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Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

Publié le mercredi 19 novembre 2014 à 23h53min

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Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

Depuis la tenue du conseil des ministres extraordinaire du 21 octobre 2014 et l’annonce du dépôt d’un projet de loi portant révision de la Constitution en son article 37 pour sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel, le Burkina Faso a connu une succession de manifestations dont le point culminant a été celles des 30 et 31 octobre dernier. Ces manifestations populaires muées en véritable insurrection populaire ont contraint Blaise COMPAORE, jusqu’alors Président du Faso et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) à déposer sa démission et à déclarer lui-même la vacance du pouvoir conformément à l’article 43 de la Constitution.

Au cours de ces manifestations, la répression qui s’est abattue sur les manifestants a fait plusieurs pertes en vie humaine et des blessés. Elles ont été également l’occasion de la destruction de biens publics et privés. La justice a été particulièrement touchée avec la mise à sac du palais de justice de Bobo-Dioulasso regroupant le Tribunal de Grande Instance, le Tribunal d’Instance, le Tribunal du Travail, le juge des enfants, le Tribunal Pour Enfant et la Cour d’appel.

Le Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM) salue la mémoire de tous les martyrs, présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. Il regrette, déplore et condamne l’incendie du palais de justice de Bobo-Dioulasso, lequel a des conséquences très fâcheuses pour les justiciables (perte des dossiers de tout genre, arrêt de la délivrance des actes de justice comme le certificat de nationalité et le casier judiciaire, incendie des biens des justiciables mis sous scellés etc.). C’est l’occasion pour le Syndicat d’apporter tout son soutien aux magistrats et au personnel judiciaire de Bobo-Dioulasso pour cette situation et d’appeler les nouvelles autorités à prendre des mesures urgentes afin que les activités juridictionnelles puissent reprendre leur cours au grand bonheur des justiciables de Bobo-Dioulasso.

Le SBM suit avec la plus grande attention les évolutions de la situation nationale notamment la problématique de la transition dans le cadre de la charte qui a été adoptée. Il regrette l’exclusion du secteur de la justice à travers ses acteurs principaux du processus de réflexion sur la transition malgré la demande expresse formulée lors de la rencontre entre le chef de l’Etat et une délégation du Conseil Supérieur de la Magistrature le 7 novembre dernier.

Le SBM, nonobstant cette situation, note avec force que l’aspiration principale et profonde des insurgés des 30 et 31 octobre dernier reste et demeure sans conteste la soif d’un changement en leur faveur, l’avènement d’un Etat de droit démocratique et moderne avec notamment une justice indépendante à même d’appliquer, dans toute sa rigueur, la règle de droit à tous avec égalité et sans discrimination.
L’Etat de droit démocratique et moderne supposant la soumission de tous au droit induit du même coup la fin de l’impunité sous toutes ses formes notamment celle des crimes économiques et des crimes de sang. La lutte contre l’impunité demande une participation active du pouvoir judiciaire à travers les cours et tribunaux, dernier rempart du citoyen, régulateur des tensions sociales et gardien des libertés individuelles et collectives. Or, en l’état actuel de la justice burkinabè, de son environnement juridique et institutionnel, de son fonctionnement et de la gestion de ses acteurs, de telles perspectives sont utopiques.

En effet, les atteintes principales à l’indépendance du pouvoir judiciaire se trouvent être consacrées par la Constitution du 2 juin 1991 et relayées par les lois organiques portant respectivement Statut du corps de la magistrature et organisation, composition et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature et leurs décrets d’application. A titre d’exemple, c’est la Constitution, pour exactement les mêmes droits et obligations pour tous les magistrats, qui établit une distinction entre le magistrat du siège et le magistrat du parquet en ce qui concerne les procédures d’affectation, de nomination et de discipline. Ainsi, pendant que les magistrats du siège sont nommés sur proposition du ministre de la justice après avis du CSM (disposition déjà attentatoire à l’indépendance des juges), les magistrats du parquet sont nommés et affectés sur proposition du ministre de la justice sans tenir compte de l’avis du CSM. C’est encore la Constitution qui confie la présidence du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) au Président du Faso et la première vice-présidence au Ministre de la Justice. Enfin, les lois organiques et leurs décrets d’application sont venus confier au Ministre de la Justice des prérogatives attentatoires à l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du pouvoir exécutif. C’est le cas de l’attribution de la note chiffrée au magistrat dans le cadre de son évaluation et de la détermination du contingent de magistrats à même de passer à un grade supérieur. A noter également que la soumission du pouvoir judiciaire aux autres pouvoirs constitutionnels est renforcée par l’absence de budget propre pour les juridictions de fond (Cour d’appel et tribunaux), l’absence de dispositions de la Constitution réglant le vote du budget des juridictions, l’absence de procédure particulière pour l’adoption de lois relatives au pouvoir judiciaire etc.

C’est pourquoi, le SBM, très attaché à l’indépendance de la justice et favorable à une contribution efficace et efficiente de la justice à la lutte contre l’impunité des crimes économiques et des crimes de sang, soutient qu’au cours de la période de transition, un mandat clair doit être défini pour les structures mises en place. Outre le gouvernement de la transition et le conseil national de transition, il apparaît impérieux de mettre en place une véritable Assemblée Constituante qui aura pour mandat de doter le Burkina Faso d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple burkinabè. C’est donc l’occasion pour le peuple burkinabè de se doter d’institutions fortes à même de sortir le pays de l’arriération et de le mettre sur le chemin du progrès véritable fondée sur l’accès équitable à la justice.

Pour le SBM, sans une Assemblée Constituante, l’Insurrection populaire aura un gout d’inachevé puisque le Burkina Faso repartira avec les institutions conçues depuis les années 1990 et qui ont, pour la plupart, failli. Cette Assemblée constituante peut être mise en place dans le cadre des travaux de la Commission de réconciliation et des réformes politiques en sa sous-commission des réformes constitutionnelles, politiques et institutionnelles et recevoir pour mandat exprès la dotation du Burkina Faso d’une Constitution en phase avec les aspirations et préoccupations actuelles du peuple burkinabè notamment en matière d’indépendance du pouvoir judiciaire. Dans cette même logique, la transition est l’occasion pour procéder à la relecture de lois relatives aux institutions fondamentales de la République particulièrement celles du secteur de la justice à savoir les lois organiques sur le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation, le Conseil d’Etat et la Cour des comptes, la loi organique sur le statut de la magistrature et la loi organique sur le Conseil Supérieur de la Magistrature.

La composition de cette sous-commission devrait faire l’objet d’une attention particulière quant à son caractère démocratique et à la représentativité de ses membres.

Pour le contenu des différents textes relatifs à la justice, le Syndicat Burkinabè des Magistrats dispose de propositions contenues dans son mémorandum qu’il pourrait verser au débat le moment venu.

En définitive, pour le SBM, c’est au prix d’une Constitution dans laquelle les garanties du pouvoir judiciaire sont renforcées que l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier sera un succès.

En tout état de cause et pour l’heure, il importe que dans la mise en place des organes de la transition, une attention particulière soit accordée au portefeuille de la justice afin qu’il échoit à une personnalité intègre, impartiale, compétente, de bonne moralité, ayant une haute et bonne compréhension des principes de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice et qui fera de la lutte contre la corruption au sein de la justice son cheval de bataille. Du reste, c’est ce que le SBM attend et attendra de tout ministre en charge de la justice et son action quotidienne s’inscrira toujours dans cette dynamique.

Vive le SBM !

En avant pour l’indépendance effective de la magistrature et pour une contribution efficace et efficiente de la justice dans la lutte contre les crimes de sang et les crimes économiques !

Ouagadougou, le 18 novembre 2014
Pour le Conseil Syndical
Le Secrétaire Général
Karfa GNANOU

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2014 à 23:54, par Jess En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Je me demande pourquoi est-ce le palais de justice de Bobo a été incendié ? Est-ce un hasard ? Ou est le signe d’un désavoeu populaire pour son travail qui serait décevant quand à une justice ? si c’est le dernier cas qui est l’explication n’est-il pas temps que les magistrats eux mêmes fasse une introspection ?

  • Le 19 novembre 2014 à 23:55, par sam En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Je reve !Ou etait le SBM quand le president tordait le cou a la democratie ?Il faut reconaitre que nos magistats n’ont rien fait contre l’impunite au Burkina.Ils ont fermer les yeux sur les crimes POLITIQUES et ECONOMIQUES et de SANG du regime Compaore.

  • Le 20 novembre 2014 à 00:03, par adams En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Chers magistrats,mettez d’abord les "juges acquis" dehors avant que l’on vous fasse confiance.Le milieu judiciaire est trop gangrener depuis l’arrivee de Blaise Compaore.

  • Le 20 novembre 2014 à 01:06, par tinguinbiiga En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est pourtant la justice qui a contribuer à pourrir le régime Compaoré à travers les juges corrompus que la population n’a cessé de dénoncer depuis des années. Maintenant que les carrotes sont cuites pour les juges vendus et corrompus, ils commencent à chialer ! ne vous en faite pas, on va balayer tous ces juges corrompus et installer des juges qui méritent leur nom.

  • Le 20 novembre 2014 à 01:06, par tinguinbiiga En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est pourtant la justice qui a contribuer à pourrir le régime Compaoré à travers les juges corrompus que la population n’a cessé de dénoncer depuis des années. Maintenant que les carrotes sont cuites pour les juges vendus et corrompus, ils commencent à chialer ! ne vous en faite pas, on va balayer tous ces juges corrompus et installer des juges qui méritent leur nom.

  • Le 20 novembre 2014 à 01:11, par l’oracle du future En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Je suis tout à fait d’accord qu’il faut revoir l’organisation des organes de la justice tout comme les organes des autres départements. Les juges doivent avoir les mains libres et aucun membre du gouvernement ni le président du Faso, ni les minitres même au niveau de l’armée ne doit être au dessus des juges. Le président du Faso tout comme les ministres ne peuvent être magistrats suprême car ils seraient intouchables. Mais qu’on se dise la vérité, le palais de justice de bobo à été incendié pour une raison précise et ce n’est pas parceque celui de ouaga n’a pas été incendié que ça veut dire qu’il n’a y a pas les même problèmes. 90% des juges sont issus des proches de l’ancienne majorité et 90% sont corrompu et il ya plein d’exemples. Nous tous on sait. Certains magistrats se sont même permis de faire de la politique sans compter ceux qui se sont assis sur tél ou tel dossier parque l’autre parti était un proche. On devrait faire un sérieux audit au niveau de la justice avant d’entreprendre une quelconque réforme et on devrait aller plus loin en virant beaucoup de juges et en les poursuivant en justice. On n’as pas oublié l’épisode de 2011. Il ta beaucoup de magistrats et avocats non intègre, corrompu et surtout très incompétent. On se souvient aussi que beaucoup de gens ont acheté les concours de magistrature, et les nominations de notaire comme c’était le cas l’année passée ou seule quelque 4ou 5personnes ont été nommés notaire sans qu’il tait eu de concours. Ou se trouve l’équité pour tous ? Comment peut on explique que certain criminels comme Guiro ousmane quitte la prison et se retrouve même conseiller. Les jugés ne font pas du tout leur travail !

  • Le 20 novembre 2014 à 02:10, par Dino En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Voici ce qui est bien dit ! sans toutes ces reformes, le sacrifice des martyrs des 30 et 31 octobre 2014 sera vain. La justice tant réclamée par le peuple ne sera jamais au RDV. Et ça sera dommage ! pensez-y ! La justice burkinabè n’est pas libre !

  • Le 20 novembre 2014 à 05:10, par Nestor En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est du propre. Les crimes économiques et les crimes de sang depuis l’assassinat du Ministre Niézin (premier assassinat politique) jusqu’au dernier assassinat devant les locaux de la RTB en Novembre 2014, doivent être jugés. On jugera le pouvoir de transition et les dirigeants qui vont remplacer cette transition en 2015, sur ces questions. Malheur au responsable politique qui tentera de faire obstruction.

  • Le 20 novembre 2014 à 07:03 En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est bien dit. Mais sachez que tout ce qui se passe au Faso aujourd’hui ce sont les magistrats acquits qui sont à la base. Regardez le silence coupable de la cour constitutionnelle ? C’est inadmissible.
    Ajoutez un autre article en disant "Que tout magistrat voulant remettre en cause les articles ci-dessus cités sera puni et condamné à la hauteur de son acte" (certainement vous pourrez mieux formuler l’article). Cela dans le soucis d’éviter de "BADINIMISER" ou "ASSIMINISER" nos lois. Le magistrat doit apporter son éclairage sur tel ou tel article et non penser qu’il doit mettre des articles qui va l’amener un jour à arnaquer la population.
    Même pour la transition actuelle, si un acteur ayant pris part à la rédaction de cette charte soulève son petit doigt et que tel ou tel article doit être revu sans tenir compte de l’esprit qui les entoure, on doit le condamner.
    En tout cas nous attendons vos propositions de lois afin de permettre aux non juristes de donner leurs points de vu. Je vous encourage et dit merci au syndicat des magistrats.

  • Le 20 novembre 2014 à 07:38, par mmn En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Merci pour la proposition du SBM. Nous avons des hommes dignes, intègres et compétents dans notre justice qui pourront résoudre définitivement les questions juridictionnelles. J’espère que vous serez écoutés.

  • Le 20 novembre 2014 à 08:19, par EL KABOR En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Je m’aligne entièrement derrière cet appel lancé.nous devons faire le toilettage des articles à contre-verses afin d’éviter à notre peuple des souffrances ultérieures.Je pense même à institutionnaliser le collège de désignation pour l’étude sérieuse des candidatures à la présidentielle,aux législatives et ensuite aux municipales pour extirper les candidats sans vertus et ceux qui se seront comporter de façon déshonorable.Je crois que mon peuple a droit à des gouvernants vertueux et non à des gouvernants vicieux qui violent,volent,pillent,bâillonnent au nom de leurs propres intérêts égoïstes. Il faudra aussi institutionnaliser le face à face direct des futures présidentiables pour qu’il puissent défendre leur programme.LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 20 novembre 2014 à 08:40, par ld En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Occupez vous d’abord des dossiers de crimes de sang et économique qui sont déposés dans les juridictions qui n’ont pas subi le courroux des manifestants. Montrez d’abord au peuple que vous aussi vous allez changer de comportement en rendant la vrais justice et non continuer de "manger" avec les riches et les forts au détriment des pauvres et des faibles. Faites ça d’abord et ensuite on vous croira et on vous suivra dans vos propositions. Halte à l’hypocrisie et au "m’as-tu-vu".

  • Le 20 novembre 2014 à 08:44, par SY En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    JE SALUE LE SYNDICAT BURKINABE DES MAGISTRATS POUR CETTE VISION NOBLE CAR NOUS NE VOULONS PLUS DES PROBLÈMES DE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION ET SI NOS NOUVELLES AUTORISES VEULENT VRAIMENT AIDER LES PEUPLES, QU’ELLES DOTENT LE BURKINA UNE NOUVELLE CONSTITUTION QUI VA RESSEMBLER A CELLE DES ÉTATS UNIS D’AMERIQUE.
    VIVE BURKINA FASO
    VIVE LES PEUPLES

  • Le 20 novembre 2014 à 09:10, par Burkinbila En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    S il ya des gens dans ce pays que l on doit sanctionner c est bien vous et surtout vos aines du conseil constitutionel qui accompagnaient Blaise dans ses actes ?

  • Le 20 novembre 2014 à 09:30, par Gandi En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Monsieur le SG, il fallait aussi ajouter " VIVE LE BURKINA FASO"

  • Le 20 novembre 2014 à 09:40, par Alias En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est ce que le citoyen attendait depuis. Mais au lieu de le faire... de dire la vérité et rien que la vérité... vous êtes là depuis à traîner ou à mentir... Quel magistrat avait eu le courage de dire de telles choses. Vous êtes comme ce ZIDA qui veut faire croire aujourd’hui que .... alors qu’il était avec les ex. Faites des propositions et partagez les sincèrement. Même si vous ne participez pas, vos propositions vont inspirer les autres participants.
    Si certaines juridictions ont été brûlés, c’est tout simplement parce qu’il y a des magistrats qui ne méritent pas d’être. Un homme de droit doit être droit.

  • Le 20 novembre 2014 à 10:19 En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    On a attendu notre justice depuis des lustres et enfin, elle s’exprime. Hélas, force est de constater que le divorce entre l’institution judiciaire et le peuple est consommé depuis belle lurette. Rappelez-vous les huées de la foule chaque 13 Décembre.

    Personne d’entre vous n’a eu le courage de dire ce que vous etes entrain de dire maintenant. Personne d’entre vous n’a eu le courage de démissionner, ne serait-ce que pour donner l’exemple : refuser de participer à une parodie de justice dans un pays qui n’en avait plus.

    Meme quand on tue un des votres et qu’on massacre le dossier, personne d’entre vous n’a le courage de...faire quelque chose.
    Tout de meme : Blaise aussi féroce qu’il soit, ne pouvait pas tous nous tuer...

    Ce que vous demandez aujourd’hui dans le confort de votre bureau, devant votre ordinateur, il a fallu que des gens perdent la vie pour que cela soit possible.

    Nos magistrats tiennent trop à leur vie pour démissionner ou dire la vérité... Nous ne pouvons pas tout mettre sur le dos de Blaise Compaoré : il n’a fait que profiter de l’égoisme de certains d’entre nous.

    En effet ils sont nombreux à croire que "la rue", battre le pavé est réservé aux clochards et autres débrouillards et qu"après, c’est à travers séminaires, ateliers et autres rencontres dans le " faifai" des salles de conférence, qu’eux les "grands" doivent discuter.

    A vous lire, j’ai honte. Que faisiez-vous dans ce climat, que pourtant vous dépeignez si malsain ? Il est temps je pense, à l’instars d’autres institutions de notre République, que la justice fasse son mea culpa. N’entrez pas tout de suite dans des revendications et doléances corporatives , qui meme si elles sont légitimes, devraient attendre que vous ayez renoué avec la confiance du peuple. Faites d’abord votre "autocritique".

    Bien à vous.

  • Le 20 novembre 2014 à 10:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    ‘’La justice a été particulièrement touchée avec la mise à sac du palais de justice de Bobo-Dioulasso regroupant le Tribunal de Grande Instance, le Tribunal d’Instance, le Tribunal du Travail, le juge des enfants, le Tribunal Pour Enfant et la Cour d’appel…’’.

    - Messieurs les Juges, savez-vous pourquoi ? Parce que les gens en avaient mare de votre manière de faire : Rétention des dossiers, classements sans suite de certaines affaires, etc. Les gens en avaient mare et gros sur le cœur contre la justice dans ce pays. Plusieurs juges se sont rendus coupables de forfaiture pour les COMPAORÉ et leurs gales

    ‘’Il regrette l’exclusion du secteur de la justice à travers ses acteurs principaux du processus de réflexion sur la transition malgré la demande expresse formulée lors de la rencontre entre le chef de l’Etat et une délégation du Conseil Supérieur de la Magistrature le 7 novembre dernier..’’

    - Chers juges savez-vous pourquoi vous avez été exclus ? Parce que plusieurs d’entre vous ne sont pas crédibles dans ce pays ? Qui a parlé de ‘’juges acquis dans ce pays ? N’est-ce pas un des vôtres ? N’est-ce pas parmi vous que des gens ont saboté des procédures, classé des dossiers pour après être récompensés par la Famille COMPAORÉ par des nominations comme Ministres, Ambassadeurs, Représentants spéciaux, etc. ? Ces gens ne sont-ils pas parmi vous magistrats du pays ?

    Vous êtes tous restés muets face à la dérive et à la forfaiture. En fait vous êtes mêmes complices de la situation qui est arrivé au pays. Aucun de vous ne s’est autosaisi d’aucune affaire et demander au peuple de l’aider à clarifier. Vous êtes tous restés sourds à l’appel du peuple, à la soif de justice du peuple, à la douleur et aux angoisses du peuple. Vous, seul et dernier rempart pour le peuple accablé, vous n’avez pas joué votre noble rôle de protection du peuple. Vous avez laissé faire avec la complicité et l’appui de certains d’entre vous que vous connaissez bien.

    Même quand Blaise COMPAORÉ et sa COMPAOROSE voulait tripatouiller la Constitution, est-ce que le Conseil Constitutionnel a pipé mot ? Rien ! Et la mort de votre confrère Juge NÉBIÉ ? Où en est-on avec l’affaire ? N’est-ce pas un juge qui suit ça ? Revoyez vos copies !

    - Mais j’ai une proposition à vous faire chers juges ! Commencez à montrer votre volonté d’assainir vos rangs ! Demandez officiellement au 1er Ministre de vous accompagner à extirper de vos rangs tous les juges acquis, ripoux, pourris qui se sont illustrés négativement dans de nombreux dossiers bien connus ici (Thomas Sankara, Norbert Zongo, Juge Nébié, etc.). Nettoyez toute la gangue pourri qui salit vos toges. Commencez entre vous, demandez au pouvoir et au peuple vaillant de vous aider. Au besoin, faites des tracts pour dénoncer tous les pourris qui sont dans vos rangs en les nommant. Ce qui va donner du courage au gouvernement et au peuple pour agir. Sortez sur la place publique tous les dossiers mafieux entassés dans vos casiers et vos consciences seront tranquilles. Les juges honnêtes doivent dénoncer tous les juges acquis, pourris et malhonnêtes qui les traquaient !

    Voilà comment mes chers juges, vous allez vous réhabiliter et redorer votre image ternie dans ce pays !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 novembre 2014 à 10:34, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    - Messieurs, au lieu de nous pomper l’air en voulant déjà une nouvelle constitution, commencez par les urgences et Dieu eul sait qu’il y en a à la justice. Sortez d’abord les DOSSIERS PENDANTS et jugez-les avant de nous égarer en parlant de nouvelle constitution.

    Vous avez plus à faire que de rédiger déjà une nouvelle constitution ! Sous Thomas SANKARA, il n’y avait pas de constitution, mais des gens ont été jugés par des TPR (Tribunaux Populaires de la Révolution) dont vos nombreux devanciers ont eu à présider ! Laissez-nous en paix !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 novembre 2014 à 10:52, par ouattara seydou En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Trouvons la cause principale du disfonctionnement de notre appareil judiciaire .
    moi je dirai LA NOMINATION ET LA DESTITUTION DES HAUTS RESPONSABLES DE JUSTICE PAR L’EXCUTIF . Tant que cette pratique existera ,nos aspirations se résumeront à des rêves..Une vraie justice est la base de tout développement (social, économique etc...). Demandons aux hommes de justice de nous faire des propositions concrètes. Ils sont les mieux placés par rapport aux difficultés vécues dans leurs quotidien.
    c’est pendant la transition qu’il faille le faire . Si non, cette indépendance de la justice ne verra pas le jour , après les élections de 2015.
    vive le BURKINA !

  • Le 20 novembre 2014 à 10:59, par la vérité En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Je pense sérieusement que le problème de la justice doit être posée sur la table par tous les acteurs de la société. Je propose la création d’ un conseil national de justice représenter par des personnalités intègres, chargé de contrôler et de juger tous les magistrats corrompus . Observer bien leur trait de vie dans nos milieux (villa, changement de voiture, les filles .....) . Ils relâchent des délinquants avérés et connus par tous, de fois même des récidivistes notoires ; déposés par les forces de l’ordre sous prétexte d’insuffisance de preuves. La plus part des grands bandits au Burkina ont déjà séjourné dans les maisons d’arrêt. Certains n’ont même connus de procès. Ils sont relâchés par la justice. Ces magistrats mettent en danger toute la société. Je souhaite que ce milieu soit nettoyer et que l’état puisse traduire en justice ces juges qui ne disent aucunement le droit si ce n’est leur ventre, devraient être radié purement et simplement pour leurs faits. Sans quoi, une autre révolution viendra et aura pour cible la justice.

  • Le 20 novembre 2014 à 11:05, par PERE FOURAS En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Le problème de la « JUSTICE » se trouve moins dans sa « non-indépendance » (ou dépendance) que dans la « CORRUPTION Généralisée DES JUGES » impunis. Les JUGES et la JUSTICE sont pourris jusqu’à la moelle malgré les avantages financiers octroyés par le contribuable burkinabé. Ne cherchez pas d’alibis. On aura beau réécrire notre Constitution, mais tant que la majorité des juges seront corrompus, corruptibles et/ou LÂCHES, le résultat sera le même. Secouez le cocotier de l’intérieur. Regardez-vous dans un bon miroir et travaillez à une bonne application des LOIS actuelles et le justiciable que vous êtes sensés servir trouvera son compte ; et par conséquent personne ne s’en prendra à un Tribunal, à fortiori l’incendier.

  • Le 20 novembre 2014 à 11:27, par diallo En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Qui sont ceux qui avaient écrit la constitution ? Est-ce les médecin ? ou les prof ? C’EST VRAIMENT IRRESPONSABLE de votre part, alors que nous n’avons même pas encore enterré nos martyrs du 30 octobre 2014 que vous commencer déjà à revendiquer amélioration des conditions de travail. Commencer d’abord par le toilettage des institutions judiciaires où des dossiers dorment dans vos tiroirs depuis vingt sept ans.Comme l’ont dit mes prédécesseurs redonner confiance au peuple et montrez que vous êtes là pour eux et non pour ceux qui sont aux affaires.

  • Le 20 novembre 2014 à 12:22 En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    j’ai eu la chance de côtoyer des juges d’un palais de justice pendant une semaine, et le constat que j’ai fait m’a ecoeuré. tous les juges de ce tribunal m’ont avoué avoir trempé dans la corruption et exhiber fièrement le butin de leur corruption. et c’est ça le problème fondamental, il faut commencer à juger et condamner des juges. au lieu de cela, les syndicats des magistrats passent leur temps à reclamer des avantages, des avantages, des avantages. ils parlent de relecture des lois sur le conseil constitutionnel, conseil d’Etat, statut de la magistrature, etc pour leur donner des avantages en termes de postes, d’indemnité, de salaires, etc. comme si c’est cela qui va mettre fin à la corruption des juges. sil vous plait arreter de ne penser qu’a vous. pensez au bas peuple. un juge burkinabè en un an achete un vehicule et une parcelle. cela ne vous suffit pas ? il vous faut encore et encore des avantages, des postes que vous voulez bloquer pour vous seuls, des indemnités, etc. sil vous plait arreter vos foutaises ! la seule solution c’est de commencer à juger les juges corrompus et les emprisonner

  • Le 20 novembre 2014 à 12:26, par Yidi En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    La colère des manifestants s’explique ; depuis l’avènement de Blaise nos institutions judiciaires n’ont pour clore les dossiers que les mots "Non lieu", "incompétence de l’institution, du tribunal". En un mot une invite à la population à se faire justice. C’est dommage que les dossiers soient détruits. Certains juges s’en réjouissent sans certainement. N’allez pas vite en besogne "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" disait Lavoisier. On retrouvera les dossiers et les juges corrompus ; du reste ils sont très peu à ne pas l’être. Il faut purger, extirper les juges pourris et corrompus avant de reformer la justice. Nous savons que pour arriver à leur fin Blaise et son clan ont corrompu et surpayé les juges. Comment peut on imaginer qu’un bac + 5 (juge) soit nettement mieux rémunéré qu’un professeur de médecine, de biologie, de lettres, etc. Il y a une injustice qu’il faut corriger. Je pense que les premières priorités de la transition doivent être l’établissement de bases solides et justes dans l’éducation et l’emploi, la justice, le développement agricole (appropriation abusive des terres agricoles par les agriculteurs de dimanche), le logement par une meilleure distribution des terrains urbains. A l’heure actuelle, tous les terrains constructibles dans et autour de Ouaga sont cédés aux sociétés Azimmo et SOCOGIB qui du reste, appartiennent au même clan ("la belle mère nationale", le frère, les filles, etc.) Il y a là quelques décisions majeures à prendre. Nous pensons que le Premier Ministre, hier Président, continuera dans sa lancée qui ne peut s’arrêter qu’aux directeur de la SONABEL et de la SONABHY. Que DIEU protège et sauve le Burkina.

  • Le 20 novembre 2014 à 13:24, par Un autre Koro En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Si nous partons de l’axiome qui dit que la justice au Burkina ne rend pas d’une façon générale la vraie justice, la question fondamentale est de savoir la vraie cause de ce dysfonctionnement. D’emblée il faut écarter la formation des magistrats. Il faut aussi écarter à mon sens la mauvaise organisation de l’appareil judiciaire. Il reste à mon sens la mauvaise foi des magistrats et surtout l’attrait du gain facile. En d’autres termes, on pourra refaire mille fois l’organisation de l’appareil judiciaire, si l’on n’a pas des magistrats honnêtes et intègres, ceci ne servira à rien. Pour le justiciable, peu importe que le magistrat qu’il a en face de lui soit affecté par le ministre de la justice ou par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Le justiciable demande que le droit soit dit, que les voleurs soient en prison. Nous savons que vous magistrats vous tenez aussi bien à la forme qu’au fond. Nous justiciables nous ne voulons qu’une chose : que le droit soit dit et c’est ce qui n’est pas souvent le cas

  • Le 20 novembre 2014 à 13:38, par kaam En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Où ETAINTS-ILS au temps de Blaise ? sont-ils soucieux des intérêts du peuple Burkinabé ? Ne sont-ils pas responsable des crimes de sang et économique de notre cher patrie ? Vous pouvez allonger la liste des questions ! Pour ma part je leur dis A BAS et que Dieu donne une bonne vision au gouvernent de faire le nettoyage et de bien assoir la justice Burkinabé en dehors de ces faux gas... S...

  • Le 20 novembre 2014 à 14:06 En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    vous les juges arretez vos corporatismes. pourquoi vous croyez que le conseil constitutionnel est votre gombo ? pourquoi vous croyez que le Conseil d’Etat est votre gombo ? non, je vous informe que le conseil constitutionnel est une institution mise en place pour veiller au respect de la constitution. ce n’est donc pas une affaire de juges, on peut même ne pas avoir un seul juge nommé au conseil constitutionnel !!!! pourquoi vous juges burkinabè vous interpretez cela comme un gombo ? le conseil d’Etat a été créé pour conseiller l’administration. vous connaissez quoi en administration ? avez vous été formé en administration ? non, vous avez été formé en magistrature ? pourquoi alors vous voulez faire du conseil d’etat un gombo des magistrats ? le conseil d’etat juge les actes de l’administration , vous juges connaissez vous mieux les actes de l’administration mieux que les fonctionnaires de l’administration ? connaissez vous la science administrative ? la procdure administrative ? la coutume administrative ? non, vous netes que des magistrats. pourquoi alors vous pensez que le conseil detat est votre gombo ? a la limite on peut prendre quelques juges au conseil detat pour guider les autres sur le respect des procedures judiciaires. mais au lieu de cela vous syndicats des magistrats vous en avez fait un gombo pour lequel vous vous batez pour controler. arretez ça sil vous plait !!! soyez une fois des agents de l’etat qui pense au peuple. svp

  • Le 20 novembre 2014 à 14:22, par garikoi En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Messieurs du syndicat de juge. vous meme vous etes tellement divises, reglez ce probleme. Les dossiers pourrissent et vous ne dites rien. Peux ton aujdhui se douter des commanditaires de crimes crapuleux comme l’assassinat de Norbert Z. et des autres ! Dans ce message je m’attendais a ce que vous demandez au parquet l’ouverture immediate de ces dossiers, maintenant que les fuyards ont detales a grandes enjambees !

  • Le 20 novembre 2014 à 14:44, par Peuple En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Bien dit par le SBM. tu a 15 ans, créé en 1999 pour lutter contre l’impunité orchestré par Blaise et sa bande. Tes militants ont subis les exactions du système (affectation arbitraire, absence de promotion, intimidation). Tes secrétaires généraux passés continuent d’être des exemples de probité et d’héroïsme : exemple 1 : Guy Hervé KAM devenu maintenant avocat a risqué sa vie dans la prise de l’assemblée nationale. exemple 2 : Réné BAGORO qui a déclaré les cartes d’électeurs passés contraires à la loi a subi toutes les intimidations. aux dernières nouvelles il a été chassé de son poste de président du tribunal administratif.
    Quant au magistrat il n’a rien, les délinquants qu’il condamne le claxonne et le coince en circulation.

  • Le 20 novembre 2014 à 15:33 En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    C’est vraiment le moment d’essayer de faire le point chacun à son niveau. particulièrement au niveau de la justice mais aussi de la presse surtout publique (radio-télé) qui n’ont jamais pu avoir en main le pouvoir qui leur revient de droit. Mes encouragements au SBM, prenez les devants, ceux de la transition seront obligés de vous suivre si vous arrivez à convaincre de votre volonté de changement, dans le bon sens bien sûr.

  • Le 20 novembre 2014 à 22:41, par Mechtilde Guirma En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Moi je répondrai au père Fouras que la corruption des juges, c’est surtout les femmes. Dès que vous êtes indexés par le pouvoir, les femmes juges sont manipulés à mort. Elles sont féroces. Et moi je crois qu’elles terrorisent même leurs collègues hommes par le biais du pouvoir qui les manipule. Elles sont puissantes par l’idéologie du « Genre », à la mode chez nous Je vous le dis en connaissance de cause. Avant de venir ici, j’ai parcouru le palais de justice. Il ne faut pas voir comment elles sont méprisantes, surtout quand on est intellectuelle comme elle. Je puis vous affirmer que ce sont des juges hommes qui m’ont donné en coulisse tous les tuyaux pour une bonne procédure. Parmi eux il y avait aussi leur maris. Quand je leur posais la question, elles me regardaient d’un air méprisant sans répondre, et c’était souvent un homme qui s’avançait et me tirant un peu de côté tout en parlant à voix haute me dit gentiment « Madame, c’est ceci ou cela ». J’ajoute qu’en plus des femmes magistrats, il y a également les femmes catholiques de Ouagadougou. Corrompues comme on n’en peut jeauger. Et si elles osent me répondre, je donnerai sur internet des preuves. Elles ont compliqué la tâche de nos prélats car ces derniers souvent ne savaient pas qu’elles étaient en même temps les yeux et les oreilles du pouvoir : qui, fait parti du bureau politique, qui, etc. Je ne dis pas que c’est interdit, mais elles n’avaient pas le courage de leur martyr pour dire la vérité au nom de leur foi en Christ au pouvoir dans ses dérives. Par contre, les femmes musulmanes et protestantes de la FEME, que Dieu les bénisse et leur donne longue vie. Et moi je pense que, si cette tendance se poursuit, l’Église catholique pourrait beaucoup mieux compter sur elles dans le dialogue inter-religieux pour la promotion des valeurs humaines.

  • Le 20 novembre 2014 à 23:09, par Ouedraogo Soutonnoma En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    A mon humble avis, le tout nouveau ministre de la transition qui sera nommé à la tête de la justice doit commencer par balayer tout le cabinet en commençant par le directeur de cabinet qui a contribué à polluer l’atmosphère dans la maison, et faire appel à de nouvelles personnes honnêtes, qui n’ont pas plongé dans la mal gouvernance du régime Compaoré. Vivement la justice pour les burkinabé.

  • Le 21 novembre 2014 à 09:52, par indignado En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Encore le magistrat bashing ! Jai toujours dit que si la justice ( les gens croient qu’elle se reduit au pénal) ne faisait pas majoritairement bien son travail, le Burkina n’existerait pas aujourdhui. Pour arreter le lavage de cerveaux et la diffamation facile contre les juges que même koro yamyélé na pu y résister je propose la creation dune commission denquête independante pour verifier en toute transparence la realité et l’exhaustivité (traquer les prète-noms et autres bien cachés)du patrimoine de TOUS les agents publics. Là vous saurez que les magistrats sont très loin derrière des agents bac-5 comme les douaniers les (jeunes) officiers et autres. Vous croyez que quoi, ils ne sont pas grassement payés comme des deputés ou ministres. Même après une quinzaine dannées de service, beaucoup de magistrats croupissent en location parce quils n’ont pas un bon R#0 dans les bas quartiers. Alors si vous connaissez des juges pourris, denoncez les mais ne soyez pas injustes avec les justes.

  • Le 21 novembre 2014 à 10:01, par indignado En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Encore le magistrat bashing ! Jai toujours dit que si la justice ( les gens croient qu’elle se reduit au pénal) ne faisait pas majoritairement bien son travail, le Burkina n’existerait pas aujourdhui. Pour arreter le lavage de cerveaux et la diffamation facile contre les juges que même koro yamyélé na pu y résister, je propose la creation dune commission denquête independante pour verifier en toute transparence la realité et l’exhaustivité (traquer les prète-noms et autres biens cachés)du patrimoine de TOUS les agents publics. Là vous saurez que les magistrats sont très loin derrière des agents bac-5 comme les douaniers les (jeunes) officiers et autres. Vous croyez que quoi, ils ne sont pas grassement payés comme des deputés ou ministres. Même après une quinzaine dannées de service, beaucoup de magistrats croupissent en location parce quils n’ont pas un bon R#0 dans les bas quartiers. Alors si vous connaissez des juges pourris, denoncez les mais ne soyez pas injustes avec les justes.

  • Le 21 novembre 2014 à 15:22, par boa En réponse à : Transitions politique le syndicat burkinabè des magistat appelle à doter le burkina d’une constitution àvla hauteur des aspirations

    je pense le syndicat des magistrats meritent d’être écoutés. Il faut une justice indépendante pour avoir un Etat de droit vrai. Il faut reformer la nomination des membres de la cour constitutionnelle pour qu’ils soient autonomes dans leur decision. cependant il faut également un nettoyage dans vos rang car beaucoup ont sali vos robes noires par le sang des innoncents et les chèques des impunis.

  • Le 21 novembre 2014 à 21:10, par kana jonas En réponse à : Transition politique : Le Syndicat burkinabè des magistrats appelle à « doter le Burkina d’une nouvelle Constitution à la hauteur des aspirations profondes actuelles du peuple »

    Le SBM est un syndicat sérieux donc svp un peu de retenue. Soyons solidaires de l’appel qu’il lance. On ne peut pas dire à un homme qu’il peut tout ferme alors même qu’il a été enfermé dans une maison. La pourriture des juges vient de la faiblesse de cette institution noble. Dans tous les cas Kafando le sais mieux que tous qu’une bonne justice est le garant de la cohésion sociale. Bon courage au SBM. Aussi fallait-il ajouter vive le burkina faso cher ami Gnanou

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