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Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

Publié le vendredi 5 septembre 2014 à 00h30min

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Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

Le secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable organise depuis ce jeudi 04 septembre un atelier pour l’approbation de la deuxième note de communication du Burkina sur les changements climatiques et pour jeter les bases de la 3ème. La rencontre qui se déroule sur deux jours au sein du ministère de tutelle, réunit des associations et organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine de l’environnement. C’est Samuel Yéyé, conseiller technique qui a présidé l’ouverture des travaux.

La note de communication qui sera approuvée au cours de cet atelier, fait ressortir une description générale des mesures que le Burkina prend ou envisage de prendre pour appliquer la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques(CCNUCC). Elle sert, entre autres, à informer régulièrement la communauté internationale sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et les efforts envisagés par les gouvernements pour la mise en œuvre de la convention, les difficultés rencontrées. L’élaboration de la seconde note a été lancée en 2006, achevée en 2010 et adoptée le 28 mai 2014 par le gouvernement burkinabè. Selon Georges Yaméogo, Secrétaire permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD),
c’est une obligation faite aux pays moins avancés signataires de la convention, que de présenter leur note au moins tous les 4 ans. Pour le conseiller technique Yéyé Samuel qui a représenté le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable(MEDD) à l’ouverture des travaux, la seconde communication a permis « l’établissement de nouveaux inventaires de gaz à effet de serre, l’approfondissement des analyses de vulnérabilité et l’indication sur la base de scenarii, des options d’adaptation et des mesures d’atténuations sur les secteurs de l’agriculture, l’élevage, des procédés industriel, de l’énergie, des déchets et de la foresterie ». Pour le premier responsable du SP/CONEDD, parmi ces mesures d’atténuation adoptées que le Burkina, il y a « le bâtiment du ministère de l’environnement et du développement durable équipé de piles photos voltaïques, ce qui contribue d’une façon ou d’une autre à réduire la consommation d’énergie classique. C’est aussi notre façon de résoudre le problème. C’est un acte d’adaptation… Nous organisons des journées à faible émission de Carbonne, journée de sensibilisation pour sensibiliser le maximum de personne sur la nécessité de réduire la consommation de réduire la consommation d’énergie dans le cadre du transport… ».

Préparer la 3ème note de communication

Cet atelier est également l’occasion de jeter les bases de la troisième note de communication du Burkina. La feuille de route pour son élaboration qui a été lancée le 03 décembre 2013, sera revue par les participants. « Ce sont des discussions que naissent la lumière et nous espérons que chacun va apporter se contribution pour que nous puissions apporter un document qui soit accepté à la convention » a dit le secrétaire permanent du CONEDD, Samuel Yaméogo. Les observations et suggestions des participants seront recueilles pour continuer le processus d’élaboration de la troisièmes communication nationale sur les changements climatiques.

Après cet atelier avec les associations et les OSC, d’autres rencontres seront initiées par le SP/CONEDD avec d’autres institutions afin de partager le document adopté par le gouvernement. De l’avis du conseiller technique, cela permettra à l’ensemble des secteurs, public, privée, associatif et du monde de la recherche de comprendre le processus de la convention cadre et l’occasion de recueillir leur contribution dans le processus d’élaboration de la 3ème communication selon les besoins spécifique de chacun.
Le Burkina qui a ratifié la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques, le 20 septembre 1993 a déjà soumis à cette instance internationale, sa première note de communication nationale en 2001.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 septembre 2014 à 13:55, par KIENDREBEOGO .i.Nabyoure En réponse à : Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

    Merci pour ces concertations primordiales ; tirez de bonnes conclusions pour presever la vie et l’ avenir de nos enfants ; pour un environnement sains au burkina, commencez à fabriquer des sachets périssables et sans nuisance .

  • Le 5 septembre 2014 à 18:00, par yabsoré En réponse à : Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

    en rappel la communication dont on parle est un bilan entre la production des gaz carbonique( CO2) et ses équivalents et la consommation ou séquestration ; autour de ce bilan se sont développer deux concepts : les sources de production qui émettent les CO2 ou ses équivalents
    et les puits qui consomment les CO2. les plantes sont des puits par leur fonction de photosynthèse en consommant leCO2. on parle de production verte.
    Quand un pays produit de CO2 Supérieur à ses besoins pour sa production verte ; le surplus devient gaz à effet de Serre ( GES) et pour la maitrise de cette production l’état doit connaitre les différentes sources de productions qu’on présente comme l’inventaire des sources de CO2 avec le terme abusif DE GES ;
    ce savoir conduit aux autres savoirs d’ajustements des politiques en agissant sur les secteurs qui conduisent au surplus ou autosuffisance CO2.

    dans la 1è communication du bilan du CO2 du Burkina Faso fait ressort un déficit de 580 000 T de CO2 pour la production verte. ça veut dire que le BURKINA importait 580 000T de CO2 pour rêver autosuffisance alimentaire ; c’est dire que le BURKINA n’est pas un Pays pollueur/
    depuis la 1ère communication le Burkina a continué sa politique de reboisement augmentant ainsi le pouvoir de séquestration de CO2 ; normalement , si cette politique de reboisement n’est pas accompagnée de politique autosuffisance CO2 ; les 580000T de besoins devraient être repassés mais de combien ? si accroissement il y a li burkina devient demandeur de C02 donc un réceptacle de la surproduction des pays du NORD .
    SP/CONNED, ouvrez l’œil et le bon pour ne pas faire de l’environnement le tremplin de la politique néocoloniale des 17 pays pollueurs du monde qui luttent pour le partage la quantité de CO2 pour une limite de réchauffement nuisible au développement estimée à 2 dégrés Celsius.

  • Le 12 septembre 2014 à 12:45, par Freebiiga En réponse à : Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

    Charite bien ordonnee commence par soi meme. Commencer a electrifier les parcs et autres par photovoltaiques pour montrer l exemple au lieu des groupes electrogenes qui effrayent de les animaux sauvages.

  • Le 6 octobre 2014 à 16:41, par oueder En réponse à : Changements climatiques : Le Burkina présente ses armes et affute d’autres

    Je suis chercheur en économie de l’environnement. Je suis intéresser par les conclusions de cet atelier que j’aurais aimé participer.

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