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Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

Publié le mardi 1er avril 2014 à 16h31min

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Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

C’est l’affaire qui a ému et continue d’émouvoir beaucoup de facebookers depuis la semaine dernière. Awa Fadiga, jeune fille ivoirienne, a été agressée dans la nuit du 23 mars dans le taxi qu’elle a emprunté pour rentrer chez elle. Transportée inconsciente aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody à Abidjan, elle y décèdera environ 36 h après. Elle y aurait passé la nuit sans soin, faute de pouvoir payer. Son enterrement a eu lieu ce lundi après-midi et jusqu’à présent l’affaire fait le tour de la toile.

Awa Fadiga mannequin de profession revenait de chez ses amis après 22h quand elle fut agressée par des individus en complicité avec le chauffeur du taxi qu’elle avait emprunté pour rentrer. La jeune fille fut ensuite retrouvée inconsciente vers un pont non loin d’une gendarmerie. Un commandant de la gendarmerie arrivé sur les lieux, alertera des éléments de la gendarmerie qui après constat d’usage feront appel aux sapeurs-pompiers pour son évacuation au CHU de Cocody.

C’est le lundi matin qu’un gendarme décrochera le téléphone d’Awa suite aux appels de la maman de la victime. Celle-ci inquiète demandait des nouvelles de sa fille qui n’était pas rentrée quand on lui demanda de venir à la gendarmerie. C’est là-bas qu’elle sera informée de l’agression de sa fille. De la gendarmerie, ils partirent à l’hôpital où la maman raconta le premier choc qui fut de voir Awa couchée à même le sol sans assistance.

« Lorsque les médecins nous ont vu arriver avec le gendarme, ils ont donné l’ordre à une infirmière pour la mettre sur un lit et nous ont aussitôt prescrits une ordonnance qui représentait les premiers soins. Imaginez-vous que ma fille était au CHU depuis dimanche à 23h jusqu’à notre arrivée lundi à 13h. L’ordonnance nous a coûté 12 000 FCFA, je dis bien 12 000 FCFA. C’est pour cette somme que ma fille a été laissée pour compte toute la nuit. » Confiera-t-elle plus tard à un journal ivoirien.

Elle racontera que sa fille sera par la suite transportée dans une ambulance pour passer le scanner qui coute 60.000 FCFA mais que la famille après négociation payera à 50 000 FCFA.

De retour de la clinique Awa commençant à avoir des problèmes respiratoires va être emmenée d’urgence à la salle de réanimation. « Ma fille commençait à avoir des problèmes respiratoires sans qu’un médecin ne s’occupe d’elle. Il a fallu que ma sœur rentre de force au bureau du professeur pour qu’il ordonne aux médecins de l’envoyer en salle de réanimation. Et dans la salle l’appareil qui devait servir à la pompe, un médecin nous apprendra qu’il était sa propriété privée et n’était pas obligé de nous aider » dira la mère.
C’est en salle de réanimation que la jeune Awa a rendu l’âme.

De leur côté, les responsables de la santé affirment qu’ "Elle a reçu les premiers soins médicaux que nécessitait son état, par voie veineuse, y compris un nettoyage et des soins corporels par les filles de salle, avec eau savonneuse et antiseptique « . Pour le ministre de la santé, elle est "décédée suite à une agression inadmissible et intolérable qui n’engage pas la responsabilité des services de santé’’.

Une forte mobilisation sur le réseau social Facebook

Tout juste après le décès de la jeune fille, l’affaire a éclaté sur Facebook. C’est l’indignation que l’on lisait dans les différentes réactions. L’image de la jeune fille a fait le tour de la toile, chacun y allant de son commentaire. Au-delà des ivoiriens et dans les commentaires d’autres déploraient ce qui pour eux, reflète le cas de beaucoup de nos pays.

Déjà le 26 mars, une page Awa-Fadiga-Stop-Plus-Jamais-Ca a été créée et compte à ce jour près de 21 900 adhérents. Une pétition "Pour que les hôpitaux ne soient plus des mouroirs" destinée au ministère de la Santé ivoirien a aussi été lancée.

L’affaire a également été relayée par des médias internationaux. La radio française RFI en a fait elle, le sujet du jour pour son émission ‘’Appel sur Actualités’’ de ce lundi matin.

Un fait qui vient montrer la triste réalité de beaucoup de pays africains

Ce fait s’est certes passé en Côte d’Ivoire mais force est de reconnaitre que ce genre de situations n’est pas étranger dans nos pays. Il révèle la triste réalité que nous constatons dans nos urgences et nos hôpitaux.Des malades qui sont laissés pour compte dans les urgences couchés à même le sol, des malades qui meurent faute de soins, des personnes qui voient leur parent mourir fautes de moyens financiers pour assurer les soins à ces derniers. Des personnes qui parfois dans un état critique sont transportées parfois à des centaines de kilomètres pour trouver un hôpital digne de ce nom. Et le temps d’arriver, elles rendent l’âme.

Il serait bien de demander à nos infirmiers et médecins qui prêtent serment de sauver des vies. Ils doivent être vus aux yeux des citoyens comme des sauveurs et non ceux qui par leur comportement participent à ôter des vies.

Il faut dire que les autorités ont également un grand rôle à jouer pour éviter ce genre de situations (Ce n’est pas en Côte d’ivoire seulement que cela arrive). Il s’agit d’équiper réellement nos hôpitaux avec un personnel qualitatif et quantitatif.

Amélie GUE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er avril 2014 à 16:53, par Alexio En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Ce cas n est pas exceptionel,c est le quotidien dans beaucoup dhopitaux en Afrique comme øe souligne le Journaliste. L argent devenu noptre bonheur a meme temps nos malheurs particulierement dans ce contexte ou les operateurs de sante sont corruptes. L argent est la priorite leur motivation professionnelle et non la deontologie professionelle que beaucoup d entre eux ont pretes serment pour ce noble service qu est operateur de la sante.

  • Le 1er avril 2014 à 17:25, par vérité no1 En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Paix à son âme, c’est triste, je me demande où nos médecins font leurs études, la première des choses c’est de la soiger et après on verra les ordonnances. Comparaison n’est pas raison mais aux États Unis, un malade envoyé aux urgences doit être soigné !!! C’est une loi fédérale, en Afrique on doit songer à faire voter de telles lois. L’Afrique est foutue !!!!! Il faut un sérieux changement.

  • Le 1er avril 2014 à 17:55, par lapel du peuple En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    no médecins sont à reformer. On doit revoir l’enseignement si non on risque de revivre une situation aussi désagréable.

  • Le 1er avril 2014 à 18:46, par Dr HOUSE En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Amelie Gue tu as tout dit dans la conclusion, equiper les hopitaux en ressources humaines qualifiées,equiper les plateaux techniques et surtout repenser la prise en charge aux urgences...Repose en paix AWA

  • Le 1er avril 2014 à 18:51 En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    R.I.P Awa FADIGA. Il y a cependant un problème entre l’information données de source hospitalière et celle donnée par la maman.

  • Le 1er avril 2014 à 19:13, par Shady En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    C’est vraima dommage, que cette jeune âme puisse reposé en paix.Je suis désole mais c’est une de nos réalité en Afrique. Un de mes ami très proche à vécu la même situation ici même au BF au CHU Yalgado.Je vous raconte : Il était 3h du matin quant j’ai reçu un coup de fil ce dimanche matin en me disant que mon ami avec qui j’ai passé la soirée samedi soir à été victime d’un accident et qu’il était inconscient.Étant la dernière personne qu’il à appelé ce soir, les passant qui l’ont vu on immédiatement composé mon numéro après avoir appelé les pompier notamment.Je me suis rendu sur les lieux de l’accident et je me suis rendus compte de la gravité de la situation.Nous l’avons emmena donc d’urgence à l’hôpital au tour de 4h du matin. Arrivé, le couloir de la salle d’urgence ressemblait à un champ de guerre ou chaque patient de débattait de douleur sans qu’il y est un infirmier pour assurer les premiers soins. Étant très inquiet pour mon ami, je décide de rentrer dans la salle de garde pour voir les infirmières, à ma grande surprise, elle était là, une endormi, l’autre entrai de suivre la télé. Je les ait posé mon problème et elle mon rassurer que un infirmier viendra tout a l’heure s’occuper des cas graves en attendant le docteur.Mon ami avait la tête qui enflait et nous étions très inquiets.De 4h du matin, nous somme resté aux urgences de l’hopital en observant les vas et vient des pompiers et la salle se remplissait de plus en plus.c’est a 11h, je dit bien 11h que le médecin fini par arrivé suivi de ces infirmier pour longé le couloir de la mort pour diagnostiquer les patients à même le sol.Grâce à Dieu mon amis a pu s’en sortir par coup de chance car il avait des fractures au crane.Mais çà na pas été le cas pour plein d’autres patients.Ce jour fut un jour que je ne pourrait jamais oublie.Je demande pardon aux premiers responsables des ces hôpitaux de prendre des dispositions, parce que énormément de personnes perde la vie alors qu’ils aurait pu être sauve.

  • Le 1er avril 2014 à 21:07, par le saint En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Que du regret...paix à son âme

    • Le 2 avril 2014 à 08:51, par awani bobo En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      que nos autorités voies le cas cas de nos hôpitaux . il y a manque manque de personnel, de matériel et de conscience dans nos hôpitaux ici au Burkina

    • Le 2 avril 2014 à 09:24, par Anita Manour En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      c’est dommage que ce qui est arrivé a Mademoiselle Fadiga soit le reflet des hôpitaux des pays d’Afrique noire francophone.Certes, je vais paraphraser la journaliste Amélie Gué qu’il faut qu’on équipe nos hôpitaux en personnel de qualité et de quantité. j’entends par personnel de qualité des personnels de santé bien formés et compétents ;et personnel de quantité car il y a une insuffisance criarde de personnels de santé dans nos hôpitaux et centres de santé qu’il faudra combler.
      Cependant j’aurai souhaité qu’en plus de ces deux qualités évoquées, que la journaliste mentionne également le "côté vocation du métier" qui est très important. Ils sont combien ces hommes de santé qui embrassent le métier sans vocation ? d’autres sont guidés par le tube digestif ( escroquerie des malades et que sais-je encore) et non sauver des vies.
      En allant un peu plus loin dans ma pensée, un adage dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Aujourd’hui toujours, on parle de lutte contre le racisme qui selon moi est plus pratiqué sur les Noirs que n’importe quelle autre race humaine dans le monde. Chers Noirs, vous voulez que les autres races vous respectent : égalité des droits ( liberté,santé, vie,éducation et j’en passe)pendant ce temps, vous ne faites même pas un minimum d’effort pour vous " entre-respecter" d’abord, respecter la couleur de votre peau. je sais de quoi je parle. si cette femme Fadiga était une Blanche retrouvée dans cette rue d’Abidjan, elle ne serait pas délaissée dans un tel état dans ce centre de santé et le Ministre de la santé ivoirien contrôlerait mieux son langage en parlant.
      Il sont combien qui meurent chaque jour malgré eux dans les centres de santé en Afrique noire francophone ici surtout ? Loin de pousser qui que ce soit à la révolte, je dirai aux populations de lutter pour éradiquer ce que j’appellerai" la mort forcée" dans les centres de santé c’est à dire voter des lois, traduire ces criminels d’hommes de santé en justice. et arrêtons de dire :"laissons à Dieu" au risque de devenir nous-mêmes complices de leurs actes ;Dieu lui-même ne rend t-il pas justice en créant le paradis et l’enfer ? Donc en attendant que sa justice ne tombe sur leur tête nous appliquerons la nôtre. D’ailleurs en disant de les laisser à Dieu, ne continuent-ils pas de par leur insouciance et leur manque de considération pour la vie d’autrui, de creuser des tombes des "morts malgré eux" et à endeuiller des familles ? Pauvre de la population noire ! Webmaster..........

    • Le 2 avril 2014 à 10:00 En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      paix à son âme. Et que les hôpitaux africains cessent d’être des mouroirs

    • Le 2 avril 2014 à 10:44, par Smith En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      Paix à son âme,

      Les évènements font la prévention.
      Force est de constater que les protocoles de prise en charge sanitaires en Afrique laissent à désirer.

      Avec nos plateaux réduits au néant, si tu hasardes à vouloir que deux enfants en Afrique pour mieux les éduquer c’est les enfants des autres qui vont t’entrrer.
      Si ce n’est le paludisme,la méningite, c’est un malaise ou un accident mal pris en charge qui vont te les consommer.

      J’ai une amie européenne qui dis aimer mon soleil mais pas le système "sécurité santé".. Elle a peu être raison..
      Imagine au BURKINA on demande aux pompiers à l’hôpital si l’accidenté a un accompagnant avant d’entreprendre les 1er soins !!!!!!!!!!!!!
      Triste mais réel. Comme s’il faut être plusieurs dans nos courses et prévoir un éventuel accompagnateur pour les soins, grave il faut des sous en poche..

      Encore......
      Je suis instructeur en secourisme. Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien.
      Un peu de logique quand même..

      Je sais au moins qu’une victime inconsciente qui ventile laissée sur le dos risque une mort certaine si rien n’est fait..
      Qu’est ce qui doit être fait ?????
      Le secouriste isolé mettra simplement cette victime sur son côté pour lui permettre d’évacuer les liquides présents dans la gorge, débloquer la langue de l’arrière gorge et éviter d’inhaler le contenu de l’estomac... et cette position latérale de sécurité préserverait la vie de cette victime jusqu’à ce que l’autre maillon de la chaine de secours prenne la relève.
      En Afrique nos maillons sont faibles ou presque inexistant. Si nous avons la chance d’avoir les pompiers, le SAMU est trop luxueux pour nous...

      Pourtant nos universités en médecine s’alignent dans la même logique de la chaine de secours des pays développés. Faux...
      Suivez bien...
      Cette victime transportée par les pompiers (s’il est compétent)le plus souvent sous oxygène en PLS ou avec une sonde est malheureusement coupée de tout une fois aux urgences..

      Pire la victime inconsciente est laissée sur son dos, chute de la langue en arrière, plus d’entrée d’air, les liquides passent dans les poumons. C’est la mort certaine.

      Tout simplement parce que l’établissement manque d’aspirateur de mucosité, de matériel d’oxygénothérapie, d’assistance respiratoire..

      Nos équipes viennent d’assister à une scène où les agents se discutaient lors de la mise en oeuvre de l’aspirateur de mucosité face à une victime de ce genre.

      De simples gestes réalisés par le secouriste isolé contribuent à maintenir la vie tant sacrée de ses victimes là.

      Mais hélas nos structures sanitaires manquent de matériels spécifiques pour rétablir ou maintenir le libre passage de l’air dans les poumons et nos agents manque de technique gestuelles pour le faire.

      Solution ; Former et recycler tous les agents de santé en secourisme PSC1 et PSE 1&2...Avec ou sans matériel ils pourront prendre en charge de façon optimale toutes les victimes..

      J’ai pas forcement les mots justes bien pensés pour panser ces maux mais juste une contribution...

      Je vous remercie.

  • Le 2 avril 2014 à 09:12, par jbado En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    C’est un manque de volonté de la part de nos Etats. Le problème posé est financier et pour le résoudre, il faut un dispositif d’assurance générale de la population, souscription à 1000 FCFA ou 2000 FCFA par individu(périodicité à défénir). Celui qui réfusera de souscrire à cette assurance à la portée de tous sera responsable des conséquences.C’est l’économie d’échelle réalisée sur le nombre d’adhérent qui rendra disponible les flux financiers pour les différents centres de santé.
    Le rôle du centre de santé sera de soigner et de transmettre ses factures à la compagnie d’assurance, via son organisation interne.
    Devant un cas d’urgence, on ne devrait pas chercher à savoir à qui remettre l’ordonnance.
    C’est un manque de vision stratégique qui nous amene dans cette position absurde.
    Si l’Etat ne pas gérer le Mécanisme qu’il le délégue dans un partenariat PP(puplic privé) à un tiers comppétent. Cdt

  • Le 2 avril 2014 à 11:15, par Plus de justice En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Je ne puis résister d’écrire face à une telle injustice.Comportement irresponsable et criminel des agents de santé et indifférence de nos États face aux problèmes de santé des populations. Je crois que nos États se détournent de leur rôle de procurer la santé à leurs populations. Ils doivent rendre gratuits les soins d’urgence pour les malades admis fortuitement ou pour lesquels les parents manquent de moyens. Car c’est ça la responsabilité des États.

  • Le 2 avril 2014 à 13:44, par Dikielté En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    PAIX A SON AME !Il y a trop de cas FADIGA qui meurent dans nos hôpitaux comme le CHUSS de Bobo où le plateau technique n’est pas opérationnel depuis plus de trois ans et personne ne dit rien. Nos braves médecins ont fait trop de siting et de grève mais rien à faire.Les insultes des malades, les actions menées par les médecins pour attirer l’attention de nos autorités ont ruisselé sur la carapace d’indifférence du ministère ayant la charge de la santé Burkinabé.Nous invitons ce Ministre à faire une visite surprise à l’hôpital de Bobo pour se rendre compte que beaucoup d’accidentés attendent deux ou trois mois ou encore une année pour y subir une intervention chirurgicale. Les Ostéosynthèses et accessoires manquent et la salle de réanimation et le bloc opératoire sont vétustes.Il serait souhaitable que l’on équipe réellement nos hôpitaux afin que nous ne puissions pas vivre chaque jour ces drames.

    • Le 2 avril 2014 à 14:38, par le financier En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      arretez d’insulter les agents d sante.k voulez vous kils fassent sans medicaments ?combien d fois les agents d sante ont greve pr ke les premieres urgences soient gratuites.prenez vous aux autorites ke vs avez vote.

    • Le 2 avril 2014 à 16:00, par Anita Manour En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

      ne vous en faites pas les internautes Mr jbado et dikiélté. Au Burkina ici, avec l’installation du sénat et la modification de l’article 37, tout sera sur un plateau d’or. quantité suffisant de personnel avec des qualité et vocation irréprochables et en même temps, des soins gratuits pour les malades. Donc même s"il n’y a pas d’argent pour équiper les centres sanitaires, l’État déloquera des sous pour le sénat, le référendum et tous vos problèmes sont résolus. hahaaaaaaaaaaaaa !

  • Le 2 avril 2014 à 14:20 En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    Je pense qu’on ne nous dit pas tout dans cette histoire :
    - un officier de gendarmerie provoque les secours et même le constat de police. A priori pas de non assistance à personne en danger en ce qui concerne l’officier. Mais le téléphone portable je suppose de la fille est resté avec les gendarmes puisque c’est l’un d’eux qui répond à la mère. Ont ils cherché à prévenir quelqu’un à partir des numéros qui étaient sur le portable ? C’est ce que fait normalement la gendarmerie.
    - A l’hôpital : ce ne sont pas les médecins et infirmiers qui ont décidé de faire payer les soins. Il convient de trouver un système où le malade ne paie pas directement car dans nos hôpitaux, des Awa il y en a tous les toujours.

  • Le 2 avril 2014 à 15:54, par dao En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    paix à son âme.
    dans pareille situation il faut sytématiquement limogés tout le personnel du service des urgences, avec à le chef de service en tête ! et ce, avec poursuite judiciare pour non assistance à personne en danger ! car le problème en Afrique est qu’on ne sanctionne que rarement dans un tel cas ! c’est revoltant ; on parlera encore de destin or cela n’a rien à voir ! si les infirmiers et leurs responsables perdaient sytématiquement leur boulot en pareil cas il y a longtemps qu’ils seraient plus consciencieux !

  • Le 3 avril 2014 à 13:52, par Dikielté En réponse à : Société : Quand le drame Awa Fadiga émeut sur Facebook

    MERCI MR SMITH, je comprends mieux maintenant le décès de ma sœur, merci beaucoup et que Dieu vous bénisse pour l’éclairage. Quant à ANITA MAMOUR j’apprécie positivement votre humour,que Dieu vous bénisse.

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