Une étude réalisée récemment par le Projet de marketing social des condoms (PROMACO) révèle que 3/4 des villages burkinabè disposent au moins d’un point de vente de préservatifs. Cette performance dans la distribution des condoms est en partie due à l’action des grossistes.

En les rencontrant vendredi dernier, les responsables de PROMACO et les autorités en charge des structures de lutte contre le Sida ont voulu témoigner leur reconnaissance envers ceux qui constituent "le maillon le plus important dans la vulgarisation du préservatif".

Le coordonnateur du projet, Simplice Toé a reconnu leurs efforts pour convoyer les condoms dans les hameaux les plus reculés du pays. "Dans un contexte d’insuffisance de ressources, moins l’on aura de cas à prendre en charge mieux l’on pourra assurer une prise en charge correcte pour le bonheur de tous", a-t-il indiqué.

M. Toé a invité la population à s’impliquer activement dans les actions de prévention du Sida. Pour le coordonnateur de PROMACO," chacun doit faire quelque chose pour se protéger et protéger les autres". Il a salué le soutien financier de la coopération allemande dont bénéficie le projet depuis une dizaine d’années. L’ambassadeur de la République d’Allemagne s’est réjoui du travail accompli par PROMACO. "C’est réconfortant de voir que 90% des condoms utilisés au Burkina Faso proviennent du projet", a déclaré SEM. Von Schweinitz Mark Ulrich.

Pour Joseph André Tiendréobéogo, secrétaire permanent de CNLS/IST, malgré les avances encourageantes en matière de traitement, des initiatives doivent être développées pour accentuer les moyens de prévention "Le taux de prévalence ne dépasse certes pas 4%. Mais il faut se battre pour protéger les 96% de personnes saines", a indiqué M. Tiendréobéogo.

PROMACO a entrepris d’attirer l’attention des populations sur la nécessité de maintenir les réflexes de prévention à travers sa campagne "Restons vigilants".

J. E. S. P.
Sidwaya