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Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

Publié le mercredi 6 août 2014 à 22h40min

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Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

Le Lac Bam, situé à Kongoussi, est le plus grand réservoir naturel d’eau du Burkina Faso. Avec, en 1960, un versant de 2610 km2 regorgeant 41,3 millions m3 d’eau, le lac produisait annuellement plus de 820 tonnes de poisson. Seulement, avec l’ensablement de ces 50 dernières années, le lac a perdu beaucoup de sa capacité en eau et ne produit plus actuellement que 60 tonnes de poisson. Afin de redonner à ce réservoir naturel ses capacités d’antan, le gouvernement a initié le projet Restauration, protection et valorisation du lac. Ce projet est piloté par Ambroise Ouédraogo, que nous avons rencontré au cours d’une formation initiée du 22 au 24 juillets 2014 à Kongoussi par le Secrétariat permanent du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/PAGIRE) au profit de journalistes. Il parle de la gravité du phénomène de l’ensablement du lac et du projet dont il a la charge.

Lefaso.net : le lac Bam vit les mêmes problèmes que beaucoup d’autres retenues d’eau au Burkina. Il s’agit de l’ensablement. Quel est aujourd’hui l’état du lac ?

Ambroise Ouédraogo : le bilan physique est que l’ensablement du lac s’est accéléré durant les 50 dernières années. On estime que les ¾ de la vase ont été produits durant ce temps. Cela est dû à l’action des populations qui ont multiplié par 4 les superficies aménagées au bord du lac.

Et comme la ville de Kongoussi s’est agrandie, il y a une pollution urbaine dans le lac. Du point de vue des modes d’exploitation. Les premiers le faisaient à l’aide de motopompes. Nous comptons des fois plus de 1000 motopompes installées au bord du lac. Il y a eu par la suite des migrants qui ont importé le système de rigoles. Ce système a véritablement accéléré l’envasement et la destruction des berges du lac.

Vous pilotez le projet Restauration, protection et valorisation du lac. En quoi cela va consister concrètement ?

Pour sa 1ère phase, le projet a 13 composantes dont le coût est estimé à 12 milliards de francs CFA. Près de 10 milliards seront financés par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le reste sera supporté par l’Etat et les bénéficiaires.

Les principales composantes de la restauration sont essentiellement le rehaussement du niveau du cassis qui traverse le lac.Cela permettra de gagner 2,7 millions m3 d’eau en plus. Il y a aussi le désenclavement par des dalots et des pistes bien chargées d’environ 15 km au tour du lac. Ce projet va coûter 770 millions de francs CFA.

Il y aura également le volet production. Dans ce volet on aura l’agriculture avec la réhabilitation d’environ 400 hectares de périmètres et la construction de 520 hectares nouveaux périmètres. On a aussi la production des ressources halieutiques avec la réalisation d’un bassin piscicole, l’empoissonnement du lac et la régénérescence de nouvelles espèces. Les services de l’Environnement nous disent qu’il fut un temps où on rencontrait 47 espèces de poissons dans ce lac. Mais actuellement il en reste peut-être 10. En plus de cela, le poisson ne grossit plus parce qu’il lui manque de quoi s’alimenter.

On constate qu’il existe des habitations et même des hôtels dans le lit du lac. Comment se fera le départ de ces personnes ?

Nous avons fait un recensement exhaustif de tous ceux qui ont des investissements dans la zone inondable du lac. Nous avons dénombré environ 50 infrastructures réalisées au bord du lac. Pour dédommager toutes ces personnes, il est prévu un budget d’environ 7 milliards de francs CFA. Ce coût doit être supporté par l’Etat parce que les partenaires techniques et financiers ne financent pas ces genres d’opération. Si l’Etat ne paie pas, le processus risque d’être bloqué.

Les aménagements vont permettre d’accroître la capacité du lac en eau et en ressources halieutiques. Seulement, ils sont très coûteux. Comment se fera à l’avenir l’exploitation des ressources du lac ?

Ce volet sera géré par le Ministère de l’Agriculture, celui de l’Environnement et le Ministère des ressources animales. Ils vont définir les conditions d’attribution et d’accès aux nouveaux investissements de production.

Ce sera un lac refait et qui aura une grande capacité en eau et en poisson que nous allons mettre à nouveau à la disposition de la population de Kongoussi. Son accès sera aussi désormais règlementé.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 août 2014 à 20:42, par Moud En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    Il n’y a aucun timing, aucune date, aucun calendrier de réalisation. Monsieur le journaliste, quand même, ça ne vous intéresse pas de savoir quand est-ce les travaux commencent et quand ils finissent ?

  • Le 6 août 2014 à 22:17, par B.M. En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    WOW !!!Je me suis interesse’ aux problemes de ce lac BAM QUAND TRES REGULIEREMENT a Washington Mathieu Sawadogo en a fait son cheval de bataille.A chaque rencontre ou visite d’autorite’ la meme question : Lac Bam ,Lac Bam si bien que c’etait dur dans mes oreilles. Je me rends compte avec cet article que c’est bien un volet important pour la survie de la population du BAM. Salut Presi( il est actuellement le President l’association des Burkinabe de la region de Washington) tu peux enfin sourire(lol).

    • Le 7 août 2014 à 09:30, par Rakis En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

      J’ai des amis dans la région et nous en parlons souvent. Ce qui est sûr, c’est que plus on tarde, plus ça coûte ! On n’a que trop tardé et tergiversé sur cette question de survie des populations du BAM ! Il s’agit d’un lac naturel, un don de Dieu que notre inconscience risque de faire disparaître à jamais ! Regardez le lac Tchad, celui de Kongoussi est de la même vaine ! Aujourd’hui, disparition d’espèces, mue de certaines espèces obligées de s’adapter à un environnement toxique du fait des produits et des angrais, etc. Les travaux commencent quand ? Vont coûter combien ? Qui va payer ? L’or de la région du Bam ne peut-il pas supporter une partie de ce coût ? IL S’AGIT D’UN LAC NATUREL, LE PLUS GRAND DE NOTRE PAYS ! J’ai un pincement au coeur !
      SAUVONS LE LAC BAM ET LES POPULATIONS DE KONGOUSSI PENDANT QU’IL EST ENCORE TEMPS ET QUE PERSONNE NE DISE APRES QU’IL NE SAVAIT PAS ! QUE NOUS NE SOYONS PAS OBLIGES DE CHANTER UN REQUIEM POUR LE LAC BAC ! CE SERA TARD, TRES TARD, TROP TARD !!!!!

    • Le 7 août 2014 à 09:51, par Rakis En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

      J’ai des amis dans la région et nous en parlons souvent. Ce qui est sûr, c’est que plus on tarde, plus ça coûte ! On n’a que trop tardé et tergiversé sur cette question de survie des populations du BAM ! Il s’agit d’un lac naturel, un don de Dieu que notre inconscience risque de faire disparaître à jamais ! Regardez le lac Tchad, celui de Kongoussi est de la même vaine ! Aujourd’hui, disparition d’espèces, mue de certaines espèces obligées de s’adapter à un environnement toxique du fait des produits et des angrais, etc. Les travaux commencent quand ? Vont coûter combien ? Qui va payer ? L’or de la région du Bam ne peut-il pas supporter une partie de ce coût ? IL S’AGIT D’UN LAC NATUREL, LE PLUS GRAND DE NOTRE PAYS ! J’ai un pincement au coeur ! SAUVONS LE LAC BAM ET LES POPULATIONS DE KONGOUSSI PENDANT QU’IL EST ENCORE TEMPS ET QUE PERSONNE NE DISE APRES QU’IL NE SAVAIT PAS ! QUE NOUS NE SOYONS PAS OBLIGES DE CHANTER UN REQUIEM POUR LE LAC BAC ! CE SERA TARD, TRES TARD, TROP TARD !!!!!

    • Le 7 août 2014 à 14:57, par Sawadogo Mathieu En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

      Merci BM. Je ne savais pas que je "derangeais".C’etait juste une conviction personnelle puisant ses racines dans mon passe’ familiale.Je me rappelle comment les cultures maraicheres ont contribue’ a nourrir ma famille pendant les periodes difficiles.Je me rappelle egalement que quelque soit le niveau de vie des familles elles avaient toujours de la bonne sauce d’ou cette assertion :" zin noogo pa tegde saagbo yaa Kongoussi" c’est a dire Kongoussi est ou` la bonne sauce fait qu’on a pas assez du to.Restons optimistes.Si ce projet voit le jour c’est toute une region qui sera soulagee et Dieu seul pourrait estimer les retombees que cela engendrerait pour le Burkina.

  • Le 7 août 2014 à 08:16 En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    Le lac Bam est le cas d’école de la mal gouvernance de nos retenues d’eau depuis 3 décennies au moins. Comment comprendre que les populations font du maraîchage à l’intérieur même et ne respectent pas la distance des 100 mètres de marnage pour protéger les abords et, donc, réduire l’ensablement si la flore est protégée (arbres, arbustes, herbes...). Que dire encore de la cinquantaine d’infrastructures a dédommager ? Finalement, cet interview montre que le plan d’action n’est même pas crédible et ressemble à un emplâtre sur une jambe de bois cassée qui ne va rien résoudre. Ce lac finira par être une simple mare dans quelques années.

  • Le 7 août 2014 à 08:21, par Raymond OUEDRAOGO (PhD) En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    Au Bam il y a actuellement 20 espèces de poissons et non 10. Par contre 10 espèces ont disparu en 20 ans. Concernant l’ensablement, le lac reçoit 500 000 m3 de sable par an. Ces données, et bien d’autres, résultent des travaux de thèse conduits en 2009 sur le lac. Le titre du document est : Fish and fisheries prospective in arid inland waters of Burkina Faso, West Africa. Vous le retrouverez sur internet.

  • Le 7 août 2014 à 09:45, par OZI En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    je souhaite vivement que le lac soit desensablé mais je suis sûr que nous avons encore des années devant nous pour que cette promesse soit une réalité. ce lac est devenu une manne politique dont le dossier ne se réveille qu’à l’approche ou pendant les élections. Le 50 infrastructures recensés ; c’est uniquement pour la ville de Kongoussi ou c’est pour toute la province ? Je doute fort que ce soit pour toute la province. Une petite gymnastique : si le projet doit couter 12 milliards et la BOAD doit financer 10 milliards ; les 2 autres milliards qui reste doivent être supporter par l’Etat. si on ajoute les 7 autres milliards pour pour reloger les gens qui sont dans dans le lit du lac ; cela reviendras à dire que l’État doit supporter 9 milliards. On a encore du pain pour la planche. Je trouve aussi que le journaliste a pêché en ne cherchant pas à savoir
    1- les financements sont -ils acquis
    2- les travaux commence quand ?
    3- l’État est- il consentant pour donner les 9 milliards
    4- toutes les études de faisabilités sont-elles faites (bien sur au delà des recensements des personnes qui vivent dans le lit du lac)

  • Le 7 août 2014 à 10:14, par Maxwell En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    Au lieu de : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau », dire plutôt « les ¾ des pertes des ressources en eau du lac Bam se sont produites dans durant les 50 dernières années » .

  • Le 7 août 2014 à 10:34, par frsyan En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    Salve ! Vraiment merci enfin pour ces belles idées qui sont en train de faire surface. La vaillante population de Bam attend vivement l’aménagement de ce réservoir d’eau. Nous prions et supplions les premiers responsables de ces ressources naturelles pour qu’ils voient la misère et écoutent le cris de cœur de ces populations presque en détresse. Manque d’eau pour le maraichage, débordement du lac en saison de pluie sur les principaux axes routiers( j’ai cité le pont couramment appelé "BOOBO" véritable calvaire). Bénédiction de Dieu sur tous ces initiateurs et persévérance pour la suite. mais avec quelle échéance ????????

  • Le 7 août 2014 à 11:00, par leregard En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

    A mon avis, on aurait dû fournir beaucoup plus d’information pertinente au regard de ce que représente ce barrage tant pour les populations que pour le Burkina Faso(production de haricot vert à l’exportation). Il n’y a aucune indication sur les travaux qui vont être réalisés, l’aire qui va être concernée, les résultats attendus à la fin des travaux (quelle superfice va être disponible pour l’agriculture, etc. Par ailleurs, les populations responsables en grande partie de l’ensablement du barrage, comment vont-elles être impliquées pour mieux gérer le barrage réhabilité et ralentir l’ensablement ? Quelles techniques d’irrigation vont-elles être retenues pour éviter un ensablement rapide du barrage ? Quelle est la part de financement pour la réhabilitation du barrage de la(des) coopérative(s) qui a (ont) exploité le barrage alors qu’elle(s) a (ont) fait des profits,etc.? Le plus important, c’est l’organisation des populations(l’instauration d’une discipline dans l’accès à l’eau et les méthodes d’irrigation, etc.). Je le dis parce qu’il y a bien longtemps, la coopérative qui exploitait ce barrage (production de haricot vert) m’avait contacté pour reflechir sur une meilleure utilisation de l’eau face aux pertes de récoltes dues à l’installation d’un très grand nombre de personens aux abords du barrage et surtout chacun, indépendamment de la ressource en eau disponible, emblavait d’importantes surfaces. Il arrivait donc qu’il n’y avait pas assez d’eau pour les cultures. cela conduisait soit à des pertes totales des productions ou des productions de mauvaise qualité non exportables parce que non conformes aux normes des consommateurs européens. Il est donc indispensable que soit instaurée une discipline tant dans l’accès à l’eau qu’aux techniques d’irrigation. Sans discipline, on reproduira les mêmes fautes et beaucoup plus rapidement le barrage sera encore ensablé parce qu’il ya a aujourd’hui beaucoup plus de gens installés. Comment faire pour que tous les acteurs puissent avoir accès à la quantité d’eau nécessaire pour sa production ? Il faut tout simplement instaurer une discipline : les surperficies à emblaver seront définies chaque année en font de la quantité d’eau dsiponible dans le barrage à la fin de la saison des pluies, prenant en compte les besoins des différents usagers (besoins domestiques, industriels, agricoles), et les règles de gestion d’un barrage, l’évaporation et les espèces / varités à emblaver. Dans le cas où la ressources est moins abondante, une régle devrait permettre que chacun supporte le même fardeau que tous en réduisant sa superficie cultivée d’autant qu’il faut. C’est ainsi qu’une exploitation durable du barrage pourra s’installer. Bonne chance et surtout mettre l’accent sur la discipline et avoir le moyen de la faire respecter par tous les acteurs.

    • Le 8 août 2014 à 08:34, par Rakis En réponse à : Ambroise Ouédraogo, directeur du projet de restauration du Lac Bam : « le Lac a perdu actuellement les ¾ de ses ressources en eau »

      GRAND MERCI tout simplement à tous les internautes qui ont accepté de porter le débat sur la toile ! C’est une question de vie ou de mort des populations (humaines, animales, végétales etc). Merci à tous pour vos contributions ! Les responsabilités sont engagées : celles de l’Etat et des populations riveraines du Lac. Il va falloir sensibiliser encore plus. J’ai bien peur comme certains internautes que ce projet soit noyé dans les eaux troubles non du Lac mais de la politique politicienne et qu’au finish les grands perdants soient les populations de la région. Kongoussi tirait sa renommée du Lac (haricots verts, poissons, fruits et légumes vendus par des Chinois à côté des mangues de Réo, en France notamment à Belleville dans le 19è arrondissement). Aujourd’hui, c’est le haricot kenyan, camerounais, haïtien, etc qui est à l’honneur, pourquoi ? Rappelons que Kongoussi a connu ses heures de gloire dans les années 60 avec la culture de la canne à sucre par les Allemands, les Français sont arrivés avec le haricot vert, puis patatra....! Nos enfants ne sauront pas ce qu’est un KERKETA, un BOUGEON, un TANTARE, un ROOLGO, un COULBOUGPERE, un RACACO, un BOMBONA, un BINDINGA, un COULSIMLDE, etc, presque tous disparus ! IL n’est jamais trop tard pour bien agir dit on, alors ressaisissons nous et mobilisons nous au tour de cette question essentielle puisqu’elle concerne la vie des populations et le développement de notre pays ! VIVEMENT QUE VIVE LE LAC BAM POUR QUE VIVENT LES POPULATIONS DU BAM ! Dites-moi, dispose-t-on d’études sérieuses même générales portant sur le lac et son environnement (études techniques de base, études d’impact environnemental, élaboration d’un schéma d’aménagement de protection et de sauvegarde du lac et de son environnement) ? Quand je vois tout ce qu’il y a faire en termes d’actions de restauration du lac Bam (désenvasement du lac, restauration du lit majeur, restauration de la biodiversité), en termes d’actions de protection du lac (zones de mise en défens, protection des berges), en termes d’ensemencement d’espèces aquatiques (poissons, batraciens, mollusques, etc.), je me pose beaucoup de questions. In fine il s’agira de l’amélioration et de la préservation des potentialités, de la valorisation économique, sociale, environnementale et touristique du lac et ce n’est pas gagné ! C’est déjà bien que cette question préoccupe les uns et les autres et encore MERCI AUX INTERNAUTES ET AU WEBMASTER !!!!

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