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Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

Publié le mercredi 11 juin 2014 à 00h16min

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Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

« L’alternance » étant au Burkina Faso, selon lui, à risques, Hermann Yaméogo milite en faveur d’une « transition » (cf. LDD Burkina Faso 0416/Jeudi 29 mai 2014). Qui, selon la classe politique au pouvoir, devrait être organisée dans le cadre d’un référendum constitutionnel. Prétexte à la mobilisation de l’opposition. Ce que déplore Hermann. Qui juge qu’il y a d’autres sujets de préoccupation.

« L’article 37, le Sénat et le référendum sont des questions politiques qui n’ont pas d’incidence dans le panier de la ménagère, par contre celles relatives au salaire, à l’emploi, à l’éducation, à la santé, aux femmes, aux jeunes… sont des problématiques essentielles qui peuvent connaître des engagements de traitement structurel à la faveur de la crise ». « Pour terminer, dit-il, depuis la IIIè République, nous sommes pour la limitation du mandat présidentiel. Mais légalistes et républicains, nous reconnaissons que la Constitution* n’interdit pas la révision de l’article 37 […] Refuser la mise en place du Sénat, le recours au référendum, la révision de l’article 36 et l’article 37, cependant que ces points ne sont pas interdits par la Constitution tout au contraire, puisque leur articulation est constitutionnalisée, est une rébellion à la Constitution » . Alors que l’opposition affirme refuser le recours au référendum, Hermann, qui ne manque jamais de faire référence aux expériences « gaullistes » en la matière, rappelant que Charles De Gaulle a perdu le pouvoir à l’issue d’une telle consultation en 1969, pose la question : « On est dans quel système alors ? Ou on est en démocratie ou on ne l’est pas. Si nous sommes en démocratie, c’est le peuple qui décide ».

Hermann, quant à lui, prône une « transition constitutionnelle ». Avant d’expliquer ce qu’il entend par là, revenons sur sa conception de la démocratie. Et, tout d’abord, sa vision du monde contemporain. « Je trouve qu’il y a une complexification des données de la vie politique, économique et sociale actuellement dans tous les pays du monde. Ce n’est pas dans l’individualisme, ni dans la compétition libérale effrénée que l’on peut régler ces problèmes qui vont se renforçant. C’est plutôt en développant la solidarité, en allant vers ce qui nous unit. Le consensus est une obligation historique sans laquelle les Etats vont aller s’affaiblissant ».

« Consensus », le mot est lâché. Hermann en fait « un indicateur de bonne gouvernance » . Même si, dit-il, « c’est vrai que pour le Mali, l’expérience n’a pas été des plus heureuses » . C’est qu’Amadou Toumani Touré, qui l’avait érigé en mode de production politique en faisant l’impasse sur le rôle des partis, avait permis « une dérive du consensus vers l’unanimisme […] Or, au Mali, c’est l’unanimisme qui a tué la différence ».

Cette « démocratie consensuelle » qu’il appelle de ses vœux doit s’exprimer, selon lui, dans le cadre d’un gouvernement du « Front républicain ». Il s’agit, explique-t-il, de « tenir compte des nouvelles réalités et donner une meilleure cohérence politique à l’organe gouvernemental pour les grands combats déjà sur le chantier ». Il ajoute qu’il y pense depuis l’avènement du « Front populaire », à la suite des événements du 15 octobre 1987. Il dit même qu’il n’est pas le seul à y penser et cite Me Toussaint Coulibaly, de l’UPR, Juliette Bonkoungou, Soumane Touré, Ram Ouédraogo… Si ce « Front républicain » n’a pas pu être institué en 1987 c’est du fait de la résistance de l’ODP/MT (le parti « présidentiel » d’alors) qui considérait qu’il n’apportait « pas de valeur ajoutée » au « Front populaire ».

Hermann nous explique que « d’une certaine manière, le Front républicain, tout comme la FEDAP/BC**, contrariaient la manifestation d’ambitions arrivées à échéance » . Est-ce le cas aujourd’hui ? Non, nous affirme Hermann qui dit que le récent départ des nomenklaturistes du CDP (qui a pris la suite de l’ODP/MT) a « créé un espace qui a eu l’effet d’un appel d’air » qui a aspiré « tous ceux qui, au-dedans comme au dehors, étaient favorables à l’union autour de la résolution des grands enjeux collectifs » et qui, du même coup, « se sont retrouvés ». C’est, ajoute Hermann, qu’il « est clair que tous ceux qui sont partis étaient des présidentiables, des gens sur qui il [Blaise Compaoré] aurait pu compter pour faire cette transition […] Peut-être qu’ils ont été trop impatients. C’est vrai que la propension du chef de l’Etat à travailler dans le silence, qui est proverbiale, a rongé leurs nerfs et eu raison de leur endurance à supporter le déficit de communication » . Pas sûr que Roch, Salif, Simon et les autres apprécient ce commentaire acerbe d’autant plus que Hermann enfonce le clou : « Je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur la cristallisation de la demande d’alternance au sein d’un même parti politique au pouvoir. L’alternance est généralement une revendication de l’opposition ».

Pour Hermann, le départ de la troïka des nomenklaturistes créé un problème. Non pas du fait de la création du MPP et de son basculement dans le camp de l’opposition mais en changeant la donne au sein du CDP. « Ce n’est pas en un an, explique-t-il, que le président peut trouver les hommes et les circuits qu’il faut pour assurer une transition qui préserve les institutions, la paix sociale, voire sa propre personne » . C’est donc pourquoi il se « prononce pour une transition constitutionnelle pour ne pas uniquement régler la question de l’article 37, mais aussi celles intéressant le Sénat, le référendum, la nature du régime, la peine de mort, le choc environnemental » . La boucle est bouclée. Enfin presque car il ajoute aussitôt : « La transition constitutionnelle emporte, si besoin, prolongation de mandat ».

Deux ans de « rab ». C’est ce que propose Hermann Yaméogo. C’est ce qu’avait souhaité, également, Mamadou Tandja à Niamey, propulsant massivement les Nigériens dans la rue et rapidement l’armée au pouvoir. A la question de savoir pourquoi cette « transition » ne pouvait pas s’exercer dans le cadre du temps restant jusqu’à la présidentielle de novembre 2015, Hermann dit qu’il y a « un risque à insérer la transition dans ce délai qui est un délai normal, un délai constitutionnel ». Il ajoute : « Qu’est-ce que ça coûte deux ans, si après on a la tranquillité, si on a une transition qui préserve la sécurité au Burkina Faso ? » ; tout en assurant : « Maintenant, il faut craindre que les prétentions ne soient plus à minima », autrement dit les deux ans pourraient être extensibles (les débordements constitutionnels, la Côte d’Ivoire en a été la démonstration, sont toujours des risques). Il dit encore, à ce sujet (et cela pourrait aussi s’appliquer à la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo au lendemain des accords de Marcoussis) : « L’expérience montre qu’il ne faut jamais, humiliation à l’appui, acculer un homme dans ses derniers retranchements surtout quand il a encore la réalité du pouvoir d’Etat entre les mains ».

* Hermann Yaméogo révèle que lors de la rédaction de la Constitution de la IVè République, à laquelle a participé le parti qu’il avait créé, le Mouvement des démocrates progressistes (MDP), il y a eu blocage pendant quinze jours sur l’article 37. L’ODP/MT voulait un mandat présidentiel de sept ans indéfiniment renouvelable tandis que le MDP voulait un mandat de cinq ans renouvelable une fois. C’est Blaise Compaoré qui, selon Hermann, a tranché : un mandat de sept ans renouvelable une fois. Par la suite, la limitation sera levée et ne sera rétablie qu’à la suite de « l’affaire Norbert Zongo » dans le cadre du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques. Ce sera une exigence de l’ADF/RDA qui, dit Hermann, ne suscita pas l’intérêt des autres participants qui se « cantonnaient à la lutte contre l’impunité ». Il ajoute que son parti n’a pas pu obtenir, cependant, le verrouillage de l’article 37 en le déclarant constitutionnellement non révisable du fait du laxisme des autres partis politiques qui ont participé, tardivement, au débat du « Collectif ».

** Hermann Yaméogo dit du FEDAP/BC qu’il est une « sorte de fortin pour amortir le grand choc à venir ». Rappelons que le FEDAP/BC – Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré – animé par le frère du chef de l’Etat, François Compaoré, se veut un rassemblement de non-militants issus de la « société civile » mais tend à être, de plus en plus, une composante du CDP.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 10 juin 2014 à 19:38, par Uncitoyen En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Ah bah ! Hermann zigzague dans son raisonnement comme dans son parcours politique. Impossible de le suivre.

  • Le 10 juin 2014 à 19:59, par Omed En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Mr Béjot,l’heure est très grave actuellement ;donc évitez de nous pomper l’air avec les cv de comediens,clowns et autres plaisantins.Vive le changement.A bon entendeur,salut.

  • Le 10 juin 2014 à 23:10 En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Contre vérité à propos de l’article 37. Rappel : le débat à la Maison du Peuple la limitation ou non du mandat présidentiel a opposé deux personnes que je ne peux oublier : l’abbé Paul Ouédraogo et Salif Diallo. Il y avait bien sûr d’autres intervenants. C’était épique et la décision finale a été prise de limiter les mandats à 2

    • Le 11 juin 2014 à 07:34, par Omer En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Moi ce qui m’enerve c’est que c’est notre argent qu’on prenne pour commander des articles à ce M.BEJOT. Quand il vdécrit le parcours d’un âne, si tu n’est pas un peu averti tu croira à la description d’un lion.

      • Le 11 juin 2014 à 20:18, par pioyipo En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

        Omer tu as vu juste ça commence à nous énerver il y a trop de contre vérités dans cet écrit, à l’avènement du front populaire il n y avait pas d’UPR le pauvre Toussaint COULIABLY était un simple agent de liaison d’un Huissier Me DAO. Ensuite il était militant de l’APEL de Mme TAMBOURA/SAMA.

        Le récit contient beaucoup de contre vérité comme le premier dans lequel on voulait faire passer l’idée que c’est Blaise qui sauvé Maurice YAMEOGO du peloton d’exécution.

    • Le 11 juin 2014 à 10:17, par historien En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Anonyme je suis desolé en quoi c’est faux ? vous pouvez pa ventre en l’air comme ca dire c’est faux donnez votre version encore qui vous etes cqché y’a pas de risque si cen’est a votre honneur avant votre reactions jevoudrai rappeler que c’est Arsène Yé qui dirigé la commission,El hadj amadou dabo alors mandaté par Hermann Yameogo Soumane touré et même salif et roch vivent si le faso.net peut les toucher pour savoir la verité...c’est trop facile a la fin merde !!

  • Le 10 juin 2014 à 23:45, par YIRMOAGA En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Me Herman est un non évènement à présent qu’il n’a plus de militants, il faut bien qu’il survive ? J’ai à faire un bref rappel comment Maurice son defunt père a trahi pour se retrouver avec le RDA de OUEZZIN COULIBALY ? A la mort de OUEZIN, il a exhibé un document manuscrit et signé de la main de OUEZIN (malade) invitant le parti à faire confience à MAURICE pour que le parti conserve la MAjorité.Ainsi, à la proclamation de l’indépendance, ce fut le traitre MAURICE qui lisa la proclamation.MAURICE devient le 1er président de la HV.Herman croit rééditer cet exploit par la ruse,la trahison en allanr de tous les côtés,croyant rencontrer le jacpot ? Me, célà n’est plus possible.Les historiens pourront dévéloper la stratégie des YAMEOGO plus que relaté ici.

    • Le 11 juin 2014 à 08:02, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      - YIRMOAGA, tu es fort ! Merci de rappeler ce pan de l’Histoire à HERMANN qui ignore jusque-là qu’on en a marre de lui au Burkina Faso. Rien qu’à le voir je me met le doigt dans la gorge pour vomir !

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 11 juin 2014 à 09:04, par Raina En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Je crois que tu ne connais pas assez Me Hermann Yaméogo, sinon tu allais savoir qu’il n’est pas obsédé par le pouvoir. Apres le coup que Gilbert l’a fait à l’ADF, il a disparue de la scène politique avant de refaire son apparition quand besoin exigeait. Il a encore pris le devant de la scène politique parce que situation oblige. En réalité Me Hermann est un patriote, il revient chaque fois que le pays a besoin de lui.

    • Le 11 juin 2014 à 11:11, par Kontougni/"Nous-pas-bouger" En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      YIRMOAGA, en fait, si j’avais un conseil à donner à Me Hermann et au journaliste ce serait, pour le premier, de se retirer de l’engagement dans la politique partisane et d’observer une position de neutralité pour pouvoir se reconvertir en politologue (moyen objectivité). Quant aux journaliste, ils feront mieux d’arrêter de parler de ce monsieur qui n’est rien d’autre que l’exemple-type du triste politicien errant, parasite très nocif du débat et de l’espace politiques burkinabè. il ne sait plus distinguer le bien du mal, même pour ses vrais intérêt et sa dignité.

    • Le 11 juin 2014 à 11:15, par Kontougni/"Nous-pas-bouger" En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      YIRMOAGA, en fait, si j’avais un conseil à donner à Me Hermann et au journaliste ce serait, pour le premier, de se retirer de l’engagement dans la politique partisane et d’observer une position de neutralité pour pouvoir se reconvertir en politologue (moyen objectivité). Quant aux journaliste, ils feront mieux d’arrêter de parler de ce monsieur qui n’est rien d’autre que l’exemple-type du triste politicien errant, parasite très nocif du débat et de l’espace politiques burkinabè. il ne sait plus distinguer le bien du mal, même pour ses vrais intérêt et sa dignité.

  • Le 11 juin 2014 à 00:24, par Lucie Kaboré En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Ce monsieur s’est lui meme brulé les ailes. C’est peut etre un beau faiseur de phrases mais un piètre analyste politique et un opportuniste sans vergogne. Il fait partie de la pire espèce en politique, pret à tout pour exister, quitte à trahir. Me fait franchement vomir.

  • Le 11 juin 2014 à 04:25, par Lucie Kaboré En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    D’ailleurs, la justice (si tant est que cette institution existe encore au Faso) gagnerait un peu à fouiner du coté du décès plus que suspect de son épouse.

  • Le 11 juin 2014 à 07:44, par Alexio En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    "Une alernance est generalement une revendication de l Opposition"Me Hermann, je ne suis pas d accord avec vous. L alternance dans sa simplicite est un noble passation de service a toute entite regissant le meme rolle qu une entreprise.Les Etats-Unis la premiere puissance mondiale et democratique ont taille leur Constitution fondamentale intouchable,qui est renouvelable Qu une seule fois. Donc ici , ne parlez pas de Gaule comme comparaison. De Gaule n est pas arriver au pouvoir via un coup d Etat. Seul en Afrique les Presidents bafouent leur constitution pour mourir au pouvoir,pour echapper a toute pursuite liee a leur malgerance gouvernementale. Les crimes de sang non elucides.Les transactions financieres fantomes dans les paradis d impots a l exterieur du pays.

  • Le 11 juin 2014 à 07:45, par slt à tous En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Maurice le mort vivant de la scène politique ! il y’a 2 familles au BF qui ne pourront jamais sopposer à Blaise : les YAMEOGO de Maurice et les Ouedraogo de Gérard.

  • Le 11 juin 2014 à 07:59, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    - Me HERMANN, est-ce que tu sais que les burkinabè ont vraiment marre de toi ? Est-ce que tu sais que les burkinabè en ont assez de tes interventions hypocrites ? Est-ce que tu sais HERMANN que les burkinabè te considèrent comme un traître et que tu ne peux plus convaincre quelqu’un dans ce pays ? HERMANN, est-ce tu sais que dans ce pays on sait tous que tu joues à l’équilibriste pour avoir des miettes ? Alors fout-nous la paix en fin de compte !! HERMANN, ton étoile s’est éteinte depuis longtemps et demande au charlatan de ton village que te le confirmera !!! Tu la fermes !!!! Y en a marre de toi maintenant !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 11 juin 2014 à 10:47, par Badris En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Merci pour toutes ces analyses justes, objectives et sans démagogies sur cet homme que je m’interdit même de prononcer son nom. Il a rater le train des grands hommes de ce pays.
      Prostitué politique, sans état d’âme il est prêt à précipiter Blaise COMPAORE et le Burkina dans le feu et le sang en le bernant comme le Pasteur de GBAGBO qui le rassurait jusqu’à la dernière minute que YA RIEN EN FACE et que DIEU n’a pas encore décidé de la fin de son règne.
      Mais croyez moi il sera dans un prochain hypothétique gouvernement comme Ministre d’État même sans porte feuille. De toute façon se serait sa dernière tentative si jamais ils forcent la tenue de cette charogne de referendum. Restons imperturbables et vigilants.

    • Le 11 juin 2014 à 11:21, par le soucieux En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      La politique n’étant pas une science exacte on peut comprendre les errements de maître Hermann qui ont contribué à anéantir ses ambitions politiques. Quoi de plus normal car un homme politique sans ambitions politiques n’est qu’un fossoyeur de la démocratie."l’expérience montre qu’il ne faut jamais ,humiliation à l’appui, acculer un homme dans ses derniers retranchements surtout quant il a encore la réalité du pouvoir d’Etat entre les mains". Kôro Hermann, Si Blaise Compaoré est acculé c’est parce qu’il veut justement abuser de ce pouvoir d’Etat au delà de son mandat constitutionnel après 2015.Le pouvoir on ne l’est pas indéfiniment et ce pouvoir c’est l’ensemble du peuple qui le donne Vous qui gravitez autour du président vous ne l’aider pas, vous le dresser plutôt contre une partie de son peuple .

    • Le 11 juin 2014 à 11:55, par baiisiida En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Hermann veut manger ; il parle pour qu’on lui serve à manger c’est piteux qu’à son âge l’égoïsme sacrifie les intérêts du peuple sur l’autel du plat servi

    • Le 11 juin 2014 à 12:15, par SING En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Aucun charlatan à koudougou ici ne va l’aider.bien qu’il soit un frère nous avons mare de lui depuis qu’il a vendu son âme au diable. un vrai koudougoulais ne pacte pas avec le clan COMPAORE, C’est même une insulte à ces milliers d’hommes et femmes de notre ville.Il y a des gens au FASO qui ont la mémoire courte, mais très bientôt nous allons leur rafraîchir la mémoire.

    • Le 11 juin 2014 à 12:47, par YIRMOAGA En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Un petit rappel pour la jeunesse. Maurice était militant MDV avec Gérar Kango,et Cne DAURANZE.OUEZIN RDA avec JO WEDER etc. Le RDA était en ballotage avec le MDV, une voix de différence. Maurice a trahi le MDV pour donner la Majorité au RDA de OUEZIN. Aussitôt tombé malade, OUEZIN fut évacué. Après que MAURICE lui a rendu visite, à son retour, les choses ont commencées à tourner en faveur de lui MAURICE. Mais ls JO WEDER ont commencé à douter. Juste à la mort de OUEZIN, MAURICE exhiba le fameux manuscrit faisant foi de la signature de feu OUEZIN. Le RDA, pour ne pas perdre de nouveau la Majorité, s’est vu obligé de considérer la fameuse volonté du manuscrit. Maurice, nouveau venu au RDA se retrouve aux commandes. sinon que Gérard a rejoint le RDA plus tard. Voilà la traitrise de MAURICE qui l’à porté au pouvoir.Par la suite ce fut la chasse aux leaders. etc....?Me HERMAN croit fermement à cette facilité pour accéder.......?

    • Le 11 juin 2014 à 13:48, par DABIRE En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Mon frère !! pardon là !! on est tout de même pas en bagarre !! tu es trop intolérant !! moi je vous invite à critiquer les idées des gens et non leurs personnes. Tu l’insultes, tu craches sur lui, il t’a fait quoi ? ça ressemble à de la haine et moi je ne cautionne pas cela car ça prépare à la guerre !! soyons de vrais Burkinabè qui sont tolérants, qui acceptent la différence et qui savent que le pays appartient à tout le monde et que nul ne peut se revendiquer la propriété à lui seul.
      Juste pour calmer certains débordements !!

    • Le 11 juin 2014 à 14:40, par sittingbull En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Cher monsieur koro yamyele,vous qui n’avez d’existence que par l’anonymat des fora, et qui sans aucun doute n’aurez jamais le courage de vous assumer publiquement, lorsque je me rend compte de la haine avec laquelle vous bavez sur Me Hermann Yameogo, je finis par me dire que cet homme a forcement quelque chose de bien,sinon il ne retiendrait pas votre attention au point que vous frôliez l’apoplexie en voulant coûte que coûte le salir. Mon Dieu, mais quelle haine !!! Quelle haine !!! Monsieur Koro Yamyele, mettez de l’eau dans votre vin, sinon votre propre haine vous détruira. Entre un homme qui a le courage d’afficher publiquement ses opinions et vous qui ne pouvez dépasser la couardise de l’anonymat, qui croyez vous que l’histoire retiendra comme ayant été le plus utile à la démocratie et à son pays ? Certainement pas vous.

    • Le 11 juin 2014 à 15:01, par Lucie Kaboré En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

      Merci Koro Yamyélé, bien dit !

  • Le 11 juin 2014 à 11:47, par ousmane En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    C’est encore le même YAMEOGO Herman qui a trahi le collectif dans la lutte contre l’impunité suite à l’assassinat de Norbert ZONGO.
    Il est vraiment difficile voire impossible de trouver un seul acte en faveur du progrès de la démocratie au Burkina à l’actif de ce Herman. A chaque fois, c’est lui qui trahi en faveur du régime.
    Le peuple te connait assez pour avoir souffert de tes actes.

  • Le 11 juin 2014 à 12:31, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    - LUCIOLE ne joue pas à l’ignorante quand-même ! je fais les louanges de Mr. Blaise COMPAORÉ, celà ne veut pas dire que je le soutiens dans l’erreur de telle sorte qu’il aille se brûler les ailes. Moi je suis sincère dans mon soutien à BLAISE car il ne s’agit pas d’un soutien intéressé et tubdigestiviste comme le tien ou de celui de Hermann !!! Voilà pour toi si tu ne comprends rien jusque-là dans mon soutien à Mr. Blaise COMPAORÉ, soutient du reste intacte si tu veux le savoir, mais celà ne m’autorise pas à jouer au griot et à l’induire en erreur comme vous les réliques et faux CDPistes aux abois êtes entrain de le faire actuellement. Justement il est temps que Mr Blaise COMPAORÉ sache vraiment que ce sont ses vrais amis qui ont quitté le CDP en lui laissant avec des Jihadistes politiques irrédentistes margouillats dont les seuls ventres les intéressent et non Blaise lui-même qu’ils utilisent comme parapluie pour demeurer à l’ombre fraîche et bienfaisante de l’impunité, des magouilles et autres gros détournements. Et puis rien ne te prouve que moi Yamyélé je ne dîne pas avec lui à table ! Ou bien ? Farfelu-là !!!!
    NB :
    WEBMASTER, excuse-moi et pardonne-moi de t’avoir mal parlé sur l’autre article. En fait je me suis trompé d’article. L’Erreur étant humaine, je te demande vraiment de me pardonner. Merci d’avance à toi.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 11 juin 2014 à 14:05, par Lifak Lama En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Cet Herman Yaméogo est vraiment pire que tout ce que j’imaginais !!!, Un opérateur politique qui fait de du business politique ! lamentable !!!

  • Le 11 juin 2014 à 14:45, par l’éclairé En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Quelqu’un qui se dit bandit à 50 ans était certainement délinquant jeune. De toute façon quand le pouvoir va revenir au peuple il sera exécuté publiquement les premières heures avec les Compaoré, car il n’est qu’un ennemi sérieux. Soutenir Blaise c’est cautionner l’assassinat de Norbert Zongo, Dabo Boukary, Thomas Sankara,Nebié Salifou, les centaines de personnes que Blaise a fait enterrer.

  • Le 11 juin 2014 à 16:41, par cequejenpense En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Blaise Compaoré, les CDPistes, les mouvanciers, les frontistes. Vous dites tous que le Burkina est une démocratie. Vous dites aussi que le Burkina est un pays où il y a la paix et l émergence (est à 2 pas). Dans une democratie qui se porte bien, on ne change pas les lois encore moins la constitution pour les seuls intérêts d un individu et de son clan. Dans une democratie qui se porte bien, on va aux élections au moment prevu par la loi sans demander une transition, un bonus. Pourquoi fera t-on cette faveur à Blaise pour jouer ensuite au boulanger de la lagune Ebrié ? Meme s il est de bonne foi, pourquoi lui donner le temps de préparer un successeur apres 30 ans de pouvoir sans partage ? Il a eu assez de temps pour le faire. Mais helas, il n y pensait meme pas. Si vous etes honnête, pourquoi ne demandez vous pas une telle faveur à Blaise au profit de l opposition en demandant une election anticipée ? Je pense que meme si certains opposants invite au respect du mandat d autres sont impatient d aller aux élections.

    Dans un pays où il y a la paix comme tous ceux cités plus haut avancent, on a pas peur d une alternance, en tout cas lorsqu on ne se reproche rien. La paix au Burkina n est pas un exploi de Blaise tout seul. Avant lui il n y a pas eu de guerre au Burkina Faso. Et comme disait l ex président ghanéen Rawling, il y a une opposition civilisée au Faso. Cette opposition republicaine est aussi et surtout pour quelque chose à cette paix du pays des hommes intègres. La société civile et chaque citoyen y est pour quelque chose. Le mérite revient donc à chaque Burkinabé. Les transitions sont pour les pays en conflit ou sortant d un conflit. Respectons notre article 37 et parlons des autres défis à relever.

  • Le 11 juin 2014 à 19:10 En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    au jour du jugement du peuple Herman sera pendant haut et cours ainsi que les compaores

  • Le 11 juin 2014 à 23:07, par jo En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    je suis fonctionnaire et je dois aller en retraite en 2015, Herman Yameogo je vous prie de bien vouloir entamer une médiation auprès du ministre de la fonction publique et de tous mes responsables et collègues afin de me permettre de travailler encore 02 ans pour que je puisse couvrir ma retraite.
    je jure sur l’honneur de travailler de tout coeur et d’apporter plus que j’ai fais ces 27 années. Maitre je sais que vous y parviendrez, vous qui offrez "un lenga" à certaines personnes

  • Le 12 juin 2014 à 00:10, par Msaamba En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Ah..Si vous saviez combien Me Hermann profite de l’affaire Norbert Zongo ; vous ne demanderiez plus de quoi il vit. Il suffit de suivre les choses au sect 8, dans la villa de l’UNDD. Ce qui manque vraiment aux Burkinabe, c’est la fermeté et l’honnêteté. Hermann, mange et tais-toi.

  • Le 12 juin 2014 à 09:14, par l’autre sankara En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    vous etes l’homme de la situation car vos propos ont toujours traversés le temps. c’est cela l’homme politique.

  • Le 12 juin 2014 à 09:23, par l’autre sankara En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    l’homme du consensus a toujours un raisonnement inattaquable. courage car c’est une question de temps l’histoire vous donnera raison.

  • Le 12 juin 2014 à 09:25, par l’autre sankara En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    ahh qui dit mieux ? merci président pour cet enseignement

  • Le 12 juin 2014 à 09:28, par l’autre sankara En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    il faut vraiment lire cet article pour comprendre que hermann a bien animé la vie politique du burkina

  • Le 12 juin 2014 à 09:30, par l’autre sankara En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    l’homme du pacte transversal dans cet article se bat pour le social des burkinabé. merci hermann

  • Le 12 juin 2014 à 10:06, par la reine En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    Mr Herman vous ne pouver plus convaincre personne sinon votre famille seulement.Ce qui est dramatique c’est vous entrainez des jeunes comme Dieudonne Bakouan du PJD qui etait sur la bonne voie dans vos errements.Si te plait prends ta retraitre politique Mr Yameogo si mieux pour toi

  • Le 12 juin 2014 à 11:04, par l’As Noir En réponse à : Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, un « survivant » avec des « bleus à l’âme » (2/3)

    mr bejot,ce que herman pense n’intéresse même pas 0,001% de la population burkinabè.si vous pensez que les déblatérations de herman ont une quelconque valeur de référence vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.cependant si vous êtes payés pour pondre ces chiffons de papier sans intérêt et que votre dignité ne vous en empêche pas,bon courage ! la référence au général De Gaulle me rappelle les propos d’un de nos minables ministre parvenus et transpirant d’arrogance qui disait avoir 3 modèles dans sa vie:François Mitterand,houphouët boigny et blaise compaoré ! heureusement que le train s’arrête en 2015.

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