4e conférence au sommet du TAC : Un souffle nouveau à la dynamique de coopération
La 4e conférence du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso a mis au centre des échanges, l’identification des voies et moyens pour mobiliser et libérer les ressources humaines, techniques et financières, à même d’assurer le démarrage effectif et rapide des grands chantiers d’intérêts communs aux deux pays. Au résultat, l’on retient avec le président du Faso, que les conclusions retenues hissent à « une échelle supérieure, la dynamique de coopération » entre le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire.
Après l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la 3e conférence au sommet - une évaluation assortie de corrections aux insuffisances -, de nouveaux domaines de coopération entre le pays des Hommes intègres et la Côte-d’Ivoire, ont été examinés. De cette évaluation, il ressort, selon Alassane Ouattara, que des avancées notables sont enregistrées dans le secteur de l’électricité où son pays s’engage à faire passer son apport de 70 à 80 MW au nôtre. Ces avancées se rapportent également à la réduction des postes de contrôle pour la fluidité du trafic routier, à l’achèvement de l’étude de faisabilité relative à la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, aux conclusions de l’étude sur le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan- Ouagadougou et son prolongement à Tambao en passant par Dori et Gorom-Gorom. Mieux, ce dernier projet – chemin de fer - a fait l’objet d’un accord-cadre dont la signature est intervenue à la fin des travaux de cette 4e conférence au sommet du TAC.
Et pour la suite des relations dans le cadre de ce TAC, 28 accords et protocoles d’accords ont été signés. Fait partie de ces documents signés, un protocole d’accord portant création d’un Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations issues des Conférences au sommet du TAC. C’est du moins, ce qui ressort du communiqué conjoint de cette grand’messe du TAC.
A en croire Blaise Compaoré, la réalisation de l’ambition commune aux deux pays d’assurer un développement durable et intégré à leurs populations, « appelle à l’intensification des actions déjà entreprises et à la mise en œuvre effective et accélérée des engagements issus des travaux de la présente Conférence ». La fermeté réciproque du ton dans le sens d’avancées majeures, porte à croire que d’ici à la tenue de la 5e conférence du TAC en juillet 2015 à Yamoussoukro en terre ivoirienne, beaucoup d’acquis seront enregistrés et traduits en actes concrets au profit des populations.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er août 2014 à 10:11, par RV En réponse à : 4e conférence au sommet du TAC : Un souffle nouveau à la dynamique de coopération
Félicitations à ADO et à BC ! Bon vent au couple Ivoiro-burkinabè !
2. Le 1er août 2014 à 18:04, par BISAKU En réponse à : 4e conférence au sommet du TAC : Un souffle nouveau à la dynamique de coopération
BURKINA COTE-D’IVOIRE UN MARIAGE OU SEUL LA CI GAGNE POUR LE MOMENT !!!
Je voudrais just attire l’atention de mes freres, en disant que pendant que cette relation merite d’etre salue a sa just valeur, il est aussi important d’analise attentivement un aspect tres important non seulement pour le bien du Burkina mais aussi pour la survie meme de cette relation. Des accords ne peuvent marche que s’ils sont gagnan gagnan pour les deux parti alors que actuelment il ne ya que la Cote-D’ivoire qui sort gagnan et le Burkina acompagne. Come la dit le primier ministre Ivoirien la CI s’en sort avec $240 miliard pendant que le Burkina engrange seulement 16 miliard soit 1/15 eme. La faute n’est pas la CI mais plutot le BF qui doit travaille a bouste ces exportation vers la CI puisque les oportunity existe, dont nos autorites au lieu de ce contente d’organises des fetes pour ce vente, gagnerai a travaille pour au moin reduire ce deficite, par example la CI a besoin de la viande qu’elle ne produit pas et elle importe de la viande congele de l’Europe, pendant que le BF apres avoir fais de la publicite pendant des annees pour une abatoir modern qui servirais a produire de la viande a expote vers les pays Africain en besoin est encore a la traine. j’aurai voulu entendre les autorites Burkinabe dire quelque chose sur cet deficite commercial meme just pour attire l’atention et fair comprendre au Burkinabe qu’ils sont concient de la situation, mais helas avec un President semi letre et un premier ministre qui parle pour ne rien dire vraiment je crois que la CI a trouve une vache a lait qu’il va exploite autant qu’il peuvent. merci
3. Le 1er août 2014 à 18:18, par karim En réponse à : 4e conférence au sommet du TAC : Un souffle nouveau à la dynamique de coopération
Once again,
At ton besoin des accords avec la CI pour l’extension du chemin de fer Kaya Tambao ? on se rappel de la batail du RAIL sous la revolution et en un rien de temp les 100 km de RAIL on ete construite, aujoudhui apres 30 ans de pouvoir absolu notre semi letre de president a besoin d’un accord de la CI pour l’extension de chemin de fer sur son propre teritoir s’est malheureu quand meme !
et puis il se crois l’homme providentiel pour le pays, voila un autre Maurice Yameogo bis, le pays apartient a lui et sa famille et que peuvent t-ils fair pour le pays...pauvre de nous. que Dieu sauve le Faso. Merci
Le 3 août 2014 à 08:45, par Koumbem Tipousga En réponse à : 4e conférence au sommet du TAC : Un souffle nouveau à la dynamique de coopération
Bonjour à tous.
Je pense plutôt sans prendre au sérieux ces TAC, que c’est le Burkina qui gagne. Vous avez vu des jeunes hommes d’affaires installés en CI et qui louent la facilité avec laquelle ils se sont installés là-bas. je pense que comme le dit le proverbe Moaga ; Si l’échange est équivalent à un don, que chacun garde pour lui" (Tekr san wond kuuni, bi néd faan tal la rinda). Pour l’autoroute, pourquoi le Burkina ne construit pas son autoroute jusqu’à la frontière et que la CI aussi fasse autant et on se retrouve ? Quand le BF a fait la route-Ouaga-Po frontière du Ghana, est-ce qu’on a demandé l’avis du Ghana ? Alassane a juste un devoir vis-à-vis de qui lui a fait roi et c’est le retour de l’ascenseur et rien d’autre. Si un pays gagne dans ça, c’est bien le Burkina et la question c’est de savoir jusqu’à quand ? Quand Gbagbo était au pouvoir, au Burkina, il était question qu’on dédommage les Burkinabé qui ont été victimes de xénophobie et qui ont soit perdu la vie ou des bien. Gbagbo parti, ni le pouvoir, ni le Tocsin qui luttait pour cette cause ne pipe mot. Voilà une perte et profit (PP). Comment on peut prendre ces gens au sérieux ? L’un a besoin de l’autre pour soit violer sa constitution soit avoir les élections en 2015 car en CI avec les mésententes au PDCI ce n’est pas évident. Quelqu’un avait dit que les Burkina avaient voté pour Alassane dans la partie nord et que le nombre de votants dépassait celui des inscrits. Et si Alassane voulait que cela soit encore ainsi ? Moi personnellement, je ne crois pas trop à ces TAC dont les ivoiriens sont les obligés car leur président est un obligé de Blaise. La CI n’a pas besoin de nous faire la cour pour qu’on aille à son port. Avons-nous le choix ? C’est le Burkina qui gagne et c’est bien, pourvu que cette situation survive aux deux présidents. C’est là que réside ma peur.