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La Fondation SUKA au cœur de l’humanitaire

Publié le jeudi 10 février 2005 à 08h46min

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La Fondation SUKA est une initiative de la première Dame du Burkina Faso, madame Chantal COMPAORE. Elle dispose d’un patrimoine mis progressivement à disposition depuis 1999 par la présidente fondatrice.

Ses ressources proviennent des droits d’adhésion et des cotisations des membres, des dons et legs de divers bienfaiteurs, de subventions diverses etc. La Fondation est organisée en Assemblée générale, conseil d’administration, bureau exécutif, et sections provinciales.

Objectifs de la Fondation

Etant une structure humanitaire, elle œuvre à favoriser la défense, la vulgarisation et l’application de la convention internationale des droits de l’enfant par la protection, les actions sociales en faveur de l’enfant en général, des plus défavorisés en particulier, à l’assistance aux malades démunis. La Fondation participe également aux côtés des pouvoirs publics à la création de structures d’éducation en vue de faciliter la réinsertion des enfants défavorisés dans la société.

L’on peut souligner également l’assistance matérielle et médicamenteuse qu’elle apporte aux hôpitaux et aux autres centres de santé, sans oublier aussi le travail de sensibilisation qu’elle mène auprès des décideurs et des populations sur les questions de déséquilibres sociaux notamment celle de l’enfance inadaptée. Autant d’actions dans des domaines aussi variés dont les résultats palpables sur le terrain font la joie des populations et la fierté de la fondatrice qui sait que ses efforts ne sont pas vains.

Les réalisations de la Fondation

Ils sont nombreux, les projets de la Fondation. Alors que les uns sont réalités sur le terrain, d’autres sont en cours de réalisation, certains enfin attendent d’être mis en œuvre.

Des projets déjà réalisés l’on peut citer entre autres la création d’un village d’enfants SOS à Ziniaré, équipé d’un centre social moderne avec salles de jeux, orphelinat et salles de classe ; l’intensification de l’implication de la Fondation dans la lutte contre certaines pandémies et maladies endémiques au Burkina Faso (Sida, IST, Noma etc.) ; l’installation d’une chaire dentaire au niveau de la clinique El Fateh SUKA ; la participation aux campagnes de vaccination ; les allocations de bourses d’études pour filles nécessiteuses, l’assistance en matériels et équipements médicaux à certaines collectivités locales etc.

La participation de la Fondation SUKA au développement socio- économique des populations se passe de commentaire.
Seules les premiers bénéficiaires peuvent en juger, mais ce qui est certain, si la Fondation n’existait pas, il aurait fallu la créer.


Une femme de cœur au cœur de l’action

Généreuse, clairvoyante, dévouée, discrète, ... la première Dame du Burkina Faso l’est en toute hypothèse en tout cas. En effet, malgré ses multiples occupations de mère de famille et de première Dame, elle a su garder une oreille attentive aux souffrances des Burkinabè par ses actions allant dans l’établissement du bien-être.

Les Burkinabè, femmes, enfants, malades du Sida, personnes handicapées et... bénéficient toujours de sa générosité au travers de la Fondation SUKA et autres structures oeuvrant dans le sens du développement tout court. Zoom sur les actions d’une femme engagée au service de la nation toute entière.

« Que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite », nous dit la Bible. Ces paroles bibliques ont, sans doute, marqué de leur sceau la pensée et les actions de Mme Chantal COMPAORE.

Car chaque jour que fait Dieu, des actions discrètes mais salvatrices sont posées à la face du monde. Pas besoin, en effet, de tambours ni de trompettes pour soulager la souffrance de ceux qui sont dans le besoin. Ainsi, les Burkinabè vulnérables sont, au quotidien, affranchis par la mise en œuvre des activités de la Fondation que dirige cette bonne mère nationale. Dans le domaine de la santé, elle assure :
- des dons de tous genres aux hôpitaux du Burkina Faso ;
- la prise en charge médicale des enfants abondonnés ou nécessiteux ;
- la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA par une assistance financière au fonctionnement du village « Hymne aux enfants » à Ouahigouya : encouragement et soutien aux actions de prévention du VIH/ SIDA par des actions d’information, d’éducation et de communication auprès des communautés de base, des écoles.

Le programme de lutte contre le VIH/SIDA reste une des composantes essentielles de l’action de la Fondation SUKA. En effet, dans le cadre de la prévention de la pandémie, un accent particulier est mis sur la participation aux efforts nationaux de lutte contre la pandémie et surtout sur toutes celles visant la transmission mère-enfant du VIH, mieux le programme vise à apporter à ce niveau un renforcement et une vulgarisation des actions de réduction de la transmission mère-enfant. Pour prévenir de façon primaire l’infection chez les femmes enceintes, sa fondation a formé les agents de la clinique El FATEH/SUKA dans le conseil et le dépistage et mis en place une équipe PTME et, un plateau technique adapté au dépistage.

Que dire de la participation de Madame COMPAORE. Si tant il est vrai que la première Dame du Faso mène des actions fort encourageantes auprès des autorités sanitaires en matière de vaccinations contre les maladies infantiles telles que la poliomyélite, la rougeole, le tétanos et autres, il en est de même pour des actions entrant dans le cadre du bien-être des enfants à travers la lutte contre le Noma dont sont victimes de nombreux enfants. Par ses bons soins, un village pour enfants d’une valeur de plus de 500 millions de F CFA est en chantier à Ziniaré dans l’Oubritenga pour les orphelins du Sida et autres enfants en situations difficiles.

Les actions de la première Dame n’ont pas occulté le volet social. Sur ce plan, elles sont également nombreuses : dons d’aliments divers aux sinistrés (rapatriés de la Côte d’Ivoire), construction de points d’eau, équipement en moulins en faveur des villages... de construction d’un CEG à Koubri localité située à 25 km au sud de Ouagadougou, garderie d’enfants construite à Boussé dans la province du Kourwéogo, appuis divers aux associations des parents d’élèves, bourses et appuis divers accordés aux filles en difficultés. Les programmes de la Fondation SUKA touchent également à la correction des inégalités Homme/Femme.

En effet, en plus de son soutien louable et constant au ministère chargé de la Promotion de la femme, il est logique de noter d’autres actions en faveur de la femme burkinabè telles que l’implantation de maisons des femmes à travers le pays, voyages d’affaires au bénéfice des femmes à l’étranger, mobilisation des femmes pour une participation effective au processus de développement. Et des actions sont organisées en direction des jeunes filles pour renforcer leur succès et leur maintien dans le système scolaire, la lutte contre les violences faites aux filles dans tous les domaines, notamment l’excision, le harcèlement sexuel.

Autant de combats qui amènent certains à dire que la première Dame oublie son bonheur pour faire celui d’autrui. Mais pour ceux qui la connaissent, disent qu’elle trouve réellement son bonheur en servant autrui.

Par Frédéric ILBOUDO
L’Opinion

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