Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Mesdames et Messieurs les journalistes ;
Professionnels de l’information et de la communication ;
Promotrices et promoteurs du secteur des médias ;
Cette année encore, le monde entier rend hommage aux acteurs des médias à travers la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : « la liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post 2015 ». Au Burkina Faso les femmes et hommes de médias ont décidé de se pencher sur le thème : « Rôle des médias dans des situations d’effervescence politique : cas du Burkina Faso ». Ce thème s’inspire de l’actualité socio-politique de notre pays, appelle à la responsabilité des professionnels de la presse, mais aussi des acteurs politiques et sociaux dans le débat politique, afin de sauvegarder la paix et consolider l’ancrage de la démocratie.
La journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde et défendre l’indépendance des médias.
Sa commémoration est un devoir de mémoire envers toutes les personnes qui ont consenti des sacrifices pour la défense de la liberté de la presse et celles qui ont perdu la vie dans l’exercice de la profession. C’est d’ailleurs en leur honneur que la journée mondiale de la liberté de la presse a été instituée le 03 mai 1991 à l’issue de la conférence de Windhoek en Namibie. Cette journée est également un moment privilégié pour se rappeler que la liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité et de respect des règles d’éthique et de déontologie.
Je saisis l’opportunité de cette commémoration pour rendre un vibrant hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent sans relâche, afin de donner l’information juste aux citoyens, parfois au prix de leur vie. Le succès des politiques publiques dépend de l’adhésion des populations et le rôle des médias est incontournable à cet égard mais aussi pour l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi le gouvernement reste engagé pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes et hommes de médias. Après l’adoption de la nouvelle grille indemnitaire, les réflexions se poursuivront avec tous les acteurs du secteur autour des préoccupations spécifiques.
C’est dans cet esprit que mon département entretient avec les professionnels de la presse privée des concertations périodiques pour évaluer les progrès réalisés, et initier des actions nouvelles. Les échanges portent sur le statut de l’entreprise de presse, la subvention de l’Etat à la presse privée, les meilleures conditions possibles de mise en œuvre de la convention collective et la fiscalité de l’entreprise notamment.
En réponse à ces préoccupations, le Gouvernement a autorisé la mise en place d’un Fonds d’appui pour un meilleur accompagnement plus structurant et efficace de l’Etat à la presse privée.
Je saisis l’opportunité de ce message pour inviter les promoteurs de la presse audiovisuelle à s’inscrire résolument dans le processus de transition vers la télévision numérique de terre dont l’échéance est fixée au 17 juin 2015. Des actions sont envisagées pour examiner les contours de la question et décider des mesures qui s’imposent pour respecter la date butoir arrêtée par l’Union internationale des Télécommunications.
Les normes de compression et de diffusion retenues par les pays membres de l’UEMOA sont « le MPEG4 et le DVBT2 ». Le défi à relever est la recherche de ressources à hauteur de 40 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du processus.
Le Gouvernement a décidé de mobiliser le financement nécessaire au moyen d’emprunts auprès des structures nationales.
J’ai la conviction que dans une démarche concertée, et avec une détermination collective, nous permettrons à la presse de jouer pleinement et efficacement son rôle de lubrifiant de l’activité sociale.
Vive la liberté de la presse !
Bonne fête à toutes et à tous.
Alain Edouard TRAORE
Officier de l’Ordre National
Vos commentaires
1. Le 1er mai 2014 à 18:16, par El Hadj YANOGO En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Bonne fête à tous les acteurs consciencieux de la presse de notre pays qui ne cessent nuit et jour à rappeler au cdp que son ambition de modification de l’article 37 nous ouvrira les portes de l’enfer !
2. Le 1er mai 2014 à 20:50 En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
EH MONSANTO ,VOUS DITES QUOI MR LE MINISTRE ??LE PEUPLE A ETE CONSULTER ? C’EST UN CRIME ,UNE HONTE POUR LE BURKINA FASO .POUR QUELQUES MILLIONS DE DOLLARDS VOUS AVEZ ACCORDER LE DROIT A MONSANTO D’EMPOISSOINNER LE PEUPLE ,AH ,QUEL GVERNEMENT !!!!!
3. Le 2 mai 2014 à 09:46, par Le Patriote En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Monsieur le MC, la liberté de la presse est la pierre angulaire de la démocratie et vice-versa. Alors, de quelle liberté de presse parlez-vous lorsque vous bâillonnez la presse nationale, notamment en charcutant les "papiers" des journalistes de la RTB/Télé ? Sans compter les affectations arbitraires des journalistes opérées votre guignol de DG de la RTB ? Il ne peut rien entreprendre sans se référer à vous. Quand même ! Franchement, c’est la première fois que je vois un DG de la RTB faire des courbettes pour maintenir son poste. Pitié !!!!!!!!!!!!!!
Le 2 mai 2014 à 12:54, par Koumbem Tipousga En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
BonjourLe ministre est un des fossoyeurs de la liberté de la presse. En témoigne la non couverture du Sit-in contre la Sonabel par la TNB et la Radio nationale.
Pas temps pour lire un message d’hypocrisie.
4. Le 2 mai 2014 à 11:54, par tchourabiè En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
monsieur le Ministre ! faites pardon et négociez auprès du Gouvernement au moins une école professionnelle pour votre Région. IRA/ENEP/ENSP/... Gaoua aura bientôt un IRA, ça lui ferra combien d’école professionnelle ? et Banfora zéro ! même pas d’université. c’est honte pour le griot ou du moins le DJ du Gouvernement que vous êtes.
5. Le 2 mai 2014 à 17:17, par Yensolma En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Bien dit le Patriote. Ce DG de la RTB doit normalement démissionner. S’il vous plaît Monsieur le Ministre de la Communication, il est temps de soumettre le poste du DG de la RTB à candidature. Là au moins, la personne aura les mains libres pour oser entreprendre au lieu d’être un béni-oui-oui !
6. Le 3 mai 2014 à 01:07, par M. Kouka En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Ministre et journalistes burkinabe, vous pouvez vous satisfaire de vous-memes, sans honte mais sachez que nous, on vous suit et nous savons les limites de votre professionalisme a la solde du pouvoir. Vous etes au coeur des evenements qui vous interessent ou vous sont dictes. Pas des evenements prioritaires, qui interessent les populations. On decentralise pour installer a 50kms, a Ziniare et vous trouvez des justifications en cela, on affecte et vous etes d’accord, on marche pour protester mais vous en etes pas au courant...rappelez-vous que selon votre professionalisme et integrite morale vous etes soit utiles a votre pays soit dangereux. Malheureusement, a l’heure actuelle il vaut mieux ecouter RFI, par exemple...
7. Le 3 mai 2014 à 01:19, par M. Kouka En réponse à : Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse
Mr le ministre dit "..apporter l’information juste aux citoyens parfois au risque de leur vie". Question : Et quand le journaliste y perd sa vie, que fait-on au Burkina ? On le fait heros ou on crache sur le corps. On lui rend justice ou injustice ? C’est bien dommage que Mr le ministre ne nous lise pas. Il saura que nous nous avons simplement assez de leur bobards.