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Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

Publié le samedi 30 août 2014 à 03h19min

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Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

Betéo D. Nebié est un vieux qui ne laisse personne indifférent. Né dans les années 1950, cet ancien cadre de l’Institut des peuples noirs, loquace, a toujours la force d’un jeune. La renaissance de l’Afrique, c’est son combat, il y croit, et il essaye de faire ce qu’il peut pour cela. Dans cet entretien réalisé le 27 Aout, le linguiste chercheur à l’institut des sciences de la société parle de l’Institut des peuples noirs, voulu par le président Thomas Sankara et fortement combattu par le monde arabe. Le papy, tout naturellement partage la nécessité pour l’Afrique d’abandonner les oripeaux des religions importées pour la renaissance, et la véritable spiritualité africaine sans laquelle, selon lui, l’Afrique est une épave.

Lefaso.net : Pouvez-vous présenter à nos lecteurs ?
Betéo, D Nebié : Je suis né dans les années 1950. J’ai travaillé pendant des années à l’institut des peuples noirs(IPN). Je peux dire que cet institut a pris l’essentiel de ma carrière en tant que fonctionnaire, puisqu’après mon retour en 1983, j’ai été envoyé à l’IPN en fin 1986 et c’est en 2008 que je l’ai quitté pour le CNRST. Je suis linguiste de formation. Mais on ne peut pas rester aussi longtemps dans un institut comme celui des peuples noirs sans que cela laisse des traces. L’institut a été créé par la volonté du président Thomas Sankara pour que l’histoire de l’Afrique ne soit pas dite par les autres, pour qu’on puisse dire notre histoire nous-mêmes.

Lefaso.net : Quelle a été la contribution de l’institut des peuples noirs à la réappropriation de l’histoire par les Africains ?

Betéo, D Nebié (BDN) : On ne peut pas parler d’acquis, dans la mesure où l’institut des peuples noirs a marché réellement en tant qu’institut pendant que Sankara était vivant. L’idée est née entre 1983 et 1984, où Sankara avait été à l’ONU, où il avait rencontré les noirs de Harlem aux Etats Unis qui l’ont beaucoup motivé à créer cet institut des peuples noirs. Après il a mis en place une structure nationale, puis a touché l’UNESCO pour finaliser l’idée et la peaufiner au mieux pour qu’elle prenne corps et puisse prospérer sans trop d’entraves. Malheureusement, Sankara est mort après seulement avoir organisé le symposium qui avait été la première rencontre en 1986 et qui devait demander à travers le monde entier que les intellectuels, aussi bien africains que « spécialistes de l’Afrique », puissent venir donner leur contribution à cette idée que l’on voulait mettre en œuvre. En 1987, Sankara a été assassiné. Après hésitation, le pouvoir qui venait d’arriver avec Blaise Compaoré a vu l’intérêt qu’il y avait à garder l’institut des peuples noirs, bien que des personnes trouvaient déjà que c’était la mégalomanie de Sankara et que l’on n’avait pas besoin d’un « truc » de ce genre. Malgré les attaques aussi des arabes et d’autres personnes…

Lefaso.net : L’idée n’était pas épousée par tout le monde ?

BDN : Non. L’institut des peuples noirs a été combattu aussi bien hors de l’Afrique, qu’en Afrique même. Puisqu’il y avait des instituts plus ou moins semblables qui existaient. Notamment le centre international de civilisation Bantou dont le siège était à Libreville au Gabon, un institut pareil au Nigéria et au Sénégal, avec le festival des arts nègres mis en œuvre par le président Senghor. Chacun de ses pays voulait d’abord tenir son institut et avait peur que l’institut des peuples noirs tel qu’on l’avait imaginé vienne prendre leur place. Dès les premiers instants, Le président Sankara a fait appel à l’UNESCO qui a envoyé un expert en la personne de Basile Kossou qui a été la cheville ouvrière de cette institution puisqu’il a parcouru tous les endroits où on pouvait avoir des velléités de résistances pour barrer l’institut des peuples noirs. Il a donc rencontré les gens et a discuté afin que les instituts existants puissent être des collaborateurs.
Deuxièmement, la plus grande résistance que nous avons eue, venait du monde arabe. Les arabes n’ont jamais voulu de l’institut des peuples noirs, sous prétexte que c’est un institut raciste. Alors qu’ils ont l’institut du monde arabe dont le siège est à Paris qui fonctionnait depuis des dizaines avant que l’idée de l’IPN ne naisse, et qui fonctionne toujours de nos jours. Ils ont tout fait, à travers l’OUA à l’époque, les rencontres des ministres de l’éducation, lors de tous les forums, pour étouffer l’IPN. Au temps de Sankara, cela n’a pas marché, parce que la personnalité de l’homme était telle qu’il était difficile de l’affronter. Dans un premier temps, le régime de Blaise Compaoré a essayé de promouvoir l’institut. Et c’est en 1990, que l’assemblée constitutive a eu lieu. Malheureusement après cette assemblée, les choses n’ont pas tellement bougé à cause des lourdeurs et des « incompétences des africains ». Ce qu’il fallait pour que l’institut fonctionne, on ne l’a jamais eu. L’Etat a plus ou moins abandonné l’institut. Je ne sais même plus s’il existe encore. Parmi les intellectuels rentrés au début, j’étais le dernier à partir en 2008.

Lefaso.net : Linguistes, vous vous intéressez aussi aux questions de renaissance africaine et de spiritualité. Le 07 aout dernier, vous avez donné une communication à l’INSS portant sur ces deux problématiques. Pouvez-vous revenir sur les grandes lignes de cette communication ?

BDN : L’idée qui a sous-tendu cette communication est partie de quelque chose d’assez simple. Le monde noir dans sa globalité n’a pas tendance à aller vers l’essentiel de ce qui est important pour lui. Nous passons le temps à courir derrière ce que les autres nous disent que c’est important pour nous. Alors que nous avons des intellectuels, capables de réfléchir, de dire qu’au lieu qu’on nous nomme, on peut donner notre nom. Laurent Bado disait d’ailleurs qu’’il n’y a que les chiens et les esclaves qu’on baptise. Les hommes libres choisissent eux-mêmes leurs noms. Alors que les africains intellectuels que nous sommes, ne faisons pas le travail de l’intellectualité. Par exemple, on nous dit qu’il faut le développement à l’Afrique pour décoller. Mais le développement date de quand ? En tant que notion, de concept pour les pays, il date de 1949. C’est très récent. Et avant cette date, qu’est-ce qu’il fallait faire ? On donne l’impression aujourd’hui que sans le développement, aucun pays ne peut s’en sortir alors que ce n’est pas vrai. Avant 1949, il y a des peuples qui ont réussi à résoudre leurs problèmes sociaux au minimum, pour que la vie soit une vie d’homme. Mais surtout nous les Africains intellectuels qui ont fait des études en Europe, n’avons plus le recul nécessaire pour analyser les choses quand elles arrivent à notre niveau.
Sommes-nous condamnés à ce que ce soit toujours les autres qui viennent nous donner des concepts, en disant que nous sommes en voie de développement, sous-développés. C’est comme si nous n’avons pas la possibilité d’inventer, de regarder notre société, de l’analyser, de trouver les vecteurs qui nous feront avancer pour leur donner un nom. L’idée que j’ai soulevée et que je soutiens, c’est une condamnation globale des intellectuels africains parce qu’ils ne jouent pas leur rôle. C’est aux intellectuels de proposer des chemins, de faire en sorte que ces chemins soient les plus promoteurs et intéressant pour que les gens qui doivent les mettre en œuvre le fassent.
Après avoir travaillé à l’institut des peuples noirs, rencontré des intellectuels que j’appelle modèles comme Cheick Anta Diop, Théophile Obenga, Joseph Ki-zerbo, etc., la chose la plus importante dont l’Afrique a besoin aujourd’hui, c’est la renaissance. La renaissance a un avantage sur le développement, en ce sens que le développement suppose qu’il y a les pays développés et il y a d’autres qui sont derrière et qui courent pour rattraper ceux qui sont devant. Il y a une contradiction quand on parle de pays développé, parce que quand un pays est développé, il n’a plus besoin de se développer.
Deuxièmement, l’histoire du concept développement montre que c’est quelque chose qui a été imaginé pour aller dans un sens. Pourquoi le concept de développement avait été prôné par le président Harry Truman en 1949 ? Parce que les occidentaux après la conférence de Berlin, avait inventé le pacte colonial qui faisait que les pays colonisateurs disposaient des réserves et de toutes les richesses des pays colonisés. Les Etats Unis ont assisté à la conférence de Berlin, mais ils n’étaient pas partie prenante, ils n’avaient rien parce que n’ayant pas colonisé de pays. Ils sont donc venus proposer un autre concept, le développement, qui est qu’il faut laisser les gens se débrouiller pour se développer en utilisant tout ce qui est à leur disposition pour faire ce développement. A partir de là, le pacte colonial, ne pouvait plus tenir, dans la mesure où moralement, c’est beaucoup plus défendable de dire qu’il faut permettre à tout le monde de pouvoir se développer, que de dire certains pays colonisateurs devraient avoir le monopole des richesses des pays qu’ils ont colonisés. En créant ce concept, les Etats unis ont dynamité le pacte colonial, c’était l’objectif, permettre aux USA de pouvoir disposer comme tous les autres pays, à travers cette concurrence « loyale ». Il faut permettre à tout le monde de pouvoir se développer alors qu’en réalité on sait qu’il y a des pays qui ont plus d’éléments pour se développer au détriment des autres. Donc, le pacte colonial et le développement sont une arnaque pour l’Afrique.
En parlant de renaissance, on évoque l’idée qu’un arbre ne peut s’épanouir que sur ses propres racines. Après cette domination très longue de l’occident sur l’Afrique, des spoliations, des vols, l’Afrique a été dénaturée, elle a été arrachée de ses racines. On nous dit que l’Afrique n’a rien fait de valable, si nous voulons entreprendre quelque chose, faire quelque chose, il faut partir de ce que l’Occident nous propose, y compris le paradis. Pour aller au paradis, il faut être musulman ou chrétien.

Lefaso.net : C’est d’ailleurs la seconde partie de votre communication, comment reconquérir notre spiritualité…

BDN : Bien sûr, ils ont tout pris et nous sommes devenus des épaves qui sont sur leurs dos et ils nous amènent où ils veulent. Or l’Afrique ne peut se stabiliser qu’en revenant sur ses propres racines. Nous nous rendrons compte que l’Afrique a eu la civilisation la plus dense, la plus grande, la plus longue de l’histoire. Avec l’Egypte, avant et après. En revenant sur cela, nous renouerons avec la sève nourricière. Mais il faut se demander les éléments qu’il faut avoir pour réussir.

Lefaso.net : Mais est-ce possible, de repartir, se ressouder avec son passé. N’est-ce pas une utopie ?

BDN : Ce n’est pas retourner aux racines pour vivre comme nos ancêtres l’ont fait. C’est pour dire d’abord, que nous avons intérêt à connaitre notre histoire, au moins ça. Quand on analyse l’histoire de l’Afrique, si le premier homme est né en Afrique, nous devrions avoir l’histoire la plus longue. Quand on veut faire le bilan de notre histoire, on remonte jusqu’à l’empire du Ghana, après, tout est coupé, c’est le noir. Même l’Egypte, on dit que ce n’était pas des noirs. Donc, notre culture, notre historie, notre société est flottante, nous n’avons pas de base. La renaissance suppose qu’au moins on cherche à connaitre notre vraie histoire et non pas celle que les autres nous impose. En redécouvrant cela, le reste viendra naturellement. Pour cette renaissance, il faut sérier pour savoir par quoi on doit passer pour y arriver. C’est en cela que la spiritualité arrive et elle est importante pour notre renaissance.

Lefaso.net : Vous pensez que les religions révélées, l’islam, le christianisme, ne peuvent pas permettre une renaissance de l’Afrique ?

BDN : Ce sont des religions importées. On ne peut pas renaitre avec ces religions parce qu’elles remettent en cause l’Afrique, elles nous renient. L’Islam, le christianisme, le judaïsme sont d’accord que Cham qui serait l’ancêtre des noirs a été maudit. Nous ne pouvons pas partir avec des gens qui disent qu’ils n’y a rien de bon chez nous, pour renaitre. Il faut connaitre la spiritualité africaine qui dit que l’homme n’est pas le maitre de quoi que ce soit. L’homme est un chainon de la création qui joue son rôle à son niveau. Il ne s’agit pas de dominer qui que ce soit mais de jouer son rôle. Si l’Afrique reprend cela, elle doit renouer contact avec ses racines, ses ancêtres. Quand je parle avec mon ancêtre EQUOBIE, personne ne peut se mettre entre nous, parce qu’il y a un lien de sang entre nous. Tu es blanc, intelligent, fort, tu ne peux pas te mettre entre nous. C’est moi qu’il écoutera parce que je suis sa prolongation. Donc, il n’y a pas d’influence possible.

Le Dieu des religions révélées n’est pas universel, il n’est pas mon Dieu à moi. Le Dieu auquel je crois, c’est le Dieu auquel ont cru mes ancêtres et chaque matin, je fais mes prières (Ndlr.Il prononce en nuni qui veut dire, Gloire à toi Dieu. Dieu UN, qui est devenu par lui-même, qui n’a jamais été créé, qui a créé le monde entier, etc). Mais l’Afrique dit que ce Dieu, on ne lui fait pas de sacrifice, il n’en a pas besoin. Il a mis à notre disposition, tout ce qu’il nous faut pour nous permettre de grandir, de nous développer et de rejoindre la lumière. Il ne s’agit pas d’aller au paradis, mais travailler à devenir lumière comme Dieu lui-même et cela prend du temps. La notion de réincarnation existe parce qu’on ne peut en un seul coup travailler et devenir comme Dieu, ce n’est pas facile. Voilà le Dieu auquel moi je crois, qui n’est pas le Dieu d’Abraham, d’Isaac et Jacob. C’est ce sur quoi l’Afrique a bâti la civilisation égyptienne qui jusqu’à présent n’a jamais été égalée. Au lieu de flotter avec de petites religions, en renouant avec cela, c’est avec de l’or massif que nous renouerons. Aujourd’hui toutes les guerres sont supportées par les religions révélées. En repartant sur la spiritualité africaine, nous partons sur une voie sure pour nous reconnecter avec l’histoire millénaire de l’Afrique.

Lefaso.net : Pour se reconnecter avec son passé comme vous le prônez, il faut d’abord déconstruire les idées reçues avant d’y aller, cela est-il possible ?.

BDN : Il ne s’agit pas de déconstruire les idées reçues. Il faut partir de quelque chose, reconnectons-nous d’abord avec notre spiritualité en cherchant à la connaitre. Quand nous nous fortifierons dans notre culture, notre histoire, notre spiritualité, le reste va tomber tout seul. Je ne demande pas aux gens de ne pas être chrétiens ou musulmans. Reconnaissez d’abord que votre religion est une parmi d’autres, elle n’est pas la seule. Soyez tolérant, ne tuez pas les autres parce qu’ils ne sont pas de votre confession religieuse. Acceptez que toutes les religions sont respectables à partir du moment où elles reconnaissent Dieu, ou elles disent de faire du bien.

Lefaso.net : Quel peut être le rôle de l’élite africaine dans la renaissance de l’Afrique ?

BDN : Il faut qu’elle se reconnecte avec notre propre histoire. Il faut qu’on étudie, nous avons demandé qu’on ouvre une chair d’égyptologie à l’université de Ouagadougou, il y a près de 20 ans. Aujourd’hui, on peut étudier les hiéroglyphes. En étudiant cela on interprétera plus, mais on va lire pour comprendre ce que nos parents ont dit…

Lefaso.net : Il existe justement des compétences en la matière, il y a Yoporeka Somet, Théophile Obenga…

BDN : Yopereka Somet a demandé à aller enseigner à l’université de Ouagadougou, on a refusé. Ils sont très nombreux. Aux Etats Unis, on enseigne par exemple Cheick Anta Diop…

Lefaso.net : Ces intellectuels préfèrent aller monnayer leur connaissance à l’extérieur, alors que ce sont les africains qui en ont besoin…

BDN : C’est vrai. Par exemple, Yoporeka Somet a déposé une demande pour enseigner à l’université ici, je crois qu’il a même demandé à aller au CNRST, il a été refusé. Il est obligé de repartir, il a une famille, et il faut la faire vivre. Je suis d’accord qu’il faut construire l’Afrique en Afrique. Il y a des gens comme BILOLO Mubabinge, qui est congolais, l’un des plus grands égyptologues, mais qui est en Allemagne. L’un des plus grands dans l’étude de la spiritualité comme Doumbi Facoly qui est Malien, lui est rentré. De plus en plus, ça vient, il y a une chair d’égyptologie à l’université de Dakar, et à l’université de Yaoundé…

Lefaso.net : Pourquoi cela a été refusé à l’université de Ouagadougou ?

BDN : Tout simplement, parce que notre université, tout comme notre politique ne sont pas libres. Elles sont conditionnées, façonnées, et dirigées par la France, c’est tout. Ce n’est pas dans leurs intérêts. Parce que les gens savent que le jour où l’Afrique va se reconnecter honnêtement, sérieusement avec l’Egypte pharaonique, c’est fini. Ils font tout pour empêcher cela. Mais on ne peut arrêter le fleuve avec ses bras, ça prendra le temps, mais l’Afrique va se reconnecter avec l’Egypte, avec elle-même.

Lefaso.net : Autre chose à présent, vous avez créé un blog, pour ventiler vos réflexions, d’où vous est venue cette idée ?

BDN : Je suis un vieux qui n’est pas comme les autres, je m’intéresse beaucoup aux TICS. Les gens m’ont dit de créer un blog pour véhiculer mes idées et cela permettra de défendre la cause que je défends. Ce blog est intitulé Africa Renaissance. Tous les textes, près d’une centaine, renvoient à cette idée de renaissance.

Lefaso.net : Dans une de vos publications, vous dites que la politique n’est pas d’Afrique

BDN : Oui, c’est vrai. Il y a un mot pour désigner le pouvoir par exemple en mooré « Nam ». Mais le mot politique n’existe pas en mooré, on dit « Polontik ». Demander à un moaga ce qu’est la politique, il vous dira que c’est la roublardise, le mensonge, la manière de dribler les autres. Donc ce mot, le concept qu’il renferme, est venu avec les colonisateurs. Alors je dis que si nous voulons faire progresser nos pays, on ne peut utiliser la politique qui part de Machiavel. Il dit que le chef n’a pas besoin d’être aimé, il faut qu’il soit craint. L’Afrique n’a pas besoin de cela. Elle a fondé la gestion de la cité sur la Maât, qui est une divinité égyptienne de la vérité et de la justice. J’ai d’ailleurs écrit un livre qui s’intitule « Sur le chemin de Maât, comment gérer l’Etat négro-africain ? ». J’essaie de montrer que le système de Machiavel pour gérer la cité n’a jamais existé dans l’Afrique traditionnelle. Les mossé par exemple, disent que le Naba règne mais c’est la coutume qui gouverne, parce que le Naba est soumis à la coutume. S’il fait une chose qui va à l’encontre de la coutume, on lui présente une flèche empoisonnée.

Lefaso.net : Selon vous, la démocratie est d’origine africaine…

BDN : J’explique en fait que le premier qui a introduit un minimum de ce qu’on pourrait appeler démocratie en Europe, c’est Solon, un des 7 sages de la Grèce. Il est venu en Egypte pour s’inspirer du code d’un pharaon, Bocchoris. Pour voir comment l’Etat égyptien était géré, les éléments dont il pourrait s’inspirer pour faire évoluer l’Etat grec qui vivait dans la barbarie. Par exemple le chef de famille, le pater familias, était tout puissant pour faire tout ce qu’il veut. S’il met au monde un enfant dont il n’a pas besoin, il le jette à la poubelle et l’Etat ne peut rien dire. Le code de Bocchoris a inspiré Solon pour civiliser la vie en commun en Grèce.

Lefaso.net : Un dernier message ?

BDN : J’ai fini de me rendre compte que l’homme vient sur terre pour une mission. Moi j’ai découvert ma mission. Depuis l’institut des peuples noirs, j’ai décidé qu’à chaque fois que je vais rencontrer un jeune africain qui va avoir mal à l’Afrique, qui en a honte, en échangeant avec moi, à la fin qu’il commence à douter et à chercher. Je suis en train de remplir ma mission, si j’arrive à vous faire douter, je n’ai pas dit croire, que j’ai un peu raison par rapport à l’Afrique, j’ai réussi ma mission. Que chaque jeune africain qui doute de l’Afrique que je rencontre commence à poindre en lui un espoir. C’est le tout pour lequel je me bats et j’espère que Dieu et les ancêtres me donneront suffisamment de force pour monter ce message le plus loin et le plus longtemps possible.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 août 2014 à 00:34, par patoin En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    L’ecole du blanc a permis a Beteo de devenir linguiste et donc de s aiguiser a la recherche cartesienne. La technologie du blanc lui a permis de nous parler par votre journal, via internet. Ce developpement genere par la civilisation europeenne et fabricante de toute cette technologie s est faite avec les religions mentionnees par Beteo. L’essort economique de lEurope s est faite avec la religion’ en aucun moment elle ne s’est faite sans la religion. Ainsi si la religion n a pas freine l essort technologique, industriel et economique des autres, il serait bon de reconnaitre qu elle n est pas la cause de notre retard. Au contraire la religion aurait permis de catalyser les effort, et l’honnetete necessaire au developpement. L Afrique ne doit elle pas chercher les causes de sont retard ailleur ? Devenons nous continuer a murmurer contre les autres pendant que nous ne faisons rien pour avancer. Que serait le developpement de l Afrique sans l’ apport des autres du monde ? Lavreligion des autres noys rend t elle impropre a la marche vers le developpement ? Comment ? et pourquoi ? Les religion citees proviennet de deux pays, qui sont de la meme region et qui ne sont pas plus avances que ceux qui ont empruntes leur religion ? Cela nous donne a reflechir. Pensez au peuples qu on decouvre toujours dans les foret en amazonie ? Qu est ce qu ils vous inspire avec tous leurs rites et multiple Dieu ? Notre retard est ailleur.

  • Le 30 août 2014 à 00:42, par MAX En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Merci infiniment M. Nebie ; le fort du NOIR c’est de courber l’echine, se renier et renier tout ce que ses predecesseurs ontlik fait.
    En effet, il croit plus en ce qu’on lui raconte qu’en ce que ses ancetres lui ontlik legué.
    On oublie qu ’on est pas venus du NEANT, que la SELECTION NATURELLE ne se fait pas au hasard, car quinn d’entre nõus ne connait de grandes familles entieres disparues ?
    C’est curieux qu’avec l’abandon de nostalgia racines, les gens osent se plaindre des derives de notre societe actuelle. Je prefere passer par mes ancetres, car etant trop petit pour m’adresser directement au CREATEUR , pour qu’ils intercedent aupres de lui pour mõista et ma famille que d’aller me fourvoyer avec des gens qui ne font que blasphemer. NEGROLOGIE, quand tü nõus tiens !!!

  • Le 30 août 2014 à 00:45, par MAX En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    NB : Lire le proverbe du jour du Fasonet !

  • Le 30 août 2014 à 01:15, par anonyme En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    J’aurai pu entendre 50% de ce discours dans un bar. Sinon voici les 3 raisons pour lesquels on croit généralement : l’incapacité à maîtriser son milieu naturelle, l’impuissance face à la mort et la déception par les autres. Alors on s’imagine un être idéal en qui nous pouvons avoir une confiance totale sans crainte de trahison. Sinon discours dogmatique bien connu soit pour jouer les victimes du reste du monde soit pour revendiquer des différences qui ne font pas de nous des lumières. Ma génération en a marre. La bonne question c’est : que faisons nous pour accuser un tel retard par rapport au reste du monde ?

  • Le 30 août 2014 à 01:15, par bolingo En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Jésus-Christ fils de Dieu) t’aime et continuera à t’aimer. Aime le simplement en retour, prête lui allégeance

  • Le 30 août 2014 à 03:59, par LeVent En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Très riche et très interessant Pr Nébié. Les mots me manquent pour apprecier vos arguments. Très riche. Depuis l’enfance j’ai toujours douté des ces réligions dites monothéisme importé restectivement du monde judéo-chretien et arabo-mulsuman. Ils sont entrain de détruire l’Afrique comme ils se detruisent eux-mêmes en important leur guerre religieuse sur nos terres. Ils ont même souvent l’audace de douter de nos pratiques chretienne et musulmane.
    Je me demande aujourd’hui si l’Afrique a une culture, tout est remis en cause sous pretexte que c’est satanique, même nos noms traditionnels sont remis en cause.
    Courage Pr Nébié on vous soutient

  • Le 30 août 2014 à 05:17, par Eveline Kiswensida En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Les religions dites révélées (pour qui a lu la bible) se sont construites sur plusieurs générations. Dans le livre de la Génèse, Abraham lui même reconnaissait qu’il n’était pas le seul privilégié qui soit assez proche de Dieu, mais que celui-ci était aussi proche d’autres personnes, voire d’autres peuples. Abraham a en effet offert un sacrifice au près d’un sacrificateur qui n’est pas de sa descendance. Quelle religion pratiquait donc ce sacrificateur, quelle a été sa descendance, pour que le Christianisme et l’islam viennent revendiquer le monopole de la sainte spiritualité et de la religion ? Et nous autres les nègres, descendants du fils maudit de Cham et de Bilal l’esclave, renoncions à notre propre spiritualité pour celle des autres, tout en voulant hériter à part égale de l’héritage du Dieu des autres ! Nous nous divisons pour le plus grand bonheur de ces peuples dominateurs, car c’est ici l’objectif même de leur religion. Du Dieu de tous et de l’univers, ils en ont fait un monopole afin de nous aliéner.
    Qu’est ce que la religion ? La religion est un ensemble d’actes et de comportements, auxquels une culture confère une haute valeur morale et spirituelle. De fait, chaque culture a sa spiritualité et il y a autant de spiritualité qu’il y a de culture. La religion n’est pas la foi, elle n’est pas la croyance, car on peut suivre une religion sans avoir la foi (ceux qui pratiquent le péché), et on peut tous pratiquer la même religion sans avoir des croyances similaires à tout point de vue (chrétien catholique ou protestant ! sunnite -anbalite, chaféite, annéfite, malékite- ou chiite !).
    En monopolisant Dieu pour ne le rendre accessible que par notre religion, donc par notre culture, nous contraignons les autres cultures à s’aliéner car la conversion de leur peuple est le rejet de leur propre culture, donc de leur identité.
    Voilà qu’en Afrique d’une part nous prions dans une langue très éloignée de nous (la langue noble !) en nous orientant cinq fois par jours vers le pays de l’aliénation. Quoi de plus normal que les peuples longtemps islamisés revendiquent aujourd’hui une identité arabe. Un article du Monde (presse française) traitant des conquêtes arabes, incluait dans ce peuple les comoriens (qui par ailleurs noirs, parlent une langue bantou). Et lorsqu’on veut le dénoncer, on nous traite d’ennemie de la religion, et très vite une fatwa est lancée, et notre sang déclaré halal.
    Nous voilà d’autre part prononçant des alléluia et fêtant Pâques (cette fête est dans son essence une fête juive, et a un grand sens pour les juifs. Les chrétiens, n’étant pas juifs, vont substituer au sens originel de Pacques un sens nouveau, afin d’hériter de l’héritage des juifs).
    Le retour aux sources s’impose si nous voulons apprendre et grandir par nous même.

    Webmaster, laisse passer s’il te plait car il s’agit de défendre notre identité africaine ! Les croyants des autres religions humilient tous les jours les animistes et se croient supérieurs, et cela sans que personnes ne s’offusque. Je me suis permise de réagir non pas pour attaquer quiconque, mais pour réveiller la fibre africaine qui dort en chacune et chacun de mes compatriote quel que soit sa religion. Merci

  • Le 30 août 2014 à 09:12, par Goodman En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Respect, cet illustre homme a lu dans mes pensées.

  • Le 30 août 2014 à 09:27, par GARÇON FACILE En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Patoin vous n’avez absolument rien compris des arguments de Mr B. D. NEBIÉ sur la question. Vous débitez ceci : « l’école du blanc a permis à Béteo de devenir linguiste ..., la technologie du blanc lui a permis de nous parler par votre journal via internet ». Moi je dis un que vous êtes hors sujet et en même temps je vous répondrai que les savants grecs (occidentaux) étaient venus se former (mathématiques, cosmologie) en Afrique noire du temps de la grande civilisation négro-égyptienne (Cf. Cheik Anta DIOP). Prenons un seul instant l’exemple le plus révélateur, celui de la Chine et des ’’dragons d’Asie’’. La Chine (1ère puissance mondiale depuis 2011, chercher bien !) a su garder ses valeurs propres pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui (religion : boudisme à plus de 85/100, politique : communisme, et rejet de la morale occidentale basé sur l’individualisme, le chacun pour soit qui les détruit actuellement). Pour revenir au sujet, Mr B. D. NEBIÉ, j’ai beaucoup apprécié votre vision des choses et vous avez vu juste. Maintenant il faut agir pour une réalisation de l’Afrique. Pour cela 1) voyons d’abord quelles sont les armes de l’adversaire (l’ennemi) : leur morale. 2) essayons de le comprendre pour mieux le détruire. 3) détruisons la. Ici le problème est double et lié en même temps (politique et religions importées). Nous sommes arrivés à un niveau où les intellectuels (les vrais) doivent se réaliser et ouvrir le chemin. Faire face à l’ennemi directement résultera un échec (comme l’on fait Thomas SANKARA, PATRICE LUMUMBA et bien d’autres grands leaders africains même si leurs idées et leur combat pour une afrique meilleure retentient toujours). L’ennemi, Il faut utiliser sa tactique, sa ruse, sa force, pour le détruire. Bref, L’ennemi, il faut l’infiltrer et le faire exploser de l’intérieur. C’est la seule solution.

  • Le 30 août 2014 à 13:08, par Negrelà En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    J’ai travaillé et travaille encore dans des pays de cultures différentes en Afrique, Europe, Asie et Moyen-Orient, et je crains que notre cher BDN ait en grande partie raison ! On ne se construit pas avec la Culture des autres, on la concilie avec sa propre Culture. Les arabes ont inventé les chiffres que l’occident a récupéré, les chiffres arabes actuels sont d’origine indienne, etc. la culture n’est pas incompatible avec l’usage de la science venue d’ailleurs. J’apprécie néanmoins les points de vue contraires exprimés sur cet article, pourvu que les réflexions se poursuivent...

  • Le 30 août 2014 à 14:23, par Pouy-biiga En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Au 1er Forum social organisé au Burkina Faso, le Club Patrimoine s’était interrogé à la suite des anciens de la trempe de M. Bétéo D. Nébié sur la question fondamentale du "Comment se développer sans se renier ? le Burkina Faso à l’heure de la mondialisation". En effet, cette problématique du développement taraude encore et encore nos esprits et nous cherchons trop souvent des raccourcis qui ne font que nous éloigner davantage du but. D’autres peuples ont, comme nous, connus la colonisation sans pourtant se laisser digérer, aliéner, se dissoudre dans les valeurs d’autrui comme nous le faisons. Tous les peuples sont fières de leurs ancêtres et dont ils ont gardé les religions...tous sauf les Africains. Dans le concert des peuples, dans ce marché mondial où chaque peuple ou groupe de peuples se pavane, vantant et vendant son patrimoine et les valeurs de ses pères, l’Africain lui est un spectateur béat qui n’est là que pour applaudir les autres...et acheter les galettes des mamans des autres, oubliant l’apophtegme plein de sagesse des ancêtres : "big yam n’daada ma samsa"

  • Le 30 août 2014 à 16:23, par Démagogie et Paranoïa En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    @ Patoin
    Nous les Africains, nous sommes des parano anti-évolutionnistes qui recherchons les causes de nos malheurs ailleurs mais jamais chez nous. Ces ancêtres dont il vante n’ont jamais fabriqué ne serait-ce qu’une aiguille. Et si les Égyptiens étaient noirs, il est dommage qu’on accuse un tel retard. Entre la conception d’une pyramide et la case de ses ancêtres, le niveau d’intelligence est à des années lumières.
    Je suis d’avis qu’on ne peut vouloir avancer sans cerner les aspects sociologiques et psychologiques mais je ne supporte pas cette démagogie cultivée par beaucoup d’Africains.

    A bon entendeur

  • Le 30 août 2014 à 16:32, par Marius YAPO En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    cher aîné merci pour cet espace !
    Permettez nous de vous appeler « cher maître » car pour notre, certainement peu critique, appréhension de votre réflexion, nous pensons partager de nombreux points de vues avec vous !
    Tout homme devrait mettre un point d’honneur à connaître et s’approprier son histoire. Cet acte est la racine de la construction du futur.
    Nous pensons que cette racine est indispensable ; mais nous osons discuter la « période consacrée à la connaissance » de notre histoire. Quand devrai-je me préoccuper de connaître mon histoire ? Serait-ce avant, pendant ou après que je me sois réalisé (ou développé) à ma convenance ? Ou la convenance de autrui ?
    « Nous pensons, donc nous sommes ! » pour parler comme SOCRATE. Nous avons conscience de notre entité existante. Et tout le long de notre évolution nous connaissons, selon notre jugement de l’instant, des hauts et des bas ! Cependant notre évolution échappe au découpage que nous avons fait du temps !...
    Ce que nous aimerons partager, cher maître, c’est que : la réalisation de notre rêve est à priori individuelle avant de devenir communautaire.
    Individuel parce que l’individu doit d’abord aspirer au mieux être.
    Communautaire par suite de la réalisation de nombreux « mieux êtres individuels ».
    Il n’y a pas une conscience noire. Et tous les noirs ne sont pas d’origine Africaine continentale connue de nos jours. En Nouvelle Zeland, en Australie... il y a des noirs à qui on ne saurait imposer une origine africaine.
    La race ne se réalise pas ! La race n’a pas de rêve !
    C’est l’individu qui rêve ! C’est l’individu qui se réalise dans sa société !
    Permettons à chacun de réaliser son rêve en considération bien sûre de l’éthique de la morale actuellement acceptée par le plus grand nombre !
    Avant tout, acceptons qu’il y a plusieurs afriques sur le contient Africain, les histoires de toutes ces afriques ne sont pas des chapelets glorieux et irréprochables.
    Ce sont leurs histoires, conçues par la réalisation des rêves individuels puis communautaires de leurs différents ancêtres au cours du temps ! La connaissance de ces histoires est soumise au temps, aux technologies ,aux sciences, aux appréhensions, aux actualités etc... Cette connaissance évolutive (car sciences et techniques ne font que évoluer) est fortement subjective.
    Heureusement, comme vous, cher maître, nous n’aurons pas l’outrecuidance de demander aux chrétiens, aux musulmans ou autres... d’abandonner leur foi.
    Nous ne détenons pas la vérité c’est pourquoi nous discutons.
    Nous vivons certaines difficultés ; réfléchissons ensemble comment les vaincre ? Nos communautés aspirent à de nombreux besoins, ensemble réfléchissons à les satisfaire !
    Nous pensons que ce sont de telles aspirations qu’ont eu d’illustres personnalités comme Lumumba, N’kruma, Sankara, Mandela, etc...
    Il ne s’agit pas d’indexer un lieu, une race, un système, etc... pour ceci ou cela.
    Nous espérons réaliser nos rêves de mieux être, nous poser la question de « quoi faire » pour notre communauté ? « quoi faire » pour l’humanité ? Mieux : « quoi faire » pour la planète ?
    Nos histoires se sauront ! Mais avant toute chose « existons », si nous voulons la faire connaître !

  • Le 30 août 2014 à 16:47, par Venegue En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Le pr Nebie aurait interet a Parler de la recherche scientifique et technologique qu’il connait au lieu de s’aventurer dans des discourse religieux qu’il ne maitrise pas. Je vous invite a faire des recherches approfondies sur la religion surtout le christianisme. La Bible n’a Jamais ete ecrite par les occidentaux.elle a tee ecrite par un peuple qui a souffert de l’esclavage et de l’humiliation dans son histore. Il est vrai que des occidentaux ont exploite la Bible pour des raisons politiques,economiques et sociales,mais cela n’enleve rien de ce pourquoi Elle a ete ecrite.
    Dire que le Dieu D’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas ton Dieu est une declaration d’ignorance et une incomprehension des ecritures. Je vous invite a lire le Nouveau Testament ou dans l’un des textes le Christ Lui meme en parlant le Dieu D’Abraham ,de Isaac et de Jacob,il ne faisait nullement reference a un Dieu patrimoine ou possession unique d’un peuple Mais d’un Dieu de la ressurection.

    Le Dieu d’Abraham, de Isaac et Jacob est le meme Dieu en qui nos ancestres croyaient.il est unanimement reconnu que les Africains etaient monotheistes qui pensaient que les ancestres etaient simplement des intermediaires. Ce meme Dieu en qui les ancetres croyaient s’est revele dans la Bible pour mieux se faire connaitre a qui que ce soit. Penser que le Dieu de la Bible appartient uniquement a un peuple n’est que de l’ignorance. J’aurais aime discuter en face avez vous .
    Amicalement

  • Le 30 août 2014 à 16:54, par lounga En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    J’ai lu avec intérêt l’interview de cet intellectuel africain. De belles choses sont dites mais ce passage m’a semblé difficile à avaler : "Tout simplement, parce que notre université, tout comme notre politique ne sont pas libres. Elles sont conditionnées, façonnées, et dirigées par la France, c’est tout. Ce n’est pas dans leurs intérêts’’. Si la peur est que l’on puisse enseigner la philosophie égyptienne, je vous informe qu’à l’Université de Koudougou des cours de philosophie égyptienne sont dispensées aux étudiants de philosophie. Personne jusqu’à présent ne s’est plaint ni n’a fait de pression pour qu’un tel cours soit enlevé de nos curricula. Même à l’Université (je n’en sais pas grand chose mais je suppose) la philosophie égyptienne est sans doute abordée dans le cadre du Cours de philosophie africaine. A Koudougou on a voulu lui donner une certaine ’’visibilité’’, au point que cela peut apparaitre ’’doublon’’ en plus du cours de philosophie africaine. Il faut alors chercher ailleurs les raisons du refus d’accepter Monsieur Some que je ne connais qu’à travers ses ouvrages. Peut-être la peur qu’il porte ombrage ? Je n’en sais rien. Pour le reste je suis d’accord avec Monsieur Nébie. Mais il y a un énorme travail à faire pour que nous puissions nous réapproprier notre histoire et notre philosophie. Mais de grâce évitons de basculer de l’hellenocentrisme dans un égyptocentrisme naif, une sorte d’égyptomanie. Bravo et courage à Monsieur Nébie

  • Le 30 août 2014 à 18:05, par Éternel En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Bétéo, je prie que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob t’ouvrent les yeux spirituels. Tu comprendras que tes petits dieux ne représentent rien. Vas ton village et vois combien ils sont limités ceux qui vénèrent ces statuettes. Et elles disparaîtront les unes après les autres. Seul Dieu, le Dieu d’Abraham, de Isaac et de Jacob et éternel. Qu’Il te pardonne !

  • Le 30 août 2014 à 19:19, par anta En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Si un blanc vient me dire que je suis la fille de Cham, je lui bombe le nez.Si un arabe vient me dire que je suis la fille de Bilal le muezzin, je lui bombe le nez..Je suis descendante de Kapékré, de Kougbilo, de Tampouré.

  • Le 30 août 2014 à 20:18, par zoewendsaongi En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Ce Dieu donne toujours la liberté aux hommes se donner lui ou de se rebeller. Mais que tout homme sur cette terre sache qu’il fléchira genoux devant ce Dieu d’abraham , d’Isaac et de Jacob. Il n y a que deux voies à prendre avec deux éternités après la mort : la vie éternelle avec le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ou la vie éternelle avec le prince des ténèbres en enfer. Toutefois Dieu est patient, il ’aime pas le péché, mais il aime le pécheur et ne veut pas qu’il meurt. Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob bénisse notre chercheur.

  • Le 30 août 2014 à 20:26, par maam En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    M NEBIE, vous êtes en faux car la religion chrétienne n’est pas occidentale.elle est juive.les européens l’ont adopté mais cela ne les ai pas empêché de se "développer" .le problème est ailleurs.

  • Le 30 août 2014 à 21:03, par NL En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Un peuple défaille et meurt, quand pour lui même s’invalide sa culture, quand il la retient, la perçoit comme archaïque sans jamais chercher à avancer d’elle riche dans la modernité. Pour une renaissance africaine, il nous faut imiter la stratégie de domination culturelle employée par nos frères leucodermes. Il faut de la bande dessinée, des romans, du théâtre, des films qui intéressent la jeunesse. C’est ainsi à mon avis que la renaissance africaine pourrait advenir au plus vite. Un certain Kemi Seba au Sénégal est très actif à ce sujet. Bonne suite au Professeur !

  • Le 30 août 2014 à 21:48, par A.F.C En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Un grand bonsoir à Tonton NEBIE que j’ai un peu côtoyé sur une chaîne FM de la place et de qui on append à être bien dans sa peau de "noir" et "noire". A bien y réfléchir il n’aurait vraiment que du bien à revenir à certaine valeurs et pratiques initiatiques qui mettraient à la disposition de la société des hommes dignes de ce nom, et non ces catégories qui semblent faire faire la pluie et le beau temps sans être vraiment de véritables repères pour les générations naissantes !
    Nous n’avons vraiment pas su concilier nos valeurs avec celles qui viennent d’ailleurs, et c’est une grande désolation !!!

  • Le 30 août 2014 à 22:00, par Arown En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Je pense que les civilisations se nourrissent mutuellement. Nous sommes tous de la lignée de l’homo sapiens. Ce qu’on nous dit pas, c’est comme si l’Egypte "noire" ne s’est inspirée d’aucune civilisation. Sa position géographique ne devrait-elle pas favoriser les contacts avec toutes les civilisations du monde ?
    Je reconnais qu’il n’est pas superflu de se considérer issu du continent berceau de l’humanité et de la civilisation. Il ne faut cependant pas s’enorgueillir ! Le monde est en perpétuel mouvement où les civilisations se succèdent. Nous ne devons pas attendre des autres une quelconque considération. Sur ce point, Professeur, je vous soutiens. Aux africains de se réhabiliter et mériter le respect des autres.
    Sur les religions dites révélées votre combat est perdu d’avance car les élèves ont dépassé malheureusement le maitre. Après l’esclavage et la colonisation, l’adoption de ces religions constitue un gros handicap, en ce sens qu’elles nous ont formaté à vouloir coute que coute s’identifier à nos colons. Copier c’est bien, et c’est pour que nous avons hérité des bienfaits de la civilisation occidentale dont les tics qui nous mettent en contact ! Mais avons-nous besoin de tout changer en nous jusque dans le domaine spirituel ? Les grecs ont-ils tout copié des égyptiens ? Non. Il y a des domaines où l’universalité n’est pas incompatible avec l’épanouissement de l’Homme. Ce sont les domaines des sciences ! Les peuples qui ont compris cela comme les asiatiques s’en sortent mieux que le
    que le peuple noir. J’ai toujours pensé que Allah et le Dieu d’Israël n’écoutent mieux que les peuples qui les ont pensé pour une question de logique.
    L’Afrique peut bien s’épanouir sans jésus et Mahomet. Merci pour cette contribution Pr.

  • Le 31 août 2014 à 02:06, par Leon En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    permettez moi de réagir et de donner ma modeste contribution par rapport à ce sujet.
    La seule malédiction que je connais dans la bible celle relative de l’homme à son créateur , la désobéissance est la raison de la malédiction et tous les hommes sont coupables devant Dieu, blancs comme noirs. (vous pouver le verifier dans romain 3 verset 23). Et c’est cette malédiction qui explique la maladie, la souffrance , la mort, le fait de travailler dur pour avoir son pain ( Genese 3 verset 17 à 19). Quel est ce pays qui n’a pas d’hopital ou de prison ou de cimetiere ? Cest ce pays dont le peuple n’est pas maudit.
    Si vous pensez que le noir est maudit par rapport aux blancs, pourquoi a til le sous sol le plus riche de la planète ?
    Si malédiction ily a le créateur a pourvu un puissant sacrifice de reparation c’est pour cela que nous chretiens refusons tout autres sacrifices.Le sacrifice d’un boeuf est plus fort que le sacrifice d’un poulet, et le sacrifice qui a quitté le ciel n’est pas à comparer au sacrifice qui a quitté la terre
    Dieu n’est pas un Dieu Juif, il a plutot choisi les juifs pour se reveler aux autres peuples.
    Regarder bien sur le globe terrestre ou se situe le peuple juif, cest à peu pres le centre du monde a partir duquel on a une vue sur les autre continents.
    .Monsieur ne penser vous pas que vous vous moquer de Dieu quant vous payer un poulet à 3000F, vous offrez le sang de quelque 0,1litre à Dieu et vous meme vous passer le reste dans votre casserole ?Ah Ah....manger vous les memes plats que "Dieu" ?
    DE plus quelle est la frontière entr la religion et la culture.Quant vous parler d’incarnation et de perfectionnement pour devenir lumiere comme Dieu, s’agit il de culture ou de religion ? n’avez vous pas appris cela dans les livres d’occultisme en provenance de l’occident ?

    Je ne suis pas un professeur en quoi que ce soit mais je vais essayer de diagnostiquer les maux qui minent le développement de l’Afrique par l’aide du Dieu d’Isaac , d’abraham et de Jacob qui est mon Dieu :

    Monsieur Beteo, ilya des villages au burkina ou en Afrique la ou il est interdit de faire un bon investissement privé de peur de mourir de facon prématurée ou mystique ;(ressortissants du village biensur)
    Il ya des professeurs à l’université de Ouagadougou qui se vantent d’être les seuls spécialistes dans leur domaine, et en font leur source de fierté.
    En Afrique le bien publique n’appartient à personne ; cest pas pour le papa de quelqu’un comme on le dit, donc on s’en fout.
    il ya des services publics au burkina ou on a commandé du materiel selon les regles de l’art à coup de de dizaines de millions qui sont mis au rebut apres avoir passé plusieurs années dans les magasins ; ou parce qu’on sait pas utiliser.
    Quant on est promu au travail , il faut courir faire des sacrifices de peur de mourir bizarrement ;
    le noir est jaloux de la reussiite de son prochain et cherche par tous les moyens à le tirer vers le bas.
    les noirs creent des entreprises qui marchent , et quant il meurt ,les années suivantes, l’entreprise meurt aussi.
    Faites un tour dans les villages ; les paysans travaillent 3mois pendant la saison des pluies et se reposent pendant 9 mois (saison seche).ils vivent dans les mêmes problemes depuis leur naissance mais ne cherchent pas a perfectionner leur outil de travail.
    Bref, la liste de ces maux n’est pas exhaustive.
    Le probleme du retard de l’afrique n’est pas à aller sur une autre planete, cest connu.

  • Le 31 août 2014 à 02:38, par le lynx En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    le seul et unique Dieu digne de louange et d’adoration est celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob en plus clair Jesus Christ de Nazareth le sauveur de toute l’l’humanité . Néanmoins je suis un ferme panafricaniste mais sans haine aucune. Dieu bénisse l’Afrique.

  • Le 31 août 2014 à 08:58, par Tony Erap En réponse à : Taampélé

    Le Dieu d’Abraham n’appartient à aucun peuple. Il est le Dieu de l’univers. il est écrit que toutes les nations seront bénies en Abraham. Donc l’Afrique peut légitimement et fièrement revendiquer et affirmer son appartenance à ce Dieu-là. Aussi je proclame : le Dieu d’Abraham est mon Dieu, et mon Père. Je suis fier de lui appartenir.

  • Le 31 août 2014 à 12:46, par Alexio En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Les Arabes ont Mohamet
    Les Blancs ont Jesus
    Les Indiens ont Boudha

    Qu est ce qu ont les Africains ?

  • Le 31 août 2014 à 13:24, par DILLO HASSIMI En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    J’ai lu une de vos communication portant sur la renaissance des peuples africains et ça m’a beaucoup impressionnée. c’est un débat que j’ai eu à mené avec les étudiants Africains à l’université de Tripoli en Libye et comme il a souligné les arabes nous disaient toujours que même si les noirs pratiquaient l’islam ils n’iront pas au paradis parce que c’est un peuple que Dieu a déjà maudit. j’aimerais rencontrer Monsieur Beteo Nebie.
    DIALLO HASSIMI vétérinaire privé à BOGANDE/GNAGNA

  • Le 31 août 2014 à 14:32, par ld En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Quand vous chrétiens vous parlez de l’esclavage du peuple juif en Égypte,, n’oublier pas celui de vos ancêtres qui en ont aussi sinon plus souffert que les juifs pendant plus de 500 ans. La barbarie et les humiliations que nos ancêtre ont vécue au cours de leur déportation en Amérique et en Europe est de loin supérieur à la souffrance des juifs en Égypte. Il est bon de lire et de connaitre les enseignement de la bible ou du coran,, mais il est tout aussi important de lire et de connaitre l’histoire des peuples noirs écrite par des historiens comme KI-ZERBO et autres grands historiens africain. Après tout, tout ce qui est raconté dans l’ancien testament n’est que l’histoire du peuple juif avec ses roi David, Salomon.... qui n’est pas mieux que l’histoire des rois africains avec les Behanzin, Soundiata- Keita,, Samory Touré , Diaba Lompo, Naba Wobgho et j’en passe.............

  • Le 31 août 2014 à 16:37, par BELEMBAOGO En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Juste pour dire que Mr B.D.N a du pain sur la planche dans sa recherche !!!

  • Le 31 août 2014 à 20:06, par Mechtilde Guirma En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    J’ai hésité de répondre à BDN, tout simplement parce que travaillant sur la question j’ai eu à le citer de son blog. Cependant je ne sais pas si nous avons les mêmes livres de recherche. Il y a de cela quatre ou cinq lorsqu’il a parlé de ce fameux livre de Dombi Facoli, j’ai tenté à mon niveau de l’avoir, mais il me semblait qu’il était épuisé. Par contre j’ai aussi d’autres livres non moins intéressants :

    Jean BRUYAS : les sociétés traditionnelles de l’Afrique noire édit, l’Harmattan
    Boubou HAMA : Enquête sur les fondements et la Genèse de l’Unité Africaine édit, Présence africaine
    Roger SABBAH, Le Pharaon juif (Le secret égyptien de la Kabbale).

    L’intéressant chez Roger Sabbah, c’est qu’il fait des hébreux des frères des égyptiens. En effet il y avait les royaumes de l’Égypte du Nord, et celui du Sud, à la tête desquels, il y avait un pharaon. C’était exactement comme au pays des Mossé le royaume de Yadga au nord et celui de Koumdoumié au Sud. Donc en Égypte lorsque les deux frères se sont brouillés, c’est alors que l’un a franchi le Sinaï et gagné les rives du Moyens Orient où il y avait déjà des populations blanches avec lesquelles ils se sont métissés, pour tourner plus tard carrément à la race blanche. Dans la bible rien qu’en lisant Salomon (Suleiman chez les peuples du Moyen-Orient), il avait à lui seul plus de trois cents femmes je crois venant des races environnantes.
    Autre remarque : Les recherches par satellite, ont démontré effectivement sous terre les deux royaumes. Les fouilles ont déjà exhibé des preuves.

  • Le 31 août 2014 à 22:25, par kabore patrick En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Mr Nebie merci pour votre reflexion
    . vous avec touche du doigt l’essence de l’alienation des peuples noirs. N’en depalise a tous ces nouveaux convertis qui sont meprises par ceux qui leur ont utilise justement le Dieu d’abraham pour les asservir. je leur souaite du plaisir dans un paradis dans lequel sont exclus leurs ancetres. les recations de ces disciples dociles et decerebrees des religions revelees par leurs maitres et bourreaux rend compte de l’ampleur de la decheance spirituelle du peulple noir, traumatise et lobotomise par tant d’annees d’esclavage et de domination....

  • Le 31 août 2014 à 22:29, par issilondres En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Jésus n’a pas appris que sa mission était d’apprendre aux hommes telle science où telle technique. Sa science et sa technique se résume en ceci : l’amour du prochain. Je ne connais pas bien le coran mais je pense que ça va dans le même sens. C’est vrai, dans la suite ce que nous appellons "Blancs" se sont appropriés de cette mission et les "Arabe" se dits détenteurs de l’héritage de" Moahmet", et les "Indiens" se sont arrosés les droits du Boudha. Sans oublier les Juifs. Même les Mormons ont réinventé une autre histoire parallèle au Christ en Amérique qui au départ exclue les Noirs de leur culte .Et nous nous avions plétore de dieux qu’on nous a conseillés ou contraint à nous en débarrasser.
    A la fin, voilà nous n’avons rien aussi dans le domaine réligieux comme les autres qui nous rassemble. Nous n’avons que des prénoms d’emprunts.
    C’est un fait qui a ses conséquences incalculables, ses frustrations. Mais heureux les Noirs car ils seront appélés enfants de Dieu sans réligion au service des guerres et de l’impérialisme même de nos jours.
    C’est aussi un fait : Pauvre Noir qui a hérité tout de tout le monde. les gens issues du milieu de ces réligions se croient bénis par Dieu et que les noirs n’ont pas l’estime du Divin et sont donc inféieurs à eux : "Good blesse América". Les Princes des Emirats n’en pensent pas moins. Mais si la réligion est un fait social elle n’est pas à elle seule la raison de l’essor des autres domaines sociaux. La critique de la réligion, l’athéisme ont été plus vécus en occident plus qu’en Afrique. Et pourtant ça n’a pas empêché l’essor dans toutes les recherches et trouvailles des hommes.
    Mais ce qu’il ne faut pas tenter et Béteo le sait c’est de vouloir refaire l’histoire. L’Afrique peut à la croisée des chemins opérer des choix mais pas en ce domaine. Les individus sont libres de croire en ce qu’ils veulent : Dieu, la science, eux même, la nature. Seule condition pour rester dans le concert des hommes. ça n’est pas une aliénation collective.

  • Le 1er septembre 2014 à 01:22, par Zoloby En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Le Dieu d’Abraham est celui de tout l’univers. Mr NEBIE, donnez votre vie au Seigneur Jésus Christ et vous serez sauvé vous et votre famille.

    En tant qu’intellectuel je ne doute pas que vous savez bien que le système de gouvernance dont l’Egypte se dit avoir inventé vient d’un petit fils d’Abraham nommé Joseph qui fut premier ministre de Pharaon. Tout le système de gouvernance de l’Egypte dont on se glorifie aujourd’hui a été inventé par ce juif venu à la rescousse de l’illustre Pharaon.

    Comme quelqu’un l’a déjà dit sur ce forum, le retard de l’Afrique n’est pas le fait des religions importées. Citons par exemple les USA , la Grande Bretagne qui pratiquent majoritairement le Christianisme qui n’est leur religion d’origine ; sont ils pour autant pauvres ?

    Mr NEBIE, Jesus Christ vous aime et veut vous sauver. Si vous lisez ce message, n’endurcissez pas votre coeur. Dieu vous bénisse !

  • Le 1er septembre 2014 à 11:28, par Mechtilde Guirma En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Autre chose Monsieur Batéo, si vous prenez les quatre noms de Dieu en moré : Yabrawené, Nabawendé Wennaam, Nabazidwendé=YNWN très proche de : YAVÉ ou YAWE ou mieux en transcription grec ou latin : YHVH. En 1995 leurs Excellences Yao Marc et Kini Olivier m’apprenaient que chez les Bwaba, Yavé signifiait l’éternel et que le précédant roi bwaba à Boromo se nommait précisément YAVÉ. En page 73 de son livre, voilà ce que dit Boubou HAMA : « Nyambé, Nyamé, Nyamwe, […] désigne l’être suprême en Afrique noire, évoque Yahveh. L’être Esu vénéré au Nigéria suggère Esus des Gaulois, mais aussi le Jésus chrétiens et le Zeus Héllène… ». Il situe cela à l’époque où vers 600 après Jésus Christ, il y avait un royaume puissant des Mossé sur la rive gauche du Niger, puis sur la rive droite avant de quitter les lieux suite à une épidémie en 1132. Tout laisse donc à croire que la ville de Niamey était dédiée à YAVÉ. Mais je lis souvent votre blog et je vous assure que cela m’instruit beaucoup. Merci pour ce service que rendez à tous les chercheurs.

  • Le 1er septembre 2014 à 11:34, par patrie1 En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    En réalité, l’orientation studiantine des premiers instelectuels africain n’était pas bonne. on ne peut evoluer avec la poesie. comprenez que les blancs ont formé ce qu’ils avaient besoin mais pas dans l’interet de l’afrique. ce sont c’est même intelectuels qui ont prostitués l’afrique.mais ne vous en faite pas. on n’a pas autre choix que de se developper. c’est juste une question de temps.

  • Le 1er septembre 2014 à 12:59, par yam En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Bonjour Nebie
    Vraiment je suis entièrement d’accord avec vous, en relation d’ailleurs de ce que disait l’éminent Cheick Anta Diop. Seuls les soi-disant intellectuels africains, qui sont restes de l’autre bord, sont les vrai ennemis de l’Afrique.
    L’Afrique n’a effectivement pas besoin d’un "Dieu" importe.
    Vive l’IPN
    Vive les africains qui croient en l’Afrique.
    Aussi, comment faire pour vous rencontrer ???
    Bon courage a vous Nebie et surtout longue vie a vous.

  • Le 1er septembre 2014 à 13:50, par Frédo En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Cher Zoloby, faites attention à ce que vous dites car je ne pense pas que ce que vous dites soit vrai !!! Relisez bien l’histoire de Joseph vous comprendrez qu’avant qu’il ne devienne Ministre du Pharaon il y’avait un système de gouvernance. Jeunes Chrétiens,lisez la Bible avec discernement et recul. Que le Saint Esprit vous y aide ! Pour l’instant,le Dieu auquel moi je crois,c’est auquel Abraham a mis sa foi. C’est lui que je connais le mieux.

  • Le 1er septembre 2014 à 18:49, par Gnilé En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Ce qui est déconcertant et même scandaleux, c’est qu’il se trouve des africains noirs pour trouver quelque chose à redire aux propos de ce digne fils de l’Afrique. Il énonce une évidence indiscutable, qui devrait nous faire honte.
    Pour ma part, j’y adhère sans réserve.
    Comment peut-on même être chrétien ou musulman quand on est africain ? Moi qui ne suis pas croyant, mon intervention devrait consister à renvoyer dos à dos les partisans des religions dites révélées (mais quelle religion n’est pas révélées ?) et de ceux de la religion africaine. Mais il en va autrement.
    Je suis burkinabè, noir et africain, et ma dignité d’africain noir est d’être fier de ce que je suis.
    C’est l’histoire de deux femmes qui surprennent ensemble leurs époux en compagnie de leurs maîtresses respectives. L’une des épouses bafouées se précipite et lance à son époux : "bravo mon chéri, je suis fier de toi, la nôtre est plus belle que la leur !"
    Mon propos ici est du même ordre. Même si je considère que toute religion est une illusion, y comprise celle authentique de l’Afrique, j’ai une préférence pour une illusion qui me valorise qu’une illusion qui me dévalorise.
    Devant leurs prédateurs, leurs proies, leurs rivaux, les animaux se gonflent (chacun gonfle ce qu’il peut) pour intimider. L’humain ne fait pas exception à cette règle, et la religion est l’un des moyens par lesquels l’être humain se gonfle pour intimider les autres êtres humains.
    Tout discours religieux est fondamentalement un mythe ethnocentriste destiné à vanter son peuple et à rabaisser les autres. Le talmud, la bible, le coran ne sont rien d’autre, mais absolument rien d’autre que des mythologies anthropocentristes, phallocentristes, ethnocentristes à la gloire des juifs, des européens, et des arabes. Chacun fayote pour avoir les faveurs de dieu le père au détriment des autres créatures de dieu. Tout cela est confondant d’enfantillage.
    L’amour-propre un simple réflexe de survie. Et une religion est la forme la plus achevée de la préférence de soi. Toute religion, comme fait humain, est d’abord anthropocentriste. L’humain se met au-dessus de tout. Elle est ensuite phallocentriste (je n’ai jamais compris qu’une femme puisse être croyante) et elle est surtout ethnocentriste. Des Africains noirs,chrétiens ou musulmans ? C’est ridicule !

    Où est en effet notre place à nous autres noirs africains dans un mythe ethnocentriste juif ou arabe ? Adhérer aux délires ethnocentristes de ces peuples, c’est non seulement renier nos ancêtres, mais c’est tout simplement rejeter notre propre peuple à la périphérie de l’humanité.
    Et vous vous étonnez qu’on ne nous respecte pas, et même pire qu’on nous méprise...
    Il y a un principe universel indépassable : chacun croit que ses ancêtres morts sont auprès de dieu. En si dieu existe, qui mieux que mes propres ancêtres pour intercéder à ma faveur auprès de lui. Et quel ancêtre digne de ce nom va intercéder pour les descendants des autres avant et plus que les siens ?
    Par conséquent, c’est du bon sens que chacun compte sur ses propres ancêtres pour intercéder en sa faveur auprès de dieu.
    Que quelqu’un vienne me dire que lui ses ancêtres sont plus dignes et plus compétents que les miens pour intercéder à ma faveur auprès de dieu, c’est déjà une insulte à moi et à mes ancêtres. Mais que j’adhère à cette dévalorisation de mes ancêtres par cet étranger, et je suis non seulement le roi des cons, mais surtout un traître à la cause de mon propre peuple. Cela s’appelle l’apostasie. Et savez vous comment est punie l’apostasie chez les arabes et les juifs ? Lisez à ce propos le talmud, la bible et le coran. C’est édifiant d’intolérance, de respect de leurs ancêtres et du mépris pour les ancêtres et la religion des autres...
    Rien n’est plus éloquent sur le peu de cas et de respect que nous, africains, avons de nous-mêmes que notre dévotion ridicule pour des religions de peuples qui nous méprisent et nous considèrent comme des humains de seconde zone..
    Voilà le fond du propos de M. Bétéo D. Nébié.
    Que nos ancêtres lui accordent une longue vie !

  • Le 1er septembre 2014 à 19:57, par tibosylas En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Cher Bétéo, tu croix connaitre ta tradition mais je constate que tu l’a pas pratiquée. hum.. Nous n’avons pas de religion mais de culture. Il faut savoir faire la part entre tradition et religion. Si l’on vous demande de definir votre dieu qui vous inspire. Pourrez vous le décrire ? L’Afrique doit changer.. La chine a un religion mais elle est entrain de rivaliser avec l’occident. ce n’est la religion votre probleme, mais votre tradition !!! Parce que je suis africain mais je refuse de penser africain ! N’gow

  • Le 1er septembre 2014 à 20:08, par tibosylas En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    ordinateur, portable, internet ect....." Si ta religion ne peut pas te changer..., change de religion".

  • Le 1er septembre 2014 à 21:25, par sidnoma En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Mr Nébié,
    Je me rejouis de voir à quel point vous vous battez pour l’epanouissement de l’Afrique. Cette noble tâche à laquelle vous vous attelez nous interpelle tous en tant qu’Africains. Mais attention ! Le vrai épanouissement, qu’il soit individuel ou collectif, requiert un minimum d’humilité et une bonne lecture de sa propre conscience pour deceler ses limites, ses défaillances pour une bonne compréhension et une bonne gestion de la strategie de lutte qui conduira à cet épanouissement. Point n’est besoin de se liver à la haine du Christianisme, de l’Islam ou de toute autre religion sous pretexte que ceux qui ont colonisé une partie de l’Afrique appartenaient à ces religions...Monsieur Nébié, je vous invite à un court et simple examen de conscience : depuis que "l’homme fort du Burkina Faso, Blaise Compaore a saisi les reines du pays dans un bain de sang jamais égalé dans l’histoire du pays des hommes integers, et mène depuis 1987 une destruction sans pareille de la société Burkinabè à tous les niveaux... quel a été votre apport pour remédier à cette degenerescence ?
    L’orgueil et la vanité doublés d’une ignorance notoire des Saintes Ecritures ou du Coran vous entraineront dans des monstruosités et vous rendraient nocif à cette Afrique, à ce Burkina Faso tant aimé par des grands hommes tels que Amilcar Cabral, Kwame Nkrumah, Patrice Luma ba, Thomas Isidore Noël Sankara...
    Thomas Isidore Noël Sankara que vous avez cité dans votre écrit, que tous les hommes intègres du Burkina Faso et de l’Afrique regrettent toujours, et dont le Dieu et Créateur est le Seul et Vrai Dieu Vivant, Créateur de tout, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Père de Jesus Christ... cet homme (Thomas I.N, Sankara) n’a jamais fait l’étalage de son cursus ou de ses acquis académiques pour s’attaquer aux problèmes que connait notre Cher Burkina Faso et notre Chère Afrique. Seul l’amour pour son peuple émanant de son Dieu qui est aussi le Dieu d’’Abraham, d’Isaac et de Jacob le conduisait sur tous les fronts de bataille pour un Burkina Faso et une Afrique libres et prospères. Et sa lutte a porté fruit au-delà des frontières africaines, en témoignent quelques milieux américains qui, se souvenant de ce jeune Président, évoquent son enthousiasme et l’amour qu’il avait pour son peuple et pour son continent.
    Des paroles telles que《Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien》ne relèvent que de l’ignorance pure et sont de nature à diviser.
    Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob vous pardonne cette bavure et ouvre vos yeux et votre cœur à un vrai amour pour votre peuple. Amen.

  • Le 2 septembre 2014 à 13:23 En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    C’est plus que inquiétant de voir des pseudos intellectuels étaler au grand jour. Mr Nebie n’arrive même pas à faire la différence entre religion et culture. Le christianisme et l’islam comme le bouddhisme sont des religions orientales. Elles n’ont pas empêché l’ Occident de se développer et d’avoir sa culture propre. Cherchez ailleur les raisons du retard de l’ Afrique.

  • Le 9 septembre 2014 à 11:30, par gnaallawayo En réponse à : Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »

    Je voudrais saluer le courage de mon frere Beteo D. Nebie dans cet article ’’Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien’’ ! Je suis moi meme arrivee a cette conclusion. Toutes ces religions nous ont ete imposees ! Nous n’avons pas eu le choix - Rappelons nous l’esclavage des noirs vers les autres continents ! On n’a pas eu le choix ! Alors ne nous entretuons pas !
    Beteo D. Nebie, merci infiniment !

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