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Société burkinabè de chirurgie : Les chirurgiens explorent de nouvelles pratiques pour plus d’efficacité

Publié le vendredi 5 décembre 2014 à 01h43min

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Société burkinabè de chirurgie : Les chirurgiens explorent de nouvelles pratiques pour plus d’efficacité

La cérémonie officielle d’inauguration du 3ème congrès de la société burkinabè de chirurgie a eu lieu ce 4 décembre 2014 à Ouagadougou. Les chirurgiens venus de la Tunisie, du Mali, du Sénégal et du Burkina réfléchiront sur plusieurs thématiques liées à leurs pratiques dont la chirurgie laparoscopique, technique innovante, mais encore peu pratiquée au Burkina et dans la sous-région. C’est le ministre de la santé qui a lancé officiellement les travaux à l’hôpital national Blaise Compaoré.

La société burkinabè de chirurgie (SOBUCHIR), société savante, tient son 3ème congrès depuis ce 4 décembre. Les spécialistes de la chirurgie de la Tunisie, du Mali, et Sénégal sont venus échanger avec leurs confrères burkinabè sur les techniques innovantes qu’ils pourront intégrer dans leurs pratiques quotidiennes et vulgariser. La cœliochirurgie ou chirurgie laparoscopique est au cœur des débats de ce congrès. Pour le président de la société, ce congrès est une rencontre de partage d’expérience pour une quête d’efficacité et de rayonnement des praticiens de la chirurgie.

Le ministre en charge de la santé, Dr. Amédée Prosper Djiguimdé a quant à lui, noté que cette pratique chirurgicale en vogue en occident présente des avantages certains. Mais elle est assez marginale au Burkina. « Il est donc judicieux et impérieux pour nous d’entamer la réflexion afin de jeter les bases de développement de cette chirurgie dans la sous-région en général et spécifiquement au Burkina » a laissé entendre le ministre tout en rassurant que son département travaillera à renforcer les capacités du personnel et veillera à ce que les plateaux techniques suivent pour que le personnel une fois formé, soit dans un environnement décent pour offrir le meilleur de lui-même. Il a par ailleurs assuré que son département prêtera une grande attention aux conclusions des travaux qui sortiront de ce congrès.

Parce qu’on a jamais fini d’apprendre et que ce congrès sonne comme une rencontre du donner et du recevoir, une occasion de renforcement des capacités, il a remercié et félicité la SOBUCHIR pour cette initiative. Il s’est dit satisfait des thèmes qui seront abordés lors de cette rencontre. Le ministre a aussi invité les jeunes médecins à se spécialiser en chirurgie. « Quand nous faisons les statistiques, il y a des raisons de nous inquiéter. Ce sont des spécialités qui ne sont plus prisées, mais je voudrais inviter les acteurs à s’impliquer pour la rendre plus attrayante. Nous travaillerions à assurer le minimum, à mobiliser les ressources, offrir des conditions de formation à travers l’obtention de bourses » a précisé le premier responsable de la santé au Burkina.

Le représentant du parrain, Sébastien Tony, lui s’est félicité de l’initiative de la SOBUCHIR qui fait la promotion de la santé au Burkina en particulier avec des parties modernes dont les avantages vont au bénéfice des populations. Par la voie de son représentant, Lassina Diawara au nom de la chambre de commerce et d’industrie, a pris l’engagement de jouer sa partition pour relever le défi de laparoscopique au Burkina.

Plusieurs comminations sont prévues à ce 3ème congrès. Mais pas seulement. Il y a aussi de la pratique. Depuis la salle de conférence, le public a pu suivre toutes les étapes d’une opération effectuée par le Pr. Babakar Fall dans le bloc opératoire de l’hôpital. Comme dans un film projeté, les participants ont suivi en direct la chirurgie laparoscopique sur une patiente de 19 ans. En moins d’une heure, le Pr. a réussi à enlever une vésicule biliaire (petit sac qui se trouve sous le foie et qui parfois abrite des cailloux dus à l’alimentation ou à certaines maladies). Acclamation dans la salle, quand dans les entrailles de la jeune dame, le Pr. détache du foie, l’organe malade et le saisi avec une sorte de pince.

Les travaux se poursuivent jusqu’au 6 décembre et plusieurs domaines seront abordés. Ce 05 décembre, il y aura entre autre au programme la chirurgie et la transplantation d’organe.

Lire aussi : Société burkinabè de chirurgie : La cœliochirurgie au centre du 3e congrès

Tiga Cheick Sawadogo
Photos : Lawasselea Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 décembre 2014 à 11:02, par DEMOCRATIE 2015 En réponse à : Société burkinabè de chirurgie : Les chirurgiens explorent de nouvelles pratiques pour plus d’efficacité

    "La cœliochirurgie" c’est bien mais on veut des chirurgiens dans nos provinces pour nous soulager. Quand nos parents sont malades, on dit qu’il faut aller à Ouagadougou pour te faire opérer. Pour une hernie il faut 100 000 à 150 000CFA pour se soigner. Pourquoi il n’y a pas de chirurgien ni Gynécologue à DORI et dans d’autres provinces ? on dit qu’il n’y a pas assez de chirurgiens, mais ils sont combien à Ouagadougou ? Que fait le département de chirurgie de l’université de Ouagadougou pour la formation de chirurgiens ? Il faut que le gouvernement assainisse aussi ce milieu de la santé, surtout les enseignants universitaires.Après 35 ans d’ouverture de la faculté de médecine on continut à pleurer sur tous les toits du manque de médecins. Ces enseignants ont une obligation de former, mais pourquoi, ils ne le font pas ?
    Pourquoi eux enseignants de l’université, ils ne font pas le bilan de leurs activités chaque année ? Pauvre Burkina

  • Le 5 décembre 2014 à 15:55, par la compaorose En réponse à : Société burkinabè de chirurgie : Les chirurgiens explorent de nouvelles pratiques pour plus d’efficacité

    et toi journaliste là wooh, quand tu étais dans la salle de conférence avec les conférenciers et participants, certes on sait que tu sais plus lire que d’élaborer des formules mathématiques. mais néanmoins tu aurais dû demander à un de tes voisins médecins de te donner clairement la définition du mot laparascopie afin que les internautes aient une idée précise la dessus. tchiè ! mon type
    Aussi, songez à changer le nom de cet hôpital. Pourquoi pas "hôpital du peuple" ?

  • Le 5 décembre 2014 à 16:59, par Vérité En réponse à : Société burkinabè de chirurgie : Les chirurgiens explorent de nouvelles pratiques pour plus d’efficacité

    M. La compaorose, les liens sont faits pour cela, si tu l’avais su, tu ne posterais pas ce genre de sottise.
    Lire aussi : Société burkinabè de chirurgie : La cœliochirurgie au centre du 3e congrès

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