La 19e édition du FESPACO se déroule du 26 février au 5 mars 2005. Pour veiller à la sécurité des festivaliers, le FESPACO a mis en place une équipe pluridisciplinaire chargée de la sécurité : commission sécurité. Une équipe composée de la défense, de la police et des sapeurs pompiers. " Notre composition hétéroclite forme un seul bloc. Cet ensemble de besoin sécuritaire durant la 19e édition du FESPACO ", lance le responsable de la commission sécurité du FESPACO, Consimbo Pierre Claver.

La réponse à la question qu’est-ce-qui est déjà fait ? Le commissaire Consimbo dira d’abord que la sécurité est permanente avant d’ajouter que la commission sécurité accompagne déjà toutes les autres commissions dans l’exécution de leur mission.

Sans nous donner beaucoup de détails sur les dispositifs mis en place et également sur le nombre d’agents mobilisés pour la circonstance, le " monsieur sécurité " affirme qu’il y aura tout ce qu’il faut pour assurer la sécurité des festivaliers. " Le dispositif sera en fonction de la situation. Il n’ y a pas de dispositif préfabriqué. Il évoluera en fonction de la circonstance ", déclare M. Consimbo entouré de certains responsables de l’équipe, le capitaine Isaac Zida et le commissaire Sindgo Pascal. Les " messsieurs sécurité " invitent la population à collaborer franchement avec la sécurité pour signaler tout manquement, toute insécurité qui surviendrait durant cette semaine festive. Car, c’est avec le concours de tous que nous arriverons à bien sécuriser la grande kermesse, concluent-ils.

Boureima SANGA

Une galerie marchande de plus de 400 stands

Cette année encore, la galerie marchande se tiendra à la Maison du peuple pour agrémenter la 19e édition du FESPACO du 26 février au 5 mars 2005. A deux semaines environ de l’évènement, les travaux de construction des stands ont commencé.

La sous-commission "Galerie marchande" est présentement à piedd’œuvre dans la cour de la Maison du peuple pour construire les stands. Cette année, du 26 février au 5 mars 205, les Ouagalais, les festivaliers, les touristes, pourront y faire leurs emplettes ou se distraire.

"Les travaux de construction des stands ont débuté le 3 février et finiront à deux jours à peu près avant le démarrage du festival", explique M. Djibril Boundi, responsable de la galerie. 450 stands sont prévus, dont 25 buvettes-restaurants. Les exposants seront issus des secteurs du commerce général, celui des objets d’art, du textile...

Les stands sont l’affaire de l’Office national du commerce extérieur (ONAC) mais il subsiste une dynamique de la cogestion avec le FESPACO. "L’ONAC construit et loue les stands tandis que le FESPACO s’occupe des droits d’entrée et des sponsors" à laissé entendre M. Boundi, lui-même fonctionnaire de l’ONAC. Les dimensions des hangars sont de trois ordres de grandeur : 6 m2, 10 m2 et plus de 10 m2 (pour les buvettes, bars, restaurants). Ces stands sont proposés aux exposants pour respectivement 50 000 F, 75 000 F et 150 000 F CFA. Cela fait déjà trois éditions du festival que les prix des stands sont de cet ordre, lance le président de la sous-commission galerie marchande. Ceci s’explique par le fait que l’ONAC a aussi et surtout une mission de promotion des produits burkinabè au cours de la semaine du cinéma tout en permettant aux artisans de réaliser de bonnes affaires. Aussi l’activité a-t-elle pour but de rendre le FESPACO plus beau dans la journée en ce sens que les festivaliers pourront découvrir le Burkina Faso et ses potentialités. La galerie ne profite pas seulement aux nationaux. Des habitués viennent aussi du Sénégal, du Mali, du Togo, du Ghana, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, etc. Surtout des femmes d’affaires). D’ores et déjà, plusieurs exposants se sont annoncés, selon M. Boundi. Mais beaucoup d’autres se signalent à la dernière minute. Cependant, la date butoir des inscriptions est fixée au 15 février 2005.

A la Maison du peuple, il n’y aura pas que la galerie marchande. La commission animation y prendra également ses quartiers. Comme on peut le voir, l’ambiance va être au rendez-vous.

Pour que les choses se passent bien et dans la quiétude, les "locataires" de la Maison du peuple ont pensé à la sécurité des lieux en mettant à contribution la police et les sapeurs pompiers.

Soulyemane SAWADOGO
Sidwaya