En réponse, celui-ci a invité les travailleurs des Editions Sidwaya à plus d’efforts et de conscience professionnelle en vue de faire de la structure une institution nationale respectable et respectée.

Le directeur général des Editions Sidwaya, Michel Ouédraogo a reçu le samedi 05 février dernier, les vœux de nouvel an de ses collaborateurs. A l’occasion de cette cérémonie de vœux, le personnel de Sidwaya a, par la voix de son représentant Salif Ouédraogo, réaffirmé au directeur général sa volonté de rester toujours mobilisé en vue de faire de cet organe de presse, un creuset de qualité, d’épanouissement... pour les travailleurs, leur famille respective et pour le Burkina tout entier.

Occasion de retrouvailles et de communion, Salif Ouédraogo notera que force est de constater que l’année écoulée a vu se concrétiser à Sidwaya la modernisation de l’outil de travail. Il s’agit entre autres de l’acquisition et l’installation de nouveaux équipements d’imprimerie, le passage du journal à la quadrichromie (couleurs) depuis le 23 juin 2004, la forte croissance du nombre d’abonnés. Quant à Sidwaya Plus, créé le 24 juillet 2004, a-t-il dit, il a déjà acquis ses lettres de noblesse. Le représentant du personnel a relevé aussi que sous la houlette de Michel Ouédraogo, les acquis ont été renforcés.

Cela s’est traduit par des efforts conjugués de réorganisation dans les directions des rédactions, du secrétariat général de rédaction (SDR) et de l’imprimerie. Tout ceci a concouru, selon Salif Ouédraogo, à la décision importante de faire tomber le quotidien au plus tard à minuit. Tout en affirmant que Sidwaya a gagné en qualité, il n’a pas manqué de saluer le fait que l’indemnité des journalistes soit effective depuis janvier 2005.

Toutefois, relèvera M. Ouédraogo "le bout du tunnel est quelque peu visible, mais pour l’atteindre que de chemin reste encore à parcourir". C’est pourquoi, les travailleurs ont soumis au directeur des doléances. Elles concernent l’informatisation de la documentation et de la rédaction, la régularisation de la situation administrative des agents pigistes, la modernisation complète de la chaîne de fabrication du journal, la réactivation de la boîte à pharmacie, la formation du personnel, etc.

2005, une année sociale

En réponse à ces préoccupations, le directeur général tout en remerciant le personnel pour les vœux chaleureux, l’a invité à trouver les solutions à leurs doléances par le travail. "Notre vision du management viendra compléter et soutenir les diverses actions pour un mieux-être social.

Aussi, Michel Ouédraogo a exhorté les travailleurs "à faire de 2005, une année de productivité, de rentabilité et d’autonomie et surtout de protection divine". Car dit-il, 2005 sera une année sociale pour les agents de Sidwaya. Il a aussitôt annoncé que février sera le mois de l’augmentation salariale et mars celui de la gratification et du glissement sur la grille EPE. L’intégration des pigistes à la Fonction publique et le "bonus" seront une réalité à la condition que l’engagement de la productivité soit effectif.

Ce qui permettra de quitter les sentiers battus pour emprunter le boulevard de la visibilité et de la lisibilité. L’institutionnalisation du médiateur de Sidwaya et la mise en place courant 2005 des clubs de lecteurs contribueront à faire du journal de tous les Burkinabè, un média libéré, respectueux de sa ligne éditoriale faite d’ouverture et de responsabilité.

Entre animation musicale assurée par Tall Moutaga, comédie théâtrale de M’Ba Boanga et Mme Yonli, les meilleurs agents, anciens directeurs de Sidwaya et le directeur général, ont reçu des cadeaux.

Les lauréats tout en exprimant leur satisfaction, se sont dit prêts à relever le défi à l’instar de Siri Diakalia du secrétariat général de rédaction. "Je considère que le service a reconnu en moi un mérite. Je tâcherai de relever le défi pour ne pas décevoir. J’ai suivi avec une attention particulière l’intervention du directeur général concernant l’intégration des pigistes à la Fonction publique. Mon souhait est que cela se réalise" a dit M. Siri.

Quant à Barthélemy Kaboré du desk sport, il s’est dit honoré par la récompense en même temps qu’elle constitue un défi à persévérer dans la fonction et à tendre vers l’excellence.

Nadoun S. COULBALY
Sidwaya