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Les journalistes culturels chez le président du CSI

Publié le jeudi 10 février 2005 à 08h47min

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Le Bureau exécutif de l’Union des journalistes et communicateurs culturels du Burkina (UJCB) a été reçu en audience le 03 février 2004 par le président du CSI, M. Luc Adolphe Tiao.

Le président de l’Union, M. Boureima Djiga de la Rnb était accompagné du secrétaire à l’information, M. Ali Kabré de Ouaga Fm et du trésorier adjoint, M. Salam Compaoré de L’Hebdomadaire du Burkina. L’objet de la visite était de présenter officiellement l’association et de demander conseil et soutien à l’institution dont l’une des attributions est la promotion de la culture burkinabè.

En réponse, le président du CSI a affirmé qu’une telle structure trouve sa place dans le paysage médiatique national et le rôle des journalistes culturels est capital dans la protection et la promotion des identités culturelles. C’est pourquoi, le président Tiao a émis le vœu de voir les membres s’engager résolument dans l’association où la cohésion, la compréhension et la concertation permanente doivent prévaloir.

Le CSI et l’UJCB ont du reste, des missions convergentes en terme de valorisation du patrimoine culturel burkinabè et l’institution lui apportera dans la mesure de ses moyens, son soutien dans l’accomplissement de celles-ci. M. Djiga a soumis au président du CSI un projet qui vise à éditer un répertoire des journalistes et animateurs culturels du Burkina afin de leur permettre d’être joignables plus facilement. Ce document qui fera un état des lieux, comprendra notamment les critères de définition du journaliste culturel, les différentes émissions et rubriques culturelles dans les médias nationaux.

Les deux parties se sont appesanties sur l’importance d’un site Web pour le renforcement de la visibilité de l’association qui, en rappel, a vu le jour le 10 décembre 2004 à Bobo-Dioulasso. C’était au cours d’un atelier, organisé par le PSIC et dont l’objectif était de renforcer les capacités des journalistes et communicateurs culturels à analyser et à promouvoir les productions musicales du Burkina Faso.

D’importantes décisions sur « La Voix du Passoré » et radio Pulsar

Le collège des conseillers s’est réuni en session ordinaire le lundi 7 février 2005 dans les locaux du Conseil supérieur de l’information sous la présidence de monsieur Luc Adolphe Tiao. Le conseil s’est penché sur plusieurs dossiers dont ceux relatifs à radio Pulsar , la Voix du Passoré, le renouvellement de la convention avec Radio France internationale (RFI), avec des projets d’extension.

Du dossier Pulsar

Les conseillers ont examiné la situation de radio Pulsar où un conflit opposant les associés de cette radio a conduit le procureur du Faso à mettre sous scellé la station 94.8 pour prévenir toute trouble à l’ordre public. Cette situation a donné lieu à une rencontre entre 1e Conseil supérieur de l’information et le procureur du Faso . A l’issue des échanges le CSI a pris une décision de suspension de l’autorisation d’exploitation de la fréquence 94.8. Ce qui entraîne la fermeture temporaire de la radio.

Du dossier "La Voix du Passoré"

Passoré » Le dossier qui a été ensuite examiné est celui de la radio « La Voix du Passoré ». Le CSI a été interpellé sur des dérives constatées sur ses antennes relativement à l’actualité politique à Yako. Le conseil a examiné le rapport de la mission qui y a été dépêchée et au regard de la gravité des faits, a adressé un avertissement. Tout manquement à cette décision entraînera la suspension de l’autorisation d’exploitation.

Au regard de la situation qui prévaut au niveau de certaines radios compte tenu du contexte politique de l’année 2005 le conseil entreprendra des tournées dans les provinces et rencontrera incessamment les directeurs. Par ailleurs le conseil a examiné une demande de transfert de la radio « La Voix du Passoré » de Yako à Gourcy. Après analyse du dossier le CSI n’a pas donné une suite favorable à la demande.

Le département de la Communication
et des Relations publiques

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