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Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

Publié le jeudi 6 novembre 2014 à 00h43min

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Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

Oh que non, si nous revenons ici après que la cible a été touchée et coulée, ce n’est pas pour clamer que nous avions raison, car cela nous le savions déjà, et c’est pourquoi nous nous battions : ce n’est même pas parce que nous avons gagné que nous avons raison, mais (et ce n’est pas toujours le cas dans la vie) c’est précisément parce que nous avions raison que la victoire ne pouvait pas nous échapper.

Non plus, nous ne venons ici nous vanter d’avoir fait ceci, (pré)dit ou écrit cela, puisque celui qui a gagné n’est personne, aucun de nous en particulier, mais l’imposant peuple burkinabè, devant lequel je me sens personnellement minuscule avec mes concepts de philosophe.

Enfin, ce n’est pas pour régler des comptes, encore moins des comptes personnels. Ceux qui ont perdu le savent suffisamment, et s’ils sont honnêtes, ils s’en veulent certainement et cruellement déjà de s’être laissés aveugler et abuser, pour que nous ayons encore besoin de tourner et retourner la plume dans leurs plaies. Après tout, il n’y a rien de comparable entre les vies perdues, assassinées, et des biens, même colossaux, partis en fumée : entre les meurtres dont ils sont responsables et le luxe d’un suicide sectaire, collectif (syndrome de la secte "Temple du Peuple" d’un certain Jim Jones qui conduisit plus de 900 personnes à la mort, en 1978) mais seulement symbolique, qu’ils ont ardemment désiré.

Au lieu d’en vouloir encore aux perdants, remercions cependant plutôt, et solennellement, avec tout le tragique d’un humour victorieux, un ADF-RDA qui, en voulant, contre toute attente, remettre un peu d’essence dans le moteur de l’ex-président pour qu’il aille encore plus loin, y a mis le feu : pour avoir voulu faire gagner ses amis, et gagner un minimum de plus (le fameux petit "deux fois" au lieu d’"une fois"), l’ADF-RDA a tout fait perdre à ses amis, et perdre bien plus que le minimum, et a chassé et déposé le premier d’entre eux. Méfiez-vous de vos amis, et surtout en politique ...

Mais voici justement que, pendant que nous savourons notre victoire, de nombreux cris et lamentations s’élèvent pour nous dire qu’on nous l’a, en réalité, déjà volée, récupérée et confisquée, cette victoire du peuple. Et le voleur désigné serait une voleuse : l’armée. Donc, là également, le voleur de victoire populaire, le traître, serait ce que nous avons pris pour un allié, ou ceux qui, militaires burkinabè eux aussi, ont rallié le peuple. Qu’en est-il au juste ? Et de quelle armée nous parle-t-on ?

Pour ce que je m’en souvienne, à titre personnel, et obligé, n’étant pas à Ouaga, d’analyser au fur et à mesure les informations reçues (avec le frère et camarade Yoporéka Somé à Metz ) pour retrouver de la cohérence dans la grande confusion des événements depuis le 30 octobre, voici l’essentiel de ce que j’en ai retenu.
Très brièvement : dans un premier temps nous voyons et écoutons le général Traoré dissoudre l’Assemblée nationale et instaurer l’état d’urgence, avec toujours (c’est très important) l’ex-président à la tête de l’Etat.

Puis un communiqué est lu par le lieutenant-colonel Zida qui n’était étonnamment plus le porte-parole de Traoré, puisque le communiqué était signé de son nom. Ce détail semblait d’importance. Nous avons alors formulé l’hypothèse d’un coup d’Etat au sein de l’armée elle-même, que les informations confirmeront comme dissensions entre militaires, tout en précisant que l’ex-président refusait de démissionner
Et ensuite, le même lieutenant-colonel Zida s’adressait en personne aux insurgés, place de la Nation, pour leur annoncer publiquement que l’armée avait pris ses responsabilités et ralliait le peuple, et surtout, que Blaise Compaoré n’était plus notre président, et ce AVANT même que ce dernier n’annonce sa démission.

Il nous paraissait alors manifeste que non pas l’armée en général, mais une partie ou fraction de notre armée a eu raison de l’autre, et a eu gain de cause, ou l’a clairement emporté sur l’autre qui s’accommodait encore du président à la tête du pays. Et elle l’a d’autant plus emporté que le reste de l’armée, après concertation, l’a reconnue à l’unanimité, par la voix du général Zagré, pour prendre alors la direction du pays.
Au vu donc de ce scénario, il m’apparaît assez clairement que c’est la fraction de l’armée qui était avec le peuple qui a gagné, tout en faisant consensus autour d’elle. Et que c’est le lieutenant-colonel Zida qui la représente. D’où quelques observations, que voici :

1/ Soyons honnêtes et pas hypocrites, nous n’aurions pas boudé notre joie si l’armée avait déposé l’ex-président bien avant la journée historique du 30 octobre 2014. Elle ne l’a pas fait. Mais j’en comprends alors que ceux qui, très nombreux aujourd’hui, tirent à boulets rouges sur l’armée, sans aucune considération de la lutte ou contradiction intestine qui s’est exacerbée et résolue au sein même de l’armée, et résolue en faveur du peuple insurgé, sont déçus. Et de leur déception ils en font un procès de toute l’armée, voire parfois une haine envers notre armée vite assimilée et associée au seul Blaise Compaoré.

Or, donc, si nos tirailleurs anti-militaires d’aujourd’hui, qui passent pour des tirailleurs du peuple, en son nom, sont déçus, c’est précisément qu’ils attendaient beaucoup de l’armée pour déboulonner un Blaise que personne alors ne voyait (sauf les voyants) abandonner le pouvoir. Assumons cette attente-là, assumons d’avoir attendu secrètement ou ouvertement de l’armée qu’elle nous libère et délivre de Blaise.

2/ C’est ce que, me semble-t-il, le Balai Citoyen a fait et assumé publiquement : l’attente était tellement forte qu’il aurait été incompréhensible de repousser des militaires qui ralliaient ouvertement le peuple insurgé. Tirer sur le Balai (et M. Kam), comme on tire sur l’armée, me paraît prétentieux et injuste : c’est oublier la grande implication de ce mouvement citoyen dans le combat contre l’ex-président et pour la démocratie. Je ne suis pas le porte-parole du Balai, pas plus que je ne l’étais de l’Opposition politique hier, mais le Balai et M.Kam n’ont pas à s’excuser devant quelqu’un (personne de sérieux et de responsable ne le demande du reste), et surtout n’ont pas de leçons de résistance et de démocratie à recevoir de la part d’individus qui prétendent ou prétendraient les attaquer au nom d’on ne sait quel peuple que le Balai n’aurait pas servi, et aurait même comme déservi et trahi. Je demande : quel peuple, que ce Mouvement citoyen et patriote aurait ignoré, a mandaté nos gentils procureurs et tirailleurs qui, en revanche, ne trouvent rien à dire quand Madame S.S.Sérémé va à la radio nationale pour s’auto-proclamer présidente ?

3/ L’opposition que l’on pense décréter en ce moment entre l’armée et le peuple est vaine et stérile. Cette opposition voudrait dire trois choses en même temps : 1. que l’armée, ce n’est pas ou plus le peuple. 2. Que l’armée n’est pas du peuple. 3. Que l’armée est contre le peuple.

Je laisse à chacun le soin d’examiner ces trois arguments, il verra qu’ils tournent rapidement court. Pour plutôt faire remarquer ceci : c’est même une excellente chose que ce n’ait pas été l’armée qui, par un franc coup d’Etat, a chassé et déposé Blaise Compaoré ; car elle aurait alors été bien plus impopulaire pour la communauté internationale, et surtout, un coup d’Etat aurait consolidé l’ancien président Compaoré dans une légitimité qu’il était pourtant en train de perdre, et qu’il a perdue.

4/ Les accusations de récupération ou de confiscation de la victoire populaire par l’armée, si elles peuvent se comprendre (et se comprendre comme inquiétudes), sont néanmoins insuffisantes et surtout unilatérales. Car ces accusations de la seule armée ferment les yeux sur d’autres récupérations et confiscations de la même victoire populaire qui ne sont pas moins remarquables, et parfois révoltantes. Les voici

A. Une certaine opposition politique pourrait se tromper et tromper, à faire de cette victoire populaire sa victoire politique. La victoire dont nous parlons est celle de la rue, elle n’est pour l’instant la victoire d’aucun parti politique.

B. Des journalistes et médias internationaux racontent aujourd’hui que l’ancien président n’a pas vu venir la crise, alors qu’eux-mêmes qui pouvaient la voir et l’ont vu venir n’ont rien dit à ce président que certains se plaisaient encore d’encenser comme étant un artiste de l’esquive (Jeune Afrique). Mais, sans rire, quelqu’un qui ne voit même pas arriver un coup pour l’esquiver ne peut pas être vanté pour son "art de l’esquive" !

C. Des juristes même burkinabè qui étaient silencieux sur les questions de la légitimité et de la constitutionnalité du projet de loi suicidaire saisissent l’occasion de cette victoire populaire pour au moins faire valoir publiquement leurs études et diplômes de Droit.

D. A tort ou à raison, les Ivoiriens pro Gbagbo du FPI profitent de cette victoire populaire pour commencer à régler leurs comptes avec le Burkina, celui de Blaise qui était aussi et encore le Burkina de nous tous.

E. Et scandale des scandales, l’Union Africaine récupère cette victoire populaire, de la rue, pour se rappeler ses règlements et sa sublime Charte de la démocratie qu’elle avait soigneusement rangés dans ses tiroirs, abandonnant le même peuple aujourd’hui victorieux seul face à son ancien président, et pour se refaire une santé de démocratie...

5/ En réalité, je le sais, ce que l’on reproche surtout à l’armée, c’est qu’elle soit tentée, comme par le passé, de conserver et garder indéfiniment le pouvoir. Mais alors le risque est grand de préférer, sans la démocratie, les gentils et vertueux civils aux corrompus et sanguinaires militaires, et seuls assoiffés de pouvoir. Faisons le tour en Afrique : les chefs d’Etat qui ont été ou sont encore au pouvoir depuis très longtemps ne sont pas toujours des militaires ! Il y a même plus de civils que de militaires : sans oublier les Houphouet et Omar Bongo, comptez Mugabe (27 ans au pouvoir), Museveni (28), Biya (32), Obiang Nguema (35), Eduardo dos Santos (35)...
La question de la conservation indéfinie du pouvoir ne concerne donc pas que les seuls hommes de tenue, et elle n’est même pas la question la plus urgente et fondamentale après l’insurrection populaire du 30 octobre au Burkina : non pas une question de la différence entre militaires et civils, mais de toute la conception même du pouvoir et de la démocratie chez nous et en Afrique.

Parce que justement nos civils ont rarement gouverné le Burkina comme présidents, rien ne nous garantit, en l’absence d’une vraie démocratie, que du pouvoir laissé par Blaise Compaoré, ils en feront bon usage. Je ne dis pas qu’il ne faut pas laisser le pouvoir aux civils, je soutiens qu’il est excessif, injuste, insuffisant de ne s’inquiéter que des seuls militaires.

Nous sommes au Burkina, nous sommes en Afrique, on se connaît (comme on dit) : rien ne nous dit que depuis l’annonce de la démission de l’ancien président les carnets d’adresse ne se remplissent des seuls noms de nos chefs de l’Opposition politique, et que des clans déjà ne commencent à se former autour d’eux ! Et tout le monde a bien vu que Madame S.Sérémé s’en est allée se proclamer présidente à la radio nationale, comme on serait allé faire ses courses dans un marché de village, portée nous dit-on par des... admirateurs.

Il faut donc nos militaires pour calmer les impatiences et les ardeurs politiciennes de nos civils. Et pas plus que les militaires, aucun civil aujourd’hui n’a le mandat du peuple, et n’a donc de légitimité pour diriger le pays. Aucun de nous tous. Par conséquent, ne tirons pas sur la seule armée, alors que nous pourrions, si ce n’est parfois déjà le cas, ne remplacer un coup d’Etat militaire que par de nombreux coups d’Etat civils et privés, chacun prétendant parler au nom du peuple. Du reste, on ne peut à la fois réclamer un retour justifié à la Constitution, et continuer d’en appeler au peuple de la rue, comme à un gouvernement populaire de type révolutionnaire...

6/ Après donc la chute de l’ancien président, nous nous préparons à retrouver la démocratie. Nous sommes dans un état d’exception qui est de passage ou de transition. Par conséquent, il ne s’agit pas, à proprement parler, de transition démocratique, mais de transition vers la démocratie.

Or une des raisons pour lesquelles l’armée gêne beaucoup de monde et de commentateurs en ce moment, c’est l’énorme erreur qui est de croire que cette période de transition est une période de simple passation de pouvoir. Il faut, dit-on, que l’armée "passe" le pouvoir aux civils. On oublie trop vite cependant que nous arrivons encore essoufflés, en sueur et en sang de la rue. Nous ne sommes pas en train d’attendre tranquillement, après passage aux urnes, des résultats d’élections afin de procéder à une passation du pouvoir et des pouvoirs.

Cette énorme erreur me semble induite et véhiculée par la manière toute contradictoire (la contradiction ou le paradoxe ici ne sont pas assez remarqués et relevés) dont l’ancien président a quitté le pouvoir : en se rappelant la Constitution dans sa lettre, notamment en se référant à l’article 43. Autrement dit, la démission du président paraissant toute constitutionnelle dans sa forme, tout se passe comme s’il ne restait plus qu’à opérer une passation constitutionnelle du pouvoir, alors que nous arrivons encore d’une insurrection, et de la rue.

Or, selon la Constitution, M.Soungalo Ouattara aurait dû hériter du pouvoir. Mais, franchement, que préfère-t-on : Ouattara du CDP de Blaise, et de toute façon en fuite, ou l’armée de Zida ??... Il faut donc renoncer à l’idée et à la logique, bien que démocratiques et constitutionnelles, de passation du pouvoir, pour rebâtir une légitimité provisoire qui permette de retrouver la Constitution et la démocratie, sous l’arbitrage et la sécurité de l’armée

7/ Enfin, parce que nos compatriotes cdpistes et autres frontistes (ils ont bien vu le front !) se cachent encore et se taisent, on les oublie trop vite. Mais ils existent. Par conséquent, si la paix au Burkina ne pourra jamais être la paix des seuls gagnants d’aujourd’hui (je préfère dire gagnants et pas vainqueurs, parce qu’il n’y a pas eu de guerre), nous devrons composer avec eux. Et c’est non seulement la raison d’être de l’intervention de l’armée en ce moment, mais c’est précisément aussi ce que cette armée dit : réunir les forces vives et politiques de la nation. Je comprends moi que l’armée doive jouer en ce moment un rôle de médiation entre les opposants victorieux et l’ex-majorité politique.

Or nous prenons tous connaissance aujourd’hui d’un communiqué signé par Assimi Kouanda (ou que Kouanda fait rédiger depuis sa cachette en y autorisant son nom) qui se revendique toujours, même après l’insurrection et le départ de Blaise, non pas simplement du CDP, mais, dit-il, de "la Majorité". Autant nous attendre à ce que Assimi Kouanda, depuis sa cachette ou sa fuite, réclame son ancien poste de ministre. Ou bien Assimi Kouanda est un idiot stupide, voire un déséquilibré mental, ou bien il est très intelligent et malin, et donne alors dans la provocation et l’humour, pour détendre un peu son angoisse et son stress de fuyard. Pourquoi a-t-il même pris la fuite, ou se cache-t-il, le sait-il, l’oublie-t-il ?

On voit donc que si l’armée n’est pas là, et si les cdpistes continuent de penser et dire qu’ils sont la Majorité, et que Blaise est toujours le président, subsiste le grand risque que les burkinabè sombrent dans l’affrontement d’une guerre civile. L’armée seule sera capable, en tierce personne, de réunir pour l’instant les burkinabè de tous bords politiques dans des concertations vers les élections et la démocratie.

En conclusion :

Les inquiétudes sur l’armée ne sont pas absurdes ni illégitimes. Mais ce qui vient à peine de se passer dans notre pays, dans la rue et par la rue est tellement fort et marquant qu’aucun pouvoir, militaire ou civil, ne peut et ne doit l’oublier, sauf par bêtise et désir de suicide encore.

Aussi l’inquiétude possède-t-elle en même temps ce garde-fou indélébile qui la rassure comme une immense épée de Damoclès au dessus de tout pouvoir au Burkina Faso. Ne pas s’en contenter et s’en convaincre, c’est étrangement refuser de croire à ce qu’a d’historique cette insurrection populaire pour la démocratie. C’est comme si on s’était battu, et avait gagné pour ne pas croire à la justesse même de notre lutte et à notre victoire.

Les attaques contre l’armée sont prématurées et parfois aveugles, et risquent aussi de donner ou constituer un blanc-seing pour les dirigeants civils, si la leçon de la très récente insurrection n’est pas comprise.

(PS : Je prends connaissance, après avoir écrit ces lignes, des propos du président français François Hollande : il s’avère que ce n’est pas l’armée burkinabè qui a organisé et couvert le départ de l’ex-président Blaise Compaoré, mais la France. Je n’en suis que plus écoeuré et indigné de lire et entendre partout tirer sur l’armée et le lieutenant-colonel Zida, sans aucun discernement. Il ne s’agit pas non plus de s’en prendre maintenant à la France, mais de se demander s’il ne serait pas plus honorable pour nous d’avoir une attitude plus patriotique avec notre armée, en ce moment de transition : elle en a aussi besoin, pour justement changer et se transformer elle aussi, à la faveur de ce qui vient de se passer. Au lieu de seulement rappeler le passé de notre armée, qu’est-ce qui nous interdit de penser que c’est désormais à une nouvelle armée, démocrate et républicaine, que nous avons affaire ?).

Debrsèoyir Kwesi Christophe DABIRE
Donèteg. Moû. DISSIN
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2014 à 11:11, par a.k.a Z En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Propre mon frere ! A quelques details pres, ma pensee et mon analyse !
    Il faut rentrer au pays, tu es bon !

  • Le 5 novembre 2014 à 11:13, par Clair et limpide En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Votre message est clair limpide et légitime !!!!
    Merci Mrs Dabiré

  • Le 5 novembre 2014 à 11:14, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Pour cette fois Monsieur DABIRE, votre analyse comporte de faux rêves. Mieux vaut rester sur ses gardes que de croire religieusement à cette armée. On dira qu’elle a été qq peu "républicaine" alors pourquoi ces morts ? Aussi s’il est avéré que le colonisateur a extirpé le Président, ce qui peut être accepté, pourquoi cette même armée permet que les collabos semeurs de troubles sortent du pays. Ou cette armée adhère à la volonté du peuple ou elle joue simplement un jeu, adoucir progressivement pour s’enraciner. Ne trouvez-vous pas un peu hasardeux cette proposition de rebaptiser l’hopital BC en Arba DIALLO, une valeur qui mérite mieux que de faire du surplace. Attention attention les loups prennent des formes d’agneaux.

  • Le 5 novembre 2014 à 11:30, par KODJO L’AFRICAIN En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je trouve ces propos très pertinents cher ami et frère je me permet de te tutoyer ainsi en tant qu’africain. Je pense que tout le monde constate que la situation est calme et se normalise de chaque jour qui passe. A mon humble avis y a pas le "feu" en tout cas en ce moment, par conséquent il faut prendre le temps sans précipitations, à froid donc, apprécier avec OBJECTIVITÉ et surtout dans l’intérêt DU BURKINA, afin de ne pas BRADER la Victoire du vaillant peuple burkinabé à tous ces QUIDAM, experts internationaux, donneurs de leçons et moralisateurs qui n’ont de véritable conscience que leurs seuls intérêts. Sinon, pourquoi est-ce qu’on ne se préoccupe du peuple libyens ? Et que disent les instances internationales du Général SISSI (avec mes respects) en Egypte qui a pris le pouvoir à la suite du peuple. Il est encore des pays pour ne pas citer nommément leurs chefs d’états qui ont initier des modifications de constitutions sans que notre OUA excusez du peu l’UA (comme par mimétisme au regard de l’UE), ne lêve le petit doigt. PAUVRE AFRIQUE.

  • Le 5 novembre 2014 à 11:42, par Au nom du peuple En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Votre analyse me va. Elle est objective et constructive car elle permettra à plus d’un de mieux comprendre les autres. Les soucis dans la vie sont souvent nés du fait qu’on oublie rapidement les vertus des gens et qu’on s’en délectent à longueur d’années leurs défauts comme si nous aussi, nous n’en avions pas quelques uns, ignorés.

  • Le 5 novembre 2014 à 11:43, par L’observateur En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Superbe article ! Enfin un peu de bon sens dans cette cacophonie.

    À moins d’être naïf, après le départ de Blaise Compaoré, il y avait une vacance du pouvoir. Une seule entité était capable de s’interposer, de rétablir l’ordre et d’éviter une guerre civile, en attendant de transférer le pouvoir à un organe de transition consensuel : c’est l’armée

    Les gens sont vraiment cousus de contradiction. Quand on manifeste pour défendre la démocratie, comment peut-on accuser l’armée de ne pas faire un coup d’état pour renverser Blaise Compaoré. Un coup d’état est par définition anti-démocratique. Ce n’est pas le rôle de l’armée d’intervenir sur la scène politique.

    La fin du pouvoir de Blaise "de façon démocratique" devait se faire soit par son départ à la fin de son mandat, ce qu’il a refusé, soit par une insurrection populaire, c’est ce qui s’est passé . L’armée a alors pris ses responsabilités et s’est rangé du côté de peuple. Reconnaissons lui au moins qu’elle a marché dans le sens de l’histoire et arrêtons de lui cracher dessus.

    Cela n’empêche d’être prudent et attentif quant à la transition qu’ elle dirige. Il faudra également avoir la même attitude envers la transition civile qui va se mettre en place.

    Merci pour cet article qui remet les pendules à l’heure.

  • Le 5 novembre 2014 à 11:54, par ILIANE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Ce monsieur est impressionnant dans sa sincérité et ses analyses. Un discours sage mais sans complaisance ! Merci et encore merci

  • Le 5 novembre 2014 à 11:55 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    J’espère que tu te feras entendre cher Professeur.
    Merci pour ta contribution c’est du propre.
    Bonne lecture de la situation... Mais le monde politique est un capharneum ou je pense que la réflexion juste, loyale et cohérente fait défaut... Malheureusement.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:18, par Bama Pema En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Bonjour mon frère. Votre contribution à la gestion de la transition politique de notre Faso, est inestimable. Félicitations à vous !!! et Soyez disponible, à tout moment, pour accompagner notre peuple à consolider le développement et la paix au Burkina Faso, notre source de vie commune.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:19, par Abelito En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Très belle analyse de la situation qui prévaut, il est dans notre intérêt de composer avec l’armée : le lieutenant colonel Zida pour assurer cette transition et pour le retour à la normalité au Burkina Faso

  • Le 5 novembre 2014 à 12:23, par Bass En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je partage cette analyse de M. Dabiré. Rien ne sera plus comme avant au Burkina Faso et tout pourvoir militaire ou civil le sait. Il faut être optimiste et penser que les autres peuvent changer positivement. La plupart des grands opposants au Burkina ne sont-ils pas issus du CDP ? ont-il changé ou pas ? peut être oui, peut être non mais on peut les accorder le bénéfice du doute. Ce qu’il faut noter dans cette histoire c’est que l’armé ne se sent pas légitime à diriger cette transition et donc se sent obliger à poser des actes forts pour avoir la sympathie du peuple. Le colonel Zida l’a commencé. Il a rebaptisé la place de la nation et veux faire une proposition dans ce sens pour ce qui de l’hôpital au non de l’ex président. Une autres tierce personne peut se targuer d’une légitimité et narguer le peuple. Restons vigilant mais de grâce soyons optimiste.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:24 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    MERCI ! Je valide.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:30, par jonassan En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    ATTENTION : L’article est logique par rapport à la chronologie que vous avez pris le soin de présenter ; je sais que si cette chronologie n’était pas ce que vous avez enregistré, votre analyse pourrait changer de direction.
    1) CHAQUE POINT DE LA CHRONOLOGIE MERITE D’ETRE VALIDE. PARCE QUE CA NE SE SYNCHRONISE PAS AVEC CE QUE MOI J’AI ENREGISTRE.
    2) L’ARMEE EST DU PEUPLE, LE BALAI CITOYEN EST DU PEUPLE MAIS JE SAIS QUE VOUS ETES D’ACCORD QUE L’ARMEE N’EST PAS LE PEUPLE, QUE LE BALAI CITOYEN N’EST PAS LE PEUPLE.
    3) DANS CETTE VICTOIRE SI VICTOIRE IL YA - PARCE QUE PLEIN DE COMBATTANTS (PAS FORCEMENT ARME) N’ONT PAS ENCORE DEPOSE LES ARMES ET NE LE FERONT PAS DE SITOT - AUCUN INDIVIDU, AUCUNE COMPOSANTE NE DOIT SE TAPER LA POITRINE POUR DIRE "SANS MOI, Y’AURAIT JAMAIS EU DE VICTOIRE".
    === VOUS-MEME, QUAND AU FRONT, VOUS LEVIEZ LE GLAIVE CONTRE LES FRANKLIN NYAMSI OU LES DJIBO, CROYEZ-VOUS QUE SANS VOUS, CA SE SERAIT PASSE AINSI ?
    === MEME SANS LE VENDEUR D’ARACHIDE QUI INTERVIEWE PAR RFI ANNONCAIT : "CA-LA ON NE SERA JAMAIS D’ACCORD" a sa part. OSER DIRE QUE SANS MOI OU SANS NOUS DANS UN TREMPLIN DE SUFFISANCE EST D’UNE BASSESSE QU’ON NE SAURAIT TAIRE.
    === SURTOUT SI ON SE SOUVIENT DE L’HOMME BLAISE OU DE SON CDP QUI SE PROCLAMME LES SEULS A AVOIR CONSTRUIT LE FASO ET A ETRE LES SEULS A POUVOIR POURSUIVRE == ON NE PEUT PLUS ADMETTRE QUE QUELQU’UN ANNONCE QUE SANS MOI....

  • Le 5 novembre 2014 à 12:35 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Il serait judicieux d’arrêter les amalgames entre le politique et le professionnel au niveau de l’armée. La participation de l’armée au jeu politique conduirait à l’introduction du débat politique dans l’armée et mènerait inexorablement à des règlements de compte à la kalash comme on l’a vu ces dernières trentaines d’années et rendrait même l’armée non opérationnelle par les conflits internes qui s’y développeraient. Le problème politique en démocratie n’est plus une question de force, ou de détention d’armes. L’armée gagnerait à mettre en œuvre une stratégie de retrait définitif de la scène politique pour l’intérêt national.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:35 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    J’ai rarement lu une analyse aussi limpide et cohérente. merci pour cette contribution surtout à un moment aussi décisif de l’histoire du Burkina Faso.

  • Le 5 novembre 2014 à 12:53 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    absolument en accord avec vos propos.je tiens a rappeler ici que nous sommes avant tout ;tous autant que nous sommes ,(opposition,Majorité,société civil,armée,...........) des Burkinabé.
    ET aussi vrai que l’histoire ne retiens que la version des vainqueurs ou gagnants il va falloir faire preuve de grandeur d’esprit et permettre a tous citoyens Burkinabé de pouvoir exprimé son opinion aussi bien fût t’il de l’ex majorité ou de quel bord que ce soit afin que nous puissions aller vers cette transition démocratique a laquelle nous aspirons tous .

    j’exhorte alors mes compatriotes a faire preuve de patience dans ces moments ou l’envie de se vengé est plus forte que tout ,a ce discipliné afin de permettre a chacun de pouvoir avoir son opinion et continuer a vivre sans craindre pour sa sécurité et celle de sa famille c’est ce qu’on appelle un état de droit .

    l’oeuvre humaine ne peut pas être parfait mais même dans cette imperfection nous savons être humain et accepter le pardon de vaincu et continuer a vivre ensemble sans quoi ceux même qui aujourd’hui nous on apporter la démocratie n’aurais jamais pu abandonner l’esclavage qui a pourtant duré des siècles et des siècles ,il a fallu une lutte commune pour s en délivrer ,mais ce n’est pas pour autant qu’aujourd’hui on ne collabore pas .

    longue vie au Burkina Faso paix entre les hommes du Faso.

    ,

  • Le 5 novembre 2014 à 12:57, par ELKABOR En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Vous avez surfé aller retour avec de bons arguments pour nous dire à peu près "attendez de voir ce que l’armée va faire avant de porter des jugements". Le problème c’est qu’on a déjà vu les agissements de cette armée ici au Faso. Souffrez que nous n’ayions pas confiance en elle surtout au Lientenant colonel qui en est un pur produit et qui a bénéficié des largesses du Président sortant. Il a peut - être retourné sa veste par opportunisme il y a 5 jours mais le role de l’armée c’est de maintenir l’ordre, assurer l’intégrité territoriale. Ce,n’est pas de diriger la transition. Si le Lieutenant Colonel veut consulter les gens, qu’il le fasse et remette le pouvoir au civil au plus vite. D’ailleurs les organisations de la société civil viennent de publier hier un cadre pour régir la transition et trouver un civil pour la transition. Ceci pourrait etre une bonne base de travail.

  • Le 5 novembre 2014 à 13:00, par Le citoyen En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Toujours un grand plaisir de te lire Dabire. Ou est passe notre ami Gjibo ? Le referendum est-il toujours indépassable pour lui ? A-t-il les nouvelles de celui qu’il croyait pouvoir le hisser au sommet de l’arbre ? On a pose la même question a Assimi, a savoir s’il avait pu contacter l’ex-president depuis le jour de notre assaut final (30 octobre). Sa réponse ne faisait même pas ressortir un mot sur son dieu. Et cela ne m’étonne pas du tout. C’est fini pour le médiateur émérite, c’est fini pour Assimi, Francois (en caval), Yoda, Adama Zongo, la FEDABC, Salia, Gjendjenaba, Boyansan. C’est notre ère qui va commencer maintenant. Mais le peuple Burkinabé peut être sur qu’on ne se comporterait pas comme ces aines.

  • Le 5 novembre 2014 à 13:02, par Karl En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Merci Monsieur Dabiré, il faut venir au pays, merci également mon Colonel ZIDA qui tente de redonner un sens, une vie à l’armée Burkinabè.

  • Le 5 novembre 2014 à 13:03, par BOUE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    QUE DIEU TE BENNISSE !

  • Le 5 novembre 2014 à 13:23, par Yirmoaga_3 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Cher Debrseoyir,
    Je prends connaissance à l’instant de ta contribution depuis l’aboutissement du soulèvement populaire qui a conduit à la fin du régime Compaoré et à la fuite de celui-ci. Comme tu le dis, nous avons longuement discuté de la tournure des événements, heure par heure et jour après jour, pour essayer d’y voir clair, n’étant ni l’un ni l’autre sur place à Ouaga. Il en est ressorti les points que tu as exposés et sur lesquels je suis entièrement d’accord avec toi. Je voudrais seulement revenir sur trois d’entre eux, parce qu’ils font débat parmi certains de nos compatriotes, jusqu’à déboucher sur des accusations graves, notamment en ce qui concerne notre armée d’une part et le Balai citoyen d’autre part. Mon dernier point concerne l’Union Africaine et son attitude actuelle, qui, je l’affirme, ne fait que la discréditer davantage... J’en reviens donc à l’armée et à la figure du Colonel Zida, pour ne plus parler de l’UA qui s’est elle-même condamnée ! Personne ne peut nier que ce sont les manifestants qui sont allés chercher l’armée et que son ralliement à la cause du peuple ne fait que l’honorer. Il est donc prématuré et injuste de faire un procès d’intention au Col. Zida, d’autant plus qu’il mène en ce moment des concertations tous azimuts en vue d’une transition assumée par des civils. J’en arrive maintenant au Balai Citoyen. Ce mouvement de la société civile s’est exprimée sur son attitude vis-à-vis de l’armée et je n’ai donc aucune raison de douter de sa bonne foi. C’est la raison pour laquelle, j’ai pris sur moi de téléphoner dimanche dernier à Me KAM (que je ne connais pas personnellement) pour le féliciter et lui apporter mon soutien. Pour finir, il me semble important que nous redoublions de vigilance et que nous fassions très attention en ce moment, pour ne pas compromettre les espoirs immenses nés de ce mouvement populaire. La lutte n’est pas encore finie : nous avons encore besoin de toutes nos forces. Évitons donc la dispersion, et ce qui serait pire encore, la DIVISION.

  • Le 5 novembre 2014 à 13:49 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Tres honntement, tu penses que la France pouvait exfiltrer blaise sans l’ accord du RSP ? Donc il n’est plus le puissant RSP dont on parle. En verite, on ne tire pas sur Zida. On tire sur le fait que l’ armee a voiulu faire de la recuperation. Ca n’exclut pas la tentative de recuperation d’ autres forces du RSP sur fond d’ indiscipline avec un Lt-Colonel qui nargue un general quelqu’ en soient les raisons, mais ce qu’ on voit de "visu", c’est celle de l’armee, et crois- moi, si on ne s’ en etait pas inquiete, cette armee etait la, calee encore pour des siecles des siecles. Ton analyse veut minimiser les craintes legitimes des manifestants qui ont pu bouter hors le regime militataro-pseudodemocratique de Blaise. Je crois que le peuple qui connait mieux que quiconque le prix de sa victoire a eu le nez creux de ne pas se laisser "transitionner" par la garde de Blaise. on ne tue pas un serpent a moitie, Boastful. Zida aura ete contraint de lacher prise, de liberer la presidence sinon la lutte va continuer. Il le sait. Le peuple est alle chercher sa victoire au milieu des guepes et autre abeilles. Il ne craindra pas les mouches dont la "piqure" est moins nocive.
    Et quand tu parles de vengeance, d’ out tires- tu cela ? Il est " indepassable" qu’ on ne saurait tourner la page sans rendre justice a tous ceux qui sont tombes. Il y a un devoir de justice, donc necessairement d’ imputabilite qui ne saurait se confondre avec la vengeance. Nou s avons aussi un devoir de memoire dans cette difficile lutte du peuple. Les civils n’ ont pas eu vraiment la chance de diriger ce pays. je ne dis pas que s’ ils l’ avaient fait, ils auraient mieux fait que l’ armee. Mais quand est-ce meme qu’ ils nous fourniront une quelqconque preuve si on renforce dans le subconscient des uns et des autres qu’ il n’ y a que l’armee qui pussie diriger ?Le peuple est vigilant et si Zida s’ avisait a vouloir confisquer la victoire, ce qui veut dire qu’ il l’ aurait vole, il trouverait le meme peuple. A la question du Journaliste Jean Michel Bolivard , Radio Montreal(lundi 3 novembre, 16 heures, heure de Montreal), par rapport au risque qu’ une puissance etrangere nous envahisse pour imposer son homme dans cet imbroglio, je lui ai repondu que je n’ai aucune crainte. Parce que le meme peuple qui s’ est leve et a fait tomber Blaise est toujours la. Ce n’est pas une insurrection militaire. et meme si c’etait une insurrection militaire, tel que Blaise Compaore s’ est prepare , on allait mettre des annenes a le deloger. Blaise n’ aime pas perdre et ceux qui le connaissent savent que c’est l’ un de ses traits dominants de caractere. C’est pourquoi malgre les hesitations et autres cafouillages somme toute comprehensible du fait de l’ impreparation psychologique a voir le regime de Blaise a terre si "rapidement", ces moments de flottemen sont comprehensibles.

    Tonnerre

  • Le 5 novembre 2014 à 13:53 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    J’ai beaucoup d’admiration pour vous écrits Christophe, vous traduisez les pensés des Justes d’une manière que même ces Justes ne soient en mesure d’exprimer, et en vous lisant, ces derniers savent au fond d’eux-mêmes que vous ne dites que la vérité et rien que la vérité.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:01, par Sanfo En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Merci pour cette analyse qui s’est voulu le plus réaliste possible. Mais comme vous l’avez souligné, nous avons peur que l’armée ne garde le pouvoir ; il aurait été plus correct pour elle de le prendre et de ne pas déjà revendiquer des titres de président et autre (cf l’écrit de l’Observateur Paalga où le photographe s’est vu rabroué par le protocole du nouvel homme fort pour qu’il l’appelle par "monsieur le Président"). Même si dans d’autres pays ce sont des civils qui ont confisqué le pouvoir, chez nous ce sont les militaires depuis 48 ans. Nous restons néanmoins conscients que nous avons besoin des militaires en cette période, afin que par la sécurité et la médiation, ils favorisent la mise en place d’un organe de transition dont le chef assumera le rôle de Chef de l’Etat intérimaire. L’Armée fait partie du peuple mais nous la préférons à sa place ; nous avons vécu un évènement exceptionnel et comprenons que de manière exceptionnelle, elle joue un rôle de courte durée sans prétention à la tête du pays.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:16, par welson En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    je suis totalement d’accord avec vous mr DABIRE. vraiment c’est une analyse d’un grand intellectuel. et je pense que si les politiciens pouvait lire cet article avec objectivité l’article peut contribué a faire comprendre beaucoup des bonne choses a cette classe politique et civil.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:20, par Clement En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je sais que ce n’est pas seulement la distance physique qui vous permet d’avoir le recul necesaire pr faire une appreciation aussi froide et lucide de la situation. Merci de nous permettre de mieux comprendre.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:21, par Azavièla En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Tout à fait d’accord avec toi mon frère ! Et Zida entrera dans l’histoire du Burkina plus que BC car Zida était épris de paix, de justice, de démocratie et de réforme de l’armée (s’il a vite fait unanimité au sein de la grande muette au moment crucial, c’est sans doute parce qu’il avait gardé de bons rapports avec certains ténors de cette armée régulière. S’il faisait le gros dos en tant qu’un élément du tout puissant RSP, ce soutient allait lui manquer pour prendre les devants) . Seulement il ne pouvait que rester tapis dans l’ombre en attendant le bon moment. Un adage dit que l’armée c’est la vie ! Les détracteurs de l’armée oublient-ils que Charles De Gaulles, Winston Churchill sont des militaires ? Merci à François Hollande pour avoir dit les gbès (vérités) donc les Assami et autres partisans de l’homme fort qui fait des institutions fortes n’ont qu’à arrêter de pousser la chansonnette de la démission de ce dernier pour préservation de la paix et pour éviter un bain de sang (Archi-faux), il n’avait pas le choix, s’il s’amusait il allait rester en mille morceaux dans Kossyam.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:25, par Noumou En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Kôrô Dabiré, tes arguments sont solides. J’étais de ceux qui avaient bcp de doutes envers notre Armée et surtout les gens du RSP dont Zida, mais je dois reconnaitre que jusque là Mr Zida a été à la hauteur. Aussi, vos arguments contre les dictateurs civils sont bien solides. Donc pour le moment vive notre Armée. Bonne chance à Mr Zida (pour le moment. Ns l’observons). Merci Mr Dabiré. Si nous pouvions dans l’avenir resoudre nos différences par la force de l’argumentation comme vous le faites, ce pays deviendrait le meilleur pays au monde. Que Dieu et les Ancètres vous benisse Mr Dabiré. Noumou de Vienne.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:29, par sidibe pousno En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    monsieur Dadiré ,on voit effectivement que vous vivez hors du burkina oubien vous refusez de voir la réalité de notre armée ; une armée peut elle du jour au lendemain devenir democrate et républicaine ? je ne t’apprends rien car toi meme tu sais que le role de l’armée ce n’est pas de prendre le pouvoir d’état ? L’armée ppourqu’elle devienne véritablement républicaine doit rendre le pouvoir ;

  • Le 5 novembre 2014 à 14:37, par Rectificatif En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    L’analyse est pertinente sauf que le seul souci est que le Lt-Colonel Zida a fait sa déclaration APRES celle du Gl Nabéré et non AVANT la démission de Blaise Compaoré. Cette chronologie des choses impose en elle même le doute.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:38, par zarko En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Pour une première fois que j’écris, je n’ai pas pu résister à cette envie de te congratuler mon cher Débriseoyir. Je t’ai lu et relu intégralement durant toute la crise. Tes écrits m’ont vraiment marqués.S’il te plait, ne nous sèvre pas ; continue d’écrire toujours sur la vie de la nation en temps de paix comme de crise, on en a besoin pour l’éveil des consciences afin de relever le défi du développement de notre chère patrie.

  • Le 5 novembre 2014 à 14:42, par vizir En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Mr Dabire,il est temps d,arreter les enfantillages aucun diable n,a ete chasse l,histoire reconnaitra que grace a la sagesse des uns et des autres le pays a echappe au pire.D,ou il est temps d,arreter de cracher sur les gens,comportons nous en responsable car la recreation est finie l,heure est a la raison c.a.d retablir la legalite constitutionnelle car la revolution a atteint ses objectifs c,est fini.« La Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée : elle est finie[34] »dixit Napoleon.Non ?

  • Le 5 novembre 2014 à 14:43, par Mèssoh ! En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Mon parent Dabire, je suis un peu d’avis avec vous pour le rôle que doit jouer l’armé dans cette situation, mais pas avec le comportement du "Balais citoyen". Ce n’est pas à eux de prendre le devant pour dire à l’armé de prendre le pouvoir comme s’ils étaient les organisateurs et les seuls commanditaires de toutes ces Marches Meetings organisés depuis des mois pour dissuader les tripatouilleurs de notre constitution. Non !!! Il faut reconnaitre qu’ils ont faillis à ce niveau. "A César ce qui appartient à César". Et il faut être honnête. C’est belle et bien l’opposition politique qui a d’abord lancé les hostilités dès les premières intentions des tripatouilleurs, et qui a été ensuite rejoint par la société civil dont le "balais citoyen". Toutes les Marches Meetings, ce n’étaient pas eux les organisateurs. C’était belle et bien le CFOB. A mon avis toutes décisions concernant l’avenir du pays après le départ de Blaise devaient être consensuelles tenant compte de tous les acteurs qui ont pris part à la lutte, et cela n’incombaient pas aux "balais citoyen" seul de se précipiter pour annoncer quoi que ce soit. Non !!! Ce n’est pas à eux de dire qui doit prendre le pouvoir ou gérer le pays. Eux-mêmes savent qu’ils ne pouvaient pas mobiliser tout ce monde eux seuls seulement à Ouaga, n’en parlons pas dans tout le pays. Ils le savent très bien. Mais pourquoi vouloir jouer aux héros ????

  • Le 5 novembre 2014 à 14:47, par Ous En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Voilà un intellectuel un dialecticien hors pair qui nous pompe pas du tout l’air avec des concepts oiseaux. toi tu es une rcichesse pour la patrie

  • Le 5 novembre 2014 à 14:48 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    C’est ça seulement qui me donne d’être fière de mes maris Dagara ! A vièla !
    mais ton écrit est trop long ; au Faso nous on n’aime pas trop lire :)
    Nous avons intérêt à laisser Zida jusqu’au élections prochaines ; L’UA, la CEDEAO et l’’ONU ? C’est les missions, c’est à dire, l’argent qu’ils peuvent gagner sur le dos du Burkina Faso qui les intéressent. C’est donc eux ki st entrain de nous voler notre victoire ; et non pas les militaires. Voilà kil ont même cmencé à nommer "des représentants de l’UA au Burkina" : on n’en veut pas ! Le peuple à intérêt à ouvrir l’œil, et le bon !
    merci Dagara daba :)

  • Le 5 novembre 2014 à 14:51 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    On oublie vite que l’armée est intervenue pour faire cesser les pillages et autre destructions.merci

  • Le 5 novembre 2014 à 15:19, par king En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Merci monsieur Dabiré pour ton écrit. Mais le doute d’une fraction du peuple l’égard de l’armée et des tentatives de confiscation ou récupération de cette révolution sont fondés. L’histoire a toujours prononcé de véritables arrêts de cassation. Et ses faits sont têtus. Pour mémoire, un certain 13 mai dans les années 1950 en Algérie française, il y a eu une insurrection qui a vu la mise en place d’un Comité de salut public dirigé par le Général Massu qui était secondé par Léon Delbecque. Cette révolution n’a pas été voulue concrètement ; elle a échappé au contrôle des Gaullistes, qui ont voulu juste empêcher la confirmation par l’Assemblée nationale française, du Gouvernement de Pierre Flimnim en organisant une marche en Algérie française. Au cours de cette marche organisée par Michel DEBRE et ses amis qui sont les hommes du Général, le nom de Charles DE GAULLE allait être scandé, et le vote devrait donc se fait en défaveur de Flimnim. Ce qui allait permettre donc à DE GAULLE d’être réclamé par le peuple français. Ce plan a échoué. Flimnim a été confirmé avec son gouvernement par les parlementaires français. Flimnim a voulu ouvrir des négociations avec le Front de Libération Nationale (FLN) en Algérie française pour une indépendance algérienne. Mais les gaullistes ont trouvé cela dangereux pour leur plan car selon eux « la France sans l’Algérie n’est pas la France ». C’était donc sans compter avec la haute trahison qui sera fait pas ces derniers un certain 15 mai, soit deux jours après l’insurrection. En effet à l’issu d’un grand rassemblement en Alger, le Général Raoul Salan et ses acolytes ont scandé « Vive de GAULLE », le faisant donc passer pour le héros de cette révolution, et positionnant de facto DE GAULE comme un grand homme d’Etat en France. Voilà donc, comment les gaullistes ont volé la victoire du peuple algérien, maintenir l’Algérie dans leur giron ; et mis Flimnim à l’ecart.IL est bon d’avoir confiance à notre armée, certes. Mais il est meilleur de maintenir la pression populaire et rester vigilants pour ne pas nous fait voler notre révolution -par qui que ce soit-obtenue au prix du sang et du sacrifice. Restons donc vigilants. Nous saluons toutefois les initiatives du Lieutenant-Colonel ZIDA par le fait qu’il n’écarte aucune composante de notre vie nationale dans les concertations en cours, pour le retour à une vie constitutionnelle normale à l’issu d’une élection présidentielle future dans notre pays. Encore chapeau pour tes écrits que je prends du plaisir à lire en m’instruisant.

  • Le 5 novembre 2014 à 15:31, par issilondres En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Cher Christophe, il arrive des victoires dont la liesse et le sublime nous livrent à l’ivresse. J’ai été dans un premier temps dans le partage de ce sentiment primaire pour ne pas dire le gros mot grégaire- populaire-. Ton combat, le leur, le mien par la pensée, ne sois pas modeste a sûrement accompagné notre jeunesse et le peuple dans la rue. Par ses cris, ses frondes, ses victimes- nos héros-, comme abandonné de son Chef et des amis internationaux de celui-ci, le peuple burkinabè a pu chassé de son champ les manges mils.

    J’ai compris au début dans leur méfiance vis-à- vis de L’armée et du Lieutenant colonel Zida une peur :"Chat échaudé a peur de l’eau froide". Car 27 ans dans un système maintenu par cette instance constitutive de l’état est long et donne soif de la vraie démocratie. Sans compter l’actif de l’armée dans l’histoire du Burkina.

    Ta démarche s’inscrit dans ce que déjà tu défends à savoir une démarche démocratique : compter sur toutes les forces pour la construction de la transition au Burkina. Sauf ceux qui s’excluraient par leur hypocrisie. Saufs ceux qui nous doivent des comptes juridiquement.

    Tu m’as déjà repris verbalement et longtemps et je suis de ton avis : nous avons besoin de notre armée qui a sans doute compris elle aussi la leçon de l’histoire et la leçon donnée au monde, à la France. Plus rien ne sera comme avant.

    Aussi pour l’unité, de toutes les forces dont a besoin le BURKINA pour arriver à la paix et la démocratie, nous nous devons de dépasser nos égos, nos ressentiments. Voire de composer avec notre armée ne serait-ce qu’un moment. Car elle est aussi une force maîtresse dans la construction de notre démocratie à venir. Car elle voudra une démocratie durable, solidement fondée.

    S’il nous fallait par l’esprit de ressentiment ou vindicatif éloigner de la gestion présente et à venir tous ceux à des strates sociales et historiques diverses des 27 ans de règne de Blaise, à mon humble sens ça n’est guère possible et nous retomberons dans le déni de la démocratie que cette jeunesse à chèrement acquise au prix de son intelligence, de son courage, de sa solidarité nationale, de son sang. Le temps de la reconstruction a besoin de tous les fils et filles du Burkina. Pensons Y !!!

  • Le 5 novembre 2014 à 15:34 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Et maintenant qu’ elle a calme le jeu, c’est bien, qu’lle continue de calmer le jeu. sans confisquer la lutte. Pourquoqu’ elle joue le role de maintien d’ ordre en tant que la tete ? Si on estime qu’ elle aussi a participe, est-ce qu’ elle est la seule a participer ? Le peuple burikinabe est vraiment vigilant sinon ce serait des morts pour rien. Maintenant, Zida sera oblige de jouer le jeu du peuple. Sinon il allait s’ installer pour la duree ici. Serpent noir egal serpent noir. Un Militaire reste un militaire et il fait les choses militairement. Ce qu
    on demande, c’est pas beaucoup. L’ armee s’ occupe du service d’ ordre et laisse le pouvoir au civils. On ne va plus accepter un regime militaire dns cette situation. Ca c’est clair. Surtout pas le RSP. Apres on va reformer notre armee pour ramener la discipline afin qu’ un caporal ne donne pas des ordre a un colonel et qu’ un adjudant du RSP ne se tape pas une villa en une annee, ce que meme un general ne peut faire.

  • Le 5 novembre 2014 à 15:37, par issilondres En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée ! par issilondres

    Cher Christophe, il arrive des victoires dont la liesse et le sublime nous livrent à l’ivresse. J’ai été dans un premier temps dans le partage de ce sentiment primaire pour ne pas dire le gros mot grégaire- populaire-. Ton combat, le leur, le mien par la pensée, si modeste soit-il a sûrement accompagné notre jeunesse et le peuple dans la rue. Par ses cris, ses frondes, ses victimes- nos héros-, comme abandonné de son Chef et des amis internationaux de celui-ci, le peuple burkinabè a pu chassé de son champ les manges mils.

    J’ai compris au début dans leur méfiance vis-à- vis de L’armée et du Lieutenant colonel Zida une peur :"Chat échaudé a peur de l’eau froide". Car 27 ans dans un système maintenu par cette instance constitutive de l’état est long et donne soif de la vraie démocratie. Sans compter l’actif de l’armée dans l’histoire du Burkina.

    Ta démarche s’inscrit dans ce que déjà tu défends à savoir une démarche démocratique : compter sur toutes les forces pour la construction de la transition au Burkina. Sauf ceux qui s’excluraient par leur hypocrisie. Saufs ceux qui nous doivent des comptes juridiquement.

    Tu m’as déjà repris verbalement et longtemps et je suis de ton avis : nous avons besoin de notre armée qui a sans doute compris elle aussi la leçon de l’histoire et la leçon donnée au monde, à la France. Plus rien ne sera comme avant.

    Aussi pour l’unité, de toutes les forces dont a besoin le BURKINA pour arriver à la paix et la démocratie, nous nous devons de dépasser nos égos, nos ressentiments. Voire de composer avec notre armée ne serait-ce qu’un moment. Car elle est aussi une force maîtresse dans la construction de notre démocratie à venir. Car elle voudra une démocratie durable, solidement fondée.

    S’il nous fallait par l’esprit de ressentiment ou vindicatif éloigner de la gestion présente et à venir tous ceux à des strates sociales et historiques diverses des 27 ans de règne de Blaise, à mon humble sens ça n’est guère possible et nous retomberons dans le déni de la démocratie que cette jeunesse à chèrement acquise au prix de son intelligence, de son courage, de sa solidarité nationale, de son sang. Le temps de la reconstruction a besoin de tous les fils et filles du Burkina. Pensons Y !!!

  • Le 5 novembre 2014 à 15:48, par Le Vigilent En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Bonne analyse qui vient a point nommée pour mettre fin aux agitations fébriles des aventuriers de tout bord.
    Les vrais usurpateurs de la victoire de la lutte du peuple sont tapis dans l’opposition politique.
    Pourquoi cette haine a peine cachée envers l’armée dont une des composantes a joué un rôle déterminant dans le succès de la lutte ? Que serait le pays aujourd’hui si une grande partie de l’armée ne s’était pas ralliée a la cause du peuple face au pouvoir dictatorial et foncièrement criminel de Blaise Compaoré ?
    Avant même l’ouverture des discussions programmées avec toutes les forces vives de la nation en vue d’organiser la transition de dangereux aventuriers, tapis dans l’ombre et sous le couvert du CFOP, appellent la population a sortir pour exiger de l’armée de restituer au "peuple" sa victoire acquise de haute lutte. Quel opportunisme et quelle irresponsabilité !?
    Je me demande aussi de quel droit la CEDEAO et l’UA viennent-elles imposer des délais au chef de l’Etat pour la remise du pouvoir aux civils. Rappelons-nous que ces mêmes "clubs des chefs d’Etats africains" ont observé un silence complice face au projet de coup d’été constitutionnel que Blaise Compaoré préparait et que le peuple burkinabè n’a eu de cesse a dénoncer et combattre par de moyens divers. Par contre, les burkinabè sont reconnaissants aux chefs d’états d’autres continents et aux institutions internationales qui ont essayé, en vain, de dissuader Blaise Compaoré de commettre cette forfaiture.
    Que les comédiens de l’UA et de la CEDEAO nous laissent régler tranquillement nos problèmes. Elles ne menacent de sanctions que les peuples ayant vaincu les dictateurs et protègent les oppresseurs face a la colère justifiée de ces mêmes peuples.

  • Le 5 novembre 2014 à 15:58, par SAMNE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Cher monsieur DABIRE, permettez moi d’abord de vous dire merci pour votre contribution que j’ai lu avec grand intérêt. Ma toute première impression est que votre raisonnement est plus philosophique que réaliste.
    Vous justifiez votre raisonnement par votre optimisme en la nature républicaine de notre armée ou par votre pessimisme en l’intégrité des acteurs des OSC et de l’opposition mais aussi par le rôle que pourrait jouer l’armée dans ce contexte particulier que vit notre pays.

    Sans me prêter au jeu d’un raisonnement subtil je souhaite vous interpeler sur le rôle intrinsèque inhérent à toute armée qui justement est de jouer cette partition que vous utilisez comme argumentaire tout au long de votre raisonnement. Aussi je reste convaincu qu’une armée n’a nullement besoin d’être aux commandes d’une nation pour continuer d’être republicaine et repondre ainsi aux aspirations de son peuple. De plus votre raisonnement fait défaut quant on sait que pour jouer ce rôle regalien en toute impartialité l’un des impératifs est que l’armée puisse prendre ces décisions sans avoir à faire face à des conflits d’intérêt ; et ceci ne peut se faire que si l’armée se départi de toute ingérence dans la sphère de décision politique.
    Tout en appelant à votre compréhension je souhaite terminer en disant que le souhait d’une gestion civile de l’appareil d’Etat pour la période de transition est une position partagée par ce vaillant peuple que tout le monde s’accorde à reconnaitre le mérite. Merci

  • Le 5 novembre 2014 à 15:59, par cruz En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Fu tièru ni an n’tièru za in béen. Ti dian sodja ni a koroza dén bè mè tarè. A Zida tèri yan vla, gnin lè u na tiin tone a.

  • Le 5 novembre 2014 à 16:08, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    #22 signé Tonnerre, tu roules ton tonnerre pour rien, dans le vide on dirait ! Christophe (tu me le confirmeras stp) n’a pas employé une seule fois, dans tout ce article, le mot VENGEANCE, jamais il ne parle ici de vengeance, c’est incroyable (c’est comme le pseudonommé "vizir" qui parle d ’enfantillages, les siens certainement) : d’où toi tu tires ça même ??? La mauvaise fois ne peut être un argument convainquant mon gars. En plus on dirait qu’il te connaît, ça pue la jalousie dè, comme tu dis toi même mefies toi de tes amis ! On en parle

  • Le 5 novembre 2014 à 16:17, par JOCY En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Enfin voilà de la hauteur de vue, dans le contexte actuel ça fait du bien. Mais c’est pas étonnant c’est du Debrseoyir pur jus ! Merci pour la première analyse digne de ce nom que je lis depuis la démission de Blaise, vraiment, une analyse sans concession et très limpide comme ont dit certains

  • Le 5 novembre 2014 à 16:19, par Bravo !! En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    je n’est pas eu assez de temps pour lire l’intégralité de votre message mais le peu de mots que j’ai lu mais donne l’envie de continuer mais malheureusement l’ancien régime est partie laisser une SONABEL (société d’électrification) défaillant incapable d’assuré un service 7j/7 sans interruption,donc je retourne sur mon smartphone pour terminer la lecture là aussi un réseau téléphonique incapable de fournir un 3G en temps réel pour conclure que le clan compaoré n’as fait que s’enrichir pendant des années et des années malgré la présence des sociétés minières au Burkina Faso

  • Le 5 novembre 2014 à 16:24 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    l’armée doit remettre le pouvoir aux civils. Ce n’est pas son rôle de diriger le pays. Comme le dit l’adage ’’ que les armes le cèdent à la toge’’. Quelqu’un l’a dit avant moi, ’’quand les militaires se mêlent de politiques, ils ont tendance à utiliser leurs armes’’. Et bonjour, les assassinats, les règlements de compte. Vous avez entendu le Général Kouamé Lougué, il affirme craindre pour son intégrité physique.
    Si ce n’est pas par la force des armes, d’où vient-il qu’un lieutenant-colonel puisse-t-il rendre caduque la proclamation d’un général de brigade, de surcroit, son supérieur hiérarchique.
    maintenant je suis d’accord avec M Dabiré, que la dictature n’est pas que militaire. Laurent Gbagbo n’était pas militaire mais il a laissé combien de morts derrière lui. Il y a même de bons militaires. Ce qu’il nous faut c’est de la vigilance pour éviter que ce soit un civil ou un militaire les mêmes erreurs ne se répètent.
    Enfin, il faut dire que la démocratie est aussi une question de culture. Pourquoi le 30 octobre, la foule est allée se masser à l’Etat major demandant à l’armée de prendre ses responsabilités ? Il y a eu des pays en crise, comme la Grèce, la Belgique, comme en Ukraine mais jamais ils n’ont appelés l’armée au pouvoir. Mais chez nous chaque on appelle l’armée au pouvoir parce qu’elle a les armes. L’armée est une composante de la nation, comme les professeurs d’université, comme les Médecins....

  • Le 5 novembre 2014 à 16:31, par S.TRAORE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dabiré vous dites juste, toujours pertinent comme d’habitude. de toutes façons ceux qui s’attendent au pire, les pessimistes de l’armée vont être déçus. Ils espèrent qu’il se passera quelque chose de mauvais pour dire : vous voyez, on vous l’avait prévenu, il faut se méfier de l’armée. Mais rien que la pression de la communauté internationale aura raison de l’armée si elle veut rester indéfiniment au pouvoir. Les pessimistes rêvent, car comme vous dites ce qui vient de se passer est indélébile, c’est-à-dire ineffaçable. Donc l’armée même si elle veut rester ne le pourra pas

  • Le 5 novembre 2014 à 16:32 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    "Or, selon la Constitution, M.Soungalo Ouattara aurait dû hériter du pouvoir. Mais, franchement, que préfère-t-on : Ouattara du CDP de Blaise, et de toute façon en fuite, ou l’armée de Zida ??"
    Pouyrquoi vous ne proposez qu’ une alternative ? Il faut mettre tout sur la table et vous verrez que si la transition Zida est mieux que la transition Sougalo Ouattara, il y a encore de meilleurs possibilites, et parmi elles, la transition Civile.
    Pour l’essentiel, le peuple ne s’est pas laisse chipe sa victoire et les militaires vopnt repartir dans leur caserne. Le reste n’est que conjectures.

  • Le 5 novembre 2014 à 17:00, par La doctrine En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je voudrais féliciter mon frère DABIRE pour son analyse qui, sans condamner personne, tient un langage d’apaisement. J’ai l’impression et j’ai falli personnelement faire les frais, qu’aujourd’hui, au Burkina Faso, toute personne, qui était de tenir un langage d’apaisement est accusé de proche du Lieutenant-Colonel ZIDA ou de défenseur pur et simple de l’armée. Des gens m’ont personnellement dit dans mon quartier et sur la place de la Révolution que je suis un militaire et quand je l’ai démenti, il m’a été d
    it que je suis un grand de ce pays qui maîrise les choses et que c’est ce qui justifierait que je parle avec une telle assurance. Des gens mêmes m’ont dit que je suis un parent de ZIDA, juste parce que je viens de Yako, donc du même village que ZIDA. Du coup, on semble oublier toute analyse objective ou toute hauteur de vue, voire un langage d’apaisement qui devraient être le fait de tout Burkinabè. Je ne demande pas aux Burkinabè d’être naifs mais plutôt d’être optimistes et de prier pour ceux qui le peuvent. Je crois que personne ne révendique cette victoire à lui seul ; il a toujours été dit que c’est la victoire du peuple. Et cette armée y compris le RSP fait partie de ce peuple. Arrêtons le langage qui divise. C’est ma requête à moi. Que Dieu continue de bénir ce Burkina Faso et tout son peuple.

  • Le 5 novembre 2014 à 17:05, par lemarabout En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dagara Dô fou yerèna vlà .Sodjar hou ter à téhoun yon béyéne .Voty mali.

  • Le 5 novembre 2014 à 17:21, par SOMBIE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Personnellement j’attendais avec impatience de vous lire pour voir clair dans la confusion actuelle. Et je ne suis pas du tout déçu. Nous devons absolument faire confiance à l’armée dans ce moment de transition. Ceux qui osent comparer le RSP à la force française ne savent pas ce qu’ils racontent et sont très mal informés s’ils croient que nos militaires même bien entraînés peuvent rivaliser avec l’armée française. En plus c’est des inconscients parce qu’ils pensent que l’armée burkinabè devrait se battre contre les français pour empêcher blaise de partir, alors qu’il y avait pillages et saccages dehors

  • Le 5 novembre 2014 à 17:29, par marrabout a kossyam. En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    @ Tonnerre merci mille fois encore pour ta reponse. Il oubli tres vite ce dagari et doit revoir sa chronologie . Zida a fait sa de declasation après que Blaise ait demissioner pas avant comme le pretend notre cher professeur ou bien il le fait espres.
    Dabire peut tu repondre a ces questions suivants:1- Comment Blaise et Francois on puis quitter le BF meme avec l.aide du colon ?
    2-Ou sont rentrer tous les faut types que le peuple veut qu’on les traduisent au moins une fois en justices ?
    Moi je vis ver la frontier et chaque jour on voit passer des contenerres bien lourd qui quitte le pays. Ya quoi dedans ? La presence du RSP est plus beneficiable pour qui ? Son premier boss ou le peuple qu’il a intimider et depuis sa creation ?
    Merci encore Mr Sampinrin (Tonnerre en djoula) Dieu te benisse. Soyons tous serieux on pourra et on ferra des miracle avec cette revolution au BF tous ensemble. Sinon ca peut etre pire. Le favoritisme des professeurs dans la classe c,est pas bon, c,est comme la corruption dans un pays.

  • Le 5 novembre 2014 à 17:40, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    @ L anonyme du 5 nov à 14h37,il n y a pas de rectificatif qui vaille ici.La chronologie des évènements telle que relatée par mr Dabiré est exacte et tjrs verifiable sur la page facebook des sites d informations dont celle du Burkina24.En effet ,le 30 -10 à 21 h 10,nous apprenions que Genéral Nabéré a décrété un couvre feu et a dissout l assemblée tout en refusant de clarifier la position de BC,son statut.Le meme jour aux environs de 23h,Blaise dissolvait à son tour le gouvernement et levait l état de siège instauré plutot dans la soirée.Le lendemain 31 -10 à 15 h ,nous apprenions par la voix d Izaac Zida,la démission de Blaise Compaoré, en tant que porte parole de l armée à cet instant avant même l annonce officielle .À 15h 20,nous apprenions qu effectivement BC a demissionné.À 15h55,General Nabéré s autoproclamait président après avoir constaté la vacance du pouvoir et ce ,bel et bien une trentaine de minutes APRES la déclaration de Zida faisant état de la démission de BC.Aussitot autoproclamé,aussitot rejetté par la foule.C est ainsi qu à 17h 50 ,le colonel Zida revenait à la charge avec son communiqué suspendant la constitution sans mentionné qu il le faisait au nom du général.Dès lors,on comprenait qu il s imposait face à son supérieur.Et s il a annoncé la démission de Blaise avant même qu elle ne soit officielle,il est évident que c était un pied de nez lancé au général qui tergiversait quelques heures au paravant sur la situation de BC et montrer qu eux seuls du RSP avait l avenir de BC en main.

  • Le 5 novembre 2014 à 17:42, par TEX En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Monsieur Dabiré tout simplement merci. Que ceux qui ne veulent pas de l’armée burkinabè aillent chercher les casques bleus de l’ ONU !! Nous ça nous va pour l’instant. Ceux qui critiquent l’armée sont des gens qui veulent qu’on leur donne le pouvoir tout de suite, c’est des gens qui ne pensent qu’à leurs petites personnes

  • Le 5 novembre 2014 à 19:10, par ACDBETISE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Merci Christophe je suis à fond d’accord avec toi. Que ceux qui ne veulent pas de l’armée burkinabè fassent appel à des casques bleus de l’ONU !

  • Le 5 novembre 2014 à 19:27 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Mon cher Djonkiè,
    Votre article contient bien des points et arguments très intéressants à ne pas envoyer à la poubelles comme il se fait dans ce monde inondé d’informations que seulement peu de personnes peuvent filtrer convenable et en tirer profit. Dans cette éphorie de quête de transition parfait, en frustrant notre armée dans sa totalité et en se vengeant excessivement et aveuglement sur les méchants CDPistes, il pourrait exister un ennemi plus grave qui sait profiter de ce jeux de quête de pouvoir pour se créer un petit territoire dans notre patrie, nous faisant alors oublier cette courte victoire de la rue. Cet ennemi redoutable s’appelle le terrorisme international. D’ailleurs, il est déjà installé à moins de mille kilomètres de nos frontières dans au moins deux pays. Heureusement pour le Faso, je ne suis qu’un prophète dépourvu de pouvoir et cela n’arrivera jamais, alors nous pouvons continuer à nous contredire longtemps sur l’abstrait et sans Chef d’état. Blaise pourrait se consoler un peu
    LeBangui.

  • Le 5 novembre 2014 à 19:33 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dr. Dabire, personne a lui seul ne peut revendiquer la victouire a lui seul. Mais si quelqu’ un a pose un acte allant dans le sens du combat et qu’ il le rappelle pour appuyer une idee, si ce n’est pas faux, ou est le probleme ? On ne doit meme pas dire ce qu’ on a predit ? Qui a ce droit de nous imposer ca ?C’est le mensonge qu’ on refuse. Tu ne vas refuser le fait que tu as descendu iic Djibo le faux philsophe et Nyamsi le commercant. Que ce soit toi qui le rappelle ici ou pas, c’est une decision personnnelle et ce n’est pas faux. Et ca, c ;’est parmi ceux qui ont lutte. Mais pourquoi l’armee, elle, qui n’ a pas lutte veut s’ emparrer de la victoire pour diriger ? C’est un acte immoral et les citoyens ont vu juste pour dire que c’est encore une autre imposture qui va nous amener tres lo9in. Heureusement que Zida a compris vide et s’ est mis au pas. Sinon on allait le chasser lui auissi. Le peuple est en marche. Il veut seulement que l’ armee se mette a son service. Le Balai Citoyen, ce n’est pas tout le peuple. Pourquoi on a enterre les karites verts ensemble et au moment de les deterrer, eux ils vont voir l’armee et ils ont deterrer ca entre eux ? C’est pourquyoi on dit niet. Ou ils etaient depuis des annees quand Blaise faisait souffir son peuple. Bien vrai tu dis de ne pas fusiller l’ armee mais qui meme fusille l ;’ armee, quyi, el ;le, a bien fusille des burkinabe a balles reelles ?

  • Le 5 novembre 2014 à 19:36, par ADAMA En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Tout à fait d’accord avec vous Dabiré. On voit que ceux qui ne veulent pas des militaires ne savent pas ce que veut dire un état d’exception. A quel civil veulent ils qu’on passe le pouvoir ? Pour le savoir il faut se concerter, et c’est ce que fait l’armée !!

  • Le 5 novembre 2014 à 19:43, par ADAMA En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Absolument d’accord avec vous Dabiré, ça coule de source. Ceux qui ne veulent pas des militaires ne savent pas ce qu’est un état d’exception. Ils disent qu’il faut donner le pouvoir aux civils oui mais à qui, puisque la constitution est suspendue ? Pour savoir donc à qui donner le pouvoir il faut se concerter, et c’est ce que fait l’armée !! Une fois la personne désignée on remettra la constitution et les choses suivront leur cours

  • Le 5 novembre 2014 à 19:53, par nourdine En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    sans commentaire !

  • Le 5 novembre 2014 à 20:59, par Peuple Victorieux En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Merci mon frère
    Une seule question :
    Ou etait l’Union Africaine quand Blaise voulait changer la constitution et s’eterniser au pouvoir ?
    Leur reaction envers le peuple burkinabe ressemble aujourd’hui un tant soit peu a celle qu’ils ont eu face a l’assassinat du Lybien Kadaffi. Ils n’ont meme pas ose se prononcer malgre les critiques de la presse de ceux d’en face (suivez mon regard.....) ! Chaque president est reste muet comme une carpe a l’exception du Sud africain !
    Si le peuple Burkinabe a ete capable de mettre fin a la revision de l’article 37 de la constitution et chasser finalement Blaise du pouvoir, je pense qu’il est eglament capable de prendre son destin en main !
    Pauvre Afrique ! Yakoo !

  • Le 5 novembre 2014 à 23:23, par pierre SAWADOGO En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Ne soyez pas, si fière de votre analyse Mr DABIRE ;
    Lorsque l’on fait une analyse, il faut maîtriser après vérification l’information que l’on analyse. Alors que vous, vous n’en avez aucune.
    Vous accusez dame SEREME, alors que vous n’étiez ni à la place de la nation, ni à la RTB, ni même certainement à aucune manifestation de l’opposition. Ne vous méprenez pas, nous qui étions a vu le refus de s’autoproclamer que la dame à opposer à la foule ; mieux si vous étiez informé vous auriez vu et entendu respectivement à la télé sur CANAL3 le 03 novembre à 20 h, puis à la radio horizon FM le 05 novembre 2014 à 07h les extraits d’enregistrement de ‘’vrais journalistes " ayant couvert et enregistré le déroulement de l’ensemble de la manifestation, que dame SEREME n’avait nullement l’intention de s’autoproclamer.
    Alors arrêtez d’insulter l’intelligence des Burkinabé ;
    Ne pensez pas qu’en prenant part à une diffamation orchestrée vous vous ferez une place au soleil du FASO ;
    Nous le peuple nous voyons et nous ne sommes pas dupes, cette dame est une battante et mérite plutôt vous fassiez chapeau bas, sinon taisez-vous.
    Du courage Mme SEREME
    QUE DIEU vous bénisse Mme SEREME

  • Le 6 novembre 2014 à 00:11 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    " « On ne nous a pas dit qu’on allait avoir une plénière avec les responsables de la majorité. On ne va pas faire semblant, comme si de rien n’était. Il faut respecter les morts, qui ne sont pas encore enterrés. Il faut bien que l’on situe les responsabilités et que chacun réponde de ses actes », s’explose Luc Marius Ibriga. Il se montre même radical : « On ne s’assoira pas avec des responsables de la majorité ». L’une des figures du « Balai citoyen », Guy Hervé Kam, donne également de la voix, condamnant cet état de fait. Du côté de l’opposition, les nerfs sont aussi difficilement maîtrisables. « Nous avons été surpris de voir ceux-là qui ont été à la base de cette grave crise, qui a occasionné plus de 200 blessés et des morts, non encore enterrés, venir s’asseoir sans aucun préalable. C’est inadmissible », s’indigne Me Bénéwindé Stanislas Sankara(Sidwaya, 5/11/2014.

    Debresoyir, si on fait comme de rien n’ etait, c’ est irresponsable. Je suis en phase avec les Kam Herve, Ibriga et autres Zephirin. 200 blesses et plus de 30 morts, c’est pas du jeu. Quand on parle de peuple, on ne oparle aussi de ceux qui ont massacre une partie du peuple. Le peuple n’est pas une notion fourre-tout.Il y a des moments ou il faut savoir etre radical. Tant pis pour cerux qui veulent faire la revolution a moitie. On la fait ou on ne la fait pas.

  • Le 6 novembre 2014 à 01:50, par Evelyne Kiswensida En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    La réflexion est très éclairante et je partage tout à fait le point de vu de Dèbr Sèoyir ! Toutefois, je m’empresse de préciser que s’il faut compter avec le CDP pour un Burkina de Paix, ce parti doit, avant tout préalable, reconnaître que c’est son entêtement qui nous a conduit au chaos. Ils ont sorti les armes et ont obligé le peuple militaire à affronter le peuple civil. Ils ont voulu diviser le peuple. Maintenant que le peuple est uni et réconcilié, pensez vous, M. Dèbre sèoyir, que le CDP puisse aider en quelque chose dans cette transition "vers la démocratie" ? Procéder comme Assimi le fait en ce moment est très malvenu et sera inéluctablement accueilli comme de la provocation.

  • Le 6 novembre 2014 à 01:57, par Evelyne Kiswensida En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    C’est curieux, depuis que le chef (le petit Blaise Conkaossé) ne paye plus le philosophe vendu de Djibo, celui-ci a disparu ! Atteint par le coup d’un concept, le Cantiniste a vite perdu sa plume. Le mentor en fuite, les thuriféraires n’ont plus d’avenir MDR !

    Eveline Kiswensida

  • Le 6 novembre 2014 à 03:22, par BATUM En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dabire votre analyse est impeccable et très objective. Ceux qui ne veulent pas qu’on parle des autres burkinabè feront pire que blaise hier, c’est sûr et certain ! Moi je parle des autres burkinabè je ne parle pas des cadres et responsable de lex-majorité. On a gagné contre ces gens là mais la démocratie c’est pas moi, nous, contre les autres. Il y a une différence entre répondre de ses actes et être exclus de la vie politique de son pays. Merci Dabiré, ne soyez pas trop modeste, d’autres vous voleront aussi votre victoire intellectuelle ! Que Dieu nous protège tous. BAT

  • Le 6 novembre 2014 à 03:38, par BATUM En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dabire votre analyse est impeccable et très objective. Ceux qui ne veulent pas qu’on parle des autres burkinabè feront pire que blaise hier, c’est sûr et certain ! Moi je parle des autres burkinabè je ne parle pas des cadres et responsable de lex-majorité. On a gagné contre ces gens là mais la démocratie c’est pas moi, nous, contre les autres. Il y a une différence entre répondre de ses actes et être exclus de la vie politique de son pays. Merci Dabiré, ne soyez pas trop modeste, d’autres vous voleront aussi votre victoire intellectuelle ! Que Dieu nous protège tous. BAT

  • Le 6 novembre 2014 à 03:43, par BATUM En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dabire votre analyse est impeccable et très objective. Ceux qui ne veulent pas qu’on parle des autres burkinabè feront pire que blaise hier, c’est sûr et certain ! Moi je parle des autres burkinabè je ne parle pas des cadres et responsable de lex-majorité. On a gagné contre ces gens là mais la démocratie c’est pas moi, nous, contre les autres. Il y a une différence entre répondre de ses actes et être exclus de la vie politique de son pays. Merci Dabiré, ne soyez pas trop modeste, d’autres vous voleront aussi votre victoire intellectuelle ! Que Dieu nous protège tous. BAT

  • Le 6 novembre 2014 à 03:46, par BATUM En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Dabire votre analyse est impeccable et très objective. Ceux qui ne veulent pas qu’on parle des autres burkinabè feront pire que blaise hier, c’est sûr et certain ! Moi je parle des autres burkinabè je ne parle pas des cadres et responsable de lex-majorité. On a gagné contre ces gens là mais la démocratie c’est pas moi, nous, contre les autres. Il y a une différence entre répondre de ses actes et être exclus de la vie politique de son pays. Merci Dabiré, ne soyez pas trop modeste, d’autres vous voleront aussi votre victoire intellectuelle ! Que Dieu nous protège tous. BAT

  • Le 6 novembre 2014 à 03:55 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    @19:43, par ADAMA. Que de contradictions. Pourtant il a fallu que le peuple dans sa frange consciente et bien informe dise qu’ il ne veut plus de nos messies en kaki pour que les Zida commencent a remoduler leur discours. Le peuple a retirer le pouvopir des mains sanguinaires de Blaise et c’est maintenant que toute honte bue, nos messies en kaki surgissent de nulle part, pardon, surgissent du groupe des tortionnaires du peuple, le RSP, pour faire nambara. Non et non. Actuellement, le temprament burkinabe ne s’ accommodera plus de la democratie militaire. C’est cl ;air et precis. Ces militaires pouvaient maintenir l’ ordre et attendre un pouvoir forme par ceux qui ont paye le plus lourd tribut a cette revolte populaire. Il ne faut pas recolter la ountu n’ ; as pas seme. C’est du vol. Pur et simple.

  • Le 6 novembre 2014 à 04:04 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Il y a des gens qui remuent l’ epouvantail de la peur, de la vengeance pour justifier le fait que leur Zida doit rester au pouvoir. Arretez ca. C’est depasse. Le peuple a tranche. Pas de militaire pour sa transition. Quand les militaires se decideront a aller chercher le pouvoir eux- memes, ils pourront en faire ce qu’ ils veulenet, si le peuple plus jamais eclaire qu’ avant meme les laisse. Combien de fois voulez- vous qu’ on vous repete que l’ armee au pouvoir aujourd’ hui, c’est contre l’ air du temps ? De toutes facons, c’est maintenant un anachronisme de discuter meme si les militraires doivent garder le pouvoir ou pas. Ils ne le garderont pas. Les civils vont gerer la transition.nous ne sommes pas encore dechauffes et on peut vite en remetytre une couche. Ils le savent. Donc, c’est ce que le peuple veut, c’ ;est ca qui va marcher. Ne vous fatiguez pas a faire des speculations inutiles. Zida lui meme a reconnu que la transition- la doit etre consensuelle. Elle n’ avait rien de consensuel quand des militaires sortis du neant s’ etaient accapares d’ un pouvoir qu’ ils ont cru trine dns la rue. Le cadeau ne trine jamais dans la rue. Il y a une raison. Vive le peuple en lutte, vive sa victoire !

  • Le 6 novembre 2014 à 04:09, par Silminga En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    C’est de la demagogie de nous dire qu’ il ne faut pas que ce soit la justice des vainqueurs, encore que personne ne parle meme de ca. Mais tant qu’ a faire, vous vouliexz une justice des vaincus ? Vous avez deja vu la justice des vaincus ou ? Des mots. Rien que ds mots.

  • Le 6 novembre 2014 à 08:43, par TIMOH En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Le Philosophe Debrs dans ses oeuvres, et de bien belle manière ! C’est pas tous les jours qu’on rencontre une telle hauteur de vue, et pas ici sur fasonet . M Dabiré pose LE débat de fond, et c’est vraiment le grand mérite de cet écrit. J’ajouterai que ceux qui opposent vite l’armée et le peuple oublient que le même peuple a scandé le nom d’un certain Lougué qui n’est pas un civil mais un militaire (à la retraite en plus !), ce qui l’a poussé à se rendre à la radio pour s’auto-proclamer président.

  • Le 6 novembre 2014 à 08:52, par TIMOH En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    La grande qualité de cet article c’est qu’il pose LE débat de fond qui est la conception même que nous avons du pouvoir et de la démocratie, et c’est bien là-dessus que le pouvoir de Blaise s’est trompé. Ne commettons pas les mêmes erreurs. C’est là qu’on distingue le grand intellectuel des autres. Félicitations M Kwesi Christophe DABIRE, nous sommes fiers d’avoir un grand peuple mais aussi un grand intellectuel

  • Le 6 novembre 2014 à 11:01, par CLAIR En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    L’avenir de l’armée et du Burkina repose sur M. ZIDA !
    Le peuple attend de vous, une armée républicaine qui n’exclut aucun homme de tenue et qui doit te féliciter en fin d’exercices.

  • Le 6 novembre 2014 à 12:12 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    A la verite, le RSP qui tuait les burkinabe, c’est ca votre armee ? C’est une milie. Il faut avoir le courage de voir les choses comme telles. L’ armee fait partie du peuple. Mais il s’ agit de l’ armee, pas de la milice de blaise. On est d’ accord ? Vous croyez que le peuple est bete s’ il a rejete l’ armee ? Personne n’ a rejete l’ armee. Le debat n’ a pas ete pose dans ses vrais termes. Une milice qui tue le peuple ne peut pas se substituer a l’ armee qui doit etre republicaine. Si la foule scande le nom de quelqu’ un, ca ne suffit pas pour que cette personne soit le president de transition. Evitez aussi la democratie de la foule. De toutes les facons, les militaires ont leur part a contribuer, ais on ne va pas les laisser nous dicter quoi que ce soit.

  • Le 6 novembre 2014 à 12:15, par BATUM En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je te l’ai dit Christophe, tu le sais sur Seremé tu t’es un peu trompé, du fait de ton éloignement (et tu t’en es excusé pour elle), mais pour le reste je partage tes arguments à 1000% si je peux dire !! Prions pour la suite des événements, même si le plus dur semble fait

  • Le 6 novembre 2014 à 13:27, par ADEL En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    C’est très bien vu, merci pour cette analyse de grande valeur . De toutes façons les ex-opposants politiques à blaise, Zeph, Roch, Stanislas etc acceptent jouer le jeu de cette transition avec l’armée, et on ne les a pas forcés, et c’est très bien comme ça. Soyons optimistes

  • Le 6 novembre 2014 à 13:36, par ADEL En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    C’est très bien vu et dit, merci pour cette analyse de grande valeur. De toutes façons les ex-opposants politiques à blaise, Zeph, Roch, Stanislas etc acceptent de jouer le jeu de cette transition avec l’armée, c’est un fait, et c’est très bien comme ça. Soyons optimistes

  • Le 6 novembre 2014 à 14:17 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Il y a des points tres pertinents dans ton discours mais pour l’essentiel, pas d’ armee au pouvoir, ce qui fut fait. Le reste est acceptable. Mais si c’ est pour finir par dire que c’etait normal qu’ on laisse les militaires diriger une transition qu’ ils allaient faconner a leur maniere, je dis jamais.

  • Le 6 novembre 2014 à 14:23, par Transition Civile ou Rien En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    L’armee ne peut pas devenir democratique, se transmuter aussi brutalement que cela, Mr. Dabire. Elle a vecu 27 ans au service d’ un homme, d’ un systeme. Si on s’ asseoit, cette armee ne changera en rien. Il faut qu’ on lui mette la pression comme ce que d’ ailleurs le peuple a fait parce que c’est lui qui a offert sa poitrine pour liberer nous tous. Si le peuple s’ etait tu, la transition de l’ armee allait se faire sur des annees.J’ ai du mal a comprendre qu’ on refuse de prendre en compte l’ histoire des armeees africaines en general et de notre armee en particulier. Le peuple fait bouger les choses dans le sens qu’ il veut. Vive la transition democratique dirigee par un civil et vive notre armee au service des taches pour lesquelles elle est armee. Pas de confusion de role.

  • Le 6 novembre 2014 à 16:08, par sogossira sanou En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Trop loin du théâtre des opérations pour si bien voir.
    Prends le premier vol et rentre en Afrique pour la construire. C’est maintenant que l’Afrique à besoin des bras de tous ses dignes fils.
    A présent, sur le chapitre du Cdp-Adf RDA, sans pitié, tous les caciques de ces parti doivent être aux arrêts pour être jugé ; pendus haut et court si certains le mérite, car c’est par leur faute et leur entêtement que le peuple burkinabé soufre des morts dans l’étape actuelle de sa lutte héroïque.
    Du reste également, il ne faut pas que les africains perdent de vue leur véritable ENNEMI ; c’est la france et il faut la combattre comme tel, sinon nous ne sommes pas à l’abri de ce qui s’est passé. Il faut qu’elle arrête de narguer les peuples africains sur leur sol.
    A bon entendeur, salut !

  • Le 6 novembre 2014 à 17:01, par DABIRE D KWESI CHRISTOPHE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je me suis excusé auprès de Madame Saran S. SÉRÉMÉ avec qui je me suis entretenu au téléphone ce jeudi 06 novembre 2014, au sujet de la médiatisation de la prétendue auto-proclamation qui s’avère maintenant une rumeur (Merci BATUM, Cyriaque Paré de leFaso.net m’en a également alerté) ! Mon étonnement, mon indignation n’en visent pas moins ceux, appelés et auto-appelés "le peuple", qui contraignaient Madame Sérémé à ce geste insensé... Cet épisode reste donc, néanmoins, une anecdote dans l’argumentaire et les analyses qui soutiennent cet article ! DKCD

  • Le 6 novembre 2014 à 17:06, par DABIRE D KWESI CHRISTOPHE En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je me suis excusé auprès de Madame Saran S. SÉRÉMÉ avec qui je me suis entretenu au téléphone ce jeudi 06 novembre 2014, au sujet de la médiatisation de la prétendue auto-proclamation qui s’avère maintenant une rumeur (Merci BATUM, Cyriaque Paré de leFaso.net m’en a également alerté) ! Mon étonnement, mon indignation n’en visent pas moins ceux, appelés et auto-appelés "le peuple", qui contraignaient Madame Sérémé à ce geste insensé... Cet épisode reste donc, néanmoins, une anecdote dans l’argumentaire et les analyses qui soutiennent cet article ! DKCD

  • Le 6 novembre 2014 à 18:31, par Pauli Vincentus En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    En partie, comme disait Jules César, "...vidi, vici". D’accord avec toi Kodjo pour ce comment. Salutem do.

  • Le 7 novembre 2014 à 12:59, par poda ansonibè En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    bonne analyse seulement le burkinabé averti et pruden s’il parle .... il sait

  • Le 7 novembre 2014 à 13:10, par Tonnerre En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Il y a un esprit petit qui dit que Tonnerre doit etre jaloux de Christophe. Qu’ kil se resaississe.. Qu’ il prenne langue avec Christophe et il saura que ni hier ni aujourd’ hui ni demain Tonnerre ne sera jaloux de Christophe. On jalouse quelqu’ un quand on estime qu’ il est mieux que toi. Or, en la matiere, Tonnerre reconnait la valeur de Debseoyir et il ne l’ a meme jamais cache. Mais, il est tres bien dans sa peau, pas seulement hier, peut- etre mieux aujourd’ hui qu’ hier.Du reste, ils operent dans des domaines tres differents et chacun y reussit avec brio. Parler de jalousie, ca fait vraiment rigoler et ca sonne le manque d’ argument. Le mot vengeance n’ a pas ete employe mais l’ idee de vengeance transparait tout le long du discours de Debrseoyir. La jalousie, c’est entre les philosophes "premiers : Nous on n’a que foutre des Premiers sur papier alors que le peuple tire le diable par la queue. Tonnerre a eu le courage d’ exprimer son scepticisme contre l’ enracinement de l’ armee au pouvoir. Il n’a jamais ete un suiviste et ne le serai jamais. Alors, tenons- nous en a l’ argument que l’ histoire ne saurait etre oubliee. Zida aura du merite parce qu’ on voit que les choses ont ete tassees et qu’ avec toujours la meme vigilance, on pourra sortir de l’ orniere. Mais ca ne veut pas dire que tout le monde devrait embrasser l’ idee de Debrseoyir qui semble nous dire de suspendre notre jugement et de donner carte blanche a notre armee. Elle n’ aura pas ca. Meme si cet intervenant a courte vue se precipite sur le mot facile de jalousie sans dire ce que Tonnerre jalouserait a l’ autre. La misere de la philosophie, c’est ca aussi.

  • Le 7 novembre 2014 à 16:31, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Je connais aussi Christophe DABIRE, pas besoin de prendre langue avec lui, si tu le connais pourquoi ne pas s’expliquer directement avec lui ? C’est curieux de le faire ici plusieurs fois, alors que tu le connais ! Il y a bien quelque ressentiment qui te pousse à le lire de travers, pour quelqu’un qui connaît quelqu’un, et qui lui fait dire ce qu’il n’a pas dit, ça peut pas relever du seul désaccord ! Les choses se passent plutôt comme il l’analyse lui, puisque c’est bien l’armée qui conduit les concertations en accord avec les civils, que ça te plaise ou non ! Intellectuellement ce monsieur n’a rien à t’envier, et ça se voit

  • Le 7 novembre 2014 à 16:49, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Bref, tonnerre si tu connais Christophe DABIRE et si tu n’es pas d’accord avec lui tu discutes avec lui comme je le fais, pas utiliser des déguisements pour lui parler, à mon avis. Ou engager le débat intellectuel avec lui, comme il l’a fait avec djibo, à moins que comme ce dernier tu ne viennes nous présenter tes diplômes et titres ou ton passé. AMARAS

  • Le 10 novembre 2014 à 21:39 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Tonnerre est mur et n’ en rajouterta pas al a cacophonie honteuse qui n’ a pas fait la glouire des philosophes ni des intellectuels en general. De toutes les facons, Debreseoyir sait que Tonnerre n’ a rien a lui envier que ce soit hier, aujourd’ hui comme demain. Prends langue avec lui et meme dans son ego emmitoufle. Si tu te baignes au bord de la riviere et qu’ un fou soudain, s’ empare de ton cache- sexe et fonce au beua milieu du village, ne perds pas ton temps a le pourchasser. On ne saurait pas la difference. Ce qui est clair, l’ armee ne menra pas cette transition. C’est clair. Meme si elle est pour le moment incarnee Zida. Tonnerre ne viendra jamais s’ exhiber avec ses diplomes ici car il a fini avec les diplomes partout ou il est passe. Maintenant il s’ attaque a l’ essentiel. Il s’ affirme dans la vie pratique et sociale partout ou il est passe et la aussi il fait du tabac. On n’ arrete pas un tonnerre. C’est naissance. Arretons les petits complexes de lyceen qu’ on n’ a pas pu depasser. Mais en attendant, reponds a la question de facon directe. Sur quoi Tonnerre jalouserait Debreseoyir ? Le passe est la, le present aussi. Je ne m’abaisserai meme pas pour dire que c’est peut- etre l’ inverse car ya pas photo. Et il sait que quand on se frotte a Tonnerre, on s’ y pique. C’est tres naif de se croire democrate et de confier la lutte revolutionnaire du peuple a une armee de Blaise pour une transition. Il faut savioit =ce que tu veux.

  • Le 10 novembre 2014 à 21:44 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Il t’ a dirt que Tonnerre n’ a pas discute avec lui de vive voix ? S’ il l’ a fait, croyant qu’ ils eatient d’ accord sur leur difference et qu’ il se rend compte qu’ il est victime d’ attaques de jarnac, tu crois qu’ il va se taire> ? Pourquoui ? Vive la transition civile. On est fatigue des militaires maintenant. O est meme fatigue de parlotter maintenant. ce qu’ il y a , c’est que le peuple est miobilise et bien miobilise. Pas de confiscation du pouvoir du peuple, Mr. Amaras , qui me rappelle bien Arias, ce gars qui croit que c’est grace a ses cocoricos que le soliels se leve. On rencontre souvent ces egos surdimensionnees. On comprend le complexe de la petitesse. Meme quand on croit que c’est passe. Erruer. Heureusement que ces grandes crises nous revelenet tels que nous avons ete. Inchangeables.

  • Le 11 novembre 2014 à 10:28, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    En parlant de complexe de petitesse on espère bien que tu parles de toi, puisque ce que tu racontes ne peut pas venir de quelqu’un de grand, se baptiserait -il "tonnerre", le tonnerre gronde toujours après la pluie, c’est à dire trop tard, du bruit dans le vide . Si tu es grand intellectuel ne te tais pas, non,écris publiquement contre Christophe, on verra

  • Le 11 novembre 2014 à 11:30, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Mon gars, je ne te connais pas, et ce que j’ai dit n’engage que moi, que tu ne connais pas non plus. Tu te dissimules derrière des pseudo pour raconter ta vie , alors qu’il te suffit d’engager le débat intellectuel public avec Christophe, et de montrer que tu es à sa hauteur au moins, ICI ET MAINTENANT ! En quoi Christophe DABIRE par cet article présent ou d’autres montrerait des complexes personnels vis à vis de quelqu’un, alors que tout le monde voit bien qu’il s’agit d’une situation nationale, c’est du grand délire qui confirme que tu lui en veux personnellement. AMARAS

  • Le 11 novembre 2014 à 11:42 En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Après un philosophe phd qui parle de deug, voici un autre qui fait mieux en parlant de lycée, on attend le prochain qui parlera de l’école primaire. Avec ça on se dit grand intellectuel burkinabè qui éclaire des consciences.

  • Le 11 novembre 2014 à 12:28, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    Ah voilà, Ce "Tonnerre" nous dévoile son vrai visage si je dois dire, c’est-à-dire ce que je soupconnais depuis le début, à savoir quil ne s’agit pas seulement pour lui de dire son desaccord, mais de régler les affaires toutes personnelles de lycée dont il nous parle lui-même. Après nous avoir dit précédemment qu’il reconnaît la valeur de Christophe, il revient nous le présenter comme un dernier de classe complexé !! C’est ça même que je voulais dire tonnerre, en parlant de jalousie, tu ne supportes pas que le dernier au lycée fasse, et beaucoup le pensent ici, des analyses aussi pertinentes, que tu serais visiblement incapable de faire ! Merci tonnerre, je te comprends maintenant

  • Le 11 novembre 2014 à 12:44, par balle à terre En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    On ne voit chez l’auteur de cet article ni son ego, ni complexes, ni vengeance ni etc comme le prétend le dénommé tonnerre qui au contraire se vante beaucoup, on dirait quil est l’homme providentiel qu’on cherche en ce moment pour diriger la transition. C’est amusant et triste

  • Le 11 novembre 2014 à 16:31, par AMARAS En réponse à : Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !

    J’oubliais, tonnerre : que tu n’envies pas Christophe hier cela je n’en sais rien puisque je ne te connais ni lui hier au primaire, collège ou lycée. Par contre en ce qui concerne aujourd’hui et demain, et tel que moi connais DABIRE intellectuellement, il te faudra justement le prouver, aujourd’hui et demain, dans le seul débat intellectuel public. Je reste étonné que le tonnerre que tu dis être au passé présent et futur (bonjour les ravages de l’ego en effet) n’aies pas préféré écrire un article sur leFaso.net pour te démarquer de Christophe et justifier ta supposée supériorité native, au lieu de te répandre ici en auto grondements ! AMARAS

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