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Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

Publié le lundi 18 août 2014 à 23h31min

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Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a annoncé, au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 18 août 2014 à Ouagadougou, le report, à une date ultérieure, du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif ».

Le sommet extraordinaire Ouaga 2004+10 de l’Union Africaine sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif » ne se tiendra pas comme prévu les 6 et 7 septembre 2014 à Ouagadougou. C’est ce qu’a annoncé à la presse ce lundi 18 août 2014 Djibrill Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, par ailleurs président du Comité national d’organisation dudit sommet. Sur les raisons du report du sommet, Djibrill Bassolé s’explique : « Depuis quelques semaines, notre sous-région est confrontée à un défi sanitaire majeur lié à l’épidémie du virus Ebola qui met à rude épreuve certains pays de l’Afrique de l’Ouest et, en alerte toute la sous-région. Cette situation d’urgence sanitaire, qui suscite une préoccupation générale sur le continent et à travers le monde, constitue un cas de force majeure qui rend difficile la tenue du sommet dans de bonnes conditions et dans la sérénité. C’est pourquoi, après consultation entre le gouvernement du Burkina Faso, la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union Africaine et le Président de la République de Mauritanie, SEM Mohamed Ould Abdel Aziz, Président en exercice de l’Union Africaine, il a été décidé de reporter à une date ultérieure le Sommet Extraordinaire de l’Union Africaine sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif ».

Le Burkina toujours disposé à abriter le Sommet

Cette importante décision de reporter le sommet engendrera, avoue le ministre d’Etat, « des désagréments pour le Burkina Faso, les autres Etats membres ainsi que pour les partenaires qui s’étaient grandement mobilisés pour la circonstance ». Et « tout en exprimant ses regrets pour ce report indépendant de sa volonté, le Gouvernement du Burkina Faso les invite à rester mobilisés et réaffirme sa disponibilité à abriter le Sommet à la nouvelle date qui sera convenue avec la Commission de l’Union Africaine et la présidence en exercice ».

Bassolé a par ailleurs saisi l’occasion pour exprimer sa profonde solidarité avec les pays frères affectés par l’épidémie du virus Ebola. Le Burkina Faso, a-t-il laissé entendre, ne ménagera aucun effort pour coopérer avec les autres pays africains et l’ensemble de la communauté internationale pour éradiquer ce fléau. « Le Burkina fonde l’espoir qu’une solution rapide sera trouvée à cette épidémie afin de restaurer la sérénité au sein des populations et de permettre la libre circulation des personnes et des biens dans le cadre de l’intégration africaine », a-t-il conclu.

Le sommet extraordinaire Ouaga2004+ 10 de l’UA décidé le 31 janvier 2014 lors du 22e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, a pour objectif d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements pris à Ouagadougou en 2004 à travers la déclaration et le plan d’action dits de Ouagadougou 2004. En outre, la prochaine rencontre de Ouaga permettra aux leaders africains de réaffirmer leur volonté politique de faire de l’emploi une priorité dans les politiques nationales de développement, d’explorer de nouvelles stratégies pour la promotion d’emplois au profit des jeunes et des femmes et, de prendre de nouveaux engagements pour la décennie à venir. Mais, en attendant la tenue effective du sommet, l’heure doit être, à entendre Djibrill Bassolé, à la concentration des efforts pour éradiquer l’épidémie du virus Ebola qui menace de tout compromettre.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net


Report du Sommet Extraordinaire Ouaga2004+10 de l’Union Africaine sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif »

°°°°°°°°°°

Déclaration liminaire de SEM le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Président du CNO Ouaga2004+10


Mesdames et Messieurs les journalistes,

Je voudrais vous remercier pour votre présence à cette conférence de presse.

Comme vous le savez déjà, le 31 janvier 2014, lors de leur 22ème Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine ont décidé de tenir les 6 et 7 septembre 2014 à Ouagadougou, un Sommet Extraordinaire sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif ».

Ce Sommet extraordinaire, qui se tiendra 10 ans après celui de 2004 tenu ici même à Ouagadougou sur « l’emploi et la lutte contre la pauvreté » devra tirer les enseignements du passé et dégager de nouvelles perspectives en intégrant les objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine en cours de finalisation et ceux de l’agenda post 2015 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies en discussion.

Mesdames et messieurs,

Conscient de l’importance de ce Sommet qui suscite déjà d’immenses attentes de la part des populations africaines, particulièrement des jeunes, des travailleurs et des employeurs et, honoré par le choix de notre pays pour abriter ce grand rendez-vous continental, le Gouvernement du Burkina Faso a pris toutes les dispositions pour sa bonne tenue dans notre pays.

A cet effet, il a mené des concertations avec la Commission de l’Union Africaine et des partenaires stratégiques du continent, ce qui a permis une grande mobilisation pour ce Sommet au regard de l’actualité et de la pertinence du thème. Au plan interne, le Gouvernement a mis en place un Comité National d’Organisation et déployé de moyens conséquents en vue de la bonne préparation matérielle, technique et pratique du Sommet. Dans ce sens, des mesures ont été prises pour faciliter l’entrée et le séjour des participants dans notre pays, y compris sur le plan sanitaire.

Cependant, force est de constater que depuis quelques semaines, notre sous-région est confrontée à un défi sanitaire majeur lié à l’épidémie du virus Ebola qui met à rude épreuve certains pays de l’Afrique de l’Ouest et, en alerte toute la sous-région.

Cette situation d’urgence sanitaire, qui suscite une préoccupation générale sur le continent et à travers le monde, constitue un cas de force majeure qui rend difficile la tenue du Sommet dans de bonnes conditions et dans la sérénité.

C’est pourquoi, après consultation entre le Gouvernement du Burkina Faso, la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union Africaine et le Président de la République Islamique de Mauritanie, SEM Mohamed Ould Abdel Aziz Président en exercice de l’Union Africaine, il a été décidé de reporter à une date ultérieure le Sommet Extraordinaire de l’Union Africaine sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif ».

Cette importante décision engendrera sans doute des désagréments pour le Burkina Faso, les autres Etats membres ainsi que pour les partenaires qui s’étaient grandement mobilisés pour la circonstance.

Tout en exprimant ses regrets pour ce report indépendant de sa volonté, le Gouvernement du Burkina Faso les invite à rester mobilisés et réaffirme sa disponibilité à abriter le Sommet à la nouvelle date qui sera convenue avec la Commission de l’Union Africaine et la présidence en exercice.

Ce Sommet permettra aux leaders africains d’évaluer ensemble les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements pris à Ouaga en 2004 à travers la déclaration et le plan d’action dits de Ouagadougou 2004.

La rencontre de Ouagadougou leur permettra également de réaffirmer leur volonté politique de faire de l’emploi une priorité dans les politiques nationales de développement, d’explorer de nouvelles stratégies pour la promotion d’emplois au profit des jeunes et des femmes et, de prendre de nouveaux engagements pour la décennie à venir dans ce domaine.

Mesdames et messieurs,

Le Burkina Faso saisit cette occasion pour exprimer sa profonde solidarité avec les pays frères affectés par l’épidémie du virus Ebola. Il ne ménagera aucun effort pour coopérer avec les autres pays africains et l’ensemble de la communauté internationale pour éradiquer ce fléau.

Il fonde l’espoir qu’une solution rapide sera trouvée à cette épidémie afin de restaurer la sérénité au sein des populations et de permettre la libre circulation des personnes et des biens dans le cadre de l’intégration africaine.

Je vous remercie !

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Vos commentaires

  • Le 18 août 2014 à 17:32, par lewang En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    Hé, Ebola va tout gatter woooh ! certains dealers n’attendaient que ce sommet pour se taper des bounkers à Ouaga 2000. Ils seront ls plus pressés pour qu’on trouve un vaccin le plus rapidement possible. J’espères qu’ils ne se sont pas endettés pour la circonstance ? si c’est le cas on les enverra cultiver les champs de Koro Yamyélé pour qu’il les aide à rembourser. Ou bien Koro ?

  • Le 18 août 2014 à 17:39 En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    A QUOI POUVAIS SERVICE UN TEL SOMMET, SI CE N’EST QUE VENIR BAVARDER, ET PRENDRE DE GROS PERDIEMS ET JETER LES RAPPORTS DANS LES TIRROIRS.
    PRENEZ CES MILLIONS ET CREER LES EMPLOIS POUR LES JEUNES.

  • Le 19 août 2014 à 07:15, par yamyele En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    oui ebola est une menace reelle pour notre pays. il n’existe pas un recoin en afrique de l’ouest ou on ne trouve un burkinabe. mais juske la pas debola o pays alors si ce sommet est une menace alors il faut le reporter. tout comme ce sommet il faut limiter les grands regroupements et c’est pourquoi il faut reformuler une emission comme FASO ACADEMY. LES CANDIDATS POURRAIENT SE DEPLACER PAR REGION A LA TELE POUR LES DIFFERENTS ENREGISTREMENTS

  • Le 19 août 2014 à 09:17, par Askia En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    Si on ne reportait pas ce sommet qui aurions nous eu comme Chef dEtat ?
    Maintenant il faut que les autorités burkinabé lèvent tout black-out sur les infos sur la situation réelle de l’épidémie dans notre pays. Nous devons savoir où nous en sommes parce que un simple palu maintenant et ton entourage te regarde comme si le diagnostic Ebola était déjà clair.
    Ce report pourrait en ajouter à la peur au sein des populations il faut donc vraiment jouer la transparence dès maintenant pour éviter une spirale d’une situation triste qui échapperait à tout contrôle.

  • Le 19 août 2014 à 09:38, par kamaliddine fatima En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    Bonjour
    c’est vraiment dommage mais j’espère que ce virus sera vaincu et la maladie maîtrisée. car la pression exercée est terrible et va impacter sur des économies déjà fragiles.
    j’étais le point focal national du programme pays pour la promotion du travail, qui est le cadre opérationnel de la Déclaration de ouga et du Plan d’action. en ce qui nous concerne le bilan est positif car on a adopté deux politiques qui n’existaient dans le pays : emploi et sécurité sociale
    maintenant il faut mettre tout cela en oeuvre.

    bonne réception
    depuis moroni

  • Le 19 août 2014 à 18:08 En réponse à : Ouaga : La menace de l’épidémie du virus Ebola entraîne le report du sommet de l’UA sur l’emploi

    Pour vaincre la progression de l’épidemie d’Ebola, il faut beaucoup de changements dans compotement et habitudes :
    1) Dans les structures de santé :dès qu’un patient se présente avec de la fièvre au lieu de se précipiter pour lui prescrire des anti-palu il faut OBLIGATOIREMENT faire faire le teste de palu.au préalable Toute personne se rendant à une consultaion medicale doit se munir d’au moins une paires de gants pharmaceutiques. Un agent de santé ne devrait plus consulter un malade sans porter un cache-nez et de lunettes. Ne plus étaler successivement les malades sur la table (ou lit) pour les examiner (surtout en les faisant oter leur chemises). Ne plus appliquer directement sur la peau des patients les instruments de prise de temperature, de tension... etc (intercaler toujours un objet isolant en caoutchouc jetable.

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