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Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

Publié le lundi 14 avril 2014 à 01h01min

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Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

Quelqu’un a dit un jour que lorsque les citoyens n’aiment pas l’État, celui-ci dépérit. C’est absolument vrai ! C’est le cas au Burkina Faso. Depuis 1998, après sept ans de présidence "démocratique", l’État burkinabè a commencé à perdre considérablement du poids. Attention donc à ce qu’il ne devienne un jour un rachitique grabataire pour cause que le remède pour son rétablissement soit très très onéreux et inaccessible à sa bourse.

En effet, 1998 marque le décès brutale de Henri SEBGO, célèbre journaliste burkinabè, éveilleur de conscience, derrière lequel se cachait Norbert ZONGO (que son âme repose en paix !). Il faut noter que nous attendons toujours que justice lui soit rendue par le peuple au nom duquel le pouvoir judiciaire du Burkina s’exprime, je suppose.

1998 est vraiment l’année de référence au Burkina parce que c’est cette année-là qui a vu la fin du premier mandat démocratique d’après RDP-rectifiée. 1998 a vu aussi le début de la mise en œuvre d’une réforme que beaucoup ne comprenaient pas, la Réforme de l’État, qui a engagé le Burkina sur la voie du management par objectif et la gestion axée sur les résultats, à la place d’une gestion par moyens où toutes les dérives et abus étaient permis. J’imagine ce que le pays aurait été si ce virage n’avait pas été amorcé, puisque ce type de gestion, plus scientifique et plus pertinent que l’ancien, a lui-même sécrété beaucoup d’injustice et d’iniquité au sein du peuple. Il ne faut pas en vouloir à la technique elle-même, mais aux hommes chargés de la mettre en œuvre, car c’est l’homme qui valorise la technique et non l’inverse. Mais bref !

1998 a surtout vu le début d’un nouveau mandat, celui du Président COMPAORÉ, mais plus encore l’hégémonie d’un autre homme qui venait de découvrir la puissance que pouvait procurer même l’ombre du pouvoir, et que Henri SEBEGO appelait, plus par affection que par ironie, « le petit Président ». Enfin, 1998 se termine avec de violentes crises, les premières qui ont vraiment mis à mal le pouvoir COMPAORÉ, à la suite de l’assassinat du père de la formule « petit Président ». Mais jusque-là, le pouvoir judiciaire, que le peuple a placé aux mains de ses fils, supposés dignes de confiance, même si dans les choix, certains administrateurs du moment ont allégué, sans frémir, préférer des juges acquis dans la responsabilisation au sein de l’appareil judiciaire, lui joue une arlésienne, plus de 15 ans après cette mort tragique. Tout cela nous rappelle ces propos de dépit « vanitas vanitum, et omnia vanitas » (vanité des vanités, et tout est vanité !).

Juste pour se souvenir que le peuple baigne dans l’illusion et la déception. Cela est d’autant plus vrai que, même le Collège des Sages, censé lui redonner l’espoir, est passé par là sans pouvoir rien y changer. Voilà pourquoi, aujourd’hui, les Burkinabè n’aiment plus l’État ! Et ça, par contre, c’est normal, parce qu’en amour il faut être deux. C’est évident, mais ce n’est pas une condition suffisante. Plus, il faut que le sentiment soit surtout réciproque.

Les Burkinabè n’aiment plus l’État et cela se ressent dans tous les actes parce que depuis 1998, l’État a amorcé un dépérissement sans précédent qui, si l’on n’y prend garde, le conduira inexorablement à une gangrène. Pour le citoyen, l’État est une vue de l’esprit, l’un des concepts les plus abstraits que l’homme a inventé pour sa propre survie. L’État dépérit parce que cette contribution morale, que chaque citoyen doit apporter pour faire exister et rendre pérenne l’État, s’est considérablement amenuisée.

L’État est absent quand le citoyen a besoin de lui pour rendre justice, donc il se fait justice lui-même (les cas d’homicide de ces derniers jours l’illustrent). L’État n’a plus une voix audible parce que son porte-voix a maintenant une voix enrayée qui s’éteint au fil de son discours. Le citoyen se sent donc obligé de ne plus prêter attention à ses lois et règlements que l’État lui-même traficote à la longueur de journée pour satisfaire des intérêts particuliers au lieu de rester dans la satisfaction de l’intérêt général.

L’État n’a plus de force pour réprimer puisque, sa ruse et le secret de sa puissance (la puissance publique) ne sont plus des totems inviolables, au point qu’il ne peut s’en servir pour défendre le citoyen qui réclame justice. Conséquence, celui-ci fait la grève de la contribution fiscale (TDC, dédouanement, autres impôts et taxes, etc.) obligeant l’État à se débattre comme un beau diable pour recouvrer plus de recettes non fiscales.

L’État a donc dépérit parce que les citoyens ne l’aiment plus. Et quand les citoyens ne l’aiment plus, c’est moins de contributions morales et fiscales et un État qui dépérit.

Cependant, j’aime mon peuple, même s’il n’aime pas l’État, car pour ne pas aimer l’État, il faut le connaître et le comprendre, afin de le juger. Si mon peuple sait le juger maintenant, c’est qu’il le connaît et le comprend. Et cela est déjà une grande source de satisfaction.

Signé : Ousmane DJIGUEMDE
oustehit@hotmail.fr

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Vos commentaires

  • Le 12 avril 2014 à 12:02, par fofana drissa En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    mon cher notre peuple n a rien accore compris il baigne dans l ignorance totale ;cette populace qui n a pour ambition que celle des autres ,ah mon cher tu es déja satisfait du degré de compréhension de notre peuple alors toi même tu es loin de comprendre

  • Le 12 avril 2014 à 12:09, par frere de retour au pays En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    disons pour toi qui est l Etat dont tu parles ,j ai grandes impression que tu ne sais même pas que ce que s est que l Etat ,sinon les burkinabè adore l Etat burkinabè,il faut donc revoir ta compréhension de l Etat ou soit revoir dans ta pensée si c est vraiment ce que tu voulais dire tu as écrit,et puis ton peuple ne comprend toujours pas ,rien,sinon il saurait la différence entre la politique et les sentiments personnels ,ainsi que toi

  • Le 12 avril 2014 à 12:11, par Lumière En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Mr Ousmane DJIGUEMDE, ton écris n’est pas du tout citoyen et si toi tu aimait l’Etat tu ne devrais pas écrire des textes de ce genre qui contribuent à déstabiliser l’Etat qui est sensé assurer la sécurité des citoyens dont toi même tu en fait parti.

    • Le 14 avril 2014 à 08:29, par eK27 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

      M. GUIGEMDE n’a fait que mettre à nu les dérives de l’Etat. Mais quel est le but ? Quel est l’intérêt d’une telle démarche ? Ces manquements de l’Etat ne sauraient légitimer les violences ! Des voies républicaines existent ! Pour dire que cet écrit loin de renforcer l’Etat contribuent à l’affaiblir. Liberté d’expression oui, appel à la violence, non !!!!

    • Le 14 avril 2014 à 18:42, par ndivaler En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

      C’est facile ça. Je suis d’accord avec DJIGUEMDE. Quand on aime l’Ett on ne vole pas, on ne pille pas son Etat, on ne ment pas à son peuple qand on a des responsabilité étatiques, On ne fait pas des choses immorales : justice innéquitable, gabégie, fraude électorale. En somme les burkinabè n’aim pas l’Etat ils se préfèrent et aime leur patrie simplement

  • Le 12 avril 2014 à 12:12, par prisca En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Si les burkinabé n’aimait pas l’état beaucoup allait quitter le pays.on le vois dans d’autre pays.certains comportements naissent de la volonté de certains individus qui aiment la violence et le désordre,et avec le mimétisme ça engendre de fois le chaos...

  • Le 12 avril 2014 à 12:18, par KIDIGA En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    C’est un non sens de dire que les burkinabé n’aiment pas l’état !parce que l’état c’est nous tous:veut-il dire que les burkinabé ne s’aiment pas ?si c’est le cas c’est un monstre.on s’aime,ou s’il veut on aime l’état

  • Le 12 avril 2014 à 12:19, par electron 1er En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Je crois que le peuple Burkinabé doit faire preuve de sagesse et continuer a faire confiance a leur justice,gage d’un développement et qui pourra nous conduire a l’émergence.

  • Le 12 avril 2014 à 12:24, par faisons un effort de réflexion En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Mon cher tu es l incarnation de l ignorance,1 tu ignore d abord qui est l Etat,2 tu sais même a quel niveau de compréhension se trouve notre peuple ,3 tu ignores aussi la cause de l incivisme de notre peuple ,bref,sinon mon cher ,l Etat c est nous et alors ne pas aimer l Etat c est ne pas s aimer soi même.Notre peuple est le peuple le plus ignorant que je puis citer en ce sens qu il ne sais pas encore s émanciper de ses émotions pour mettre en avant ses intérêts(grave),et puis notre peut se rend justice ,c est là même une preuve de son ignorance ,notre peuple ignore jus qu a présent que la loi du Talion est caduque ,tu vas sans doute savoir qu ici a ouaga quand un accident se produit les riverains prennent le plaisir de vouloir se faire justice ,l Etat a ses principe ,et surtout quand on parle d Etat de droit ,c est ce que notre peuple ignore et pleurniche et crie justice ,qu il et même sachiez que la justice ce na est pas forcement ,la prison ,ou l arrêt,vive le Burkina ;et surtout puisse Dieu éclairer mon peuple

  • Le 12 avril 2014 à 12:26, par gustave eiffel En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Pour moi quel qu’en soit la gravité de l’acte du sujet,le peuple doit comprendre que seul la justice est habilité a régler cela si non elle n’aurait de sens.prenons garde et laissons la justice faire son travaille.

  • Le 12 avril 2014 à 12:27, par DJANGO TOM En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    QUELQUES soit l’impunité , nous ne devons pas profité pour nous faire justice en détruisant les biens publics .nous devons faire preuve de plus de responsabilité et laissé la justice faire son travail .

  • Le 12 avril 2014 à 12:28, par J’aime l’Etat burkinabé En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Mr le journaliste, qu’es ce qui vous faire croire que l’État est absent quand le citoyen a besoin de lui pour rendre justice ? voulez vous dire que l’Etat n’a jamais rendu justice dans ce pays ? je pends comprendre qu’il y a des insuffisances de la justice burkinabé et cette insuffisance existe dans tous les pays. Donc cela ne justifie pas que vous soutenez que le citoyen doit se faire justice. On n’est pas en monarchie il ya un minimum de règle il faut suivre.

  • Le 12 avril 2014 à 12:29 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Bref, un article potentiellement intéressant au début mais dont dont la suite est très emprunté pour ne pas dire que le journaliste n’a pas fait son job pour aller jusqu’au bout de l’analyse.

  • Le 12 avril 2014 à 12:29, par le revolté En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    mon cher ,quand un peuple n arrive pas a faire la différence entre les gérants de l Etat et l Etat lui même entend qu institution,c est ce genre d article qui est écrit ,alors laisse moi te dire que notre peuple et surtout toi n a rien encore compris dans cette histoire de société étatique ,un peu de culture te serait nécessaire

  • Le 12 avril 2014 à 12:30, par BURKINDE toré BURKINABE toré En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    les arguments que tiennent l’auteur de cet article ne tiennent pas debout.En aucun cas la population ne doit se faire justice.Je crois plutot qu’il faut trouver une solution a ce phénomène au lieu de nous embrouiller avec des arguties de ce genre.

  • Le 12 avril 2014 à 12:32, par dabo clement En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    honte a l auteur de ce écrit,il ne dit de sérieux,quel objectif a t il visé ,voilà un frustré qui encourage l incivisme ,paix au Burkina

  • Le 12 avril 2014 à 12:32, par gros bras mince En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Monsieur Ousmane DJIGUEMDE en tant que journaliste vous devriez travailler a rendre l’information avec le plus professionnelle possible pour n’est pas monter les tensions.Je ne suis pas contre personne je dit simplement que vous risquer d’apporter de l’essence a la bichette d’allumette et si ça arrivait je crois que votre conscience ne sera jamais tranquille.

  • Le 12 avril 2014 à 12:34 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    pas digne d intérêt article sans thème,on parlera de quoi ? nul

  • Le 12 avril 2014 à 12:35, par KALAN TE BAN En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Pour ma part cet article ne devrait pas etre publié.En effet il est du genre a amplifié ce phénomène regretable.Il va galvaniser ses acteurs puisqu’ils vont croire que leur attitude de vandaliser et de brùler est conséquente.Donc arretez ça.

  • Le 12 avril 2014 à 12:35, par DJANGO TOM En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    brûler les biens publics ou ceux des particuliers pour se faire justice soit même n’avance en rien notre cher patrie .au contraire l’anarchie peut naître sur à ces actes de vandalismes .aidons la justice à faire son travail et l’état à continuer son programme de développement .

  • Le 12 avril 2014 à 12:35, par KINDA Yaya En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    de tel publication pourrais amener les jeunes a se donner raison face a se comportement qui n’est pas appréciable et qui met le pays en retard.c’était préférable qu’il dilue un peu le vin afin que la cohabitation au faso soit pacifique...

  • Le 12 avril 2014 à 12:37, par l’enfant du pays En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Mr Ousmane vous faites une superposition des événements, il n’y a pas de lien logique entre les événements et l’incivisme de la population. Vous avez juste fait une juxtaposition des événements et tirer une conclusion trop active qui ne tient pas la route.

  • Le 12 avril 2014 à 12:38, par gros bras mince En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Brûler ou casser les bien de l’Etat n’a jamais aider a changer les choses,au contraire ça contribue a détériorer le climat sociale.Quelque soit la gravité de l’acte laissons la justice rendre la justice.LAISSER PASSER MON MESSAGE

  • Le 12 avril 2014 à 12:40, par Yaya En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    CES commentaires ne servent a rien,nous prions pour la paix au burkina,rien que la paix.a quoi sert d’inciter les gens a la violence !

  • Le 12 avril 2014 à 12:40, par KA YA WOTO En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Ces agissements ignobles en aucun cas ne peuvent avoir de justifications valables.Ce sont des actes qu’il faut punir severement.Et je vais meme jusqu’a suggerer d’user de la bastonnade pour faire disparaitre ce fléau.Mais où on va ?Parce quelqu’un a fait un accident il faut brùler son véhicule

  • Le 12 avril 2014 à 12:55 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Je suis très d’accord avec ce post et il faut avoir le courage de dire qu’on n’aime pas l’état et c’est très vrai. Il faut juste être borgne ou hypocrite pour ne pas le voir ou dire. Quand un accident survient et qu’on brule le véhicule et cherche à lyncher le chauffeur, qu’est ce que cela signifie ? Quand on refuse de payer ses impôts, quand on ne respecte plus l’autorité, quand on va au bureau tout en refusant de faire son travail, quand on dépose des dossiers attendant d’être corrompus avant de les traiter, quand les juges sont des mafieux,... qu’est ce que tout cela veut dire ? Que l’état n’existe que pour piller les ressources du pays, qu’il est absent et ne joue pas son rôle. Quand tel est le cas, les citoyens prennent la relève et font de leur mieux avec toutes les dérives qu’on peut suspectées. Merci pour l’article, soyons raisonnables et reconnaissent que quelque chose ne va pas et tant que le problème ne sera pas réglé, pas besoin d’aller chercher des remèdes lointains : L’état c’est tout le monde mais pas seulement quand on veut qu’on paie les impôts, il doit aussi être équitable et assurer la justice pour les forts et les faibles. Pour le moment, ce n’est pas le cas et vivement que les choses changent.

  • Le 12 avril 2014 à 13:06, par le citoyen patriote En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    mon frere en toute objctivite tu a raison et nos dirigeants le savent bien.ils parlent a tout moment de civisme avec hypocrisie.trop c est trop bientot nous allons redecendre dans la rue

  • Le 12 avril 2014 à 13:12, par SOLDIER En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    l’incivisme pour ne pas le citer est 1 forme de désobéissance civique dû a 1 manque criarde de justice.

  • Le 12 avril 2014 à 13:51, par zkarre En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Tres bel article plein de sens. Dommage que certains n’y comprennent rien à rien.
    Vivement que nos dirigeants prennent conscience de l’enjeu en changeant radicalement attitude.

  • Le 12 avril 2014 à 14:09, par LeFILS En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Si l’État burkinabè veut se faire aimer, ses premiers responsables doivent aimer et respecter leur peuple. Ils doivent cesser de narguer, d’être arrogants, d’être en somme NÉGATIFS ; or, c’est ce à quoi les dirigeants se sont adonnés depuis longtemps, oubliant qu’on ne peut continuellement tromper, mépriser et assassiner son peuple, piller les richesses de son peuple sans rencontrer la colère de celui-ci. L’alerte a été donnée il y a longtemps, mais hélas. Ce que nous vivons (l’incivisme) est la conséquence de tout ce que l’État lui-même a cautionné et continue de cautionner. Le MPP (purgé de toutes les personnes notoires) rétablira l’ordre une fois au pouvoir en 2015... "DEMAIN N’EST PAS LOIN" disait M. ROCH C. KABORÉ.VIVE LE MPP !

  • Le 12 avril 2014 à 15:18, par tahi En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Notre peuple est orphelin de sa démocratie, brutalisé par une corruption à ciel ouvert, traumatisé par des assassinats crapuleux, emprisonné par l’injustice et l’impunité, humilié par une belle mère et un beau fils qui se croient au-dessus de tout en distribuant les marchés d’états a leur profits. Notre peuple déteste un président devenu fantôme pour son pays. Vieux, jeunes, femmes, hommes, 90% de la population burkinabé en ont peur de l’avenir de notre pays dirigé par un système corrompu. L’alternance est la seule solution pour que le peuple ait confiance à ses gouvernants. Notre président malgré toute sa richesse et sa complexité ainsi que ses magouilles ne pourra jamais racheter son propre passé au peuple burkinabé.

  • Le 12 avril 2014 à 15:37, par El Hadj YANOGO En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Le problème de l’indiscipline au Burkina, ou le manque d’amour pour l’État est réel. Il trouve son fondement dans les comportements de nos gouvernants de la IVème république, qui n’ont aucun respect eux même pour le bien commun ! Bientôt, tout ça va finir In’chAllah !

  • Le 12 avril 2014 à 15:38, par Peace En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Bel article.

  • Le 12 avril 2014 à 17:03, par jelgel En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    en fait les représentantes de l’Etat sont chacun en ce qui le concerne responsable de ce qui ns arrive meme si les degrés de responsabilités sont differents :
    1) Pendant les marches les systemes au pouvoir a introduit les methodes de Houphouet a savoir introduire les loubards pour casser et faire porter le chapeau a l’opposition. Actuellement ses casseurs sont devenus incontrôlables par ODP puis CDP !!!!
    2) en 98 tous les fonctionnaires leaders des Mouvements ont été pourchassé par des milices du pouvoir qui les traitaient d’Etranger.
    3)la masse assoiffée de Justice confond Etat et dirigeants voleurs et spoliateurs de la veuve et de l’orphelin.
    4)les politiciens irresponsables couvrant ,meme encourageant les rixes inter communautaires appuyant leur partisans quand ils n’ont pas raison et menaçants les fonctionnaires insoumis d’affectation.
    voila ou on fini par atterrir :la loi de la jungle.

  • Le 12 avril 2014 à 18:52, par LE PAG . En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Bel article .ils faut vraiment que cela cesse.Nous réclamons les infrastructures (goudron ,électricité,et plein d’autres ) lorsque l’état fait un effort pour nous donner cela ,on se lève un matin et on les détruit .soyons unpeu réfléchi .Meme la première démocratie au monde connais ces genres de problèmes et maux entre populations .lorsque cela arrive laissons la justice faire son boulot et non détruire les biens de L’Etat car l’état c’est nous et ni blaise ,ni mpp ,ni ouedraogo .

    Cessons ses actes de personnes non civilisés et cherchons plutôt à protéger les biens publics pour que nous et les générations future en profitent .

  • Le 12 avril 2014 à 19:05, par LE PAG . En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Bel article .ils faut vraiment que cela cesse.Nous réclamons les infrastructures (goudron ,électricité,et plein d’autres ) lorsque l’état fait un effort pour nous donner cela ,on se lève un matin et on les détruit .soyons unpeu réfléchi .Meme la première démocratie au monde connais ces genres de problèmes et maux entre populations .lorsque cela arrive laissons la justice faire son boulot et non détruire les biens de L’Etat car l’état c’est nous et ni blaise ,ni mpp ,ni ouedraogo .

    Cessons ses actes de personnes non civilisés et cherchons plutôt à protéger les biens publics pour que nous et les générations future en profitent .

  • Le 12 avril 2014 à 19:06, par Justin En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Papier torchon et inutile, sans veritable travail d’inevestigation et de recherche de la part de l’auteur... Ce journaliste trouve ca normale en plus que certaines populations brulent des routes, des voitures et des motos. Attend qu’on trappe la bas, on verra si tu ercira ce genre de torchon encore.
    Si il y a la criminalite et l’incivisme c’est avant tt du au manque de sanctions et de repressions. C pas la mort du journaliste de 1998 qui font que aujourd’hui en 2014-2013 des gens brulent des voitures. Tu penses que les gens a l’image connaissent le journaliste de 1998a qui tu fais allusion ????? Medite un peu la dessus.

    • Le 12 avril 2014 à 23:24, par paris En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

      Cher justin.
      Les comportements de certains aujourd’hui peut s’ expliquer par des crimes d’hier. Pour rappel en 1998 Norbert zongo a été brûlé calciné vif. Tout le peuple a vu ces images horribles. En 1984 sankara a été enterré comme un "chien" à wemtinga. Le peuple a vue le petit tas de terre !! Ces 2 Hommes n’étaient pas des citoyens ordinaires ! Dans les 2 cas toujours pas de justice !

      • Le 13 avril 2014 à 08:51, par ydi En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

        J’ai le sentiment que peu de lecteurs ont compris le sens de l’article de Monsieur Guiguimde. Les Burkinabé aiment leur pays et leur peuple mais n’approuvent pas du tout la manière dont ses dirigeants le gouvernent et l’administrent. Il dénonce la mal gouvernance, le manque de justice, la corruption. Le pays ne répond vraiment plus à la signification profonde et réelle de son nom BURKINA FASO. L’auteur ne dit rien de mal sinon qu’il expose sa vérité.

      • Le 13 avril 2014 à 20:49, par Justin En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

        Si tu penses que en faisant la justice a ces 2 cas seulement (non pas que je suis contre la justice), les gens arreterons de bruler les voitures et deviendront immediatement civique, c que tu es tres naif mon cher. Les gens a l’image s’en foute des 2 personnes que tu viens de mentionner.

  • Le 13 avril 2014 à 07:41, par Brutus-le-Romain En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    À Mr. DJIGUEMDE ! Votre analyse reste juste. Les burkinabé n’aiment pas l’État et ceci est vrai. Mais contrairement à votre vision des choses, moi, je trouve cela normal et pourquoi ? Ne dit-on pas que « l’enfant va où il n’a pas pleuré hier » ? Oui l’État n’a jamais et ce depuis 1987 plutôt que 1998 comme vous le dites, su répondre aux attentes des burkinabé. Le constat s’est accentué j’en conviens à partir de 1998 lorsque l’État est monté d’un cran avec les « Assassinats », « les menaces et autres interdictions de parler, de dire librement ce qu’on pense par peur de se voir indexé pour être anéanti ou si vous voulez, liquidé » etc. Depuis lors donc, l’État a perdu « toute sa morale, son prestige et son Hora sur le peuple ». Êtes-vous d’accord qu’au sortir d’une peur, on devient « intraitable » ? Cette décrépitude de l’État tient de plusieurs actes par lui posés à l’encontre du peuple : i)-l’incivisme : la perte du civisme qui tient du/des mauvais comportements de ceux qui nous ont dirigé depuis ce temps qui ont servi d’exemple aux moins nantis pour ne pas dire aux moins chanceux qui s’y voyaient brimés ; ii)-les abus économiques pratiqués par ceux qui ont eu l’avantage de se retrouver dans le « Groupe des mangeurs » dont entre autres, les détournements, les concurrences déloyales exercées par ces dirigeants-là qui se sont érigés en « hommes d’affaires » en lieu et place de ceux qui en avaient la vocation et le devoir de produire les richesses ; iii)-les injustices qui étaient devenus de règles avec la complicité de certains magistrats et autres auxiliaires de justice qui tapaient et tapent toujours des innocents sur de simples instructions à eux données par ces bureaucrates « politico-politiciens » ; iv)-la confiscation des libertés civiques, de parole, d’action et plus simplement de vivre qui est couramment appliquée par le « petit Président de Henri SEBEGO » qualifié par les militaires affectés à ses côtés de « demi-Dieu » ; v- le « vanitas vanitum, et omnia vanitas » observé par le « clan dirigeant » dont partie s’est aujourd’hui dégagée par orgueil pour se réclamer « partie du peuple ». De ce que les burkinabé ont vécu depuis notre sortie saluée de la Révolution qui nous oppressait par « mauvaise copie » des pratiques communistes d’autres pays, d’autres cultures qui ne s’adaptaient pas aux habitudes et cultures d’Afrique et du Burkina Faso en particulier, je conviendrai avec vous qu’il ne relève pas d’une Gestion « scientifique » car une Gestion voulue scientifique prévoit et met en place la « Justice pour tous », « l’équité pour tous », la « Paix pour tous », le « développement pour tous en bannissant l’égoïsme ». La Technique de Gestion contrairement appliquée loin des logiques techniques connues n’est qu’une Technique façonnées à dessein par les « Auteurs » parce que forts, pour leurs propres intérêts. D’où cette décadence et ce périssement de l’État qui, parce que les Acteurs en « déclin » qui sont en fin d’existence font perdre à l’État toutes ses forces légitimes. Un peu comme Brutus a tué César son père pour le remplacer et qui a été éjecté par la suite a engagé la perte de Rome, le « petit Président » a limé les assises de l’aîné avec l’idée de le remplacer, mais malheureusement a ainsi engagé le déclin de « ROME (……) ». Le peuple initialement berné dans des « illusions » par les premières phrases à lui déclarées a fini avec le temps par être déçu et « bien déçu » à tel point qu’il ne peut plus aimer l’État parce que « dépéri » à ses yeux. Et cela est légitime. Mais de la gangrène dont vous faites cas, je vous rassure qu’il n’en sera rien. Comme on le dit : « Le Roi est mort – Vive le Roi » et la vie continuera son cours. Ceci n’est pas nouveau dans la nature humaine.

  • Le 13 avril 2014 à 11:54, par Alexio En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Au lieu de fusiller le mesager.Lisez son message. L histoire nous a demontrer qu un Etat sans integrite due a la corruption, la gabegie, les activites mafieuses, les traffiquants d influences et le monopole de la richesse nationale par une portion de Groupes economico-politique sont justement la resultante de l anarchie le pays est temoin. Un pouvoir qui a fuit ses responsabilites. A l Aube des elections de 2015, on voit le meme pouvoir s assoir un sondage sur le terrain pour assoir un plan d action sosiale de developpement que le peuple attendait depuis belle lurette. Pouquoi le gouvernement de Blaise Compaore devrait attendre juste a son dernier mandat pour son implementation ? Une ruse politique ?

  • Le 13 avril 2014 à 12:21, par Sam En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Ce n’est pas une question d’aimer ou de ne pas aimer l’Etat,les burkinabe sont quete de justice.Ils exigent que les contre-venants aux principes judiciaires soient punis conformement a la loi sans condition.Alors,les dirigeants de cet Etat ont le devoir de faire appliquer la justice afin de redorer leur image et retablir la confiance a l’egard du peuple.Ainsi,on renforcera le sens du civisme et de l’autorite de l’Etat.

  • Le 13 avril 2014 à 16:08, par Les Indignés En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Les Burkinabè aiment leur Etat. L’incivisme a été instauré par cdeux qui nous dirigent. Quand un colonel gifle un policier en service et cela est dit fait divers, quand le policier qui a arrêté le fils du député est humilié, quand seul ceux qui ne connaissent personne non pas de force ... cela ne peut qu’engendrer l’incivisme. Combien d’enseignant ont été humilié à l’école par des parents d’élèves ? Dieu seul le sait. L’Etat en fermant les yeux sur bon nombre de dossier a contribué à faire naître l’incivisme. De toutes les milles façon, la révolution française, anglaise, américaine, etc qui sont les socles du monde moderne ont été mâtées. L’histoire a réhabilité de nombreuses personnes mortes pour la cause de la justice. Ce n’est pas ceux qui obéissent forcement qui sont les plus saints. Même Hitler a eu des fidèles qui sont morts pour sa cause et pour des raisons qu’ils jugeaient les plus vraies du monde. N’encourageons l’incivisme. Encourageons les contradictions du peuple.

  • Le 13 avril 2014 à 16:14, par ben En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    c,est plutot l,etat qui n,aime pas les burkinabes. ils abusent leurs propre people.

  • Le 13 avril 2014 à 20:50, par Brutus-le-Romain En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    À Mr. DJIGUEMDE ! Votre analyse reste juste. Les burkinabé n’aiment pas l’État et ceci est vrai. Mais contrairement à votre vision des choses, moi, je trouve cela normal et pourquoi ? Ne dit-on pas que « l’enfant va où il n’a pas pleuré hier » ? Oui l’État n’a jamais et ce depuis 1987 plutôt que 1998 comme vous le dites, su répondre aux attentes des burkinabé. Le constat s’est accentué j’en conviens à partir de 1998 lorsque l’État est monté d’un cran avec les « Assassinats », « les menaces et autres interdictions de parler, de dire librement ce qu’on pense par peur de se voir indexé pour être anéanti ou si vous voulez, liquidé » etc. Depuis lors donc, l’État a perdu « toute sa morale, son prestige et son Hora sur le peuple ». Êtes-vous d’accord qu’au sortir d’une peur, on devient « intraitable » ? Cette décrépitude de l’État tient de plusieurs actes par lui posés à l’encontre du peuple : i)-l’incivisme : la perte du civisme qui tient du/des mauvais comportements de ceux qui nous ont dirigé depuis ce temps qui ont servi d’exemple aux moins nantis pour ne pas dire aux moins chanceux qui s’y voyaient brimés ; ii)-les abus économiques pratiqués par ceux qui ont eu l’avantage de se retrouver dans le « Groupe des mangeurs » dont entre autres, les détournements, les concurrences déloyales exercées par ces dirigeants-là qui se sont érigés en « hommes d’affaires » en lieu et place de ceux qui en avaient la vocation et le devoir de produire les richesses ; iii)-les injustices qui étaient devenus de règles avec la complicité de certains magistrats et autres auxiliaires de justice qui tapaient et tapent toujours des innocents sur de simples instructions à eux données par ces bureaucrates « politico-politiciens » ; iv)-la confiscation des libertés civiques, de parole, d’action et plus simplement de vivre qui est couramment appliquée par le « petit Président de Henri SEBEGO » qualifié par les militaires affectés à ses côtés de « demi-Dieu » ; v- le « vanitas vanitum, et omnia vanitas » observé par le « clan dirigeant » dont partie s’est aujourd’hui dégagée par orgueil pour se réclamer « partie du peuple ». De ce que les burkinabé ont vécu depuis notre sortie saluée de la Révolution qui nous oppressait par « mauvaise copie » des pratiques communistes d’autres pays, d’autres cultures qui ne s’adaptaient pas aux habitudes et cultures d’Afrique et du Burkina Faso en particulier, je conviendrai avec vous qu’il ne relève pas d’une Gestion « scientifique » car une Gestion voulue scientifique prévoit et met en place la « Justice pour tous », « l’équité pour tous », la « Paix pour tous », le « développement pour tous en bannissant l’égoïsme ». La Technique de Gestion contrairement appliquée loin des logiques techniques connues n’est qu’une Technique façonnées à dessein par les « Auteurs » parce que forts, pour leurs propres intérêts. D’où cette décadence et ce périssement de l’État qui, parce que les Acteurs en « déclin » qui sont en fin d’existence font perdre à l’État toutes ses forces légitimes. Un peu comme Brutus a tué César son père pour le remplacer et qui a été éjecté par la suite a engagé la perte de Rome, le « petit Président » a limé les assises de l’aîné avec l’idée de le remplacer, mais malheureusement a ainsi engagé le déclin de « ROME (……) ». Le peuple initialement berné dans des « illusions » par les premières phrases à lui déclarées a fini avec le temps par être déçu et « bien déçu » à tel point qu’il ne peut plus aimer l’État parce que « dépéri » à ses yeux. Et cela est légitime. Mais de la gangrène dont vous faites cas, je vous rassure qu’il n’en sera rien. Comme on le dit : « Le Roi est mort – Vive le Roi » et la vie continuera son cours. Ceci n’est pas nouveau dans la nature humaine.

  • Le 13 avril 2014 à 22:02, par kondonon En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Quand d’autres tuent des dixaine de personnes et libres volent des milliards et non inquiétés cela inquiète le peule donc il ayant ceux qui sont au dessus de la loi il suffit d’être du côtés du CDP

    • Le 14 avril 2014 à 19:32 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

      Un état qui ne pense qu’a ses intérêts. on demande que les citoyens fasse toujours des efforts pour l’état.pendant ce temps, le citoyen croule sous le poid de l’IUTS, la TVA, les taxe douaniere, etc...
      et meme quand tu paye ta facture d’eau, il y’a taxe sur l’assainissement

      dans toutes les operations, quelles soient fonciere ou financiere, il y’a des taxes.

      prenon le cas d’une personne qui paye une moto à CFAO à 1 000 000, deja il ya 18% de TVA pour l’etat, il y’a les taxes douaniere exorbitants pour l’Etat, et dans tn salaire il vont te couper deja des IUTS, quand u commence à rouler, l’etat te prend des taxe sur l’essence. et sur la marge beneficiaire de CFAO, l’etat va encore prendre sa part, et ensuite et ensuite, et ensuite et que sais-ja encore.
      au finishe, en payant un objet de 1 000 000, l’ETAT va prendre au moins 75% des 1 000 000 de Franc.

      alors que il n’ya aucune politique en faveur du peuple.
      dans notre pays il y’a des actions pour le transport en commun, sur la promotion des cantines dans les services, etc, parce que on tiens compte de la souffrance des gens. ici ; à part les intérêts de l’état, le peuple est abonné à la soufrance.
      c’est ce quon appel un Etat Vampire

  • Le 14 avril 2014 à 12:33, par Hombré l’original En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè n’aiment pas l’État ! Et ce n’est pas normal…

    Les burkinabé aiment l’état,ils n’aiment pas plutot les dirigeants actuels qui usent des moyens et de la puissance de l’état à des fins individuelles et partisanes.

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