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Services d’information et de documentation : des archivistes posent la problématique de la documentation et l’archivage dans les services publics et privés

Publié le mardi 28 octobre 2014 à 08h00min

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Services d’information et de documentation : des archivistes posent la problématique de la documentation et l’archivage dans les services publics et privés

L’association des anciens étudiants (AAE) de l’institut des sciences et techniques de l’information documentaire (ISTID) a, dans le cadre de ses activités, organisé une journée de réflexion et de formation sur les services d’information et de documentation dans les services publics et privés.

L’ISTID forme des documentalistes, des archivistes, des bibliothécaires, des professionnels de l’information documentaires en cycle licence, BTS, BEP. Grâce à ses anciens étudiants, professionnels et étudiants du domaine de l’information et de la documentation se sont davantage enrichis de cette rencontre de partage et d’échange sur le rôle et la place des services d’information documentaire dans les institutions publiques et privées d’une part, et sur la gestion de la documentation par ces institutions d’autre part. Des thèmes choisis pour « promouvoir les services d’information et de documentation et sensibiliser les professionnels quant à leur responsabilité dans la valorisation de leur profession », explique Edmond Ouédraogo, président de l’AAE.

La première thématique a été abordée par Hamadou Somé, conservateur des archives et de la documentation, enseignant à l’ENAM. Un sujet qui a permis de définir les services d’information et de documentation comme étant des centres de sélections, de collectes, de conservation et de mise à disposition des documents. Les services d’information et de documentation (SID) sont donc, entre autres, les bibliothèques, les services d’archives, les centres de documentation, chargés de conserver et mettre à disposition des usagers tout ce qui est produit comme dossier, documentation, dans le cadre du fonctionnement des entreprises. Pour définir leur importance, M. Koné, avance tout simplement que « dès 1961, les USA constataient que la condition ciné qua non façon pour réussir les programmes de développement c’est la bonne gestion de l’information ». Malheureusement, cette gestion efficiente qui pourrait faire des centres d’archive et de documentation des espaces d’information pertinente, ne se constate pas au Burkina.

Le deuxième axe de la communication ayant porté sur la présentation du bureau d’étude, de conseil, de traitement en archive et en documentation (BECOTAD), premier cabinet privé de documentation et d’archivage au Burkina, les participants ont pu s’enrichir sur les aspects de gestion électronique des documents ou de numérisation à travers la présentation de logiciel. Un exposé important d’autant que, comme l’a relevé H. Koné, avec les nouvelles technologies de l’information, notamment les moteurs de recherche, les méthodes classiques de conservations et de d’archivage sont de plus en plus reléguées. Il faudrait donc que les professionnels puissent intégrer de nouvelles formes de collectes de distributions.

Pour H. Koné, l’importance des archives est incontestable. Elles permettent de ne pas ignorer le passé et peuvent orienter pour une prise de décision. Mais pour leur donner leur place, il faudrait une volonté politique affirmée afin de développer les services d’archive, la traçabilité des documents. Et cela passe par des moyens financiers et une ressource humaine professionnelle bien formée.

Martiale Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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