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Cybersécurité au Burkina : Vers le déploiement de la technologie DNSSEC

Publié le lundi 19 mai 2014 à 22h48min

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Cybersécurité au Burkina : Vers le déploiement de la technologie DNSSEC

Les échanges se font de plus en plus à travers Internet. Mais, les vulnérabilités découvertes récemment dans le système DNS montre, si besoin en était, l’intérêt pour l’introduction de la technologie des extensions de sécurité DNSSEC (Domain name system security extensions). Ainsi, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en collaboration avec ICANN (Internet corporation for assigned names and numbers), organise du 19 au 21 mai 2014 à Ouagadougou, un séminaire sur la sécurisation des noms de domaine .bf. Objectif : présenter la technologie DNSSEC aux participants et les sensibiliser sur son adoption.

Ils sont une quarantaine d’ingénieurs en informatique, représentants d’institutions ou d’entreprises publiques ou privées. 72 heures durant, ils vont se familiariser avec la sécurisation des noms de domaine, DNSSEC (Domain Name System Security Extensions). Cette technologie se veut une « sorte d’assurance qui garantit à l’usager d’Internet que seul est affiché le site web auquel il souhaite accéder ». Ces trois jours de formation devraient combiner sensibilisation et formation technique afin de permettre aux participants de mieux connaitre le DNSSEC dans son fonctionnement et son importance dans l’écosystème Internet. Cet atelier vise donc à « montrer aux participants le DNSSEC, son fonctionnement, son importance dans la promotion d’un environnement d’économie numérique sain, les rôles des différents acteurs, les considérations pour son déploiement et son adoption actuelle au niveau mondial ainsi que les opportunités qu’il présente », précise Youma Zerbo, le secrétaire général du premier ministère qui a présidé la cérémonie d’ouverture, ce 19 mai 2014 à Ouagadougou.

Le piratage de sites web étant légion ces derniers temps, l’adoption de DNSSEC pourrait être la solution. Développée afin de se protéger des attaques de pirates, cette technologie permet d’apposer une « signature » numérique aux données et garantit ainsi à l’utilisateur la validité de ces données. Son déploiement permet d’attester de la validité de l’adresse du site que vous consultez.

Sécuriser l’infrastructure nationale

Cet atelier de formation entre dans le cadre de l’initiative lancée par le bureau Afrique de ICANN consistant à aider les pays africains à prendre conscience des problèmes de sécurité du nommage sur Internet, présenter les solutions existantes et surtout montrer « comment les mettre en œuvre pour sécuriser l’infrastructure nationale qui va, à son tour, contribuer à la sécurité globale de l’Internet ». La formation est assurée par Alain Patrick Aïna, consultant auprès de ICANN pour la mise en œuvre du plan continental en vue d’améliorer le déploiement de DNSSEC en Afrique.

Sensibilisation des acteurs sur les problèmes et les opportunités du nommage sur Internet, présentation de la mise en œuvre des solutions de DNSSEC aux participants, constituent le menu des deux premières journées. « Le troisième jour, nous allons uniquement travailler avec l’ARCEP et l’ONATEL qui sont les deux entités qui s’occupent aujourd’hui du .bf (code pays). Nous allons travailler avec eux pour voir comment on peut rapidement mettre en œuvre DNSSEC au niveau du .bf parce que si le .bf qui est le code du pays ne déploie pas le DNSSEC, ça va freiner le déploiement au niveau national », précise le formateur Alain Patrick Aïna. C’est donc dire que le .bf doit mettre en place DNSSEC pour permettre aux institutions et entreprises de suivre. D’où l’importance de ce séminaire de formation.

Moussa Diallo

Faso-tic.net

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Vos commentaires

  • Le 19 mai 2014 à 22:20, par Garçon Facile En réponse à : Cybersécurité au Burkina : Vers le déploiement de la technologie DNSSEC

    Cyber-sécurité, c’est une blague ou quoi ? Déjà que l’on n’arrive pas à se connecter convenablement à internet, faut vraiment que ces cyber-espions, pirates informatiques et autres escrots du net soient assez idiots pour s’attaquer à des pauvres internautes burkinabè avec une connection diaboliquement lente. 10 mn pour ouvrir la page d’accueil de google. Cyber-sécurité, Trop marrant

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