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Fièvre Ebola : Aucun cas au Burkina, mais prudence, dit le Ministère de la santé

Publié le mardi 1er avril 2014 à 23h44min

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Fièvre Ebola : Aucun cas au Burkina, mais prudence, dit le Ministère de la santé

Depuis quelques semaines, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé l’existence d’une épidémie de fièvre Ebola en Guinée Conakry avec des menaces de propagation dans la sous-région Ouest africaine.

La fièvre Ebola est une maladie grave, contagieuse, due à un virus. Elle s’accompagne ou non de symptômes hémorragiques. La fièvre Ebola se transmet par contact direct avec les malades, les corps ou les liquides physiologiques infectés. Les contacts étroits avec un patient gravement malade, à l’occasion des soins à domicile ou à l’hôpital, et certaines pratiques funéraires sont aussi sources habituelles d’infection. L’infection peut également se propager par contact avec les vêtements ou les draps de lit souillés d’un malade.

Au Burkina Faso, aucun cas de cette maladie n’a été notifié jusqu’à ce jour. Cependant, l’information, la sensibilisation des populations et la surveillance épidémiologiques au niveau des structures de soins doivent être renforcées.

La maladie commence généralement par une forte fièvre, une diarrhée qui peut être sanglante (appelée “diarrhée rouge” en Afrique francophone) et des vomissements. Les céphalées, les hoquets, les nausées et les douleurs abdominales sont courantes. D’autres symptômes peuvent survenir : conjonctives injectées, dysphagie, symptômes hémorragiques.

La maladie ne peut être confirmée que par un examen de laboratoire car les signes sus cités sont communs à plusieurs maladies. Le taux létalité se situe entre 50 et 90%.

Il n’existe pas de vaccin ni de prophylaxie sur le plan individuel. Le traitement est donc symptomatique.

Les mesures de prévention, tant au niveau individuel que collectif, constituent donc des moyens efficaces de lutte contre cette affection.
Devant tout cas suspect, il faut se référer au centre de santé le plus proche, éviter les contacts intimes avec les malades suspects sans moyens de protection, éviter de manipuler les corps des patients décédés pour lesquels la fièvre Ebola est suspectée.

La Direction de la communication et de la presse ministérielle / Ministère de la santé

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