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4e Conférence du Traité d’Amitié ivoiro-burkinabè à Ouaga : Les experts des 2 pays en réunion

Publié le lundi 28 juillet 2014 à 00h24min

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4e Conférence du Traité d’Amitié ivoiro-burkinabè à Ouaga : Les experts des 2 pays en réunion

En faveur de la quatrième conférence du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire prévue du 27 au 31 juillet à Ouagadougou, des experts des deux pays tiennent depuis ce dimanche dans la capitale, une réunion pour dégager de nouvelles perspectives dans la coopération bilatérale.

Cette quatrième conférence au sommet du TAC regroupe, outre les experts, les Directeurs généraux et centraux, les Consuls généraux, les Conseillers techniques. Durant deux jours de travaux, les experts auront particulièrement à « passer en revue la coopération bilatérale et arrêter les activités à mener jusqu’à la cinquième conférence.

Les participants devront s’employer à atteindre trois objectifs essentiels

Il s’agira pour les participants de la présente réunion de faire l’évaluation des décisions et recommandations prises lors de la troisième conférence tenue en 2013 à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. En effet, à cette troisième rencontre plusieurs décisions ont été prises, portant notamment sur la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Niamey, l’approvisionnement régulier du Burkina en énergie électrique par la Côte d’Ivoire, la facilitation du transit et du transport entre les deux nations. Concernant ces actions, les chefs de délégation des deux pays que sont Koffi Fana, Directeur de la coopération bilatérale au ministère d’Etat, ministère des Affaires Etrangères de la Côte d’Ivoire, et Pascal Bationo, Directeur de la coopération bilatérale au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale du Burkina, affirment que nombre d’entre elles ont été mises en œuvre. En témoigne l’augmentation de la fourniture d’électricité de 70 mégawatts à 80 annoncée récemment par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè et la diminution du nombre de postes de contrôle à 33 sur le trajet entre les deux pays.

En outre, cette réunion a pour objectif d’imprimer une dynamique nécessaire à l’accroissement des échanges dans les différents secteurs d’intérêt commun. Dans la mesure où des projets d’accords ont été aussi initiés à la troisième conférence sur des domaines tels que la sécurité, l’emploi, la santé, le commerce, les ressources halieutiques, l’enseignement technique et supérieur et la justice. Ce dernier aspect constitue l’un des principaux points d’échanges de la conférence, afin de renforcer la base juridique de la coopération et de l’adapter aux réalités des économies des deux Etats.

« Les espoirs sont énormes »

La tenue de la quatrième conférence « témoigne de notre volonté d’inscrire notre coopération bilatérale dans la durée, tout en la diversifiant », affirme M. Bationo. Faire durer cette coopération pour le bien des populations des deux pays. D’autant que « des projets qui impactent la vie des populations, à l’exemple du projet de construction du réseau routier, ont été initiés, », estime M. Fana. Ainsi, en dehors des accords initiés qui doivent faire l’objet de signature au cours de cette conférence, il y aura aussi « la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation pour que ce ne soit pas des décisions qui restent dans les placards mais qui connaissent des débuts d’exécution », soutient M. Fana. Mais également la finalisation de projets d’accord et programmes de coopération.

Martiale ZONGO

Lefaso.net

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