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Gestion communautaire de l’eau et l’assainement : La solution par la recherche action

Publié le lundi 21 février 2005 à 07h49min

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L’atelier régional organisé par Plan Burkina sur l’extension de la gestion communautaire de l’eau et l’assainissement en milieu rural, le 14 février 2005, a clos ses travaux le vendredi dernier. La stratégie qui consiste à acquérir des connaissances sur la gestion communautaire améliorée par la recherche action sera menée au Burkina Faso.

Il a fallu cinq jours à la cinquantaine de participants à l’atelier sur la recherche action pour l’extension de la gestion communautaire de l’eau et l’assainissement en milieu rural au Burkina Faso pour échanger et partager leurs expériences dans le domaine de la gestion de l’eau. Une rencontre qui a été rendue possible grâce à Plan Burkina et à ses partenaires de l’IRC de WEDC, de Water Aid, de WSSCC et d’EHP.

L’atelier de Ouagadougou, qui a eu lieu du 14 au 18 février 2005, tire sa source de la création du groupe thématique « Extension de la gestion communautaire de l’eau et l’assainissement en milieu rural » de 2001 et qui comprend : Plan, Water Aid, WEDC, SKAT, UNDP et l’UNICEF ; de l’intérêt dans la recherche, exprimé par Plan Philipines, Plan Ethiopie et Plan Burkina Faso. On note que les programmes sur la question sont déjà entamés en Philipines et en Ethiopie depuis 2004.

Il s’agissait pour les participants à l’atelier de Ouagadougou de partager leurs expériences à la lumière des deux objectifs de « l’extension de la gestion communautaire » qui sont de s’assurer que les projets communautaires sont durables et que des dispositions institutionnelles appropriées sont mises en place pour apporter un appui à la gestion communautaire dans le long terme ; de trouver les voies et moyens pour accroître la couverture à partir des îlots de succès actuels vers des régions plus étendues afin d’atteindre des populations entières.

De l’avis d’un participant, Kobo Maurice Ouédraogo, chargé de l’eau potable, et de l’assainissement de Plan Burkina à Kaya, l’atelier de Ouagadougou est une bonne illustration de la volonté de Plan d’introduire la notion de gestion communautaire et de la renforcer dans le cadre de la gestion des ouvrages d’eau potable et aussi de la promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans nos communautés.

Et pour ce faire, M. Ouédraogo dit avoir appris au cours de l’atelier que la recherche action est possible et que l’extension de la gestion communautaire est également possible dans notre pays, elle est plus que nécessaire, parce que nous sommes dans un pays sahélien, d’où l’urgence pour nos populations à s’approprier cette gestion et l’hygiène pour ne pas freiner la pérennité de l’action sur le terrain.

En cela, les expériences qu’il a pu partager avec les différents partenaires de plusieurs pays (Ethiopie, Ghana et Nigeria) intervenants dans le domaine sont enrichissantes. La visite de terrain, que les séminaristes ont effectuée dans le village de Guiba, dans la province du Passoré, a permis de voir l’expérience que mène l’association Sahel Solidarité avec l’appui de WaterAid, dans le domaine de la gestion de l’eau potable et de l’assainissement.

Cette une très bonne expérience, dira Maurice Ouédraogo, qui dit que des sillons sont tracés pour ce qui sera fait dans les prochains mois. Mais il y aura d’abord des échanges pour partager les conclusions de cet atelier, ensuite il faudra discuter du choix d’un site et impliquer tout le monde dans un processus participatif prenant en compte les opinions des uns et des autres pour pouvoir avancer. La démarche de Plan est que tous les acteurs puissent participer à cette recherche action.

Agnan Kayorgo
Observateur Paalga

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