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Projet de révision de la Constitution : la Majorité dénonce des menaces contre ses députés et demande des mesures sécuritaires

Publié le lundi 27 octobre 2014 à 11h29min

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Projet de révision de la Constitution : la Majorité dénonce des menaces contre ses députés et demande des mesures sécuritaires

Depuis l’annonce du dépôt du projet de loi du Gouvernement sur une révision de la Constitution du Burkina Faso, divers commentaires politiques et des opinions multiformes sont émis sans discontinuer et repris par les différents organes de presse nationale et internationale. Ces réactions sont tout à fait légitimes dans un État de droit démocratique qui autorise la coexistence de divers points de vue de nature à animer la vie politique et à éclairer les citoyens sur des aspects qu’ils ne maîtrisent pas forcément.

Cependant, depuis hier après midi des individus se réclamant de l’opposition et de la Société civile se sont lancés dans des actes de perturbation de la liberté d’aller et venir des citoyens dans des villes comme OUAGADOUGOU et Bobo Dioulasso, notamment par des barrages de voies avec des pneus brûlés sur la chaussée.

Mais plus grave encore, des individus issus des mêmes groupes circulant à moto et dont le nombre varie de 50 à 300, assaillent les domiciles de députés de la majorité pour les menacer chez eux et promettre de brûler habitations et biens divers s’ils ne renoncent pas à voter le projet.

Nous prenons à témoin, l’opinion nationale et internationale sur l’illégalité et la gravité de ces actes à l’encontre de légitimes Représentants du Peuple.
Nous invitons le Gouvernement et les services chargés de la sécurité à faire prévaloir le droit et la liberté des citoyens. Nous demandons instamment que les mesures de sécurité soient prises pour permettre aux députés d’exercer leur travail.

Il est certain que si rien n’est fait, nos nombreux militants seront obligés, à leur corps défendant, de riposter à ces actes d’un autre âge posés par des individus manipulés que nous tenons pour responsables ainsi que leurs commanditaires.

Ouagadougou, le 27 octobre 2014
Pour les Partis de la Majorité
Le Coordonnateur

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