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L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

Publié le jeudi 24 avril 2014 à 00h14min

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L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

Soumaila Cissé, alors Président de la commission de l’UEMAO, disait ceci dans Sidwaya du 02 février 2007 : « la libre circulation des personnes et des biens est la clé de l’intégration. Les chefs d’Etat en ont conscience. Pour réussir l’intégration, il va falloir que les gens se sentent libres de circuler. Vu les pratiques sur le terrain, nous sommes partis pour une longue bataille ».

Les pratiques dont parle Mr Soumaïla Cissé ne sont autres que le rackettage des voyageurs par voie terrestre par certains policiers et gendarmes au niveau des postes de contrôle. L’ancien Président de la commission de l’UEMOA a conscience qu’il y aura une longue bataille à mener pour que cela cesse, mais cette bataille a-t-elle commencé ? Et qui doit la mener ? Les autorités communautaires ? Les autorités nationales de chaque Etat membre de l’union sur son territoire ? Ou bien les populations qui empruntent les routes communautaires ? Mais pendant que nous discourrons, il y’en a qui se « sucrent » impunément au niveau des postes de contrôle routiers.

Arrivé à Bamako par route le 30 mars 2014 en provenance de Dakar, je dois me rendre à Ouagadougou, puis à Lomé, toujours par route. J’ai quitté Bamako vers 7h30mns dans le bus d’une compagnie de transport de la place. A 10h nous étions au poste de contrôle de Bougouni où les non maliens ont déboursé, selon le procédé que j’ai exposé dans mon précédant article, la somme de 1000f chacun.

A 10h40mns, nous quittâmes ce poste et arrivâmes à la ville frontalière de Heremakônô après avoir dépassé la ville de Sikasso. La police malienne des frontières de Heremakônô récupéra les documents d’identité de tous les passagers, nous appela un à un au niveau d’une fenêtre du poste : vous êtes malien, on vous remet votre carte d’identité sans autre formule ; vous n’êtes pas malien, préparer les 1000f avant d’arriver au niveau de la fenêtre. J’avoue avoir été stupéfait par la spontanéité avec laquelle les passagers se sont exécutés. J’avais encore remis ma carte d’étudiant au policier et quand je fus appelé, rien ne m’a été demandé, ma carte m’a été remise.

A 16h, nous quittâmes le poste frontalier malien de Heremakônô et arrivâmes à 16h10mns à la police des frontières burkinabé. Nous sommes au Faso, le pays des hommes intègres. Dans le bus, il m’est arrivé de dire à des passagers que les policiers burkinabè ne sont pas comme ceux du Mali ou du Sénégal, que chez nous, on ne rackette pas les gens, que notre pays est ordonné. Et quelqu’un me dit : « Jeune homme, patience, nous seront au Burkina bientôt ».
Comme au poste malien, un policier burkinabé s’est posté au niveau de la porte avant du bus dès qu’il a stationné ; il récupéra les documents d’identité de tous les passagers. Et le convoyeur du bus de s’adresser aux passagers non burkinabè : « quand on va vous appeler, préparez 1000f et donnez ». Cette consigne m’a surpris et je me suis intérieurement dit que le convoyeur pense que nous sommes toujours au Mali. Ma déception fut grande quand j’ai vu que les policiers burkinabè prenaient effectivement 1000f, sans remettre une quittance, aux passagers non burkinabè. Ils vous appellent, vous entrez dans le bureau du poste, vous donnez 1000f, ils vous remettent vos documents, qui sont au passage en règles vis-à-vis de la loi.

Oui, c’est au Burkina Faso que cela se fait, pendant que nous luttons contre les mauvaises pratiques de toutes sortes. Certains me diront que si les policiers des autres pays le font aux citoyens burkinabè, alors nos policiers sont en droit de racketter aussi les nationaux des autres pays. Je dis que cela ne saurait justifier le rackettage des expatriés par des policiers burkinabè. Après avoir fini avec les non burkinabè, les policiers appelèrent les burkinabè et leur donnèrent leur document d’identité. Nous n’avons pas été invités à rentrer dans le bureau du poste de police comme les expatriés.

Nous voilà maintenant à 16h50mns le dimanche 30 mars au poste de gendarmerie burkinabé après avoir quitté la police à 16h30mns. A la gendarmerie, tous les expatriés n’ont pas payé, je ne sais pas trop comment les choses se sont passées, mais certains nous ont dit avoir été rackettés tandis que d’autres n’ont pas été inquiétés. Ayant été l’un des premier à avoir présenté ma CNIB au gendarme et rejoint le bus aussitôt, je n’ai pas observé ce qui c’est exactement passé avec les expatriés au niveau de la gendarmerie.

De ce poste de contrôle de gendarmerie jusqu’à Ouagadougou, en passant par Orodara, Bobo Dioulasso, Houndé, Boromo, il n y a pas eu de contrôle d’identité. Nous avons donc circulé librement. De Ouagadougou à la ville frontalière de Cinkancé en passant par Zorgho, Tenkodogo, Bittou, nous avons également circulé librement. A Cinkancé, la police des frontières burkinabè a procédé à un contrôle d’identité des passagers, sans racketter personne, nationaux comme expatriés.

Nous traversâmes le pont qui sépare le Burkina et le Togo pour arriver au poste de police des frontières Togolaise. Une chose m’a intrigué à Cinkancé : il a été construit dans cette ville un poste de contrôle juxtaposé dont on nous a tant fait la publicité à plusieurs reprises. Je m’attendais donc à être contrôlé de façon conjointe par les polices togolaise et burkinabè, mais cela ne fut pas le cas. Qu’on nous dise alors ce qui ne va pas ? Il est temps que nous commencions à demander des comptes aux autorités communautaires.

A la frontière du Togo, tous les expatriés ont été invités à payer 1000f pour rentrer en possession de leur document d’identité. J’ai remis ma carte d’étudiant au policier, il me dit : comme tu es étudiant, tu va donner 500f. Je lui dis que je ne dispose pas de cette somme. Il me remit ma carte en disant : « méfie-toi hein ! ». De la frontière du Togo avec le Burkina jusqu’à Lomé en passant par Sokodé, Kara, nous avons circulé librement.

Sur le tronçon Dakar-Lomé par route via Bamako et Ouagadougou, les policiers et gendarmes maliens détiennent le titre de champion en matière de rackettage, vu le très grand nombre de postes au niveau desquels il faut donner 1000f de façon totalement illégale. Le Mali, le pays sur le sol duquel des soldats étrangers ont été déployés lorsque son intégrité territorial était menacée de façon imminente, devrait être le pays le plus respectueux des normes communautaires. Mais hélas, cela ne semble pas être pour l’heure une priorité pour Bamako, laissant donc les agents de sécurité faire ce qu’ils veulent sur ses routes de façon totalement impunie.

Au Mali, j’ai vu des passagers qui n’avaient pas de document de voyage ou dont les documents de voyage n’étaient plus en cours de validité. Ils ont juste payé 1000f aux mains des policiers et gendarmes et ont continué leur voyage, au lieu d’être verbalisés. Je me suis donc demandé : à quoi sert d’avoir des documents de voyage en bonne et due formes si de toutes les façons, tu seras racketté comme ceux qui n’en disposent pas ? Où va tout cet argent ? Toute la hiérarchie est-elle complice de ce rackettage ?

Il est plus que nécessaire, voir urgent, pour les autorités communautaires de mettre un terme à ce phénomène dans les plus brefs délais. Après tout, l’UEMOA à 20 ans et je pense qu’il y a de fortes chances qu’un budget colossal soit mobilisé afin de fêter cela, à l’image de l’OHADA. Elle pourrait par exemple créer un numéro vert communautaire afin que toute personne en règle vis-à-vis des normes communautaires qui ferait l’objet d’un rackettage puisse appeler et dénoncer cela. Une vaste campagne de sensibilisation sur le terrain à l’endroit des voyageurs serait la bienvenue, en plus d’une opération « coup de point » contre les agents racketteurs.

J’ai conscience que le travail de nos braves policiers et gendarmes n’est pas facile, et cela à tous les niveaux. Il faut bien que quelqu’un veille afin que les honnêtes citoyens dorment en paix. Aussi, j’ai un profond respect pour les forces de l’ordre et de sécurité, mais sur cette question de rackettage, ceux qui le pratiquent doivent savoir qu’il est temps d’y mettre fin, car cela ne fait pas honneur à leur corps. Ils peuvent revendiquez des primes spéciales au niveau des autorités gouvernementales pour ceux qui sont au niveau des poste frontaliers par exemple.

Les populations aussi qui empruntent les routes communautaires doivent apprendre à dire non, doivent revendiquer le respect des normes communautaires. Ce n’est pas parce que quelqu’un porte un uniforme, une arme, le tout payé par l’argent du contribuable, qu’il a le droit d’exiger de vous ce qui n’est pas prescrit par la loi.

UEMOA, huit pays, un destin commun.

Abdel Khalifa Diarra

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Vos commentaires

  • Le 23 avril 2014 à 22:21, par Brutus-le-Romain En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Mon frère ! Il n’y a que toi que cela étonne. Ces pratiques sont courantes au grand dam des Autorités des Pays membres de la CEDEAO et personne ne dit rien et ne dira absolument rien. Et de la Douane, qu’en dites-vous ? Même pour des articles et marchandises exonérés de Taxes de porte, les agents de ce Département rackettent les pauvres Opérateurs économiques en exigeant des paiements qui échappent aux Caisses de nos Trésors Publics. Et pour couvrir ces bavures "sans quittances, ni reçus", ils disent qu’il s’agit purement et simplement des "T.S." ou si vous voulez, une Taxe pour Service Rendu. Mais de quel Service s’agit-il ?

  • Le 23 avril 2014 à 22:25 En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Cette corruption est, disons le sans ambages, organisée et planifiée au plus haut niveau, sinon la hiérarchie l’aurait éradiquée depuis longtemps. En tout cas, chaque échelon en profite. Regardez l’organisation des unités, les concepts et modes d’emploi, les ordres donnés pour une mission, t la permanence du commandement : rien ne permet qu’il y ait de tels "désordres" organisés.

  • Le 23 avril 2014 à 22:43 En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Je suis heureux d’apprendre que sur le tronçon burkinabé le racket des passagers est moins criard. Mais mon frère je suis un opérateur économique et je peux te dire qu’un camion de marchandise ne passe jamais un poste de contrôle sans laisser le forfait de 2000 f qui correspond à rien et sans aucune quittance et cela quelque soit la super conformité de tes documents. Cela se passe au Burkina. On peut juste noter que les postes de contrôle ont juste diminué ces derniers jours. Définitif ? Dieu seul sait. Il faut que nos autorités arrêtent leur hypocrisie.

  • Le 24 avril 2014 à 09:32, par Mathaous En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Du courage mon frère,continue de lutter !

    • Le 24 avril 2014 à 11:55, par WONI SARY2 En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

      pauvre étudiant, où as tu eu cet argent pour parcourir tout ce trajet, du sénégal en passant par le mali, le burkina faso pour te retrouver au togo. Certainement c’est l’argent du contribuable. Donc fait gaffe.

      • Le 24 avril 2014 à 14:42, par Mousslemaire En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

        Mr Delma,je sais que vous êtes policier,faite attention à vous !Toi aussi ki demande kil fait tous ce trajet de Dakar à Bamako en route pour faire koi là, va te te faire foutre !il est interdit de voyager ? je sais que vous êtes policiers vous deux ki vous enflammer depuis,je vous est remarquer dans la première publication. Quittez Dakar et traverser le MALI et vous comprendrez comment les gens souffres !C’est mieux pour vous de chercher à connaitre vos droits que de parler au hasard,Khalifa Diarra est un citoyen qui connait ses droits.Repartez vous former mes ptits policiers, ou bien rejoyez vos camarades policiers racketteur voyou au Mali, ces bétises là ne se passera pas dans notre FASO ici,Ceux qui sont encore dans ça,c’est mieux pour vous d’arrèter ! le vent va changer de direction d’ici là,et vous verrez !

      • Le 24 avril 2014 à 18:23, par Echo En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

        WONI SARY2, qui est délibérément hors sujet, est très probablement un grand corrompu !

  • Le 24 avril 2014 à 10:45, par Bassorma En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    L’auteur de ce reportage a bien décrit exactement la pratique de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMOA. J’ai fait la même expérience en 2001. Je refusais tout simplement de payer les 1000FCFA. Quand le policier ou le gendarme voyait que je devais influencer les autres passagers, il me remettait rapidement ma pièce d’identité. Pour oser devant les forces de l’ordre, il faut avoir ses pièces administratives en bonne et due forme.

    Une nautre réalité sur les trajets est l’ignorance des voyageurs dont certains sont parfois des voyous transportant des produits prohibés et d’autres voulant se cacher dans un autre pays, parce que malfaiteurs ou terroristes et ne veulent pas de contrôles. Il y a aussi le cas des commerçants honnêtes , mais pressés de passer les barrières et par conséquent, ne veulent pas, "pour un mille francs" voir leur voyage retardé pour des contrôles rigoureux aux frontières.

    Une des solutions pour éradiquer le phénomène de rackette, qui ne fait ni honneur à nos forces de l’ordre ni à nos Etats, s’est d’infiltrer les voyageurs sudans les bus. Avec caméra et microphone cachés, le voyageur infiltré, qui peut-être commis par son Etat s’il y a la volonté, filmera à chaque barrière les policiers et gendarmes qui rackettent. Preuves donc à l’appui, l’autorité radiera sans appel les agents épinglés. Si on répète l’opération dans tous les pays de l’UEMOA et même de l’ensemble de la CEDEAO, ce mauvais comportement des forces de l’ordre s’arrêtera. La libre circulation des biens et services sera une réalité, enfin. Il y aura peut-être un coût : les forces de l’ordre feront des grèves de zèle pour retarder le maximum possible les voyageurs, parce qu’ils n’ont plus où se sucrer indûment. Ils devront patienter car c’est aussi à ce prix que l’insécurité va diminuer dans la zone. Les forces de l’ordre se concentreront mieux sur leur travail que d’avoir l’esprit focalisé à la collecte des 1000FCFA sur les passagers.

  • Le 24 avril 2014 à 13:24, par Karamôgôba En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Belle initiative cher Diarra, je pense qu’il est temps que chacun de nous dénonce ces pratiques avec tous les moyens légaux à notre portée. Je viens de prendre conscience que le danger c’est de se dire que de toute façon rien ne changera. Nous ne devons pas cesser de dénoncer. Bravo cher étudiant.

  • Le 24 avril 2014 à 15:10, par l’Iman bruno En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    cher frère . je crois que tu n’as rien vu. Au Mali même les maliens ne sont pas laissés. Beaucoup de maliens te diront que l’intégrité c’est le Burkina seulement qui l’applique sur ses routes. La Cote d’ivoire, le Ghana, le Nigeria, la c’est la gangrène . le Togo du temps de Eyadema père aussi était correcte.Les instances communautaires n’y peuvent rien que d’écrire des textes. Nous avons des États néo coloniaux fondés sur le mercenariat pratiqué par le colonisateur.Tu sais tout mercenaire vit au dessus de ses moyens sans états d’âme. Nos pays ont été fabriqués par des brigands qui n’ont aucun respect pour le noir.Ils commencèrent par l’esclavage,continuèrent avec la colonisation et se retirèrent en laissant les valets locaux du néo colonialisme qui ne respectent rien d’autres que leurs ventres et leurs sexes.C’est honteux pour nous peuple africains . Nos gouvernements sont au courant mais semblent impuissants .Les anecdotes sont nombreuses comme la votre mais que faire. le chemin est encore long pour avoir des État conscients responsables et capables d’enrayer le fléau de la corruption.

  • Le 24 avril 2014 à 15:30, par revena En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    pauvre de mon ami etudiant, cherche a bien bosé, tu ctoit que ton ecrit peut changer quoi,ton ecrit n’est qu’une goute d’eau dans la mer.tu croit a ce machin de libre circulation ? tu nous distrait avec ce verbiage.

    • Le 25 avril 2014 à 15:45, par charlotte En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

      Loin de la son écrit va impacter plus d’un sur la situation actuelle dans l’espace UEMAO. Le simple fait de porter a la connaissance de tout un chacun sur les agissement de nos autorités routière va réorienter nos revendication, car le changement n’est ni pour demain ni pour après demain, le changement, le changement, je vous le dis mes amis le changement il sera pour maintenant.

  • Le 24 avril 2014 à 15:57, par ab En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    peti etudian, cherche à finir a luniversité e a te trouver du travail. ces sa qui es le plu importan. q ce soi thoma sankara, laurent bado, norbert zongo et .... j’en passe, il on tellma lutter contre ces chose don tu vien a peine de decouvrir, mais...........

    • Le 24 avril 2014 à 18:16, par Citoyen En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

      Sur à peine deux lignes, une vingtaine de fautes ; et vous traitez l’auteur de l’article de "peti etudian" ! Et si le "grand ab" cherchait d’abord à se cultiver un peu ?

    • Le 24 avril 2014 à 19:10 En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

      chers policiers et gendarmes, courage et que dieu vous guide dans vos missions. Khalifa est aigri. Il a beaucoup de temps. Si à cause de mille(1000) francs il fait beaucoup de tapage de la sorte ! Est ce que Kalifa sait combien de francs les autorité de l’UEMOA prennent avec les ressortissants dans les bureaux. S’il avait un problème il allait vite demander votre concours. il est trop aigri et jaloux ce Khalifa. identifié le et rendez lui sa monnaie. Policiers et gendarmes de l’UEMOA que vous soyez sur les frontières terrestres ou aériennes, rendez lui sa monnaie. Je vous lance ce défît là.

      • Le 1er mai 2014 à 19:48, par kidrh En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

        Elevons le debat et nos pays iront de l avant. Diarra a fait un constat et interpelle les autorités de notre espace économique sur une des gangrenes de lintegratiion sous regionale . La libre circulation des biens et des personnes voila qui est pris a defaut.La CDEAO ou LUMOA, j oublie laquelle des deux, a payé des gens pour faire ce constat. Diarra valide gratutitement( j allais dire a ses frais) leurs constats.

  • Le 24 avril 2014 à 19:19, par dramane En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

    Mes frères, nous les africains, nous sommes maudits.

    • Le 25 avril 2014 à 12:17, par Anita Manour En réponse à : L’arnaque de la libre circulation des personnes dans l’espace UEMAO (2/2)

      les Blancs aux oreilles rouges ne nous ont rien laissé de l’héritage coloniale, que du néocolonialisme basé entre autre sur la corruption avec des policiers zélés qui pensent que le Haram sera leur salut sur terre et dans l’au- delà.
      Mon frère tu as aussi oublié de mentionner les douaniers qui rackettent les commerçants et parfois,abusent sexuellement des commerçantes, mêmes en règle.
      Attention ! quand le Nègre a le pouvoir !

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