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Propos de Roch Marc Kaboré sur Africa 24 : La diaspora de France recadre le leader du MPP

Point de vue

Publié le jeudi 31 juillet 2014 à 16h45min

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Propos de Roch Marc Kaboré sur Africa 24 : La diaspora de France recadre le leader du MPP

Quelques mois après leur départ souhaité des rangs du CDP, les masques des « nouveaux opposants » commencent à tomber. Leur tendance à la parlotte et aux fanfaronnades se retournent inexorablement contre eux. L’interview de Roch Marc Christian KABORE accordée à la télévision Africa 24 le 11 juillet 2014 a permis de prendre la mesure de la faible profondeur de la conviction des leaders du MPP à apporter les changements tant attendus au Burkina Faso. Depuis l’étranger, le mouvement de la diaspora donne sa lecture sur cette dernière sortie.

Notre intérêt pour les questions nationales n’a jamais faibli. Bien au contraire. Il a pris une nouvelle envergure depuis l’inutile surenchère sur le supposé dynamisme retrouvé de l’opposition politique burkinabè avec l’arrivée de nouveaux renforts. C’est justement la logique du discours de ces nouvelles recrues qui nous sidère et nous amène à donner encore de la voix. Notre logique est motivée par la volonté d’alerter les Burkinabè sur les dangers qui les guettent s’ils se laissent appâter par les discours démagogiques de Roch et compagnie.

A force de l’acculer, le journaliste de Africa 24 finit par lui faire avouer les incohérences de ses messages au sujet de l’article 37 qui est bien modifiable comme l’a lui-même admis le leader du MPP. Du coup, nous nous posons la légitime question sur la cohérence des propos de personnes qui prétendent être porteurs des recettes miracles en vue de sortir le pays de son état actuel. Nous nous permettons d’en douter d’autant plus que dans le fond, ce parti est piloté par des personnes dont la poursuite des intérêts personnels semble en avoir fait des zombies qui n’obéissent qu’à une logique qui leur est propre.

La qualité d’un homme politique se juge à la constance de ses prises de position. Les fluctuations dans les propos peuvent amener l’opinion à douter de son leadership. Laurent GBAGBO s’est lui-même affublé du vilain qualificatif de « boulanger » à cause de ses multiples revirements de position. A contrario, nous estimons que le discours du président Blaise COMPAORE a gardé une constance qui commence à désarmer ceux qui ont toujours pensé qu’il était en mal d’inspiration pour diriger le pays. Le président du Faso a toujours affirmé que le respect de la Constitution est un sacerdoce. C’est d’ailleurs pourquoi, l’inscription de la mise ne place du Sénat dans les textes fondamentaux du pays va être respecté à la lettre.

Les masques tombent progressivement et nous confortent dans l’idée que le MPP n’a vraiment rien de différent des formations politiques du Faso qui ont donné du pays une image extérieure que faire la politique est un jeu d’enfants. Gérer un pays, c’est avoir de la vision.

Des tensions déjà au MPP
De récentes tensions prouvent à l’opinion que la guerre des intérêts finira par bouffer le mouvement crée par les démissionnaires du CDP. Depuis Paris, nous vous assurons que la représentation du MPP est dirigée par une personne dont le niveau intellectuel n’a rien à envier aux élèves des classes du secondaire au BF. De même dans cette coordination se trouvent des sans-papiers, des disc-jockey de bars, des plongeurs qui parlent à peine le langue de Molière. Ce n’est pas tant leur niveau qui pose problème mais leur niveau de culture politique.

A Rennes, où ils ont tenté d’asseoir une sous-section, les organisateurs se sont retrouvés à 5 chez un étudiant. Un fiasco. Lors d’une rencontre tenue il y a quelques semaines dans un bar, les membres du MPP ont failli en venir aux mains pour le règlement de la note de consommation. L’exemple des tensions observées aussi à Bobo Dioulasso lors de l’installation d’une coordination ne déroge pas à cette implacable réalité.

Voici donc le vrai visage de Roch Marc KABORE, Salif DIALLO, Simon COMPAORE et autres qui prétendent se positionner pour négocier les soutiens de nos concitoyens. Le peuple n’est pas dupe. Pour notre part, nous adhérons aux idées constructives des dirigeants actuels. C’est pourquoi nous avons applaudi à l’appel au dialogue lancé par le Front républicain à l’endroit de l’opposition. Nous avions du reste formulé cette offre dans une précédente déclaration lorsque nous affirmions : « nous jeunes issus de la diaspora burkinabè vivant en France, venons par la présente, inciter tous ceux qui sont au-devant de la scène nationale à expérimenter une formule de dialogue inclusive qui va rassembler tous les acteurs, sous la forme d’un forum national en vue de décider de façon consensuelle du devenir de notre nation ».

Le peuple n’est pas dupe et sait qui veut de son bien. Nous veillerons à l’alerter régulièrement sur toute forfaiture à même de lui causer du tort.

Même pays, même patrie, même combat !

Pour la Coordination

Ismail KABORE

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