Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Sommé de démissionner par un collectif de bouchers, Jules Palm, le Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso a livré sa part de vérité au portail d’informations Lefaso.net au cours d’une interview. Victime, selon lui, d’une mauvaise interprétation de la situation nationale, l’homme dit être surpris et dépassé par les griefs qu’on lui impute. Lisez plutôt !
Lefaso.net : A votre prise de fonction quel était l’état de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso ?
Jules Palm : Ceux qui connaissent l’abattoir frigorifique de Bobo sauront que c’était une enceinte très sale à ma prise de fonction le 18 septembre 2012. Moi-même j’avais honte de dire aux gens que j’étais le responsable de cet établissement. Mais Dieu aidant et avec l’appui des autorités (ressources animales et commerce), nous avons pu faire la réfection. Dans le temps, c’était de la terre à l’abattoir. Avec la réhabilitation, nous avons pavé la cour avant (côté administratif) et tout le tour de l’abattoir a été dallé si bien qu’on peut y travailler sans trop de difficultés pendant la saison pluvieuse. Vous savez, c’est un bâtiment des années 1960 qui abrite l’abattoir. Il y a eu très peu de réfection et l’enceinte a été fortement endommagée. Après ma prise de service, nous avons pu changer la toiture qui était en tuile. Détruite, elle exposait le personnel de l’abattoir et toutes les personnes qui fréquentaient l’établissement car l’installation électrique était aérienne et elle était à l’origine du dégât de plusieurs appareils. Nous avons donc repris entièrement la toiture de tous les bâtiments. Pour faciliter le nettoyage, nous avons fait installer des carreaux sur les façades, même dans la salle d’abattage urgente. Nous avons travaillé à créer les conditions minimales pour un travail hygiénique et qu’on puisse fournir de la viande qui soit saine aux consommateurs. Nous nous sommes attelés à ces tâches de juin 2013 à mars 2014. Donc, l’abattoir est dans un état acceptable. Comparativement à ce que j’ai trouvé à ma prise de service, on peut le dire, il y a eu une nette amélioration des conditions de travail.
Lorsque j’ai pris service, il y avait également un problème au niveau du forage. On avait une pompe très faible et le château d’eau ne pouvait pas se remplir. Nous étions confrontés à des factures d’eau élevées auxquelles il fallait trouver une solution pour réduire les charges de fonctionnement. Nous avons trouvé la solution à ce problème en réhabilitant le château d’eau. Actuellement, en 30 minutes, le château de l’abattoir peut être rempli. Même sans l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), nous on a de l’eau à l’abattoir sauf en cas de délestage. Comme autre problème, j’ai trouvé un vieux compresseur à air qui ne faisait pas 200 litres, nous l’avons remplacé en juillet 2014 par un compresseur de 300 litres. Voilà quelques aménagements que nous avons pu faire en plus des chambres froides.
Est-ce vrai que les chambres froides de l’abattoir sont défaillantes ?
Jules Palm : Je vous invite à faire un tour à l’abattoir pour constater l’état des chambres froides. En fait, il y a une mauvaise compréhension de l’utilisation de la chambre froide. Une chambre froide est là pour une conservation et non pour restaurer une viande ou transformer une viande de mauvaise qualité en une viande de bonne qualité. Des boucheries et des charcuteries de Ouagadougou viennent se ravitailler chez nous, si les chambres froides ne marchaient pas, ils n’allaient pas continuer à le faire. Mais ce qui se passe, c’est qu’il y a beaucoup de bovins qui arrivent à l’abattoir déjà égorgés. Vous ne pouvez pas savoir si c’est une viande cadavérique ou si c’était un animal en agonie qu’on a égorgé. Souvent, on trimbale ces genres de viande depuis Solenzo. Ainsi, le temps mis pour le transport et le dépouillement, la viande se dégrade. Vous mettez ça dans un frigo et vous voulez que ça se restaure ? Quel que soit la chambre froide qu’on va installer on ne pourra pas résoudre ce problème. Je m’insurge en faux par rapport au problème des chambres froides. C’est vrai, la petite chambre a été rétablie lors de la CAN 1998, ça fait déjà vieux. Mais, il y a des choses que nous ne pouvons pas faire parce que ça dépasse notre capacité. Il nous faut contacter l’autorité supérieure pour résoudre ce problème.
Une autre chose est de savoir que je suis arrivé à un moment où on parlait de plus en plus du nouvel abattoir de Bobo pour remplacer l’actuel. Le dilemme était de savoir s’il fallait continuer à investir beaucoup dans l’ancien tout en étant sûr qu’on le quittera pour le deuxième en construction. Je pense que c’est ce qui a poussé les autorités à investir plus dans le nouvel abattoir. Dès lors, des investissements lourds n’étaient pas envisageables dans l’ancien.
Lefaso.net : Où en est-on avec le nouvel abattoir ?
Les travaux sont en cours. Déjà, il y a un forage. Un château d’eau est prêt à être monté avec des plaques solaires. Des gens travaillent sur ce chantier qui est situé sur l’ancienne voie Bobo-Dédougou, tout juste après le poste de police…
Quels sont vos rapports avec les bouchers ?
Jules Palm : A mon niveau, je n’ai aucun problème avec les bouchers. J’ai de bons rapports avec eux. Je fais souvent le tour de l’abattoir avec mes collaborateurs. Il m’arrive de faire le tour des étalages pour voir l’état des viandes. A ma connaissance, je n’ai aucun problème avec les bouchers. Vous voyez, la situation actuelle favorise certaine chose. Puisqu’au lendemain de l’insurrection, j’ai eu vent des propos comme « Blaise Compaoré est parti donc le Directeur général de l’abattoir doit partir ». Je ne sais pas quelle est la corrélation entre le départ de Blaise Compaoré et celui d’un Directeur général de l’abattoir. Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection. On pense que c’est l’occasion de régler des comptes. J’ai toujours dit que mon bureau est ouvert et celui qui veut me rencontrer peut venir. Je suis surpris qu’on dise que je ne reçois pas alors même que nous avons mené plusieurs rencontres de travail. Notamment sur l’achat d’un camion frigorifique. Ce problème est administratif. Ce n’est pas un camion qu’on retrouve sur le marché facilement. Ce ne sont pas des secondes mains. L’Etat n’achète pas de seconde main en véhicule. Et pour pouvoir acquérir un véhicule, il y a des procédures à respecter. C’est ce qui nous a faits trainer. Nous avions monté un premier dossier rejeté. Je me suis battu pour qu’on nous autorise à acheter de gré à gré pour résoudre rapidement le problème d’absence de camion frigorifique auquel on était confronté. Dans mes lettres à mes supérieurs, j’avais évoqué plusieurs questions notamment le cas du camion frigorifique obsolète, vieux de cinquante ans qu’on utilisait. Finalement, nous avons utilisé à titre palliatif la bâchée pour transporter la viande en attendant. Malheureusement, le projet d’achat d’un nouveau camion a trainé mais ne devrait pas pour autant être à l’ordre du jour. C’est un acquis. On attend juste la livraison. Le marché est signé avec le soumissionnaire et il a deux mois pour nous livrer le véhicule. Le contrat a été signé le 26 novembre et logiquement on doit avoir le camion d’ici fin février.
Lefaso.net : Êtes-vous prêt à répondre favorablement à la requête des bouchers, en démissionnant de votre poste de Directeur général de l’abattoir frigorifique ?
Jules Palm : Je n’ai rien à dire par rapport à ça. C’est leur compréhension. Moi je me soumets à la volonté des autorités qui m’ont placé ici.
Interview réalisée par Ousséni BANCE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 21 décembre 2014 à 13:30, par YIRMOAGA En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Mr PALM, vous aviez remplacé quelqu’un non ? Si votre gestion est mise en cause par les travailleurs, pour votre honneur, vous pouvez demander à partir ? c’est pas le seul job ou la seule responsabilité que vous auriez à assumer ? Ou vous tenez au seul poste ? Vous n’aviez pas entendu ZIDA ? que si le peuple lui demande à partir, il partira ? Ou votre personne est un cas particulier....?
2. Le 21 décembre 2014 à 13:54, par Alexio En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
J ai fait toute mon enfance a Bobo-Dioulasso et je reconnais que det abattoir devrait etre moderniser ou bien l Etat burkinabe devrait construire un abattoir nouvelle gamme. Depuis 1960 c est le meme batiment colonial avec les memes methodes de gestions heritees du colonialisme Francais. Malheureusement pas innove avec les demandes et besoins du moment.
Bobo a besoin d un abattoir moderne qui pourra recuperer toutes les ressources ulisables d une carcasse de bovins ou de ovins.
Reformez ce secteur et en meme temps installer un bureau du servide dhygienne pour califier ou discalifier la viande. Stopper les abattoirs traditionelles sans couverture du service dhygiene. Cela epargnera l exposition du consomateur a des maladies relevant de la mauvaise procedure d hygiene.
3. Le 21 décembre 2014 à 15:02, par Konkona En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Monsieur le DG dégagé un point c’est tout.
4. Le 21 décembre 2014 à 15:33, par Jamanatigui En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Le problème avce l’abattoir est que le milieux est plus infesté de déliquants que de citoyens. La complexité aussi reside en ça. Et suis sûr et certain que l’autorité aussi se demande comment reprimer ces manifestations sans faire trop de dégats avce des gens armés de couteaux.
Le problème c’est pas toi mais l’executif qui a prêté le flanc. Si les étudiants sont parvenu à deloger les DG du CENOU et de l’IDS il n’y a pas de raison que ceux de l’abattoir aussi tentent pas leur chance. Il y’a déjà eu un précédent dangeureux et c’est ce qu’il faut deplorer.
5. Le 21 décembre 2014 à 16:55, par Jeanine Debo En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Dr Palm on vous connais pour votre modestie et votre compétence !
Tenez bon le Burkina à besoin de ses cadres et c’est les pagailleurs doivent dégager !!!!
6. Le 21 décembre 2014 à 17:15, par salia sanou En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
jules il faut démissionner si on juge que tu es incapable. plus rien ne sera comme avant.
la gabegie et la corruption doivent laisser place à l’honnêteté et la justice. on se connait dans ce pays
7. Le 21 décembre 2014 à 17:16, par Paisible En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Bonjour à tous et à toutes ! Je suis content de lire les écrits du DG de l’abattoir de Bobo Dioulasso. Suis plutôt préoccupé par la santé humaine car de la bonne santé des animaux de l’abattage et de l’inspection des carcasses nous soustrairont des maladies transmissibles des animaux aux hommes. Toutes les incompréhensions des hommes naissent par excellence du manque de dialogue. Loin de défendre qui que ce soit chacun doit primer le dialogue. Je ne sait pas si c’est le ministère du commerce ou celui de l’élevage, sachez que dans les grandes villes (Bobo et Ouagadougou) nous consommons du n’importe quoi et non de la viande saine. D’ailleurs pas étonnant que beaucoup préfèrent maintenant les poulets, les poissons ou les lapins dans leurs assiettes à la viande rouge qui non seulement coûte chère mais sanitairement douteuse. La gestion des abattoirs sont actuellement laissés aux mairies qui se préoccupent plus de l’argent qu’elles reçoivent des abattages et non de comment améliorer les prestations des agents d’inspection et des bouchers. Elles ne font rien pour remplacer les matériels amortis et obsolètes. Pourtant cela va de votre responsabilité car c’est la santé de vos électeurs que vous exposez dans cet inactivisme.
8. Le 21 décembre 2014 à 17:47, par Ka En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Le peuple est comptable de l’avenir du pays que nous aimons tous. Le peuple connait le chemin de l’émergence du pays que nous aimons tous. Ceux qui rendent les fruits de l’émergence sont les seuls à pouvoir choisir le tronc solide. Si Mr. PALM n’est pas ce tronc solide pour l’avenir du L’abattoir et le bonheur de son personnel qui reste la base d’une grande Entreprise, qu’il laisse la place à qui de droit, pour l’avenir du l’abattoir. Sauf les travailleurs connaissent le bon gestionnaire pour l’avenir de leur entreprise.
9. Le 21 décembre 2014 à 18:23, par Fabé Traoré En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Dr Jules, je me rappelle avoir assisté à la passation de service entre vous et votre prédécesseur. Ce dernier a eu du mal à aller car les bouchers s’y étaient opposés.
Bien qu’il soit admis à faire valoir ses droits à la retraite, le ministère a dû prolonger son contrat sur insistance des bouchers. Il a fini par les convaincre qu’il est vraiment fatigué puisqu’il y a passé près de 15 ans de service. Mais, vous n’êtes qu’à deux ans de service et on vous demande de partir manu-militari. Dites-vous que quelque chose ne cloche pas. Vous devez vous reprocher quelque chose que vous avez l’air de masquer.
Il y a certes bcp de problèmes au niveau de l’abattoir dont vous avez hérités. Mais, vous oubliez que la plupart des bouchers sont analphabètes et qu’il faille les manager. Ne dit-on pas qu’on ne commande plus ; on manage.
Les bouchers vous reprochent d’être trop hautain. Vous avez beau avoir tous les grands diplômes, si vous ne savez pas conduire les hommes, vous serez tjrs confronté à ce genre de situation.
10. Le 21 décembre 2014 à 18:52, par boronga En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
YRMOGA c’est minable comme raisonnement Vous êtes le prototype du burkinabé jaloux ,mesquin .En quoi ce DG à commis une faute ? Les bouchers dont de vrais délinquants et des égoïstes qui s’en fichent de la santé des consommateurs .Sacrifier un haut fonctionnaire aussi humble et techniquement compétent comme ce monsieur voudra dire que le BURKINA FASO n’est plus un État normal .Dans ces conditions attendons nous a devenir comme la RCA pour le malheur de tous .
11. Le 21 décembre 2014 à 19:51 En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Après ces explications claires, nettes et précises, je soutiens M. PALM. Ce ne sont pas les bouchers médiocres qui ramènent la viande avariée pour stocker dans les maisons frigorifiques qui doivent faire la loi en désignant leur DG. Arrêtez-moi toutes ces conneries de dégager des DG parce que Blaise a été dégagé par le peuple lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Seules les compétences et les capacités des DG doivent être prises en considération. Le Citoyen.
12. Le 21 décembre 2014 à 20:21, par Le juste En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Je ne comprends pas les réactions. Les reproches que font les bouchers ne sont pas fondés alors je ne vois pas pourquoi le DG de l’abattoir devrait démissionné. Pour ceux qui demandent la modernisation de l’abattoir, je rappelle que cela ne relève pas du DG et les bouchers ne sont des travailleurs de l’abattoir. Ayant rencontrer le DG en 2013, je sais que l’État a acquis un terrain dans la nouvelle zone industrielle de Bobo pour la construction d’un nouvel abattoir, j’ai même vue les plans. Le DG était impatient que ce projet se concrétise. Ce Monsieur travaille dans des conditions difficiles et fournit beaucoup d’effort dans ce sens. A ce rythme, je crois que tout les fonctionnaires doivent démissionner de la fonction publique et cela n’a pas de sens.
Dieu bénisse le Burkina
13. Le 22 décembre 2014 à 07:56, par naba En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Les intervenants doivent faire très attention dans leurs propos. Connaissez-vous réellement
les bouchers ? Lorsque les techniciens déclarent une viande impropre a la consommation parce que source de maladies, voilà quelqu’un qui n’est pas d’accord parce qu’il va perdre de l’argent et est prêt a vous passer au couteau. Ils ne tiennent plus a l’argent qu’a la santé de la population : donc le DG doit partir tout simplement il est rigoureux sur la qualité. Ayant fait le milieu rural, nous avons été témoins des animaux en agonie ou me même mort qu’on égorge afin de pouvoir les présenter a l’abattoir pour être cautionnes pour la consommation. Savez vous qu’apres avoir pris certains antibiotiques, la chair des animaux ne peuvent être consommé qu’apres 14 jours après l’arrêt du traitement et que les bouchers font fi de tiut cela ? Beaucoup d’animaux meurent sous le coup des antibiotiques et se retrouvent dans dans nos plats. Quel problème de santé ?! DE GRACE PENSEZ A LA SANTÉ.
14. Le 22 décembre 2014 à 08:25, par 1er averti En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Je connais très bien ce Mr pour avoir collaboré quelques années avec lui. Il ne recule pas devant ses convictions et n’est pas un béni oui oui. C’est un type très rigoureux et je suis convaincu que cette rigueur qui dérange les bouchers véreux de Bobo.
Courage Dr !
Il faudra que KAFANDO et ZIDA mettent fin à ce bordel. N’importe quel quidam pense qu’il peut tout revendiquer et n’importe comment
15. Le 22 décembre 2014 à 08:35, par paysannoir En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Il n’y a as de fumée sans feu. Il faut interviewer aussi le responsable des bouchers pour une question d’équilibre. Faso-net doit faire l’effort à ce niveau. Si il y a deux parties en conflit, il faut entendre chaque partie. J’espère lire dans les prochains jours, le point de vue du responsable des bouchers
16. Le 22 décembre 2014 à 09:01, par pa s rate ziri En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Bonjour à tous.vous savez quand on fait la répression à l’abattoir par la saisie des viandes cadaveriques ou malades les bouchers voyants leurs carcasses jetter au feux vont trouver des alibis pour chasser l’agent.Mais si ce problème fait partir le docteur le venant doit se soumettre à la volonté des boucher et c’est la population qui mangera de la viande malade inpropre à la consommation et là si quelqu’un mourrait après la consommation d’une viande malade la grève sera autre et vétérinaire doit répondre.on.inspecté pour protéger la population et nom pour satisfaire les bouchers.Laissé palm faire son traivail il n’a qu’mettre de l’ordre.Si un charger de l’abatoir est courtoi c’est un corompu.Pas de sentiment ni de parenté et d’amitié en inspection le sermentprime.
17. Le 22 décembre 2014 à 12:42, par Paisible En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Au vu de certaines réactions la saisie des viandes avariées rencontre des réticences voire des conflits armés à l’image du douanier face à un fraudeur. Contrairement au douanier qui est armé et encouragé par un pourcentage sur la valeur du bien saisi, l’agent vétérinaire risque gratuitement sa vie car soit poignardé ou fusillé sans avantage collatéral face à des bouchers souvent drogués. Voilà d’ailleurs pourquoi l’abattage clandestin est devenu visible en plein air dans les cimetières, les cours abandonnées et les dépotoirs d’ordures. Tout le monde voit et se tait. Et personne ne peut se passer de la viande une journée à l’occasion soit à la maison, dans les maquis, les bars auprès des nana, les mariages, les cérémonies festives et les rencontres de travail. C’est dire que tout le monde est "cadavèrè" devant un fléau délibérément cautionné. Que fait l’Etat dans ça pour protéger les pauvres consommateurs des cas de cancer ou de maladies cliniquement difficiles à repérer. Fasonet devra nous éclairer dans ce sens car une chose est d’équiper les centres de soins et les hôpitaux mais une autre est de prévenir les causes à l’image de Ebola.
18. Le 22 décembre 2014 à 12:48, par elkabor28"l,original" En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
on ne le dira jamais assez,le départ de blaise compaoré ne doit pas entrainer un désordre.les employés ont le droit de gréve et meme de démander le départ de mr palm ;mais céla doit se fait ds le respect des textes,ds la légalité...pas parce que certains bouchers veulent utiliser la chambre froide comme leurs congélateurs et a des fins qui sont en inéquations avec le cahier de charge de l,abattoir.on n,a pas chasser blaise pour que cet bordel régne.a ceux qui démande le départ de palm ;on ne démissionne pas parce que les manifestants le réclame, mais parce que l,on a faillit a sa mission,violation des textes,détournements etc pas pour des futilités de cet genre,sachons raison gardez !!!pensez vous qu,un an de transition on pourra régler les maux du BF ?MR palm toi pas bouger,nous te souténons..... voici des gens a qui on réclament seulement 200fr/téte pour abattage des animaux et qui réfusent.ils préférent les abattages clandestins.
19. Le 22 décembre 2014 à 13:45, par YIRMOAGA En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
N0 10, boronga,lisez N0 9 FABE traoré, moi jaloux ? je n’ai rien à foutre avec la carrière d’autrui ? Mr Traoré a bien détaillé et peint la nature des deux DG qui se sont succèdés ? Si Palm est si indispensable, qu’il persiste ? son honneur sera bafoué.
20. Le 22 décembre 2014 à 14:28, par Pallllll En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Aidez Monsieur Palm.
Effectivement des gens ont une mauvaise compréhension de l’insurrection populaire. Que les autorités assurent sa sécurité.
Mr Palm Dieu te bénisse,
21. Le 22 décembre 2014 à 17:57, par Jean de Dieu En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
A bobo les bouchers se baladent avec machettes pour saccager les étables des gril leurs de viandes !
vive la pagaille Zida
22. Le 22 décembre 2014 à 21:27, par Equilibre En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
Fasonet svp, nous esprons lire la version des bouchers afin de nous prononcer.
23. Le 23 décembre 2014 à 13:59, par IL faut que ca change ! En réponse à : Jules Palm, Directeur général de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso : « Je pense qu’il y a une mauvaise compréhension de l’insurrection »
c’est bien fait mr le DG svp il faut degager.J’ttend impatiemment le tour de celui du CHR de Koudougou qui ne fait rien pour attendre je vous assure que c’est de la merde ;frais de missions impayés depuis 6mois,manque de champs operatoires et un seul chariot pour tout l’hopital a tel point on est obligé d’evacuer a YALGADO certains malades souffrant de simple appendicite qui est souvent pris en charge dans des centres medicaux,des avancements de 2013 toujours en retard,un DG en mission 25 sur 30jours.Ou allons nous ?UNE GREVE EST EN COURS POUR DEMANDER SON DEPART AU PERIL DE NOS MALADES