La conférence générale a approuvé les demandes d’admission à l’Agence de l’Union des Comores, de la République de Djibouti, de la République coopérative de Guyana, et de la République de Vanuatu.

Elle a examiné plusieurs points inscrits à son ordre du jour, notamment le rapport annuel des activités menées par l’Agence en 2013, le programme et le budget exercice 2015, les mesures prises dans les domaines de la sûreté nucléaire et radiologique, de la sûreté du transport et des déchets, de la sécurité nucléaire, des sciences, de la technologie et des applications nucléaires.

Les participants ont également évalué la mise en œuvre de l’accord de garanties du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en République démocratique et populaire de Corée, de l’application des garanties généralisées de l’Agence au Moyen-Orient, en Iran, et en Syrie.

Enfin, sur la demande du Groupe arabe, la conférence a examiné le point sur « la capacité nucléaire israélienne ».

Toutes ces questions ont été examinées en plénière et en comité plénier.
Il convient de noter que plusieurs réunions se sont tenues à l’occasion, notamment un Forum scientifique sur le thème : « Déchets radioactifs : relever le défi-science et technologie pour des solutions sûres et durables », la 25ème réunion des représentants des Etats parties à l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la Formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), la gestion des déchets radioactifs, ainsi qu’une réunion sur le Programme de lutte contre la cancérothérapie (PACT).

De nombreuses manifestations parallèles ont également été organisées, aussi bien par des Etats membres que des organismes.

La délégation du Burkina Faso était conduite par Monsieur Léné SEBGO, Ministre de la Santé, qui a prononcé une déclaration le 23 septembre 2014, dans le cadre du débat général.

Dans son allocution, le Ministre a renouvelé le soutien de notre pays à la promotion de l’utilisation pacifique de la technologie nucléaire, et salué les progrès réalisés par l’Agence dans des domaines clés, telles l’évaluation de la vulnérabilité des centrales nucléaires, l’amélioration de la capacité de réaction des Etats en cas d’urgence nucléaire, et la révision des standards internationaux de sûreté nucléaire.

Réaffirmant son engagement en faveur de la mise en œuvre de la convention sur la protection physique des matières nucléaires et de son amendement, le Ministre a rappelé que le Burkina Faso l’a ratifié le 02 mai 2014 ; notre pays a, également, ratifié le 24 avril 2014 deux autres conventions de l’Agence : la convention sur la notification rapide des accidents nucléaires et celle sur l’assistance en cas d’accident nucléaire ou de situation radiologique.

Il s’est par ailleurs, félicité des retombées positives de la coopération technique de l’Agence en faveur de notre pays, notamment dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’élevage et des ressources en eau.

Rappelant la décision du Gouvernement pour la construction et l’équipement d’un centre de cancérologie de Ouagadougou (PCE CECO), le Chef de la délégation a sollicité les appuis conseils et techniques de l’AIEA pour sa mise en œuvre.
Pour terminer, le Ministre a lancé un appel à tous les Etats à soutenir l’Agence dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales.

La délégation a, au cours de la conférence, procédé, avec le Département de la coopération technique de l’AIEA, à une revue des projets en cours dans notre pays.
Elle a, par ailleurs, eu des séances de travail avec d’autres départements de l’Agence, qui lui ont renouvelé leur disponibilité pour accompagner notre pays dans la mise en œuvre des projets de développement soutenus par l’AIEA.
Le Ministre a également eu une audience avec le Directeur général de l’AIEA, Monsieur Yukiya AMANO, à qui il a réitéré les félicitations des plus hautes autorités pour sa reconduction à la tête de l’Agence.

Les relations entre le Burkina Faso et l’Agence étaient au menu des échanges.