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ASFA-Y # T.P Mazembé : La chance a fait le reste

Publié le lundi 14 février 2005 à 07h45min

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L’ASFA-Y a cru jusqu’au bout pour cette manche retour des préliminaires de la Ligue africaine des champions.

Face au Tout Puissant Mazembé le samedi 12 février dernier au stade du 4-Août, la vapeur fut renversée (2-0) et l’épreuve fatidique des tirs au but avec son lot de chance, a fait le reste.

Lorsque le trio albitral gambien donna le coup d’envoi de cette opposition, personne ne présageait une issue heureuse pour l’ASFA-Y. Le football décousu dès l’entame de la rencontre rimait avec une probable contreperformance. Le vœu du coach ghanéen des "Jaune et vert", John Eshun n’était pas exaussé. Au lieu que ce soient les visiteurs qui se défendent comme il le prédisait, c’est plutôt l’ASFA-Y qui en subissait. Le TP Mazembé avait lui, un meilleur dispositif sur le terrain.

Un autogoal qui arrive au bon moment

La paire d’attaque de l’ASFA-Y (Moussa Mohamed et Djibril Compaoré) privée le ballons ne faisait pas bon usage des rares qu’elle en a eu.

Le milieu de terrain manquait de leader pour une bonne lecture du jeu, distiller les passes décisives.

Le retour du libéro, Alassane Ismaël n’a pas été une assurance pour la défense "asfasienne".

Celui-ci dernier qui pèche par sa lenteur, faillit provoquer le plus dur (23e mn). Mais le poteau gauche de Abdoulaye Soulama était là pour sauver les meubles. Les deux formations se démèneront ensuite un bon moment sans se créer la moindre occasion franche de but.

A la 37e mn, Moussa Mohamed sur le côté gauche, réussit un débordement. La remise pour Bala Moussa est contrée par Makela Landu qui trompe son gardien. Un autogoal qui arrive au bon moment, et donne un plus psychologique à l’ASFA-Y qui croira jusqu’à la pause.

Une autre paire de match

Les choses iront vite en cette deuxième partie. Juste 1 mn après le coup d’envoi et l’ASFA-Y amorce une descente dans le camp adverse. L’essai de Bala Moussa Traoré fut annulé par la main du capitaine congolais M’Bomboko N’Goy. La sentence est claire : penalty. Brahima Korbéogo ne tremble pas et prend à contre-pied le portier Muteba Kidiaba.

Les pendules étaient remises à l’heure, et il ne manquait plus ce petit but à l’AFA-Y pour obtenir sa qualification. Du coup, la rencontre change de physionomie et on assiste à une autre paire de match.

L’ASFA-Y se métamorphose, domine son adversaire qui procède maintenant par des contres. De qui viendra le salut ? Peut-être de Lassané Baga rentré en cours de jeu. Sauf que peut-être la sortie du véloce Moussa Mohamed (blessé) est venue apaiser le calvaire de la défense congolaise. A 3 mn du temps règementaire, le coach Mulamba Mukeba sentant venir les tirs au but, procède à un remplacement de gardien. Le rentrant Pisco Vuanga, semble-t-il, serait un spécialiste de l’épreuve. On attendait de la voir à l’œuvre lorsque le directeur du jeu Pa Abdou Sarr mit fin à la partie après 3 mn de temps additionnel. Halas ! pour Pisco, (aucun tir repoussé) qui devra attendre l’année prochaine pour prouver sa spécialité d’arrêter les tirs au but l’année prochaine, puisque c’est Soulama et l’ASFA-Y après la deuxième série des tirs au but, qui l’emportent par 5 tirs réussis.

Les protégés de la Princesse Yennega dans l’enfer après la manche aller, signent leur retour. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il reste beaucoup à faire pour le représentant burkinabè s’il veut figurer dans le dernier virage de cette Ligue des champions.

Yves OUEDRAOGO
Sidwaya

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