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Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

Publié le mardi 18 novembre 2014 à 22h52min

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Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

Tout est allé vite, même très vite, dira-t-on. 24 heures après sa désignation comme Président de la transition, Michel Kafando a reçu ses pleins pouvoirs ce mardi 18 novembre 2014, en fin de matinée, pour conduire le navire de la transition qui dure une (1) année avec, en ligne de mire, une élection présidentielle « acceptée par tous ».

C’est devant de considérables personnalités, représentants des institutions nationales, africaines et internationales, parents et amis, que le Président de la transition, Michel Kafando, désigné par le Conseil de désignation du Président de la transition, il y a à peine 24 heures, a reçu ses attributs liés à son nouveau statut de Chef d’Etat. Avec en sus, la « lourde charge » de conduire les aspirations profondes des hommes, femmes, anciens et jeunes qui se sont exprimées les 30 et 31 octobre 2014 via l’insurrection populaire. La cérémonie de cette matinée de mardi 18 novembre, était donc porteuse de « messages forts », non seulement en termes de leçons à tirer du passé mais aussi, et surtout, d’engagements pris par les Burkinabè, les membres de la transition en premier, dans l’édification d’un Burkina « tant souhaité ».
« Honneur », « intégrité », « dignité », « discipline », « humilité » et « patriotisme » sont, incontestablement, les valeurs à retrouver, et à intégrer dans les mœurs de chaque Burkinabè. Bref, c’est par la lecture de l’acte du Conseil constitutionnel que la cérémonie à proprement dite a démarré. Elle sera suivie par la prestation de serment du Président de la transition, Michel Kafando, conformément à l’article 10 de la Charte. « Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, la Charte de la transition et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », tel est le serment prononcé par Michel Kafando et qui est acquiescé par le Conseil constitutionnel, faisant de lui, le Président du Faso, Chef de l’Etat. « Vous avez été choisi par le Conseil de désignation, suite à l’adoption de la Charte de la transition et porté à la magistrature suprême de notre pays, en qualité de Président de la transition, Président du Faso et chef de l’Etat et ce, pour la durée de la période transitoire.
Vous devenez, ainsi, le Président de tous les Burkinabè, sans exclusion », explique le président du Conseil constitutionnel, Dé Albert Millogo. Tout en souhaitant plein succès au désormais Président du Faso, Chef de l’Etat, M. Millogo a rappelé les tâches qu’il en résume en la préservation de la paix sociale, au développement économique et social, en la gestion consensuelle et efficace de la transition ainsi qu’en la création de la confiance entre le peuple et ses gouvernants.

Ce que revêt la cérémonie d’investiture ?

« Dans la vie d’une nation, une cérémonie d’investiture d’un nouveau Président est un moment d’arrêt, de souffle et de reprise du souffle. En ce sens qu’elle marque la fin du ‘’mandat’’ d’un Président sortant et le début du mandat du Président entrant. Ça veut dire qu’à partir de cet instant, c’est le nouveau Président de la transition qui peut simplement s’appeler Président du Faso, Chef de l’Etat. Il est donc investi de tous les pouvoirs qui sont reconnus par la Constitution au Président du Faso à ce stade », note le constitutionnaliste, Pr. Abdoulaye Soma. Selon ses explications, c’est une phase importante pour le Burkina Faso, surtout à une période où toute la communauté internationale attendait le déclenchement de la phase transitoire dont la présente cérémonie marque le point de départ. Michel Kafando reçoit ainsi les insignes de la Dignité de la Grande Croix de l’Ordre national des mains du grand chancelier, le colonel Mamadou Djerma, conséquence, explique ce dernier, de sa reconnaissance par le Conseil constitutionnel comme Président du Faso.

La rupture avec le passé !

Vêtu de ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat, Michel Kafando dit mesurer la dimension des défis à relever au cours de son mandat. « Les défis sont énormes. Mais, en 12 mois, on ne peut pas tout faire », a-t-il campé avant d’expliquer qu’il s’agit d’avoir le courage d’attaquer certains défis essentiels et de baliser le terrain pour la relève, à l’issue de la période transitoire. Sans occulter un aspect, le Président du Faso inscrit au rang de « priorité des priorités », la « préservation » de la « stabilité ». Il se montre, à ce sujet, reconnaissant aux efforts déployés par les forces de défense et de sécurité, ainsi que par les différents acteurs, pour sa sauvegarde. Pour lui, il faut poser les bases du décollage économique et social. Selon ses explications, il s’agit de tirer leçon de ce qui a conduit aux évènements des 30 et 31 octobre, afin de répondre aux aspirations de l’ensemble des couches sociales du Burkina. « Notre pays ne saurait être une république bananière. A partir de la douloureuse expérience que nous venons de vivre avec le fameux article 37, voué aux gémonies, nous avons les yeux ouverts. La jeunesse burkinabè a les yeux ouverts.
Les femmes burkinabè ont les yeux ouverts, et plus rien ne sera comme avant, s’agissant du respect scrupuleux de l’ordonnancement juridico-politique de notre pays », a promis le Président du Faso. (Lire discours intégral en encadré).

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Encadré :

Discours de Michel Kafando, Président de la transition, Président du Faso, Chef de l’Etat :

Monsieur le Président,

Excellences, en vos grades et qualités respectifs

Mesdames et messieurs,

Par la cérémonie solennelle, par laquelle vous venez de procéder, vous avez bien voulu, en quelque sorte, sacraliser les fonctions qui m’investissent officiellement comme Président transitoire du Faso.

Je voudrais vous dire que je reçois cette charge avec beaucoup d’honneur, mais surtout avec beaucoup d’humilité.

Humilité de quelqu’un qui n’est-là que pour une période transitoire. L’humilité de quelqu’un qui est conscient, que le pouvoir qu’il détient appartient au peuple. Et que, de ce fait, son exercice ne doit souffrir d’aucun abus, d’aucun excès. Faute d’avoir observé cette suprême vérité, des pouvoirs politiques, même érigés en forteresses, ont définitivement scellé leur destin.

Pour ma part, je tiens à vous rassurer que l’autorité que nous entendons incarner, je dis bien nous (le gouvernement et le Conseil national transitoire), sera hautement respectueuse de notre Constitution et de la charte que nous venons d’adopter.
Nous tenons pour vérité, que la loi fondamentale est sacrée et la respecter en toutes circonstances, est le premier devoir élémentaire d’un citoyen. La constitution d’un pays est le référentiel de l’organisation de l’Etat. A trop la mouvementer, il s’en suit une déstructuration sociale et partant, des bouleversements regrettables comme ceux que nous avons connus, il n’y a pas longtemps.

Notre pays ne saurait être une république bananière. A partir de la douloureuse expérience que nous venons de vivre avec le fameux article 37, voué aux gémonies, nous avons les yeux ouverts. La jeunesse burkinabè a les yeux ouverts. Les femmes burkinabè ont les yeux ouverts, et plus rien ne sera comme avant, s’agissant du respect scrupuleux de l’ordonnancement juridico-politique de notre pays.
A vous, monsieur le Président, mesdames et messieurs les membres du Conseil constitutionnel, qui êtes les dépositaires de notre loi fondamentale, nous pouvons le dire et le répéter, et attendre de vous, que vous rappelez à tous et à tout moment, le devoir sacré du respect de notre Constitution.
Vive le Burkina Faso !

Retranscrit par :
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 novembre 2014 à 22:35, par Ka En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Michel, que Dieu tout puissant capable de faire ce qui est impossible, t’accompagne dans cette mission très fragile qu’un panier d’œufs. Que le conseil constitutionnel prenne en compte de tes biens et d’abolir l’injustice et l’impunité pour la bonne marche d’un Burkina nouveau. Qui a dit que Blaise Compaoré est irremplaçable ? Bon vent.

  • Le 18 novembre 2014 à 22:36, par Ka En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Michel, que Dieu tout puissant capable de faire ce qui est impossible, t’accompagne dans cette mission très fragile qu’un panier d’œufs. Que le conseil constitutionnel prenne en compte de tes biens et d’abolir l’injustice et l’impunité pour la bonne marche d’un Burkina nouveau. Qui a dit que Blaise Compaoré est irremplaçable ? Bon vent.

  • Le 18 novembre 2014 à 22:43, par L’intègre En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Très bel article, merci au Fasonet pour son professionnalisme et son efficacité et bon vent au nouveau PF !

  • Le 18 novembre 2014 à 22:46, par vérité no1 En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Que Dieu benisse le nouveau président et tout le Burkina ! Que le toilettage se poursuive ! Que les milliards volés nous reviennent pour qu’on puisse investir. Cami, combien de milliards as-tu détourné ? Pardon pour l’amour de Dieu, il faut les ramener et tu seras décoré comme Zida !!!!!

  • Le 18 novembre 2014 à 23:03 En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Merci bcp et que Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 18 novembre 2014 à 23:55 En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Ça y est. La partie folklorique de la transition est bouclée. On s’est bien défoulé, parfois avec énormément de myopie sur Blaise Compaoré et les siens. Maintenant, il faut passer à des choses plus delicates : choisir les représentants des partis et de la société civile dans les différentes instances (gouvernement, conseil de transition, etc...). Ça va être le grand bordel dans les partis et les associations, avec son bataillon de laissés pour compte, de dindons de la farce et autres exclus du festin espéré. Que feront-ils ? Impossible de le dire dès maintenant. Ce qui est sûr , c’est que la transition ne sera pas le long fleuve tranquille que certains imaginent actuellement

  • Le 19 novembre 2014 à 01:37, par En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    gloire à Dieu.

  • Le 19 novembre 2014 à 02:23, par waug En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    vive le Burkina Faso !

  • Le 19 novembre 2014 à 04:11, par espoir9** En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Finit l’installation du Président. Qu’il nous nomme un premier ministre intègre tourné vers la défense de l’intérêt général car il s’agit de cela, ni plus, ni moins. Il nous fut un premier ministre rigoureux, révolutionnaire, juste, impartial, fortement ancré dans les réalités vivantes des populations dont la majorité croupissent sous le poids de la misère. Il faut que ce premier ministre nous débarrasse des pratiques malsaines au sein de notre administration et de nos services.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 19 novembre 2014 à 04:49, par indiga En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    L’Histoire des peuples reconnaîtra que le Lieutenant Colonel ZIDA et son Excellence Monsieur le Président du Faso Michel KAFANDO auront réussi en si peu de temps (t = epsilon 0) à impacter positivement leur peuple.

  • Le 19 novembre 2014 à 06:09 En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Merci son excellence pour cette rupture avec notre passé sombre.

  • Le 19 novembre 2014 à 07:34, par victoire En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Que Dieu fortifie le chef de l’état ZIDA pour qu’il accompagne le nouveau président dans le nettoyage, la création d’emplois et aider nous pauvres à avoir des habitations et resoudre la vie chère.

  • Le 19 novembre 2014 à 07:41, par Filsdupays En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Félicitation au PF. Je lui recommande M. ZIDA à la tête du gouvernement car ayant une hauteur de vue sur l’appareil étatique. Il fera un bon ménage de sorte que la rupture avec le passé dans l’administration publique soit une effectivité. N’oubliez pas que la plupart des postes de direction de notre administration sont usurpés pas par la compétence mais des connotations d’affiliation soit politique, soit amicale. On veut des hommes et des femmes à la place qu’il faut. Que le mérite fait choix au favoritisme.
    Que Dieu bénisse le Burkina.

  • Le 19 novembre 2014 à 07:42, par Abdoul En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bonjour. Pour ma part, il serait bon que le lieutenant Colonel ZIDA n’accepte pas sa nomination au poste de premier ministre . Il vient d’assumer avec brio les missions de Chef d’Etat et tout le peuple Burkinabè le félicite pour cela. Accepter de descendre ’’ bas’’ pour être premier ministre va entacher à mon sens sa crédibilité. Je propose qu’il soit nommé général de l’armée, qu’il soit exceptionnellement promu ancien Chef d’Etat( dans les normes, pour bénéficier du statut d’ancien chef d’état, il faut avoir assumer ces fonctions 21 jours au moins). Mais compte tenu du grand rôle qu’il a joué, il faut le lui consacrer ancien chef d’état. Mon Colonel, n’acceptez pas ce poste de premier ministre, les gens vous confondront tout de suite à Vladimir POUTSINE.

  • Le 19 novembre 2014 à 07:50, par tinto En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Que lez Colonel ZIDA soit premier ministre, c’est pas grave. Il a déjà montré ses couleur et c’est déjà du bon boulot. Ce qu’on attend urgemment de lui c’est la dissolution du RSP !

  • Le 19 novembre 2014 à 08:16, par SANON Yacouba En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    La seule fausse note de cette cérémonie a été la présence remarquée de Gilbert Diendere dans la salle, tout souriant quant même.....

  • Le 19 novembre 2014 à 08:25, par bii-fangda En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Je tire mon chapeau au Lieutenant Colonel ZIDA, un vrai gars ce monsieur. Qui pensait qu’au sein de l’armée il existait toujours des vrai militaires ?! Mais ce monsieur l’a démontré.Bravo a toi et bon vent au PF. Vive le BURKINA FASO, la Patrie où la Mort nous Vaincrons.

  • Le 19 novembre 2014 à 08:57, par gerard alassane niamba En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bravo son excellence surtout pour la conclusion de votre discours avec l’interpellation du conseil constitutionnel.Que le tout puissant vous guide et vous éclaire tout au long de cette noble et difficile mission.

  • Le 19 novembre 2014 à 09:03, par boukare neya En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Félicitations au nouveau président. je souhaite maintenant qu’il mette dans ses priorités un audit de l’organisation des concours directs et professionnels du temps de Soungalo Ouattara au Ministère en charge de la Fonction Publique.
    Que ce même Soungalo nous explique pourquoi à son arrivée dans ce ministère, il a limogé son Secrétaire Général, un homme pétri d’expérience et un grand commis de l’Etat avec plus de 25 ans d’expérience pour nommer à sa place une dame de catégorie A3 qui n’avait alors que sept (07) petites années d’ancienneté et d’expérience à la Fonction.
    Qu’il nous explique aussi le pourquoi de ce test organisé en son temps en catimi un dimanche et dont cette dame était la seule candidate afin de lui permettre d’aller à Dakar se former. Enfin qu’il nous explique par quelle magie cette même dame en un temps record a été reclassée de catégorie A3 en catégorie A1.
    Nous voulons juste savoir.

  • Le 19 novembre 2014 à 09:16, par Jeanine Debo En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bravo au PF nouveau
    Conseil d’une vieille mère : attention à l’équilibre régional, ethnique, et religieux ! Déjà Zida comme PM c’est pas bon ! faut brasser les ethnies et les religions !

  • Le 19 novembre 2014 à 09:17, par Jeanine Debo En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bravo au PF nouveau
    Conseil d’une vieille mère : attention à l’équilibre régional, ethnique, et religieux ! Déjà Zida comme PM c’est pas bon ! faut brasser les ethnies et les religions !

  • Le 19 novembre 2014 à 09:27, par Purin En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Je suis d’avis que l’opposition et les OSC se sont laissé berner par je-ne-sais-qui car cette "révolution" n’aurait pas du échoir entre les mains de quelqu’un qui en 2010 a fait campagne pour Compaoré en demandant aux ressortissants Burkinabé des USA de contribuer, quelqu’un qui du jour au lendemain atterrit aux nations unis pour le compte du Burkina, quelqu’un qui au premier regard n’a pas la carrure d’un leader, ni ce brin de caractère qu’on voudrait, nous révolutionnaires, pour mettre au pas et assainir l’administration mise en place par l’ex-régime. Dans les débats autour de moi, je sens une déception mal voilée, mais on veut bien laisser le bénéfice du doute au monsieur vu que les OSC, l’opposition qui sont censés être les garants de notre position ont participé à cette....Je n’arrive pas à comprendre qu’avec cette pléthore de candidats possibles, la société civile aille proposer les mêmes candidats que l’opposition, et encore quels candidats ! Sans porter de jugement de valeur sur leur personne, je dirais qu’il se trouve de meilleurs. J’ai comme l’impression que le casting a été fait pour eux et qu’il fallait juste accompagner la désignation de Monsieur le président, qui se savait vainqueur le 16 novembre déjà date de la création de son compte Facebook, sans parler des publications "prémonitoires" de journaux. Bref, attendons de voir comme ils disent, ceux qui sont "devant" nous. Nous combattants anonymes n’allons pas nous ridiculiser pour des postes, nous serons des sentinelles pour dire que s’ils veulent un dirigeant "aux ordres", ce sera aux ordres du peuple Burkinabè, n’en déplaise aux lobby et autres manipulateurs encagoulés. Nous veillerons, et du bon œil.

  • Le 19 novembre 2014 à 09:33, par boukare neya En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Maintenant que le nouveau président a prêté serment, vivement le nouveau gouvernement pour remettre le pays en marche et remettre de l’ordre dans certaines structures comme la télévision nationale où j’ai aperçu lors du JT de 20 heures Ardjouma David Thiombiano ce journaliste de radio milles collines se pavaner lors de la visite des responsables de la CNSS.
    Je signale que garder ce monsieur (un animateur en langue gourmantché) à son poste de rédacteur en chef de la télévision nationale sera perçu par la jeunesse comme une provocation inacceptable

  • Le 19 novembre 2014 à 09:35, par Adams Ben Kramer En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Je pense que le Lt Colonel Zida doit retourner à son vieux poste de travail comme colonel plein de l’Armée, afin d’éviter de se faire entrainer dans les rouages d’un gouvernement qui devrait appartenir là encore exclusivement aux civils. Trop deviendra trop. Je le conseille vivement de refuser la place de premier Ministre. Ici ou ailleurs on aurait dit qu’il a fait son devoir republicain pour le pays alors qu’en Afrique on trouve cela comme quelque chose d’exceptionnel. Il faut donner à chaque chose sa juste valeur. Le gouvernement doit compter que des civils et les militaires doivent accompagner tout en recevant les ordres à exécuter de la part des ministres civils. Il faut beaucoup travailler durant la transition pour ne pas accentuer la misère des gens donc mettre rapidement des civils valables aux postes ministeriels pour booster l’économie.
    Sur ce je suis d’accord avec Abdoul.

  • Le 19 novembre 2014 à 09:38, par anderson En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bonjour à tous, nous souhaitons bon vent au nouveau président du Faso. Cependant je demande au SG de la présidence de prendre soin de lui et de sa famille avec des psychologues et des médecins car cette bonne nouvelle créer des émotions fortes, très fortes.

  • Le 19 novembre 2014 à 09:51, par Julie En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Je salue l’engagement du peuple pour un changement qualitatif. Je félicite le Lieutenent ZIDA pour le travail abatu. Cependant il serait souhaitable pour lui de prendre les larges et laisser au nouveau Président de faire correctement le travail. Car même si aujourd’hui il est aclamé, n’oublions pas qu’ils sont aussi comptable de la situation actuelle. Vivement qu’il comprenne cela et sache raison garder. Merci bien

  • Le 19 novembre 2014 à 09:55, par hyacinthe En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Que le tout puissant te guide et que vous resté égale à vous
    .

  • Le 19 novembre 2014 à 10:04, par l’homme est un loup pour l’homme En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Humm vraiment l’homme n’est rien quoi..hier encore il étaient tous avec celui qui est haï de tous et aujourd’hui les voilà encore avec héros du moment..et tous ces types là qui assistent sans honte à cette investiture et qui par leur complicité et leur silence coupable ont permis cette situation que nous vivons je suis certaine que blaise doit être dégouté du genre humain au point d’être sous l’effet des tranquillisants depuis sa chute...

  • Le 19 novembre 2014 à 10:24, par Abdoul En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bonjour. Vivement la dissolution du Régiment de Sécurité Présidentielle. Vivement le départ des militaires du palais de Kossyam et leur remplacement par la gendarmerie. Vivement le départ du palis de Kossyam pour une des casernes du pays, du Chef d’Etat Major particulier de la Présidence. Il faut que ce dernier sache qu’il n’y a pas d’hommes indispensables, d’homme fort. il doit par conséquent partir. Sa présence aux côtés des autorités actuelles nous rappelle l’ancien régime. Avec lui, on voit de la suffisance. C’est comme s’il narguait les buirkinabè. Il n’est pas le seul.

  • Le 19 novembre 2014 à 10:35, par Burkimbila En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Que Dieu vous bénisse ! Mon souhait est que vous jetez un regard sur la jeunesse qui souffre (les jeunes et les femmes) ;
    je vous demande de revoir l’organisation des concours sur mesures nouvelles dans tous les ministères « le diplôme BAC G1, le besoin y est mais il ne recrute pas beaucoup et pourtant nous sommes nombreux) il y a des postes vides dans certains ministères : très peu bénéficie mais la grande partie ne peut pas avoir accès et en plus avec leur expériences de 1 an, 2 ans et 3 ans voir plus »,

    nous vous sollicitons des avis de recrutements de tous les niveaux ou profils ;

    la création d’emplois et aider nous à avoir des habitations et résoudre la vie chère.

    il y a des recrutement sans annonces ou sans publication,

    nous voulons de fois des recrutements avec expérience de 1 an, 2 ans, dans les administrations publique, car la jeunesse souffre ; le chômage règne sur nous !
    Merci !

    Bon vent à vous et que Dieu vous protège !

  • Le 19 novembre 2014 à 10:54, par TNB En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    AYONS PEUR SE DIEU. LUI SEUL ELEVE ET LUI SEUL PEUT ABAISSER. LE PEUPLE COMMIS A LA CHARGE DES DIRIGEANTS DE CE PAYS SONT DES ENFANTS DE DIEU. RESPECTEZ LES ET SOYEZ HONNETES DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE VOS TACHES. SINON DIEU VOUS RETIRERA SON ONCTION ET VOUS LA DONNERA A D’AUTRES PERSONNES. FELICITATIONS A ZIDA ET BON VENT A KAFANDO.

  • Le 19 novembre 2014 à 11:01, par Flamme En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Merci boukare neya pour ta participation. Nous ne voulons plus de Ardjouma David Thiombiano ni de Ali compaoré à la TNB. Nous demandons également aux nouvelles autorités de réintégrer notre chère caroline tuina . Nous ne voulons plus de médiocres promus sur la base de clientélisme ou d’accointance. vive le peuple !

  • Le 19 novembre 2014 à 11:10, par Espoir En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Le President de la transition michel Kafando, based on what he previously stated and the way he expressed it, semble etre a humble and reliable person. Je crois he’ll strive to deliver the best service possible to our country. Que Dieu le guide dans ses actions, et qu’il benisse le Burkina !
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 19 novembre 2014 à 11:35, par Anita Manour En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Attention, la lutte pour la survie sélectionne les espèces. et les illuminatis ainsi que les franc-maçons sont engagés dans cette âpre bataille pour faire déraper l’humanité du chemin tracé par Dieu. Faisons donc attention concernant le choix que nous faisons par rapport à notre leader.

  • Le 19 novembre 2014 à 11:40, par Le Faucon En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Plus rien à dire, juste FELICITATIONS MON PRESIDENT

  • Le 19 novembre 2014 à 12:07, par joel Laval En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    En la personne de Michel Kafando le processus de sélection a accouché d’un France-Africain de la plus belle facture..... Mais de fait depuis le dimanche 2 novembre la messe était déjà dite.....Ce jour là alors qu’une foule de manifestants se réunissait place de la nation pour contester la prise du pouvoir par les militaires, des unités du RSP bouclaient les lieux pour en forcer l’évacuation faisant au moins un mort comme ce fut encore le cas un peu plus tard a la RTB lorsque Saran Sereme voulut contester l’auto proclamation de Zida lors de la journée du 31 octobre....En effet deux jours avant sur cette même place le lieutenant colonel Zida adoubé par l’etat major et soutenu par certains leaders associatifs declarait qu’il prenait le pouvoir par la volonté du peuple et qu’il en partirait aussitôt si le peuple le souhaitait !! ....Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient ....
    Car ce même 31 octobre en fin de matinée le patron de la garde presidentielle , Gilbert Dienderé et son second le LT Col Zida en personne , le premier agissant dans l’ombre le second en pleine lumière , prenaient possession du pouvoir a kosyam sur les conseils de la DGSE , les services secrets français pendant que le RSP et les forces speciales françaises du COS exfiltraient Blaise Compaoré afin de le soustraire a toute justice et sécuriser sa retraite ....Donc Logiquement comte tenu de l’échec de cette tentative de résistance du 2 novembre le Rideau tombait pour de bon et l’ordre RSP s’installait mais cette fois au nom de la "revolution" pour laisser place a des palabres sous contrôle avec des politiciens majoritairement impatients de retrouver des postes même a l’ombre des militaires ....Le plan B était en marche...le dimanche 16 novembre la cérémonie de signature de la charte de la transition au palais du peuple était un chef d’œuvre du genre avec la présence d’anciens dignitaires du régime y compris aux premières loges celle de représentants de l’ex-majorité le tout sous l’égide des forces de défense et de sécurité... L’opposition officielle déclarait a la suite du Lt-col Zida cet évènement “jour béni des dieux”.... Et même les leaders "Sankaristes" de l’UNIR/PS par faiblesse ou ambition faisaient semblant d’y croire , oubliant que tout le système néocolonial et répressif était toujours en place afin peut être d’avoir leur récompense en bout de course en termes de postes ....!....
    D’un processus de sélection sous contrôle Il ne pouvait donc sortir qu’une incarnation parfaite de la France- Afrique, en l’occurrence Michel Kafando vieux routier de la diplomatie ,ambassadeur a l’ONU sous Compaoré de 1998 a 2011 , antérieurement ministre des affaires étrangères dès 1977 sous la présidence Lamizana puis celle de Saye Zerbo (1980) jusqu’a être un acteur direct de l’arrestation de Thomas Sankara le 17 mai 1983 alors qu’il était premier ministre sous la présidence de jean baptiste Ouedraogo , arrestation faite sous la supervision de Guy Penne , le Foccart du président François Mitterrand
    Comment donc s’étonner que lors de la cérémonie d’investiture du mardi 18 novembre Gilbert Diendéré en personne apparaisse au grand jour tout sourire ....Mission accomplie la France –Afrique a jusque la parfaitement gérée la transition...
    Les élections de novembre 2015 seront fébrilement préparées par ces mêmes acteurs comme elles le furent au Sénégal bien avant 2012 afin de faire élire Macky sall , Wade atteint de mégalomanie ayant alors fait son temps comme Compaoré aujourd’hui ...Que cela soit Zephrin Diabré ou un ancien cacique comme Roch Kaboré pour la France-Afrique tout est en place pour faire du neuf avec de l’ancien.... Mais heureusement les déceptions et désillusions a venir vont certainement faire murir les consciences et cela créera un terrain favorable pour l’apparition et le développement de véritables leaders et partis animés de valeurs patriotiques et panafricanistes ....

  • Le 19 novembre 2014 à 12:23, par MAMAN KOUDOUGOULAISE En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bon vent ! et surtout songez à y accorder une grande place à la JEUNESSE BURKINABÈ car sans leur bravoure on n’en serait pas là... nous les mamans ! vous avez tout notre soutien que Dieu vous bénisse ! Amennnnnnnnn

  • Le 19 novembre 2014 à 12:33, par Jeanine Debo En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    ZIDA PM !
    Michel sous cap !

  • Le 19 novembre 2014 à 12:54, par joel Laval En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    En espérant ne pas être censuré...Merci
    En la personne de Michel Kafando le processus de sélection a accouché d’un France-Africain de la plus belle facture..... Mais de fait depuis le dimanche 2 novembre la messe était déjà dite.....Ce jour là alors qu’une foule de manifestants se réunissait place de la nation pour contester la prise du pouvoir par les militaires, des unités du RSP bouclaient les lieux pour en forcer l’évacuation faisant au moins un mort comme ce fut encore le cas un peu plus tard a la RTB lorsque Saran Sereme voulut contester l’auto proclamation de Zida lors de la journée du 31 octobre....En effet deux jours avant sur cette même place le lieutenant colonel Zida adoubé par l’etat major et soutenu par certains leaders associatifs declarait qu’il prenait le pouvoir par la volonté du peuple et qu’il en partirait aussitôt si le peuple le souhaitait !! ....Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient ....
    Car ce même 31 octobre en fin de matinée le patron de la garde presidentielle , Gilbert Dienderé et son second le LT Col Zida en personne , le premier agissant dans l’ombre le second en pleine lumière , prenaient possession du pouvoir a kosyam avec les conseils de la DGSE , les services secrets français pendant que le RSP et les forces speciales françaises du COS exfiltraient Blaise Compaoré afin de le soustraire a toute justice et sécuriser sa retraite ....Donc Logiquement comte tenu de l’échec de cette tentative de résistance du 2 novembre le Rideau tombait pour de bon et l’ordre RSP s’installait mais cette fois au nom de la "revolution" pour laisser place a des palabres sous contrôle avec des politiciens majoritairement impatients de retrouver des postes même a l’ombre des militaires ....Le plan B était en marche...le dimanche 16 novembre la cérémonie de signature de la charte de la transition au palais du peuple était un chef d’œuvre du genre avec la présence des dignitaires du régime y compris aux premières loges celle de représentants de l’ex-majorité le tout sous l’égide des forces de défense et de sécurité... L’opposition officielle déclarait a la suite du Lt-col Zida cet évènement “jour béni des dieux”.... Et même les leaders "Sankaristes" de l’UNIR/PS par faiblesse ou ambition faisaient semblant d’y croire , oubliant que tout le système néocolonial et répressif était toujours en place afin peut être d’avoir leur récompense en bout de course en termes de postes ....!....
    D’un processus de sélection sous contrôle Il ne pouvait donc sortir qu’une incarnation parfaite de la France- Afrique, en l’occurrence Michel Kafando vieux routier de la diplomatie ,ambassadeur a l’ONU sous Compaoré de 1998 a 2011 , antérieurement ministre des affaires étrangères dès 1977 sous la présidence Lamizana puis celle de Saye Zerbo (1980) jusqu’a être un acteur direct de l’arrestation de Thomas Sankara le 17 mai 1983 alors qu’il était premier ministre sous la présidence de jean baptiste Ouedraogo , arrestation faite sous la supervision de Guy Penne , le Foccart du président François Mitterrand
    Comment donc s’étonner que lors de la cérémonie d’investiture du mardi 18 novembre en plus de tous les dignitaires de l’ancien régime Gilbert Diendéré en personne apparaisse au grand jour tout sourire ....Mission accomplie la France –Afrique a jusque la parfaitement gérée la transition...
    Les élections de novembre 2015 seront fébrilement préparées par ces mêmes acteurs comme elles le furent au Sénégal bien avant 2012 afin de faire élire Macky sall , Wade atteint de mégalomanie ayant alors fait son temps comme Compaoré aujourd’hui ...Que cela soit Zephrin Diabré ou un ancien cacique comme Roch Kaboré pour la France-Afrique tout est en place pour faire du neuf avec de l’ancien.... Mais heureusement les déceptions et désillusions a venir vont certainement faire murir les consciences et cela créera un terrain favorable pour l’apparition et le développement de véritables leaders et partis animés de valeurs patriotiques et panafricanistes ....

  • Le 19 novembre 2014 à 13:08, par justice de mes deux... En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Qui doit dédommager les militants sympathisants et députés cdp qui ont eu leurs biens vandalisés et incendiés ?

  • Le 19 novembre 2014 à 13:12, par justice de mes deux... En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Qui doit dédommager les militants sympathisants et députés cdp qui ont eu leurs biens vandalisés et incendiés ?

  • Le 19 novembre 2014 à 15:36, par Laure En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Hihihihihi la lutte a été volée..en même temps je pleure ces gens morts cado... on a dit les milos dans les casernes point barre est que c’est difficile à comprendre ça ?YIZ le 2nd de golf va aider la compaorose à nettoyer les traces de leur connories de 27ans ..les hommes politiques burkinabés sont tous les mêmes...pas un pour essuyer le derrière de son camarade..ils ont endormis les jeunes et ont pactisé en sous main..Vous verrez que dès à présent le beau blaise va dormir tranquille comme un bb qu’on vient de masser avec du beurre de karité... idem pour tous les saprophytes du régime déchu..les limogeages étaient juste de la diversion..il n’ya aura rien de nouveau sous le chaud soleil de ouaga...les milos burkinabès ont finis avec anango plan...golf doit être aux anges en ce moment il pourra continuer sa lune de miel avec fatou...vous verrez que les ex du régimes seront tous indemnisés en cachette..bref on vous l’a mis bien profond et sans vaseline cette fois et le comble c’est que vous n’avez même pas senti la douleur ...tchrrrrrrrr bandes de maso...vous n’avez rien vu encore...c’est là vous allez comprendre ce qu’on appelle fourberie entourloupe..allez ouste au suivant

  • Le 19 novembre 2014 à 15:59, par delir de soro guillaume qui maudi leburkina En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Une tribune internationale de Franklin Nyamsi
    Agrégé de philosophie, Paris, France

    Le mensonge et la forfaiture, de tout temps, ont eu les jambes courtes. Oeuvres ténébreuses, jamais ils ne courent plus vite que la pensée réfléchie et l’enquête objective, filles de la Lumière. Le trio putschiste Zida-Diabré-Bénéwendé vient d’en administrer la preuve au Burkina Faso, en pondant un texte obscur et obscurantiste, qui atteste de toutes les incongruités logiques, morales et politiques dont ils sont capables. La Charte dite de la transition a été rédigée à douze mains par nos trois bonshommes qui se sont par ailleurs empressés de l’attribuer faussement, non pas à la foule instrumentalisée de leur putsch des 30-31 octobre 2014, mais au peuple burkinabé rendu muet et esclave par la destruction échevelée de ses institutions démocratiques par la même coterie populiste qui parade actuellement à Ouagadougou. Nos questions en la présente tribune sont donc les suivantes : 1) De quelle autorité morale la Charte dite de la transition produite par les putschistes ouagalais des 30-31 octobre 2014 se revendique-t-elle ? 2) Que penser des organes de la supposée transition et notamment de la conception du consensus qui se dégage de l’analyse de leur composition ? 3) Faut-il croire que les élections prévues au terme du processus de ladite transition arbitreront définitivement et apaiseront tout de go le différend politique actuel au Burkina Faso ? A contre-courant du vent d’optimisme qui souffle parmi les sacralisateurs de foules, je m’emploie dans la présente analyse à montrer pourquoi de sérieux périls s’amoncellent à l’horizon politique du Burkina Faso. Car autant, j’annonçai il y a plusieurs mois le complot des extrémistes burkinabé qui a explosé au grand jour les 30-31 octobre 2014, autant je vois venir une déflagration plus importante, qui traverserait autant la Grande Muette du Faso que sa société civile, en raison de l’échec programmé de la présente et supposée transition vers la démocratie.

    I
    De l’autorité morale douteuse des transitionnaires burkinabé

    L’autorité morale d’un texte politique organisant la cité doit venir du peuple et non d’une partie du peuple ou des usurpateurs du nom du peuple. En tentant de consulter le peuple burkinabé sur le destin de l’article 37 de la constitution, le président Compaoré a respecté ce canon. On ne s’en rend pas assez compte, quand on est pris dans l’euphorie naïve de la « colère des foules ». La consultation du peuple, elle-même, ne se fait pas à tire-larigot, aux bonheurs des copains et coquins putschistes rassemblés. Elle se fait par la voie objective de l’élection transparente et équitable. De quelle représentativité populaire les bénéficiaires de l’insurrection des 30-31 octobre 2014 peuvent-ils se prévaloir ? Aucune. Et dès lors, place au bricolage putschiste. La lecture de la Charte publiée le 14 novembre dans la presse internationale ne laisse pas de surprendre, tant le culot des rédacteurs est patent. Dans le préambule du texte, nos rédacteurs transitionnaires prétendant se fonder sur la Constitution de 1991, alors que dans l’article 25 du même texte, ils n’hésiteront pas à écrire : « En cas de contrariété entre la Charte de la Transition et la Constitution, les dispositions de la présente Charte prévalent. » Ainsi, à bien comprendre nos gugusses passés-maîtres dans l’art de la dissimulation maladroite, la Charte de la Transition se fonde sur la Constitution et la même Charte de la Transition prévaut sur ladite Constitution. Cinglante contradiction. Ou bien la constitution est le fondement, et alors, elle prévaut sur tout autre texte ; ou bien la Constitution est invalidée, et alors, on veut/peut faire prévaloir sur elle une Charte qui devient elle-même la Constitution, la loi fondamentale. Affirmer une chose et son contraire, n’est-ce pas l’annonce bien faite, dès le préambule de l’écrit transitionnaire burkinabé, que la duplicité sera célébrée d’un bout à l’autre dudit texte ?
    Fondée sur un mensonge structurel, la Charte de la Transition prospère dans cette néfaste lancée dès son Titre I, consacré aux valeurs dites de référence de la transition burkinabé. Parmi ces valeurs, généreusement citées d’autant plus qu’on se fiche pas mal de leur correspondant réel dans l’actualité burkinabé, on note par exemple le couple « pardon-réconciliation » : Ceux qui se vengent du régime CDP actuellement ne sont-ils pas précisément ceux qui écrivent ces mots généreux ? On note le couple de valeurs « tolérance et dialogue » : ceux qui ont exclu la majorité présidentielle issue des urnes du débat transitionnel ne sont-ils pas les mêmes à prononcer du bout des lèvres leur tolérance et leur dialogue ? Mieux encore, le Titre I revendique la valeur de fraternité : envers qui donc ? Envers le ministre d’Etat Assimi Kouanda, aujourd’hui prisonnier politique, sans avoir jamais attenté à la moindre vie d’un burkinabé quelconque ni incité qui que ce soit au crime, au viol, au pillage ou à la vengeance ? Fraternité envers la famille Compaoré dont l’honneur et la dignité sont livrées à la vindicte médiatique à coups de mensonges flagrants, de diffamations grossières, de menaces et de rodomontades cyniques ? Fraternité envers les milliers de militants du CDP dont les biens ont été allègrement pillés, l’intégrité physique violée et la sécurité psychologique, gravement ébranlée ? Trêve d’hypocrisie. Le Burkina Faso est résolument divisé en ce mois de novembre 2014. La transition politique burkinabé actuelle relève davantage d’une économie de la vengeance que d’une vision éthique du progrès démocratique. Et cela ne fera l’ombre d’aucun doute, à l’analyse des structures prévues pour ladite transition politique.

    II
    Le partage du gâteau putschiste ou l’avarice des parvenus par excellence

    A la manière dont se distribuent les cartes de la gestion d’un pays, se décident aussi les conflits qu’il ne manquera pas de couver et les tragédies qui en résulteront par voie de nécessité. On apprend donc, en parcourant le titre II de la Charte dite de la Transition, que le Président de la Transition sera un saint-homme civil ayant en plus le privilège d’être un « burkinabé de naissance » (art.3). Ne perdons même pas notre temps à croire qu’un tel saint-homme, vierge de tout intérêt partisan, existe au Burkina Faso. Il n’y en a nulle part sur la terre. Aucun homme, aucune femme au Burkina Faso, fût-il tout droit sorti de la cuisse de Jupiter, ne fera consensus et unanimité dans le peuple réel. Mais il y a pire, dans le non-dit de l’article 3 que nous auscultons. Les implications burkinitaires de cette clause ne puent-elles pas de loin ? La burkinité, cousine de l’idéologie infecte de l’ivoirité, conception chauvine et discriminatoire de la citoyenneté, est en effet l’une des marques déposées de la nouvelle coterie putschiste burkinabé. Il faut en effet se souvenir qu’en janvier-février 2014, aux débuts de la polémique médiatico-politique sur l’article 37 de la Constitution de 1991, les Diabré, Bénéwendé, Etienne Traoré et Saran Sérémé, avaient tous juré que le Burkina était la chose exclusive des Burkinabé et qu’aucune nation amie, quelle qu’elle soit, n’avait vocation à leur prodiguer le moindre conseil sur l’avenir de leur pays. Un tollé xénophobe avait été excité dans la médiasphère burkinabé contre la mission de bons offices alors instruite par le Président ivoirien Alassane Ouattara auprès du peuple du Faso. Certains opposants burkinabé s’étaient même permis, comme le professeur Etienne Traoré et la très surexcitée Saran Sérémé alias Inteligencia, des propos offensants et inélégants contre la seconde personnalité de Côte d’Ivoire, le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro. Interrogeons-nous donc à propos de l’article 3 de la Charte dite de la Transition : les rédacteurs veulent-ils ainsi s’adresser aux près de 5 millions de burkinabé vivant en Côte d’Ivoire, dont certains bi-nationaux ivoiro-burkinabé, qui seraient ainsi d’emblée exclus de la course aux fonctions suprêmes burkinabé ? N’a-t-on pas entendu, aux débuts du coup d’Etat du Lieutenant Colonel Zida, ses amis politiques prévenir, comme les militaires, que les Burkinabé de l’Etranger seraient exclus des prochains scrutins ? On a désormais de sérieuses raisons de penser que ceux qui veulent diriger le Burkina Faso s’engagent résolument dans la négation du métissage de son peuple ; dans l’entretien d’une hostilité envers les Burkinabé de l’étranger ; et pire, dans l’organisation de l’exclusion et de la suspicion politiciennes systématiques envers les bi-nationaux Burkinabé ; dans une diplomatie de la défiance envers les Etats voisins et historiquement liés au Burkina Faso, comme au temps du Capitaine Thomas Sankara. Question : Se laisseront-ils faire, tous ces laissés-pour compte de la transition ? Quand on sait par ailleurs que le fait d’avoir soutenu la modification de l’article 37 a été transformé en crime politique par les rédacteurs de la même Charte, comment nier que celle-ci soit une véritable déclaration de guerre civile en bonne et due forme ?
    L’article 5 de la Charte dite de la Transition aborde les conditions de désignation du Président de la Transition, et évoque la mise sur pied d’un Collège de désignation composé de 23 membres ( 5 représentants des partis politiques, 5 représentants de la société civile, 5 représentants des Forces de Défense et de Sécurité, 8 représentants des autorités religieuses et coutumières). Le Président de la Transition, supposé être désigné par ces représentants choisis sur la base de l’exclusion systématique des représentants de la majorité politique renversée du CDP, peut être remplacé par intérim en cas de vacance, nous dit le texte, par le Premier Ministre de Transition, qui pourrait du reste être un militaire. Non seulement donc, les militaires, qui étaient supposés rentrer dans les casernes, n’y rentreront pas avant novembre 2015, comme l’a confirmé le Lieutenant-Colonel Zida au quotidien Le Monde, mais mieux encore, la transition peut, à tout moment, être pleinement présidée par le même soldat qui l’a inventée de toutes pièces avec ses comparses Diabré et Bénéwendé. Quoi d’étonnant quand on sait que le Conseil National de Transition est envahi par 30 membres de l’opposition du CFOP, 25 membres de la société civile qui sont des doublons des précédents, 25 membres des FDS qui sont des alliés des deux précédents, et 10 représentants éventuels de l’ancienne majorité politique qui devront surtout briller par leur silence et leur timidité dans tous les cénacles ? Quand l’article 13 consacre l’exclusion du gouvernement de Transition, de l’ensemble des cadres de première importance du CDP à travers la clause « N’avoir pas soutenu la révision de l’article 37 », on comprend définitivement la facture vengeresse et punitive de l’organisation entière de cette transition, que conclut solennellement l’article 25, proclamant la supériorité de principe du chiffon transitionnaire sur la Constitution démocratique et républicaine de 1991.

    III
    Les futures élections burkinabé : une confirmation du différend politique fondamental

    Au regard de l’absence de consensus et de l’économie de la vengeance qui président au texte de la Charte dite de la Transition, force est donc de constater que l’enjeu et le résultat des élections que les transitionnaires veulent organiser en 2015 sont fixés d’avance : il s’agit, à tous prix, de faire gagner un candidat qui poursuivra le règlement de comptes avec ceux des burkinabé qui se sont rassemblés autour et dans le CDP du Président Blaise Compaoré. En contraignant le président sortant à l’exil, en harcelant les cadres de son parti quand on ne les embastille pas, alors même qu’ils se sont abstenus de baigner le pays dans le sang, contrairement à ce qu’aurait fait un Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, les nouveaux maîtres de la transition burkinabé contraignent leurs victimes innocentes à entrer diversement en résistance pour leur survie existentielle et citoyenne. Et donc, sous la cendre, couvera encore le feu.
    Les futures élections annoncées pour 2015, supposées parachever la phase de transition par un plein retour à l’Etat de droit démocratique, sont en réalité l’ultime farce du front démocratophobe burkinabé contre les 27 années de progrès politiques et socioéconomiques continus impulsés au Burkina faso, sur tous les plans, par le président Blaise Compaoré. Le CDP, dans la phase actuelle, paraît sonné groggy par la violence des comparses putschistes dont la haine du référendum et des élections démocratiques vient de révéler à ceux qui en doutaient encore, le populisme chronique. Diabré, Zida, Bénéwéndé, et leurs suiveurs manipulateurs de foules, réussiront-ils à transformer leur coup d’essai en coup de maître ? La suite de l’histoire seule nous le dira. D’ores et déjà cependant, nous savons que la Charte dite de la Transition n’est rien d’autre qu’une Charte de la Trahison : trahison envers les institutions démocratiques du Faso qui ont hébergé et protégé les vies des Diabré, Bénéwéndé, Zida, et compagnie ; trahison envers la quête de consensus recherchée avec acharnement par le président Compaoré depuis la fin de l’ère révolutionnaire burkinabé ; trahison envers l’espérance de foules manipulées qui se retrouvent, de fait, dans un régime militaire, après avoir été leurrées par de pseudos opposants républicains. Disons-le autrement : la Charte de la Transition est une Charte de la Trahison, car elle rouvre, manifestement, la parenthèse de sang au Burkina Faso. Ce beau pays mérite infiniment mieux que cette imposture. Aidons-le à s’en affranchir, si nous le pouvons et dans la mesure où nous le devons.

  • Le 19 novembre 2014 à 20:35 En réponse à : Transition politique : Michel Kafando dans ses attributs de Président du Faso, Chef de l’Etat

    Bonne chance au nouveau présidant

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