Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
Présent dans notre pays pour la préparation de la 4e Conférence au sommet du TAC, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et son homologue burkinabè Luc Adolphe Tiao ont eu plusieurs séances de travail, dont une brièvement consacrée aux échanges avec la presse, à la suite d’un cérémonial ayant relaté la vie de ce Traité vieux de six ans. C’était le 22 mai 2014 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, à Ouagadougou.
En rappel, il y a seulement quelques jours - les 15 et 16 mai 2014 – des experts de la Côte-d’Ivoire et du Burkina Faso ont eu une réunion de travail à Ouagadougou sur la mise en œuvre du Traité d’amitié et de coopération (TAC) qui lie les deux pays depuis 2008. Et ces jours-ci, ce sont les Premiers ministres des deux pays, qui en font pareil pour préparer la 4e Conférence au sommet de ce Traité.
En attendant, la cérémonie du jour a permis d’en savoir sur l’évaluation d’étape des décisions et recommandations prises lors de la 3e Conférence du genre, tenue à Yamoussoukro le 30 juillet 2013. De cette évaluation, l’on retiendra en effet, que le projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou a connu un progrès, avec la validation de son rapport économique provisoire de l’étude de faisabilité, et l’achèvement de l’évaluation des offres des études techniques détaillées. Mais l’heure est encore à l’identification et à la mobilisation des bailleurs de fonds pour la réalisation de ce gigantesque projet routier qui coûtera, à en croire le Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao, environ mille milliards de francs CFA. A cet effet, les yeux sont rivés sur les pays du Golfe, a laissé entendre M. Tiao.
Dans le même registre d’infrastructures de transport, il ressort en outre que des concertations relatives au projet de réhabilitation et d’extension du chemin de fer Abidjan-Kaya, fixent sur le démarrage effectif des travaux en août 2014. Ce chemin de fer devra continuer à Tambao pour faciliter l’exploitation d’un « important gisement de manganèse » qui a été exploré depuis une cinquantaine d’années dans cette partie du Sahel burkinabè. C’est du moins, la précision qu’a apportée Luc Adolphe Tiao.
En matière d’électricité, ce sont 70 MW qui sont servis au Burkina par la Côte-d’Ivoire. Et cette offre d’énergie électrique pourra, courant 2014, passer à 80 MW. C’est en tout cas, la promesse faite par les autorités ivoiriennes présentes à Ouagadougou.
Signalons qu’avant cette séance d’échanges, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncun a visité au cours de la matinée, le salon des métiers à Saaba dans la périphérie de Ouagadougou, et le centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré.
Pour la Conférence à venir et qui examinera 26 projets d’accords, Luc Adolphe Tiao relève que les séances de travail tenues avec son homologue ivoirien, augure d’une bonne Conférence en juillet 2014. Toutefois, prévient-il déjà à l’attention des autorités de Côte-d’Ivoire, « Il nous faut prendre la pleine mesure des efforts à consentir pour la mise en œuvre effective des différents accords signés dans les domaines pertinents de notre coopération ». Et d’ajouter, « C’est le lieu pour moi de renouveler l’attachement de mon pays à la mise en œuvre effective de toutes les recommandations issues des conférences au sommet du TAC et réaffirmer l’engagement du gouvernement burkinabè à ne ménager aucun effort pour jouer sa partition pour l’atteinte des objectifs du TAC ».
Fulbert Paré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 23 mai 2014 à 05:31, par rahimane En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
bonne cooperation
Le 24 mai 2014 à 09:24, par TITUS En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
un exemple de coopération à reproduire les avec les autres pays de l’Afrique. Merci à Blaise et à ADO qui ont œuvré pour que cette coopération voie le jour. Vive Blaise
2. Le 23 mai 2014 à 08:53, par LeFILS En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
Ce traité d’amitié et de coopération (TAC) né en pleine crise ivoirienne a eu pour mérite d’évincer Laurent K. GBAGBO sous la conduite rusée de la partie burkinabè. Aujourd’hui, le Burkina peut s’en féliciter. Malheureusement, les dirigeants burkinabè semblent oublier que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et si, par ma modeste personne, je leur demandais pourquoi la partie burkinabè s’est fortement impliquée dans la résolution de cette crise, quelle réponse allait-elle donner ? [Pas pour faire les beaux yeux en tout cas !] N’est-ce pas pour réparer une injustice ? Alors, si c’est le cas, pourquoi la partie ivoirienne n’en ferait pas pareil du moment où le TAC unit deux peuples et non deux personnes. A moins que la partie ivoirienne ne soit de mauvaise foi pour penser que ce qui se trame au Faso n’est pas suffisamment dangereux. STP "ADO" dit la vérité au "Blaiso". Une amitié fondée sur le mensonge n’est que ruine de larme ! A bon entendeur, salut !
Le 23 mai 2014 à 14:10, par Le poete New Yorkais En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
On parle de deux pays et tu me parle de deux individus
Eleve le niveau du debat mon ami
Le 23 mai 2014 à 14:16, par burkinbila En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
mon tu n’es pas intègre. s’il vous plait, il faut reconnaitre le mérite de s’il le faut. même si le livre est ton ennemi il faut reconnaitre qu’il court. Pourquoi encourage le médiocre à la place de l’excellence. vous voyez que toute la sous région respire la paix maintenant.
De grâce nous vous la paix, c’est pas vous qui criais ici le mali est un modèle de la démocratie hier. Aujourd’hui qu’est ce que vous en dites ? que la Lybie et son Kadafi son des révolutionnaires des quoi quoi quoi ? vous dites quoi maintenant. laisse nous vivre au burkina avec notre paix que des pays envie tant vous circulez librement, vous parlez aux hasard derrière vos claviers, tout ça parceque nous avons un Homme de paix que j’ai nommé Excellence le président du Faso Blaise COMPAORE
Le 23 mai 2014 à 15:23, par burkinabe.faso.le pays dabord En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
quand on est depourvu de sens on doit rester dans le silence.toi tu confonds parti et patrie .on peut aimer le pays en ayant pas de bord politique.vas -y reflechir d,abord !
3. Le 25 mai 2014 à 17:51, par Africain Emergent En réponse à : Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso : Les préparatifs de la 4e Conférence au sommet vont bon train
Mon regret c’est que ce TAC n’inclue pas le transport aérien qui est un secteur important de l’économie . Ce n´est pas des nains comme Air Cote d’ivoire, Air Burkina qui démocratiseront le transport aérien qui est presque une industrie du fait du poids de la maintenance dans les coûts de structures des compagnies. Depuis que Air Afrique a été enterrée par la cupidité et la naïveté de nos chef d’état aucune perspective pan africaine en vue dans ce domaine. A-sky a été saboté par le Sénégal et certains pays et le PER ( programme économique régional de l’UEMOA) qui ambitionnait nous donner une compagnie sous-régional est dans le coma depuis que le Sénégalais Aguibou SOUMARE en a pris la commande. Le Mali la Mauritanie et le Niger ont eu un sursaut en envisageant une Compagnie à trois mais Bamako avec son Fama Keita rêve beaucoup plus à un jet présidentiel à 20 milliards que d’une compagnie multinationale. Ouaga et Abidjan auraient du prendre l’initiative de la création d’un noyeau de compagnie aérienne panafricaine ouverte aux autres etats