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Marcellin (dit Marcello) Ouédraogo ou "l’ambassadeur’’ du Liwaga-dance décollé

Publié le mercredi 25 juillet 2007 à 15h34min

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Marcellin (dit Marcello) Ouédraogo ou

Une réforme musicale s’annonce avec Marcellin (dit Marcello) Ouédraogo : Le Liwaga-dance décollé. Cette musique dont lui seul a le secret se veut une fusion du rythme burkinabè Liwaga et du "couper-décaler". Le résultat est simplement magnifique.

"L’aventure du Liwaga-dance décollé ne fait que commencer", a dit Marcello, ce jeune burkinabè, trentenaire, aux allures de top modèle et originaire de Zinco. Son parcours est singulier. Arrivé dans l’Hexagone (France) dès l’âge de 15 ans, Marcello ne se trouve pas d’affinités particulières dans la banlieue parisienne où il réside. "Au départ, je ne voulais pas faire de la musique", souligne avec force le jeune musicien qui se distingue facilement par son look. Et pourtant, son entourage va peser lourd dans le sens "non voulu" au départ par l’artiste. C’est-à-dire se lancer dans la musique.

Marcello Ouédraogo

Issu d’une famille d’artistes musiciens (neveu de Prince Edouard Ouédraogo), cousin de Béranger Ouédraogo) c’est donc le naturel qui a rattrapé Marcello. Il a ses idoles, ses chouchous dans le monde des artistes du continent. Amadou Ballaké, Koffi Olomidé, Alpha Blondy, Meiway pour ne citer que ceux-là. Le hip-hop ou le rap ne déplaît pas non plus à l’artiste qui côtoie bon nombre d’artistes afro- parisiens. L’on peut bien se demander comment est né le coup d’accélérateur sinon la passion soudaine pour la musique. La réponse de Marcello est sans équivoque. "Il a fallu attendre l’avènement du fameux" "couper-décaler" pour qu’entre deux soirées je me décide à mettre à exécution mon projet artistique.

Avec le soutien précieux de son compagnon et désormais manager Arnaud " Gunther" Campos, Marcello rentre en studio enregistrer le single "Liwaga dance décollé". Un opus qui fera danser les mélomanes d’ici et d’ailleurs, a promis l’artiste. Ce nouveau se veut une réconciliation sinon une volonté affichée par son géniteur d’associer la tradition à la modernité. Marcello affirme par ailleurs avoir commencé le mouvement "couper-décoler" avec Molare, la "jet" pour finalement créer la jet 8.

La "jet" selon lui était à l’origine composée de "fêtards" une sorte de fring, de regroupement de parvenus. Par la suite, explique-t-il, "J’ai voulu faire quelque chose d’originale pour le Faso. J’ai décidé de faire danser les Burkinabè au rythme du Liwaga modernisé". Et la réforme est là prête à révolutionner l’univers musical du Liwaga. Même si Marcello se dit un concurrent sympathique du "couper-décaler". L’album qui sortira bientôt se nomme : la Préforme. Il comportera huit titres.

Pour la distribution, l’artiste reste ouvert à toute demande. "Robert Brazza de Africa n° 1 a déjà fait le premier lancement sur la radio africaine et élaboré un dossier de presse sur l’artiste" a confié Marcello. Ce single prélude une aventure artistique qui ne fait que commencer. "La Réforme’’ comme aime à dire l’artiste rejoint donc le registre des ambianceurs de "la jet 7 et de la jet 8’’, les Doug saga, Molare, Boro Sangui. Ça va chauffer comme on dit.

Nadoum Saturnin Coulibaly (coulibalynadonn2002@yahoo.fr)
Sidwaya

(Première publication : 14 MARS 2005)

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