la foi car une fois qu’on a été éprouvé par le mal, on mesure à quel point il est mauvais de faire du mal.
    Je suis dans mon bureau à l’IRSS, je viens de parler au chef du département où je dois faire la recherche, c’est le docteur KINI Félix, il reconnait qu’il n’y a aucun endroit pour moi afin que je poursuive mes activités de recherche sur la drépanocytose ; il m’avait dit la même chose hier. En fait c’est ce même refrain qu’il me dit depuis Février 2013 ! J’ai appelé au téléphone le chef du laboratoire où je dois travailler le docteur SAWADOGO Richard, ce matin 6 janvier 2015 à 7h26mn pour lui rappeler de prendre les dispositions nécessaires pour que je puisse poursuivre ma recherche ; lui aussi semble impuissant. Alors quels sont ceux qui manoeuvrent en bas ? Moi je connais mes droits et mes devoirs et pour une moralisation de la société je ne suis pas de ceux qui disent que DIEU va TOUT régler. Je ferai toujours, de par la grâce du Seigneur, l’humainement nécessaire et je laisserai à Dieu le divinement utile.Donc TOUT ce qui est à moi, je le recevrai d’une manière ou d’une autre.
    Le CNRST croit avoir mis Ouattara Badioré dans une fosse avec un lion très affamé, mais comme avec DANIEL, ce lion est plus humain que ceux qui veulent qu’il déchiquette un innocent !
    Les CHOSES sont souvent plus sensibles que les hommes ; n’est-ce pas la MER rouge qui a donné le passage à MOïSE et aux enfants d’Israël, JACOB ou YACOUBA ! Moi je crois à la force protectrice de la VERITE ; que Ouattara Badioré meure tout de suite ou pas, chacun est face à sa conscience et devra de toute façon payer le tort qu’il a fait aux autres ; une sincère repentance, voila ce qui purifie plus qu’un bain d’eau ! Ce à quoi certains m’invitent, toutes les nobles créatures du Seigneur m’enseignent avec insistance le contraire ; avec toute la considération que je leur dois, pour rien au monde, je ne cesserai de prier le Seigneur afin qu’il me donne la force de mener le vrai combat, celui qui est dirigé contre le MOI égoïste.
    Cordialement, cher frère !

  • Le 6 janvier 2015 à 19:02 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Héiiiii Dr. Vous affirmez : .........’’TOUS ceux qui soutenaient que le FACA doit être en vente libre sont des criminels’’ ..... ALORS Là, LE TRADIPRATICIEN PAR QUI EST VENU LE FACA EST PIRE QU’UN CRIMINEL...!!!???!!!. J’oubliais que vous avez pris ’’le bateau de cette entreprise FACA’’ en cours de route. Cher Dr, je vous exhorte à marcher les pieds à terre. Une petite dose de modestie et surtout d’honnêteté intellectuelle et de sincérité vous grandirait.

  • Le 6 janvier 2015 à 20:42, par CONSCIENCE OU INCONSCIENCE En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour cher Chercheur BADIORE,
    J’ai pris le soin de lire attentivement votre déclaration et bien sûr les réactions des internautes. De même, j’ai lu avec considération vos réactions face aux internautes. Permettez-moi de faire une analyse.

    1-Le 26 décembre 2014 Vous vous êtes présenté comme étant un « pharmacien d’industrie avec un PhD en sciences biomédicales et pharmaceutiques ». En tant que Chercheur, quel est votre grade actuel CAMES ? Cela nous permettra de juger de votre capacité à donner un meilleur savoir au-dessus de vos pairs.
    Vous incriminez le FACA dont vous qualifiez d’une mauvaise qualité. La suite, je constate qu’il s’agit d’un Lot unique. Avez-vous la certitude que vos connaissances actuelles sont aptes à décider de ce qui est bon pour les autres ?
    Dans votre déclaration, vous avez citez un certain nombre de Chercheur dont la recherche bibliographique montre une notoriété beaucoup plus considérable que la vôtre. J’ose croire que vous allez nous en dire plus sinon, vous êtes trop PETIT dans votre PETIT SAVOIR pour être seul contre le monde.
    A la question de savoir : Que doivent faire les pharmacies actuellement puisqu’il y aurait du mauvais FACA sur le marché ?
    Vous formulez la réponse suivante : « J’oserai leur demander le plus poliment possible de ne pas regarder de loin cette guerre fratricide entre pharmaciens de U-PHARMA ». Pouvez-vous être plus explicite ? car cette réponse est plus que jamais vague. Evitez d’utiliser des termes politiques pour fuir la réponse. Répondez donc à cette question

    2- Le 4 janvier 2015, vous avez répondu à un certain nombre d’internautes qui trouvent votre récit assez flou avec des déclarations dont le seul objectif est de ternir l’image de la recherche scientifique.
    En effet vous avez abordé 03 points pour défendre votre position en ces termes : « Les trois points concernent l’étiquetage du FACA, la purification microbiologique des poudres du FACA et la gestion des déchets de la recherche à l’IRSS Wemtenga ; tout cela pour répondre à l’internaute qui pense que je ne suis pas suffisamment explicite quand je dis "de ne pas laisser les gens mourir" il veut que je lui dise de quoi les gens peuvent bien mourir même si ce que je dénonce est vrai ! » : La question que je vous pose est de savoir pourquoi sauter du COQ à l’ÂNE en passant par le mouton ? Soyez Chercheur : Précision et concision !!!
    Par-dessus tout, vous semblez avoir touché toutes les possibilités pour garder votre statut auprès de ceux-là-même qui sont habilités à rejeter ou accepter les produits du FACA comme bien d’autres produits. Osez-vous m’affirmer que vous êtes plus INTELLIGENT que toutes ces personnes décisionnaires ? Que vous êtes le SEUL A VOULOIR DU BIEN DES MALADES ? A partir de là, J’EMETS UN PROFOND DOUTE QUAND A VOTRE MENTAL FINALEMENT. Etes-vous sûr de jouir réellement de vos facultés psychologiques ? Désolé de poser cette dernière question !

    3- Pour tout couronner en attendant votre réaction par rapport à mon écrit, vous avez apporté des éléments supplémentaire le 06 janvier 2015 à 09h38.
    Vous avez indiquez à un internaute comme suit : « Mon cher frère, le professeur GUISSOU Innocent Pierre est certes un éminent chercheur UNIQUEMENT dans son domaine, il n’est pas pharmacien d’industrie et s’il me propose quelque chose de contraire à ce que j’ai reçu d’autres éminents chercheurs qui eux sont du domaine, pour rien au monde je ne suivrai pour suivre ! ».
    Vous venez là de montrer à quel point je peux douter à juste titre de la jouissance de vos facultés mentales.
    En effet, lorsque l’on connait le Pr GUISSOU dont vous incriminez, il est Pharmacologue-Toxicologue. Vous n’atteignez même pas ses orteils quant à vos capacités d’analyses. Vous êtes juste un pleurnichard qui ne sait plus quoi faire.
    Vos connaissances se limitent aussi à ce que vous avez reçu mon CHER PHARMACIEN D’INDUSTRIE. Je suis écœuré par votre immaturité, mais qui ont été vos formateurs ? Pensez-vous avoir été le seul à avoir fait des études à l’extérieur ? J’ai même honte de dire cela car la compétence existe déjà au pays. Vous êtes juste malades je parie.
    De plus, vous n’avez aucune petite connaissance dans le domaine toxicologique ! Même l’Aspirine ou le paracétamol que vous avez cité au tout début, ne sont pas compatibles avec tout le monde. C’est la raison pour laquelle, il existe des contre-indications médicamenteuses. Lorsque vous prescrivez un produit à un malade et qu’il y a des rejets, vous n’allez pas tout de suite simuler une erreur de fabrication mais vous devez trouver un analogue et ne pas incriminer la posologie. Parler de surdosage revient à dire vous dépassez vos limites de « savoir » à la con ou pas ?
    A la fin de votre message du jour vous écrivez que : « Le CNRST croit avoir mis Ouattara Badioré dans une fosse avec un lion très affamé, mais comme avec DANIEL, ce lion est plus humain que ceux qui veulent qu’il déchiquette un innocent ! »
    Vous ne pouvez qu’en vouloir à vous-même. Vous êtes le seul fautif et arrêtez de croire qu’invoquer des passages de bible, coran…vous sauverons. Tout le monde croit en DIEU alors cessez de baratiner les gens car vous commencer à ressembler à un SATAN qui ne dit pas son nom malgré vos prières qui du reste devraient aider tout un chacun à vivre en société. QUE DIEU VOUS AIDER A RETROUVER LE DROIT CHEMIN mon éminent chercheur BADIORE.
    A la suite de ces interventions, je pense qu’il ne reste qu’une chose à faire : Vous devez prendre un congé de traitement psychologique d’une part, demander pardon pour la psychose que vous avez essayé d’inculquer aux parents, aux malades et à la nation toute entière d’autre part. Soyez juste avec vous-même.
    NB1 : QUE LES JOURNALISTES PRENNENT LEUR RESPONSABILITE SINON ILS SERONT POURSUIVIENT car la vérité finie par triomphée.
    NB2 : QUI DIT QUE VOTRE STRUCTURE EST EN SECURITE AVEC DES GENS COMME VOUS. Que les responsables prennent leur responsabilité avant qu’il ne soit trop tard.
    Merci de prendre note et disparaissez.

  • Le 6 janvier 2015 à 22:55, par katal En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

  • Le 7 janvier 2015 à 07:15, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je remercie du fond du coeur toutes celles et tous ceux qui me soutiennent dans la gestion du "problème FACA". Très amicalement je dirais à ceux qui me conseillent de quitter la structure pour par exemple le privé, qu’il y a un temps pour tout ; nous sommes tous dans un schéma de glorification du Seigneur et nous ne devons pas fuir nos responsabilités. Le Public et le Privé, c’est à tour de rôle les pieds droit et gauche ou les mains droite et gauche de la même personne ! L’un ne peut aller sans l’autre pour l’équilibre de la société. Le problème auquel je fais face aujourd’hui au CNRST, sans l’affronter avec détermination et fuir pour un autre cadre, c’est comme si on refusait de contribuer à éteindre l’incendie dans le salon en fuyant se réfugier dans la chambre ! J’ai un contrat moral avec tous ces enfants et toutes ces personnes, le plus souvent démunis, à qui, dans le cadre de la pharmaco-vigilance ou vigilance thérapeutique, je donnais gratuitement les gélules FACA. Ces malades acceptaient en contre parti de donner leur sang pour des recherches par exemples hématologiques et pharmacognosiques. Pourrait-on soudainement les abandonner ? Pourrais-je leur donner des gélules FACA tout en ayant l’intime conviction que ces produits ne sont pas sécurisés ? Je vis actuellement l’inquiétude de tous ces malades qui, à chaque instant, me posent des questions auxquelles je suis démuni ! Vous voyez, il n’y a d’homme que dans un contexte et voila le mien.
    Certains affirment qu’il n’y a aucun problème sérieux avec le FACA et que je cherche des poux sur un crâne rasé et pour preuve, selon eux, aucun malade n’en est mort ou ne s’est plaint ! Ceux qui pensent pouvoir se réfugier dans le fait que jusqu’à présent il n’y a eu aucune plainte de malades, je les laisse avec leur conscience ; mais je leur dirais ceci : le chauffeur, même avec tous ses papiers en règle et qui ne respecte pas le code de la route, doit-on le laisser circuler sous prétexte qu’il n’aurait pas encore tué quelqu’un ? Par ailleurs même si jusqu’à présent aucun citoyen ne se plaint des agissements de ce chauffeur alors doit-on le laisser circuler ou pas ? Est-ce ainsi que notre POLICE procède ? Doit-on respecter le CODE de la route et pas le CODE de la santé ? Y’a t-il un lieu sur cette terre où Ouattara Badioré pourrait se cacher et ne pas être hanté par ces questions existentielles ?
    Je pense avoir été suffisamment clair et c’est ainsi que, quelque soit les phases de recherche (précliniques ou cliniques), Ouattara Badioré est un problème à l’IRSS car il se pose des questions philosophiques dont la dissertation impose une perpétuelle remise en question pour un mieux être du prochain. On ne pourrait mieux illustrer ce que je viens d’avancer qu’en observant les contradictions du CNRST : la recherche qu’il me dit de faire, il ne me donne rien pour l’amorcer depuis le 28 février 2014 ; et pourtant tout le matériel est là, le besoin, la nécessité d’effectuer ces recherches aussi ! J’aimerais à présent entendre la version de ceux qui pensent que c’est l’affectation qui pose un problème à Ouattara Badioré ; le mal n’est-il pas plus profond qu’une simple affectation ? Ce mal, ne concerne-t-il que Ouattara Badioré et son complice du journal Lefaso.net comme le disent certains ou concerne-t-il l’HUMANITE toute entière ? Toute parcelle de liberté privée n’est-elle pas une parcelle de liberté universelle ? Peut-on toucher à l’une sans empiéter sur l’autre ?
    Certains m’assimilent ironiquement à Eintein, il aurait mieux fait de prendre Galilée pour deux raisons :
    - La Galilée est cette partie de la Palestine où Jésus ou Issa passa son enfance, la genèse de l’Espoir qu’il nous apporta y commença ! Nous sommes toujours dans la période de la nativité surtout dans les pays de l’EST
    - Galilée est aussi ce Astro-physicien et écrivain italien qui se sublimait pour observer l’Univers, la voie lactée ! Il est la meilleure illustration pour dire que le NOMBRE ne fait pas la VERITE. Je demanderais donc poliment à mon frère qui pense que je suis seule dans ma position de bien relire la vie de Galilée. Je ne prétends pas être Galilée mais je lui ai montré avec des preuves à l’appui, qu’à maintes fois je me suis opposé à plus grand nombre et pourtant la vérité scientifique était de mon côté !
    Très cordialement !

  • Le 9 janvier 2015 à 08:10, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Très amicalement, après avoir lu le message numéro 31, et dans un but constructif, je présente ci-dessous le mail que je viens d’envoyer au directeur de l’IRSS ; une copie est envoyée à beaucoup de chercheurs dont monsieur le ministre du MRSI, le professeur Guissou Innocent Pierre, le professeur Basile Guissou, les docteurs Kini félix, Lompo Marius. mais avant de présenter ce courriel, permettez moi chères et chers internautes de revenir sur certains points :
    - Ceux qui demandent mon grade au CAMES sont les mêmes qui ont bloqué mes travaux sur la drépanocytose depuis l’année académique 2003/2004. Je n’en veut à personne, c’est mon destin et il me permet aujourd’hui de dénoncer avec des arguments irréfutables une plaie de notre société ; incontestablement je réclamerai mes droits aux uns et aux autres en faisant recours aux structures appropriées.
    - Quant au tradithérapeute de FO qui est à l’origine de la présence du faca sur l’échiquier scientifique moderne, moi je le respecte ; il est médecin et pharmacien, mieux il est psychologue, bref quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Chaque patient, pour lui est un cas, il le reçoit, épouse sa douleur et adapte sa recette ; Depuis qu’il vous a donné sa recette, je suis le seul à demander avec insistance, qu’à défaut de lui donner de l’argent sur les ventes du FACA, qu’on parle de lui à chaque fois qu’une communication est faite sur le FACA ! Avoir une telle idée et la défendre, si c’est cela que vous appelez être DIABOLIQUE alors, Ouattara Badioré est un DIABLE et sans honte je le revendique mon cher frère !
    Chers lecteurs et lectrices veuillez trouvez dans les lignes suivantes le mail dont j’ai parlé plus haut, son titre est "visite ministérielle (MRSI) du mardi 6 janvier 2015 à l’IRSS"

    Visite ministérielle (MRSI) du mardi 6 janvier 2015 à l’IRSS

    moi
    À
    sylvin ouedraogo Marius LOMPO phyto00123@yahoo.fr ouedraogosalfo35@yahoo.fr
    Cc
    issa tissologo pierre guissou podajnl@yahoo.fr Hassanata MILLOGO beydari2000@yahoo.fr blguissou hotmail.fr, sidiki traoré, moi, Aubin batienon

    9 janvier 2015 à 7h03 AM

    Bonjour Monsieur le Directeur, docteur Ouédraogo Sylvin,

    Après la visite ministérielle, j’ai assisté à une interview animée par le docteur Ouédraogo Salfo, responsable de la fabrication des médicaments à U-PHARMA. Pour son bien et celui de l’IRSS, j’ai voulu après son entretien avec les journalistes du MRSI, revenir sur des déclarations jugées en mon sens non fondées. Des agents de l’IRSS m’ont empêché de parler ; indigné par ces comportements, je suis parti jusqu’au MRSI exposer ce que j’appelle
    deux poids deux mesures. J’en ai d’ailleurs parlé au téléphone à Monsieur le ministre. Le jeudi 8 janvier 2015, j’ai expliqué au docteur Ouédraogo Salfo pourquoi je tenais à rectifier certaines de ses déclarations. En fait je n’en veux pas à mon jeune confrère, la désinformation scientifique est entretenue par les premiers auteurs des travaux menés sur le FACA et ici je ne présente que deux points qui ne font pas honneur à nos éminents chercheurs

    1) A propos de la DL50 du FACA qui serait de 600mg/kg

    Il s’agit d’un résultat obtenu avec la formule du FACA original, celui du tradithérapeute, celui sur lequel le docteur Ouattara Alain a travaillé. Pour des raisons de toxicité cette première formulation a été modifiée en augmentant la teneur en Fagara au détriment du Calotropis qui est la composante la plus toxique. Vous comprenez que si les tests de détermination de la DL50 sont sensibles, les deux formulations différentes de FACA ne sauraient avoir la
    même DL50 ! J’ai toujours demandé mais vainement qu’on reprenne les travaux de toxicité du FACA actuel en prenant pour substance de référence des composés de la Digitale qui est la plante universellement connue pour ses propriétés cardiotoniques ! dommage car ainsi nous aurions des arguments plus crédibles car, à juste titre je le reconnais, le Calotropis est beaucoup moins toxique que la digitale ; mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas toxique !

    2) La dose thérapeutique préconisée qui serait inférieure au 1/100 ème de la DL50

    Le docteur Lompo Marius, pour tenter de justifier les erreurs commises en libérant indélicatement des centaines de boites Faca 160mg, s’accroche au fait que le Faca serait utilisé à des doses inférieures au 1/100 ème de la DL50 ; ces déclarations pleines d’ambiguïté sont reprises par d’autres ! Ici encore les acteurs de désinformation scientifique entretiennent la confusion entre le Faca original et le Faca actuel qui est sur le marché ! Le docteur Ouattara Alain a effectivement déduit de la DL50 600mg/kg moins du 1/100 ème de cette valeur pour les essais cliniques car il a pris 5mg/kg. Mais madame Ouattara/Danté qui a travaillé ensuite sur la formule actuelle du Faca, a pris pour ses essais cliniques le 1/80 ème de cette même DL50 de 600mg/kg soit 7.5mg/kg . Dites moi pourquoi, sans arguments scientifiques on s’est permis d’augmenter les doses puisque les travaux du docteur Ouattara Alain étaient, à ce que je sache, très intéressants ! Pire, lorsque vous prenez la posologie préconisée par U-PHARMA en ce qui concerne le Faca, vous pouvez administrer en période de crises jusqu’à six gélules de 160mg ou 80mg selon l’âge du drépanocytaire ! Pour un malade adulte, vous l’autorisez à prendre 960mg par jour
    (160mg X 6). Dans ces conditions, même si votre malade pèse 100kg, vous lui administrez presque 10mg/kg de poids corporel ! Toutes ces contradictions dans les travaux sur le Faca conduits par le professeur Guissou Innocent Pierre, ont amené un de ces doctorants, le docteur ZOMYGUE (je m’excuse si j’ai mal écrit son nom) à écrire et défendre dans sa thèse pourtant conduite par le professeur Guissou innocent Pierre, que les teneurs en
    cardiotoniques administrées selon la posologie du Faca excèdent les normes admises. Cette thèse aurait pu avoir un meilleur visage scientifique s’il avait tenu compte de la stéréochimie particulière des cardiotoniques du Calotropis, de leur hydrosolubilité et surtout de la vraie valeur de la DL50 du Faca actuel qui de toute façon ne peut pas être ce que sans honte scientifique, on nous dit. Moi j’ai défendu le Faca à travers le monde, je
    vous avoue que beaucoup d’incohérences accompagnent ces travaux ! malheureusement quand on propose de l’objectif, la dose subjective des MAITRES prend toujours le déçu pour le malheur de nous tous !

    Cordialement,

    Dr Ouattara Badioré, Pharmacien d’industrie, PhD

  • Le 9 janvier 2015 à 12:56 En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à tous
    Ce forum n’est pas le lieu indiqué pour des conflits intellectuels et j’ai honte quand on pense qu’avoir un gros diplôme est synonyme d’être seigneur. Les autodidactes ça existe non ? Même si Dr Badiori n’a pas été à l’école ce n’est pas qui le prive le droit de contester un Pr titulaire. Je pense qu’il y a un peu de vérité dans dans ce qu’il dit, mais les arguments techniques vous pouvez épargner les internautes de ça. Je constate que Badiori a le courage de signer des écrits alors que ceux qui le contestent restent dans l’anonymat.
    Arrêtons de défendre ce qui n’est pas défendable juste pour des promotions, on sais tous comment se passe l’avancement dans la carrière des universitaires car c’est pas toujours les meilleurs qui sont élus.
    Dr Badiori vous avez le soutien de beaucoup d’internaute mais seulement vos adversaires vous déplacent sur un terrain trop technique limitant les possibilités de réaction.
    Courage pour votre lutte pour le FACA

  • Le 9 janvier 2015 à 16:18, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je voudrais, avec votre indulgence, revenir sur trois points :
    1) Comme nous sommes en quête de la VERITE, les moindres détails ont leur importance. J’apporte donc un rectificatif sur l’auteur des travaux en 2001 sur les gélules FACA à l’hôpital YALGADO-OUEDRAOGO. Il s’agissait de Dembélé S. M. F. (thèse en Pharmacie N° 18) et non madame OUATTARA/DANTE. Il y’a eu effectivement deux essais cliniques :
    - le premier en 1991, couronné par une thèse en médecine dont l’auteur est le Dr OUATTARA Alain qui a bien travaillé sur la formule original du tradithérapeute ; c’est bien ce premier FACA qui a une DL50 de 600mg/kg (chez l’animal), il en a déduit 5mg/kg de poids corporel, voie orale pour l’administrer aux enfants
    - le deuxième en 2001, couronné par une thèse de pharmacie dont l’auteur est Dr DEMBELE S.M. Françoise et non madame OUATTARA/DANTE comme je l’ai mis par erreur dans le courriel. Mais le plus important en mon sens, réside dans le fait qu’elle avait bien pris 7.5mg/kg de poids corporel, voie orale pour administrer le FACA deuxième version aux enfants.
    Le fond du problème ne change donc pas, un FACA en cache un autre et pourtant on nous fait croire qu’ils ont la même DL50 qui serait 600mg/kg ! Le plus grave c’est d’oser affirmer que les doses thérapeutiques de ce deuxième FACA sont inférieures à 6mg/kg, [le centième de la DL50 (600/100)] ; alors que dans la pratique nos étiquettes autorisent en période de crises drépanocytaires plus du double de cette valeur par exemple chez un adulte drépanocytaire de 70kg ! Ces contre-vérités de la par du directeur adjoint de l’IRSS, responsable de l’assurance qualité et coordonnateur des activités de U-PHARMA, c’est très peu rassurant ! Son grade de maître de recherche donné par le CAMES ne peut pas le sauver ici, sauf s’il y’a abus de pouvoir et recherche d’un bouc émissaire ! Aucun maître objectif du CAMES n’osera se salir dans un tel dossier pour discréditer l’institution ! Donc je vous en prie, ne me demandez pas qui je suis, mais demandez moi ce que je sais faire et mettez moi à l’épreuve !

    2) Je demanderais très amicalement à ceux qui s’en prennent au journal Lefaso.net, à mes parents, à ceux qui m’ont enseigné d’abandonner cette voie car elle ne traduit qu’un défaut d’argument. Je ferai tout pour ne pas les suivre dans ce chemin car ce serait opter pour la loi de talion "oeil pour oeil dent pour dent" même si par nécessité de survie et de moralisation de la société, les écritures saintes nous disent : "ne suis pas l’insensé de peur de lui ressembler ; suis l’insensé de peur qu’il ne se prenne pour sage" . Mon cher frère, même en période de guerre, l’ennemi a des droits selon les saintes écritures et selon les principes de droit universel.Nous voulons trouver une équitable solution à un problème de santé publique, s’il vous plait cadrons le débat.

    3) l’internaute qui pense que suis passé "du coq à l’âne", avec tout le respect que je lui dois, je dirais ceci : il ne saurait avoir une bonne pratique de production pharmaceutique sans une maîtrise des "5 M" ; c’est dans le cadre de l’enseignement que nous optons pour cette appellation pour désigner tous les paramètres pouvant influencer la qualité du produit fini : Main d’oeuvre - Milieu de travail - Matières premières - Matériels -Méthodes. Si mon cher frère n’arrive pas à classer avec objectivité les points que j’avais soulevés dans un de ces "M", alors il pourra dire que je suis passé du "coq à l’âne"
    Cordialement,
    Dr Ouattara Badioré, Pharmacien d’industrie, PhD

  • Le 10 janvier 2015 à 05:26, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Une de nos expressions africaines nous enseigne que "on mange avec les yeux" ; ainsi même si l’aliment sent bon et que tout l’environnement de sa préparation laisse à désirer, nous perdons l’appétit. Je voudrais partager avec vous 3 courriels datant de 2010 qui montrent que mon combat pour la production d’un médicament qualitativement et quantitativement correct ne date pas d’aujourd’hui. Certains pensent que je profite de l’avènement insurrectionnel pour nuire à d’autres. Le 18 juin 2010 j’ai arrêté la production du FACA pour des raisons totalement objectives, le professeur Guissou Innocent Pierre va essayer de m’intimider, mais face à ma détermination, il fut obligé de céder. En fait depuis 2009, son laboratoire de pharmaco-toxicologie dont le chef des travaux était l’actuel directeur de l’IRSS, le docteur Ouédraogo Sylvin, manipulait à grande échelle des pesticides en massacrant et en jetant n’importe comment dans la cour de fabrication des médicaments les aliments, les animaux morts et autres déchets toxiques. Le service n’étant entouré que de grillages mais percés à certains endroits, les chiens, chats et autres carnivores venaient s’intoxiquer. Les ramasseurs d’ordures avaient leur dose ; pire certains agents prenaient le reste des aliments d’animaux contaminés pour les vendre aux jardiniers ! Je ne pouvais pas rester indifférents. De toute façon j’ai déjà envoyé à toutes les personnes impliquée dans ces comportements criminels les photos prises en 2009 et mon intention d’écrire un livre qui est déjà près (presque 300 pages) intitulé "au nom de la santé, moins de santé à Wemtenga". Je donne cette précision pour qu’on ne s’en prenne pas au média Lefaso.net car tous au MRSI même le ministre sortant, au CNRST et à l’IRSS ont reçu ce que je compte mettre dans ce document. PERSONNE ne peut réagir et PERSONNE ne peut dire le contraire car j’ai des preuves irréfutables qui n’honorent pas nos grands chercheurs. Pour que de telles pratiques cessent, il faut absolument en parler. Le document relate des faits de 2009 jusqu’en 2015 avec le brûlant dossier actuel du FACA. Il s’agit surtout de courriels échangés entre acteurs et montrant le vrai visage des uns et des autres. Chères et chers internautes voilà un exemple de ces échanges entre le pharmacien Ouattara Badioré et le professeur Guissou Innocent Pierre en 2010 ; une copie est adressée au directeur, le professeur Sondo Blaise et à d’autres chercheurs de l’IRSS

    COURRIELS

    Premier courriel du pharmacien Ouattara Badioré : Arrêt de la production

    Le Pharmacien Ouattara Badioré envoie le vendredi 18 juin 2010 un mail au Pr Guissou lui signifiant la nécessité d’interrompre pour des raisons techniques la production des gélules FACA

    — - En date de : Ven 18.6.10, ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr> a écrit :

    De : ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Objet : Arrêt de la production à U-PHARMA
    À : "Pierre Guissou" <ip_guissou@yahoo.fr>
    Cc : "Marius LOMPO" <lompomarius@yahoo.fr>, "sidiki traoré" <tsidiki27@yahoo.fr>, "Blaise SONDO" <sondoblaise@yahoo.fr>, "ouédraogo jean-bosco" jbouedraogo.irssbobo@fasonet.bf

    Date : Vendredi 18 juin 2010, 14h04
    U-PHARMA/IRSS/CNRST Ouagadougou le 18/06/2010

    Pharmacien responsable de la production

    AU

    Coordonnateur des activités de U-PHARMA

    Objet : Arrêt des activités de production à U-PHARMA

    Cher Professeur, vous êtes le coordonnateur des activités de U-PHARMA.
    Nos conditions de travail n’ont cessé de se dégrader depuis 1992 ; vous avez toujours été averti des problèmes auxquels nous faisons quotidiennement face. Des solutions plus ou moins appropriées ont été trouvées.
    Nos principaux problèmes ont toujours été :
    - propreté de l’environnement et des aires de travail
    - gestion "des déchets de la recherche - production pharmaceutique"
    - équipement de travail
    - motivation des travailleurs
    - approvisionnement en matières premières
    - planning de production
    - commercialisation des produits finis
    - lourdeur administrative

    Un comité technique de gestion (CTG) a été mis en place ; nous devons reconnaître qu’il n’a pas été à la hauteur des espoirs mis en lui. Les décisions prises lors de nos cessions de rencontre sont presque toujours non appliquées.
    Le 13 Avril 2009 je vous avais parlé des insoutenables déchets de la recherche qu’il fallait absolument ramasser. Après maintes tergiversations, les rats, les lapins morts, leurs crottes et restes d’aliments furent ramassés. Vous avez responsabilisé le Docteur LOMPO Marius pour que la cour du MEPHATRA/PH soit digne.
    Le 16 Juin 2010 je vous ai parlé de l’état non respectueux des normes de production pharmaceutique de la cour de MEPHATRA/PH. Je vous ai rappelé aussi l’état défectueux de nos sanitaires. J’ai ajouté que toutes ces situations étaient des motifs suffisants pour arrêter la production pharmaceutique.
    Ce matin, j’ai trouvé mon personnel de production entrain de débroussailler la cour !
    Aucune politique d’entretien de la cour n’existe. J’ai appelé le Docteur LOMPO Marius pour qu’il constate lui-même l’état lamentable de la cour (Herbes, reste d’aliments des animaux exposés à la pluie ...) et nos sanitaires inopérants.
    En tant que pharmacien responsable du contrôle de qualité, je pense qu’il ne pourrait pas ne pas comprendre ma décision d’arrêter la production à U-PHARMA.
    Je souhaite de tout mon cœur que vous allez m’aider à vite trouver une solution à cette situation.

    Veuillez accepter Professeur mes sincères considérations

    OUATTARA Badioré

    Réponse du Pr Guissou Innocent Pierre au mail du pharmacien Ouattara à la date du 18 juin 2010

    — - En date de : Ven 18.6.10, Pierre Innocent GUISSOU <ip_guissou@yahoo.fr> a écrit :

    De : Pierre Innocent GUISSOU <ip_guissou@yahoo.fr>
    Objet : Re : Arrêt de la production à U-PHARMA
    À : "ouattara badiore" <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Cc : "Marius LOMPO" <lompomarius@yahoo.fr>, "sidiki traoré" <tsidiki27@yahoo.fr>, "Blaise SONDO" <sondoblaise@yahoo.fr>, "ouédraogo jean-bosco" <jbouedraogo.irssbobo@fasonet.bf>
    Date : Vendredi 18 juin 2010, 16h51
    Monsieur OUATTARA Badioré,
    Après lecture de votre écrit irrespectueux, je voudrai vous rappeler que UPHARMA n’est pas votre propriété privée. Vous êtes un agent comme tout le monde. De quel droit vous prenez des décisions institutionnelles ? Quand on vous respecte vous finissez par croire que c’est vous le chef de UPHARMA. Sur quel droit ? Vous serez responsable de ce que vous avez écrit et il faudra l’assumer. D’ores et déjà, je dégage ma responsabilité en ce qui concerne la situation que vous aurez créée. Etes- vous responsable des agents que vous voulez mettre au chômage. Vous l’assumerez puisque c’est vous l’ordonnateur.

    Pr. I. Pierre GUISSOU
    Docteur es Sciences Pharmaceutiques
    Pharmacologue - Toxicologue / Agrégé de Pharmacie
    * Université de Ouagadougou - UFR/Sc. Santé
    - déprt. Sciences pharmaceutiques appliquées
    - 3ème cycle spécialisé et doctoral (Pharmacologie - Toxicologie)
    * CHU. Yalgado Ouédraogo. Ouagadougou
    Déprt. Laboratoires et Pharmacie hospitalière
    * Institut de recherche en sciences de la santé
    Déprt. Médecine - pharmacopée traditionnelle et Pharmacie
    Tél. +226 70 266534

    Deuxième courriel du pharmacien Ouattara Badioré suite à la réponse du Pr Guissou Innocent Pierre

    — - En date de : Sam 19.6.10, ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr> a écrit :

    De : ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Objet : Re : Arrêt de la production à U-PHARMA
    À : "Pierre Innocent GUISSOU" <ip_guissou@yahoo.fr>
    Cc : "Marius LOMPO" <lompomarius@yahoo.fr>, "sidiki traoré" <tsidiki27@yahoo.fr>, "Blaise SONDO" <sondoblaise@yahoo.fr>, "ouédraogo jean-bosco" <jbouedraogo.irssbobo@fasonet.bf>
    Date : Samedi 19 juin 2010, 8h54
    Cher Professeur,
    C’est un devoir pour moi de répondre à votre mail.
    Je pense très sincèrement que mon message ne montre pas que je suis le chef de U-PHARMA. C’est vous qui avez eu confiance en moi en me nommant "Responsable de la production à U-PHARMA" ; je vous en serai éternellement reconnaissant cher Maître.
    Le Pharmacien TRAORE Sidiki et moi n’avons cessé depuis notre prise de service en 1992, de sensibiliser le personnel qui est sous notre responsabilité sur les bonnes pratiques de production pharmaceutique. Le Pharmacien Traoré et moi avons pris les dabas en 1992 en compagnie de nos agents pour désherber les alentours de U-PHARMA.
    Nous sommes fiers de voir qu’ils mettent en pratique ce comportement responsable dans l’exécution de leurs tâches. En matière d’industrie pharmaceutique la QUALITE SE CONSTRUIT MAIS NE SE CONTROLE PAS. Ce n’est donc pas les résultats de contrôle du produit fini qui importent mais toute la philosophie de production.
    Je n’ai pas pris une décision institutionnelle, ma position est strictement personnelle. C’est OUATTARA Badioré "Responsable de la production" qui dit que les conditions techniques ne sont plus remplies pour poursuivre les activités de production. J’ai tout à fait le droit et même le DEVOIR de dire NON quand mes gestes ne peuvent plus être en concordance avec les normes pharmaceutiques. Je n’invente rien et je n’ai rien contre votre personne cher Maître ; mais la défense de ma profession est au dessus de TOUT car c’est un problème de SANTE PUBLIQUE. J’ai toujours les images (photos) des rats, des lapins morts et leurs aliments qui étaient à quelques pas de U-PHARMA. Ai-je eu tort de poser le problème de la gestion des déchets de la recherche face aux exigences de production de U-PHARMA ? Je suis certes un agent de U-PHARMA mais qui est responsable de ses actes. Mes gestes pharmaceutiques ne me sont pas dictés ; je fais l’acte que je juge être le meilleur à chaque instant. Si des magnons clés de la production sont défaillants et je ferme les yeux sur ces lacunes pour des considérations subjectives, c’est un CRIME.
    A l’extérieur tout le côté Nord et OUEST de l’IRSS est rempli d’ordures ! Ce matin j’ai fait des photos de ces saletés extra-muros. J’ai profité sensibiliser des voisins qui devant moi voulaient déverser leurs ordures. Une riveraine m’a dit merci de ce comportement citoyen car selon elle les déchets ménagers et autres viennent nuitamment de partout ; elle aurait même retrouvé un chien mort un jour en face de sa maison ; le corps de l’animal était bien sûr collé au mur de l’IRSS.
    Non seulement je fabrique des médicaments dont l’éthique exige un certain comportement, mais moi aussi je passe la majeure partie de ma journée à l’IRSS : c’est mon DROIT d’exiger un environnement sain.
    Je pense que tout ce que je fais est pour rehausser l’image de la PHARMACIE et partant la votre car vous avez beaucoup donné à cette discipline cher Maître.
    Mes sincères considérations

    OUATTARA Badioré

    Chères et chers internautes, je ne suis donc pas un militant de 25ème heure ! je n’en veux à personne, je défends un serment : CONTRIBUER A SOIGNER MAIS PAS TUER !

  • Le 15 janvier 2015 à 05:16, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MRSI) a pris pour porte parole le professeur GUISSOU Innocent Pierre pour dire qu’il n’y a qu’un seul type de FACA dont la dose létale 50% (DL50) chez l’animal choisi fut et est de 600mg/kg. Je proposerais avec respect en premier lieu au ministère de la santé (DGPML) et ensuite à tous ceux qui veulent s’inscrire dans le processus de découvrir la vérité, le thème de recherche suivant : « A la découverte des FACA à travers les travaux de recherche scientifiques du professeur GUISSOU Innocent Pierre ». A cet effet, je donne si besoin en est, les pistes suivantes :

    1) La thèse de médecine du docteur OUATTARA Alain en 1991

    Après la brillante défense de la thèse, il y’ a eu des publications d’articles et de communications scientifiques ; ce que je présente n’est pas exhaustif. Dans ces travaux la formule du FACA est donnée, la DL50 de 600mg/kg et la dose thérapeutique usuelle préconisée de 5mg/kg. L’intitulé de la thèse et un article sont ci-dessous

    Approche thérapeutique de la maladie drépanocytaire. Etude préliminaire comparée du traitement par une présentation galénique moderne de deux plantes médicinales : Fagara zanthoxyloïdes Lam. et Calotropis procera Aït. Et d’un médicament usuel de référence : la dihydroergotoxine au centre hospitalier national yalgado Ouédraogo. Thèse Mèd. Ouagadougou 1991 ; 150 :97

    Ouattara A., Guissou I. P., Sawadogo A., Sawadogo M. (1992) Etude comparative de la crise drépanocytaire chez les enfants de 5 à 15 ans à l’hôpital national Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. Pharmacien d’Afrique 68 :19-27

    2) Une évaluation de DL50 est encore faite sur le FACA en 1998

    Un article est publié dont le premier auteur est le docteur LOMPO Marius. L’article montre clairement que la DL50 est toujours 600mg/kg. Le problème est qu’à cette date j’étais à U-PHARMA et le FACA que nous fabriquions n’avait plus la formule du FACA fabriqué pour les travaux de 1991 ; en 1998 le FACA que je connaissais contenait plus de Fagara . Alors sur quel FACA l’équipe du professeur GUISSOU a-t-elle fait le test ? L’article est ci-dessous

    LOMPO M. et al., (1998) Evaluation de la toxicité générale aiguë de FACA antidrépanocytaire. Pharm. Méd. Trad. Afr. ; vol 10 : 55-62

    3) Les travaux de docteur DEMBELE S. M. F. en 2001

    Je sais que docteur DEMBELE a pris pour ses essais cliniques du FACA fabriqué à U-PHARMA et dans sa thèse la posologie fut de 7.5mg/kg et non 5mg/kg comme en 1991. Dans ces conditions comment peut-on continuer à dire que le FACA est administré à une dose inférieure au centième de 600mg/kg. Je rappelle que les posologies sur les boîtes et dans les notices actuelles du FACA autorisent des doses de 12 voir 13mg/kg en fonction du poids des malades. C’est pour cacher ces contradictions que les indications du FACA ne font pas référence au poids ; elles se limitent à un aspect très vague de « enfant de 30 mois à 15 ans » et « adulte ». Partout où j’ai conseillé le FACA, j’ai insisté pour qu’on tienne compte entre autres du poids, de l’âge, du pouls,…. Le titre de la thèse est ci-dessous

    DEMBELE S. M. F. (2001) Etude pharmacotechnique du phytomédicament antidrépanocytaitre FACA : propriétés pharmacologiques chez l’animal et efficacité thérapeutique chez l’enfant drépanocytaire au CHN-YO
    Thèse pharm. Université de Ouagadougou/ Burkina Faso N° 18

    4) Les travaux du docteur ZOMY GUEU Patrice

    Il a travaillé uniquement sur le Calotropis et a surtout montré que les teneurs en cardiotoniques étaient trop dans le FACA. Le titre de sa thèse est ci-dessous

    ZOMY GUEU P. (2005) Etude pharmacologique des écorces des racines de Calotropis procera Ait. ( Asclepiadaceae ) utilisées dans le traitement de la drépanocytose au Burkina Faso : supports des effets secondaires indésirables pulmonaires et cardiaques, activité bactérienne
    Thèse Pharm. Université de Ouagadougou/ Burkina Faso

    5) Les travaux de monsieur TAMINI S. F. B. en 2006 sur le FACA

    Je recommande vivement ce document aux uns et aux autres. On y trouve entre autres des données sur l’uniformité de masse des gélules, sur la teneur en cardiotoniques dans le Calotropis et dans le FACA ; on peut donc déduire la formule du FACA qu’il a testé puisque le FACA n’est théoriquement composé que de deux éléments. Ce document témoigne de beaucoup d’incohérence et de manipulations de la vérité.

    TAMINI S. F. B. (2006) Détermination des paramètres physiques et chimiques du phytomédicament FACA antidrépanocytaire pour une assurance de la qualité pharmaceutique
    Mémoire de licence professionnelle en analyse bio-médicales.
    Université de Ouagadougou / Burkina Faso

    Voilà pourquoi j’ai toujours ténu à faire le mélange des deux types de poudre qui composent le FACA et dans les proportions qui sont dans le dossier d’homologation (AMM) car beaucoup de non dits accompagnent certains travaux. Je sais avec certitude une chose : comparativement à la formule donnée en 1991 par le docteur OUATTARA Alain, le FACA homologué est moins toxique car contenant plus de Fagara.

    Cordialement
    Dr OUATTARA Badioré, Pharmacien d’industrie phD

  • Le 16 janvier 2015 à 05:40, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je remercie tout le monde et je pense qu’il y a de l’espoir pour sauver le "FACA" car au fil du temps les acteurs clé sont obligés de se découvrir et se soumettre à l’esprit d’une critique constructive. Hier, j’ai reçu par voie hiérarchique un document officiel signé par le professeur SEMDE Rasmané directeur de la DGPML (première structure du ministère de la santé qui s’occupe du médicament).Le document remet en cause les accusations du pharmacien Ouattara Badioré ; il est adressé à tous les utilisateurs du FACA pour les rassurer que le "FACA est de bonne qualité. J’ai répondu au professeur SEMDE Rasmané sous couvert voie hiérarchique en lui demandant si depuis 2010 les recommandations que sa structure avait faite à U-Pharma afin que le FACA soit correctement fabriqué ont été respectées ? A cet effet je vous présente trois courriels échangés entre le professeur GUISSOU Innocent Pierre et les pharmaciens TRAORE Sidiki, OUATTARA Badioré en 2010. Les amendements demandés par le professeur SEMDE Rasmané sont dans le mail du docteur TRAORE Sidiki daté du 29 mars 2010. La DGPML a donné l’AMM des deux formes pharmaceutiques du FACA en comptant sur la bonne volonté des autorités de U-pharma pour faire le nécessaire en ce qui concerne les amendements. Cette structure n’a absolument rien fait ensuite pour que dans la pratique les failles dans le système de production du FACA soient corrigées. Chères et chers internautes je vous ai déjà relaté mes peines pour que le FACA soit enfin sur la liste 1 en 2012 !
    En ce qui concerne le problème actuel, le professeur SEMDE Rasmané m’a reçu en avril 2014 mais il a cherché a étouffer le scandale. En mai 2014, les inspecteurs du ministère de la santé sont venus s’entretenir avec les responsables de U-pharma et moi le plaignant, je ne fus pas convié à la réunion quoique je fusse bien présent ce jour ! J’ai ensuite appelé le professeur SEMDE Rasmané pour signifier ce vice de forme ; il m’a seulement dit qu’ils vont voir s’il est nécessaire d’entendre dans un cadre officiel ma version ou pas. Je suis toujours dans cette attente et voila que le professeur SEMDE Rasmané signe un document pour croire pouvoir rassurer l’opinion sur la crédibilité de U-pharma à bien fabriquer le FACA ! La DGPML n’a même pas eu le courage de m’envoyer un accusé de réception attestant qu’elle a reçu un courrier de main à main concernant le disfonctionnement de U-pharma ; seul l’ordre régional des pharmaciens du Centre m’a envoyé un accusé de réception. Je vous invite à lire les courriels de 2010

    Fw : Amendement de l’AMM FACA
    Mardi 6 avril 2010 1h16
    De :
    Cet expéditeur a été certifié DomainKeys.
    "Pierre Innocent GUISSOU" <ip_guissou@yahoo.fr>
    Afficher les détails du contact
    À :
    "ouattara badiore" <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Bonjour à tous,
    J’ai bien reçu le message que je viens de lire à cause de difficultés de connexion ici.
    C’est à cause du délai de dépôt indiqué par le Pr. SEMDE que je proposais de répondre. Mais si cela ne gêne pas je suis d’accord avec votre proposition. Je rentre samedi 10 avril.

    Pr. I. Pierre GUISSOU
    Docteur es Sciences Pharmaceutiques
    Pharmacologue - Toxicologue / Agrégé de Pharmacie
    * Université de Ouagadougou - UFR/Sc. Santé
    - déprt. Sciences pharmaceutiques appliquées
    - 3ème cycle spécialisé et doctoral (Pharmacologie - Toxicologie)
    * CHU. Yalgado Ouédraogo. Ouagadougou
    Déprt. Laboratoires et Pharmacie hospitalière
    * Institut de recherche en sciences de la santé
    Déprt. Médecine - pharmacopée traditionnelle et Pharmacie
    Tél. +226 70 266534

    — - En date de : Sam 3.4.10, ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr> a écrit :

    De : ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Objet : Fw : Amendement de l’AMM FACA
    À : "Pierre Guissou" <ip_guissou@yahoo.fr>, "pierre guissou" <pierre.guissou@univ-ouaga.bf> , "Marius LOMPO" <lompomarius@yahoo.fr>, "sidiki traoré" <tsidiki27@yahoo.fr>
    Date : Samedi 3 avril 2010, 14h04

    Bonjour Professeur,
    Pour des raisons de coupure de courant hier, Sidiki n’a pas pu vous envoyer le point de vue des pharmaciens responsables des actes pharmaceutiques en ce qui concerne les amendements du dossier AMM. Il m’a demandé de le faire dès que possible.
    Nous pensons qu’il serait mieux de vous attendre afin que tous ensemble nous rédigions un dossier AAM qui pourra prendre en compte les différents points soulevés par le département du Pr SEMDE. Nous pensons qu’il est important que nous échangions entre nous sur ces différents points afin d’avoir les mêmes compréhensions des normes émises. Nous fixerons ensuite un chronogramme pour apporter les corrections.
    Par exemple pour la date de péremption nous voulions doser les Burkinabins mais il nous manque un rotavapor
    Ouattara
    Bon retour Professeur !
    — - En date de : Lun 29.3.10, Sidiki Traoré <tsidiki27@yahoo.fr> a écrit :

    De : Sidiki Traoré <tsidiki27@yahoo.fr>
    Objet : Amendement de l’AMM FACA
    À : ip_guissou@yahoo.fr
    Cc : ouattarabadiore2@yahoo.fr, lompomarius@yahoo.fr
    Date : Lundi 29 mars 2010, 14h19
    Bonsoir Professeur

    Voici les différents amendements formulés par le Professeur Semdé par écrit ce jour-ci :

    - l’accès de U-PHARMA doit être direct et facile pour les patients et autres personnes voulant entrer en contact avec le fabricant
    - précision des plantes utilisées
    - rien ne justifie la durée d’utilisation des 5 ans. A défaut d’essais de stabilité appropriée, ramener cette durée à 2 ans
    - classer le produit en Liste I, à cause de la présence des cardiotoniques
    - le contrôle de la qualité microbiologique ( aucune référence ) surtout le taux d’humidité est élevé et qu’il manque la description de fabrication
    - description complète du procès de fabrication ( récolte, séchage, broyage )

    Le Professeur Semdé dit de déposer un exemplaire du document amendé au plus tard le 7 Avril 2010 à la DGPML car la commission se réunira le 15 Avril 2010.

    Bon séjour

    Sidiki Traoré

  • Le 16 janvier 2015 à 09:11, par OUATTARA Badioré En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je disais dans mon message précédent qu’il y a de l’espoir pour sauver le "FACA" ; un cadre appelé par exemple "collectif pour sauver le FACA" (CSF) pourrait être mis en place avec l’assistance objective de tous.Le FACA est un très bon médicament mais il y’a quelques grains de sable dans ses yeux et qui pourraient lui être fatale. Nous devons donc identifier le FACA qui est à sauver des autres FACA qui existent et dont les stigmates sont dans les résultats de recherche du professeur GUISSOU Innocent Pierre sur le "FACA" Il est important de souligner que le tradipraticien de Fô qui est le premier détenteur officiel des différents types de mélange des écorces de racines de "Fagara" et de "Calotropis" pour la prise en charge de la drépanocytose au Burkina Faso est un des acteurs fondamentaux dans toutes les trouvailles sur le "FACA" au CNRST. Je pense que le professeur GUISSOU Innocent Pierre et bien d’autres acteurs de la promotion de la pharmacopée traditionnelle ont oublié ce devoir de justice. Il y’a un sentiment de "contact mortel" entre les premiers détenteurs de nos savoirs médicinaux et ceux qui prétendent les promouvoir ; le " FACA" est un bel exemple pour illustrer cette exploitation égoïste des tradithérapeutes. Tout le drame que vit le "FACA" aujourd’hui découle de cet instinct égoïste de "toujours vouloir recevoir sans jamais chercher à donner". Le "FACA" traduit un des visages les plus ignobles de l’égoïsme : "tuer la poule aux œufs d’or". Tout ce que je viens de dire, vous trouverez la preuve scientifique sur internet via le moteur de recherche Google.
    1. CONTACT MORTEL
    Les recherches du CNRST sur ces formulations antidrépanocytaires du vieux sage de Fô livrent au monde entier son savoir faire sans rien lui donner en contre parti. Les preuves de cette accusation sont sur le Net ; sur google, introduisez "efficacité antidrépanocytaire des gélules faca" ; vous aurez un article de 1995 du professeur GUISSOU Innocent Pierre ; à la page 31 de cet article dont il a eu besoin pour sa carrière universitaire, il donne la composition de la recette du "FACA" original, celui des travaux du docteur OUATTARA Alain. Ce "FACA original" a une DL50 de 600mg/kg et la dose thérapeutique préconisée fut de 5mg/kg chez les enfants

    2. LE REFUS DE DONNER AUX AUTRES CE DONT ILS ONT BESOIN

    Le CNRST via l’IRSS a jugé bon de refaire des tests de toxicité sur le "FACA" en 1998 car une nouvelle formulation du "FACA" a été faite ; elle est en théorie moins toxique car plus dosée en la composante la moins toxique, le "Fagara" et qui est l’élément le plus actif sur les drépanocytes. Un article atteste cette affirmation et il est sur le Net ; vous pouvez l’avoir sur google en tapant "évaluation de la toxicité des gélules faca" ; Le premier auteur de cet article est le docteur LOMPO Marius. A la page 61 de cet article toutes les preuves sont là que les auteurs souffrent d’une honnêteté intellectuelle ; excusez moi d’avoir choisi ces termes mais je n’en vois pas d’autres pour les qualifier ; de telles pratiques ne rassurent aucun intellectuel du domaine pharmaceutique à conseiller le "FACA" ; d’ailleurs tous les partenaires belges ont toujours émis de sérieuses réserves en ce qui concerne certaines de nos affirmations scientifiques. Pour revenir à page 61 de ce fameux article, les auteurs osent écrire que la DL50 de ce "FACA nouvelle formule" a aussi une DL50 de 600mg/kg !
    Pire afin de faire passer plus facilement la "pilule", ils disent que la posologie requise est de 2 à 3 gélules de 175 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Je farais ici deux observations :
    - d’abord il n’existe pas de "FACA" 175 mg à ma connaissance. Les gélules "FACA" sont exprimées en poudre anhydre et ainsi le "FACA" 160mg, pour la conditionner, il faut 175 mg
    de poudre totale.
    - les auteurs minimisent la toxicité du "FACA" en prenant une posologie de 2 à 3 gélules par jour ; je leur demanderais qu’en est-il de ceux qui vont prendre 4 à 6 gélules par jour ? Je rappelle que les posologies sur les boites du "FACA" autorisent des prises de 4 à 6 gélules par jour. Même avec cette posologie de 2 à 3 gélules par jour, les auteurs admettent que ce malade prend une dose de 8.75 mg/kg ; je ne suis pas d’accord avec le mode de calcul mais dans tous les cas la posologie est largement supérieure aux 5 mg/kg du "FACA original"

    II y a donc déjà deux types de "FACA". Mais au fait pourquoi l’équipe du professeur GUISSOU Innocent Pierre refuse de reconnaître l’existence d’un "FACA" différent du "FACA original" en disant que tous ces "FACA" ont une même DL50 ? Parce qu’elle tient à garder secret sa formule ! Elle ne va pas la mettre dans un article scientifique comme elle l’a fait avec la formule du tradipraticien afin de la monnayer pour une rentabilité industrielle. Pour preuve, toute la DGPML sait que dans les dossiers d’homologation du "FACA" en 2010, les compositions des intrants n’étaient pas celles du "FACA" fabriqué en 1991 par le docteur OUATTARA Alain ! "Ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse" nous rappelle les saintes écritures et toutes les nobles créatures du Seigneur !

    3.LA THESE DE DOCTEUR DEMBELE

    La thèse de docteur DEMBELE S. M. F. (2001) qui a concerné des aspects pharmacotechniques et cliniques du "FACA" est aussi sur le Net. La page 63 de ce document montre bien que la posologie utilisée pour son travail est supérieure aux 5 mg/kg du "FACA original" La page 87 du document montre clairement que le "FACA" utilisé en 2001est plus efficace que celui du docteur OUATTARA Alain en 1991. Cette différence significative est-elle due à l’augmentation de la posologie à 7.5 mg/kg (environ 8 mg/kg) ou c’est parce que la composition qualitative des deux types de "FACA" est différente ? Elle n’a pas pu oser pousser la critique dans ce sens, je la comprends vu le contexte ; par ailleurs elle a abattu un travail scientifique immense et très intéressant même si à la page 94 ses conclusions semblent contredire celles du docteur ZOMY GUEU Patrice. Il y a donc bel et bien plus d’un type de "FACA"

    4. LE MEMOIRE DE MONSIEUR TAMINI

    Le mémoire de Monsieur TAMINI S. F. B. (2006) n’est pas à ma connaissance encore sur le Net ; le contraire m’aurait étonné car il permet de déduire la formule du "FACA" qui a fait l’objet de ses travaux ; nous savons que bien de gens, après avoir divulgué la formule du tradithérapeute, veulent jalousement garder la leur ! Mais le mémoire ayant été publiquement défendu, je me permets de donner les éléments suivants dans le but d’argumenter mes points de vue. Ainsi monsieur TAMINI a dosé la poudre de Calotropis et a montré qu’elle avait une teneur de 0.3% m/m en cardiotoniques ; il a aussi dosé dans le "FACA" les mêmes cardiotoniques ; à ce niveau il a trouvé une valeur de 0.12% m/m. ces deux valeurs nous permettent, en utilisant des formules mathématiques ou simplement l’alligation (la croix de Saint André) de voir que le "FACA" étudié par monsieur TAMINI contient plus de Fagara que de Calotropis ! C’est la première fois que je vois un "FACA" qui contient plus de Fagara que de Calotropis dans les travaux du professeur GUISSOU Innocent Pierre. Cet autre "FACA" a- t- il aussi une DL50 de 600 mg/kg ?
    Peut-on utiliser l’argent du contribuable et user de manipulations intellectuelles de la sorte et en toute impunité ! Ai-je raison ou non de dire qu’il faut un "collectif pour sauver le "FACA" ? Il ne faut pas que l’équipe du professeur GUISSOU Innocent Pierre essaie de fuir le débat intellectuel, de toute façon il est inévitable. Je leur demanderais poliment de préparer leurs arguments car le MONDE entier nous regarde, nous écoute et personne ne peut encore arrêter ce mouvement pour assainir nos pratiques de recherches scientifiques.
    Cordialement !
    Dr OUATTARA Badioré, pharmacien d’industrie PhD

  • Le 17 janvier 2015 à 00:46, par Y Roussa En réponse à : Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

    Dr Badiri (e),
    Votre cas n est pas loin de la formule originelle du "Pourtant elle tourne !". Chapeau pour la tenacite avec laquelle vous defendez vos idees, ou du moins votre conception du professonalisme qui devrait animer le milieu scientifique au pays, n en deplaise a tous. d aucuns vous comparent, comme d habitude malheureusement, a certains de nos pioniers de reference, tendant a sousestimer et l homme et ses idees:par ex. #31 ecrit "En effet, lorsque l’on connait le Pr GUISSOU dont vous incriminez, il est Pharmacologue-Toxicologue. Vous n’atteignez même pas ses orteils quant à vos capacités d’analyses. Vous êtes juste un pleurnichard qui ne sait plus quoi faire".

    Quel mepris ! S il y a un domaine ou la democratie, les titres et autres artifices n ont pas droit de cite, c est bien la science : Seule la VERITE triomphe, peu importe votre rang dans la hierarchie. Le lievre que vient de lever Dr Badiori(e), tout en etant seul a le chasser, n est peut etre pas aussi annondin qu on voudrait le faire croire. Pour avoir ete pendant longtemps dans la chaine de production du medicament incrimine, qui plus que lui peut pretendre connaitre l ampleur des eccueils qu il tient absolument a faire corriger par principe et sans doute pas patriotisme ? Pour etre court, on peut dire qu on en est arrive la parce que personne de sa hierarchie n a probablement voulu "se mouiller". Il est sans doute plus facile de casser l empecheur de tourner en rond que de declencher une procedure sans doute couteuse de rapel des lots incrimines avec tous les tracas qui vont avec. En cas tout l universite qui l a forme en belgique doit en etre fiere, et moi avec au Faso.
    Ne l oublions pas, PLUS RIEN NE DEVRAIT ETRE COMME AVANT !!!
    Dans la Patrie des Hommes Integres, les malfassons de produits seront denonces et combattues.

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