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Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

Publié le vendredi 2 mai 2014 à 23h01min

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Des riverains des voies à grande fréquentation, excédés par les accidents de la circulation, avaient protesté en fin d’année 2013 pour exiger l’installation des ralentisseurs sur certaines routes de Bobo-Dioulasso.

Les ralentisseurs ont été effectivement placés sur certaines routes comme l’avenue de l’Union européenne, l’ex-boulevard de la Révolution, ou sur la route de Dédougou. A peine installés, des voix s’élèvent encore pour mettre en cause ces ralentisseurs parce qu’on trouve qu’ils provoquent des accidents. C’est ce qui s’appelle vouloir quelque chose et son contraire !

*Fin des cotisations spéciales dans les établissements du Tuy

Suite aux multiples crises survenues dans les établissements secondaires de la province du Tuy, le haut-commissaire, Vincent Sawadogo a tenu une rencontre le jeudi 17 avril 2014 à Houndé, avec les acteurs de l’éducation afin de trouver une solution à cette situation. Parents d’élèves, proviseurs, syndicats et élèves de tous les lycées et collèges de la province ont pris part à cette rencontre de crise. Si les Associations des parents d’élèves (APE) et certains responsables d’établissements ont expliqué la nécessité de la cotisation spéciale, les élèves et les différents syndicats de l’éducation ont opposé un refus catégorique à l’instauration de frais supplémentaires. Pour les premiers, la cotisation spéciale permet de payer les heures de vacation et autres heures supplémentaires dues au déficit de professeurs. En définitive, les participants ont décidé que les cotisations dites spéciales prennent fin dans la province, parce ce qu’il s’agit d’établissements publics et non privés. Néanmoins, ils admettent des cotisations spéciales pour résoudre des problèmes spéciaux, et non pour payer des heures de vacation et supplémentaires, tâche qui incombe à l’Etat.

*Des rackets pour non possession de carnet de vaccination

Les usagers de la route Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire se plaignent des rackets auxquels se livrent certaines forces de l’ordre sur cette voie. En effet, selon ce passager en provenance de Côte d’Ivoire le 17 avril dernier, il a dû débourser la somme de 5 000 F CFA depuis la frontière jusqu’à Banfora, pour non possession de carnet de vaccination. Et tout cela, « sans même être vacciné », a-t-il déploré. Selon lui, à la frontière les forces de l’ordre ont exigé 3 000 F CFA aux passagers qui n’avaient pas de carnet de vaccination. Il a ajouté qu’après, « nous avons payé successivement 1 000 F CFA à deux autres postes avant d’arriver à Banfora ». Ce passager ne déplore pas le fait d’avoir payé les 5 000 F, mais le fait de n’avoir pas été vacciné après avoir déboursé ladite somme.

*Le maire de Banfora victime d’un 3e accident de la route en un an

De retour nuitamment de Siniéna pour Banfora, (route nationale n° 7 reliant Banfora à Niangoloko), le samedi 19 avril 2014, le maire de Banfora, Bahona Alexis Soulama a été victime d’un accident de la circulation. En pleine course, son véhicule de fonction, a-t-on appris, a dérapé pour se retrouver dans un ravin. Fort heureusement, le bourgmestre s’en est sorti indemne. Cependant, le véhicule est sérieusement cabossé et est hors d’usage. Un accident de trop, commente-t-on à Banfora. Car, à peine un an de mandat (il a été installé le 13 mars 2013), le maire est à son 3e accident. Le premier survenu à Ouagadougou a conduit, son véhicule de fonction à Diacfa où il s’y trouve toujours. Ensuite, dans la nuit du 13 au 14 février 2014, le second véhicule qu’il a pris à la mairie, heurtait un camion en stationnement aux environs de Sabou et dont les séquelles physiques sont toujours visibles. Et le dernier accident en date du 19 avril dernier survenu la veille de Pâques alimente les débats et soulève des interrogations.

*Guillaume Soro au FESTRIM à Banfora

Invité d’honneur de la 3e édition du Festival des arts, rites et musiques du paysan noir (FESTRIM), le président de l’Assemblée nationale de la république de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro est annoncé à Banfora, ce 1er mai 2014, pour la cérémonie d’ouverture. Du côté du comité d’organisation, les petits plats sont en train d’être mis dans les grands pour assurer à l’hôte, un accueil inoubliable. Il aura à son côté, son homologue burkinabè, Soungalo Ouattara, patron de la manifestation.

*La mise en place des CVD en stand-by dans la commune de Bobo

Les Conseils villageois de développement (CVD), on n’en entend pas beaucoup parler pendant ce nouveau mandat du Conseil municipal. A l’image des conseils municipaux, les CVD ont été créés dans les villages pour promouvoir le développement à la base. Ils sont rattachés aux communes dont relèvent les villages. Les conseillers villageois de développement sont élus pour un mandat de 3 ans renouvelables deux fois. Les mandats des premiers conseillers villageois de développement sont expires, et à Bobo-Dioulasso, ils ne sont pas encore renouvelés. L’attention du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, qui convoque les assemblées générales de mise en place de ces instances, a été attirée sur le sujet au dernier conseil municipal tenu le 27 mars 2014. On espère que de retour de sa tournée aux Etats-Unis du 26 avril au 6 mai 2014, le maire de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, songera à l’installation des CVD.

AIB

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Vos commentaires

  • Le 3 mai 2014 à 08:39, par Wob’s En réponse à : Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

    Du mystère derrière ces accidents ! Quel parti dirige cette mairie ?Pas le CDP je suis sûr. Attention, chers politiciens ! Un peu d’humanisme !

  • Le 3 mai 2014 à 09:34, par Antoine En réponse à : Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

    POURQUOI PAS DES LENGA AUX CVD AUSSI ?

  • Le 3 mai 2014 à 10:31, par Allô quoi En réponse à : Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

    En fait les gens ne sont pas contre le principe des ralentisseurs mais contre leur installation anarchique. Parce que les ralentisseurs ont eté mis partout a tort et a travers et souvent alignés cote à cote, alors quon devrait CIBLER les zones vraiment dangereuses. Jai mème eté etonné de voir un ralentisseur juste a coté d’un feu tricolore ! Et puis il yen qui sont de vraies montagnes alors quils sont parfois mal signalés. Dans ces conditions, les dos d’anes deviennent plus dangereux que le problem quils sont censés combattre

  • Le 3 mai 2014 à 16:08, par theo En réponse à : Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

    N’y compté mais pas,le mandat d’un maire qui est basé sur la révision de l’article 37 et la réélection de de Blaise,en oubliant pourquoi on la élu maire..

  • Le 3 mai 2014 à 16:30, par wendbenedo En réponse à : Ralentisseurs à Bobo : on veut ou on ne veut pas ?

    Salia aux Etats Unis ! Ouf on espère qu’il apprendra beaucoup de la democratie americaine !

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